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Zapping ciné novembre 2017
Un polar plutôt pas mal, un gros film bien balourd et une pépite pour ce premier zapping de novembre. Ne ratez pas le film de Gallienne et la formidable découverte qu’est Adeline D’Hermy !
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Zapping ciné octobre 2017 (bis)
Voici deux sorties qui valent le ticket cette semaine, ne boudez pas votre plaisir !
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Zapping ciné avril 2017
Un week-end de trois jours ! Voici trois propositions pour passer un bon moment au cinéma.
Corporate
La souffrance au travail qui mène au drame, le mépris de dirigeants qui usent de méthodes ignobles pour faire craquer des salariés… ; le film de Nicolas Silhol est un réquisitoire passionnant et implacable contre ces stratégies d’entreprises qui harcèlent sournoisement les éléments à éliminer. Il n’essaie pas de rendre sympathique son héroïne qui doit se battre pour ne pas payer seule le suicide d’un homme poussé à bout. Céline Sallette est remarquable (comme toujours) dans ce rôle ambigu, entourée d’excellents partenaires (Lambert Wilson, Stéphane De Groodt ou Violaine Fumeau). Un premier film aussi passionnant que terrifiant.
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War dogs
Titre : War dogs
Scénario : Todd Phillips, Jason Smilovic, Stephen Chin d’après l’article de Guy Lawson dans le magazine « Rolling Stone »
Réalisateur : Todd Phillips
Acteurs principaux : Miles Teller, Jonah Hill, Ana Armas, Bradley Cooper, Kevin Pollak, Shaun Toub
Date de sortie française : 14 septembre 2016Synopsis : Deux copains âgés d’une vingtaine d’années vivant à Miami Beach à l’époque de la guerre en Irak, profitent d’un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d’offres de l’armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d’argent et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu’ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain…
Comment deux jeunes d’une vingtaine d’année, ont-ils pu conclure un contrat à 300 millions de dollars avec le Pentagone ?
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Au revoir là-haut [BD]
Titre : Au revoir la-haut
Scénariste : Pierre Lemaître
Dessinateur : Christian De Metter
Éditeur : Rue de Sèvres
Date de publication : 2015 (octobre)Synopsis : 1919. Au sortir de la guerre, la société française peine à ménager une place aux anciens poilus devenus encombrants et les trafics les moins glorieux y vont bon train. Albert Maillard, modeste comptable, qui a sauvé la vie d’Édouard Péricourt, jeune fils de bonne famille, juste avant la fin des combats, tente de les faire vivre de retour à Paris. Édouard, défiguré, refuse de reprendre contact avec les siens et imagine une gigantesque arnaque à la nation pour tenter de renouer avec une vie, ailleurs.
Ceux qui pensaient que cette guerre finirait bientôt étaient morts depuis longtemps. De la guerre, justement. Aussi, en octobre, Albert reçut-il avec pas mal de scepticisme les rumeurs annonçant un armistice. Il ne leur prêta pas plus de crédit qu’à la propagande du début qui soutenait, par exemple, que les balles boches étaient tellement molles qu’elles s’écrasaient comme des poires blettes sur les uniformes, faisant hurler de rire les régiments français. En quatre ans, Albert en avait vu un paquet, des types morts de rire en recevant une balle allemande.
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Diversion
Titre : Diversion
Scénario : Glenn Ficarra et John Requa
Réalisateur : Glenn Ficarra et John Requa
Acteurs principaux : Will Smith, Margot Robbie, Rodrigo Santoro, Gerald McRaney, Adrian Martinez
Date de sortie française : 25 mars 2015Synopsis : La relation entre un arnaqueur professionnel et une apprentie criminelle vient perturber les affaires de chacun, quand ils se recroisent quelques années après leur première rencontre.
C’est une science d’inspirer confiance.
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Goodbye Billy
Titre : Goodbye Billy
Auteur : Lauren Whale
Éditeur : Critic
Date de publication : 2014 (juin)Synopsis : 14 juillet 1881, Old Fort Sumner. Lorsque la nuit tombe sur ce coin perdu du Nouveau-Mexique, l’Ouest américain ne le sait pas encore, mais on va l’amputer d’une légende. Tapi dans l’ombre, Billy the Kid attend son heure. Dans quelques secondes, ses actes changeront à jamais le cours de l’Histoire. Décembre 2012, Washington, bibliothèque du Congrès. Un archiviste examine un exemplaire du Miami Chronicle daté de 1934. Soudain, une photo retient son attention : les revenants existeraient-ils ? Tandis que les sbires d’un candidat à la présidence suppriment les dossiers compromettants de leur employeur, un groupe d’historiens de choc, dirigé par Richard Benton, se met en quête de la vérité. Quel lien unit donc un jeune hors-la-loi du XIXe siècle à un requin politique de l’ère spatiale ? Dick Benton et son équipe feront l’impossible pour le savoir.
Un instant, il tenta d’imaginer ce que représentait une fusillade dans le vieux Far West. Les balles qui sifflent, la fumée des colts, les détonations et les cris. L’odeur âcre du tabac dans les saloons, les danseuses, les parties de cartes qui ne finissent pas toujours bien. Quel effet cela faisait-il de se camper au milieu d’une rue poussiéreuse, le revolver bas sur la hanche, à dévisager son vis-à-vis ? De quel bois fallait-il être constitué pour ne pas en mourir de peur ? Même si la dernière vision ne représentait probablement que celle du cinéma, elle véhiculait dans l’imaginaire populaire plus de signification que toues les autres réunies. Et cet homme là, Billy the Kid, incarnait tout cela et plus encore. Lui aussi avait manié le Colt, chevauché avec et contre la loi, lui aussi avait ri à la face de la mort. Il était le dernier des géants.
Lorsqu’on lui annonce qu’il passera la fin de sa carrière aux archives de la bibliothèque du Congrès, Dick Benton, tout juste congédié par le FBI, comprend que ses supérieurs entendent bien le mettre au placard et ne plus jamais entendre parler de lui. Ils en auront pour leur frais, car dès son arrivée l’ex-agent découvre que des liens un peu louches existent entre le populaire candidat républicain à la présidence et … le célèbre hors-la-loi Billy the Kid ! Une information que beaucoup semblent près à tout pour faire disparaître…
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Le dernier diamant
Titre : Le dernier diamant
Scénaristes : Eric Barbier, Tran-Minh Nam et Marie Eynard
Réalisateur : Eric Barbier
Acteurs principaux : Bérénice Béjo, Yvan Attal, Jean-François Stévenin, Antoine Basler, Jacques Spiesser
Date de sortie française : 30 avril 2014Synopsis : Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter sur le plus gros coup de sa vie: Le vol du « Florentin », un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l’experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d’un casse particulièrement osé, Simon entrainera Julia vers un destin qu’elle n’aurait pas pu imaginer.
On pourrait faire le rapprochement avec les « Océan’s » de Soderbergh. Il y a un peu de cela dans le nouveau film d’Eric Barbier. Une équipe d’experts près à tout pour récupérer un fameux diamant.
Eric Barbier reprend un thème cher au cinéma français, le braquage. Celui qui semble le plus improbable, le plus fou, du projet à sa réalisation. Le réalisateur retrouve d’ailleurs Yvan Attal qu’il avait dirigé dans son précédent film « Le serpent ». Un scénario bien ficelé même si certaines ficelles sont parfois un peu grosses, un sens indéniable du rythme, des rebondissements, des comédiens bien dirigés, autant de d’atouts pour ne pas bouder notre plaisir. Bérénice Béjo prouve que ces choix sont toujours judicieux. Dans le rôle d’une héritière au tempérament bien trempé, elle est une nouvelle fois excellente. Yvan Attal, lui, se glisse avec crédibilité dans ce rôle de voyou charismatique. Jean-François Stévenin ou Jacques Spiesser sont toujours des seconds rôles crédibles.
« Le dernier diamant » n’a pas d’autre but que de nous distraire avec une scénario bien ficelé. Il y réussit largement.