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Le dernier des Francs
Titre : Le derniers des Francs
Auteur : Michel Pagel
Éditeur : Critic (collection Trésors de la Rivière Blanche)
Date de publication : 2013Synopsis : Quand Brennus meurt devant Alésia, après avoir assassiné Jules César, il ne sait pas qu’il vient de changer la face de l’Histoire. Huit siècles plus tard, un Empire celte unifié affronte toujours Rome. Sous couvert de son mariage avec la jeune Lirane, Lucius Antonius Tubero (« le bossu ») accompagne son oncle sénateur pour une mission secrète à Gergovie d’où dépendra la survie de l’Empire romain. Parmi les guerriers de leur escorte se trouve Alrik, le dernier des Francs.
Seraient aussi du voyage deux hommes comme je n’en avais encore jamais vu, entourés d’un aura de tristesse et d’une gangue de désespoir quasi palpable. Une noirceur terrible pesait sur eux, comme s’ils avaient vu trop de gens mourir et en étaient venus à n’accorder qu’un prix dérisoire à la vie, la leur ou celle des autres. Comme s’ils n’avaient pas particulièrement tenu à la conserver mais avaient en revanche été prêts à la vendre aussi chèrement que possible. D’une certaine manière, ils avaient l’air déjà morts.
« Le plus vieux s’appelle Gervald, me déclara mon oncle quand je lui demandai qui ils étaient. Son fils, Alrik. Ce sont les derniers des Francs. » -
Rois du monde, tome 1 : Même pas mort
Titre : Même pas mort
Cycle : Rois du monde, tome 1
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2013
Récompenses : Prix Imaginales 2014 (meilleur roman français)Synopsis : Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés. Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.
Dans trois lunes, dans trois hivers, je ne serai plus qu’os blanchis, éparpillés au milieu des herbes folles. Mais quelle importance ? Mon nom, mes exploits, mes crimes, jusqu’à ma mort seront dans tous les cœurs. Je serai présent, plus présent que jamais : multiple, contradictoire, simplifié, déformé. Purifié. Je serai, toujours ; même si mon visage s’efface, même si mes actes se confondent avec les exploits d’autres héros, même si mon nom s’érode et mue selon le destin capricieux des langues. Je serai, principe souverain et héroïque : jusqu’à ce jour, peut-être, où mon masque guerrier se confondra avec la face hiératique des idoles.
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Murena, tome 5 : La déesse noire
Titre : La Déesse noire
Série : Murena, tome 5
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2006Synopsis : Printemps 62. L’ambitieuse Poppée a pris la place de la belle Acté dans le coeur de Néron. Celui-ci se prépare à gagner la grande course de chars qui se disputera à Rome au Circus Maximus. La compétition se déroule, haletante, dangereuse. Contre toute attente, la victoire ne revient pas à l’empereur, mais à un mystérieux champion qui se révèle être une femme…
Mmm… Le sang d’un esclave. Je ne connais rien de meilleur. Ça me rappelle une vigne sur les flancs de l’Etna. Un vin épais, sauvage… qui jamais n’apaise la soif…
Avec ce cinquième tome de la fameuse série Murena, après un premier cycle haletant et magnifique, nous sommes repartis sur les traces de Lucius Murena, contemporain « privilégié » du règne de Néron.
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Murena, Intégrale I : Le cycle de la Mère
Titre : Le cycle de la Mère
Série : Murena, Intégrale I (tomes 1 à 4)
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2005Synopsis : Proposés en une magnifique intégrale, voici rassemblés les quatre superbes albums restituant dans toute sa violence le règne de l’empereur Néron. Un captivant et somptueux péplum mettant en scène des acteurs dévorés par la passion du pouvoir et accumulant trahisons et crimes…
Néron a 17 ans. Le meurtre commis par sa mère vient de le placer à la tête de la plus grande puissance au monde. Il lui avait été dit : « Mesure ton ambition à celle des divinités. Toi aussi, tu seras un dieu… si tu le désires vraiment ». Ce désir, quelqu’un d’autre l’aura voulu pour lui.
Murena, un premier cycle sur la Rome impériale qui s’érige en monument de la bande dessinée.
Le premier cycle de la saga Murena, ou Cycle de la Mère, se penche sur l’arrivée au pouvoir de Néron, à la tête du principat romain, et des intrigues qui essaiment dans la Rome impériale au premier rang desquelles se distinguent la propre mère de Néron, Agrippine. Cette première (magnifique) intégrale réunit alors les quatre premiers tomes de la saga – La Pourpre et l’Or, de Sable et de Sang, La Meilleure des Mères et Ceux qui vont mourir… – et court chronologiquement du milieu de l’année 54 de notre ère à l’année 59, celle de la mort d’Agrippine qui scelle ce Cycle de la Mère (plus précisément encore, ces premières années du règne néronien sont aussi connues comme le « quinquennium Neronis » pour la bonne tenue de l’administration impériale).
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L’Antiquité gréco-latine aux sources de l’imaginaire contemporain
Sous cette longue appellation se révèle un colloque co-organisé par l’Université de Rouen et l’École Pratique des hautes études, du 7 au 9 juin 2012.
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Fragments d’une fantasy antique
Titre : Fragments d’une fantasy antique
Anthologiste : David K. Nouvel
Auteurs : Fabien Clavel (« Sur un fragment perdu du Satyricon »), Jeanne A. Debats (« Le miroir d’Électre »), Romain Aspe (« Le Labyrinthe »), Rachel Tanner (« Le Sphinx »), Lionel Davoust (« Faisabilité et intérêts zootechniques de la métamorphose de masse »), Nicolas Delong (« Les Dieux veulent, les Dieux prennent) », Sylvie Miller et Philippe Ward (« Voir Pompéi et mourir »), Nathalie Dau (« A couteau »)
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2012Synopsis : Neuf auteurs français, guidés par Homère et Virgile, sont partis en expédition dans le royaume d’Hypnos cueillir pour vous ces quelques fragments de rêves, et, telle une Pénélope des temps modernes, les ont tissés pour en faire des histoires, belles et vives, sanglantes et graves, anciennes et modernes. Ils ont, lors de leur périple, parcouru les immenses domaines de Rome et d’Athènes, parlé aux Dieux, mangé à la table de Trimalchion et se sont reposés sur les bords du Vésuve endormi. De retour sur nos rivages, ils sont maintenant le souffle contemporain des Muses. Écoutez leur chant, lisez leur prose, dégustez-les.
Ils sont à vous.Si, en effet, pour citer une fois de plus un prestigieux précédent de la littérature scientifique, Homo sapiens sapiens fut formé à partir d’un peu de glaise (Dieu et al., -5000), il n’est pas pour autant considéré comme un matériau de construction ; bien qu’on regrette de n’avoir pas légalement le droit d’en métamorphoser certains en béton armé de sorte qu’ils se rendent un peu utiles, à la fin.
Fragments d’une Fantasy antique, c’est l’assemblage anthologique de huit nouvelles d’inégale importance écrites dans le cadre du colloque « L’Antiquité gréco-latine aux sources de l’imaginaire contemporain » du 7 au 9 juin 2012, afin de démontrer la « vivacité de l’héritage gréco-latin dans les fictions contemporaines de Fantastique, Fantasy et Science-fiction » (sic).
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Furor
Titre : Furor
Auteur : Fabien Clavel
Éditeur : Nouveaux Millénaires
Date de publication : 2012Synopsis : Des soldats romains, perdus dans la forêt de Teutobourg après la défaite du même nom, tombent sur une zone très étrange, où ils croisent des tribus de créatures humaines, mais monstrueuses. Même la végétation, à la fois différente et familière, semble se moquer deux. Et puis ils découvrent une construction pyramidale telle qu’ils n’en ont jamais vu. Les Égyptiens eux-mêmes seraient incapables d’un tel travail de précision, et pour ce que les Romains en savent, ces derniers ne disposent pas d’un matériau de construction aussi solide, aussi lisse, noir comme de l’obsidienne Et quel est cet étrange symbole apposé sur l’édifice, ce cercle entouré de trois hélices ?
Le légat Caecina ne quitte pas son imperateur des yeux. Sans doute sait-il aussi quels secrets mystérieux cette forêt renferme. C’est ici que repose les mânes de l’Alouette, la Ve Légion, que les Sicambres, alliés des Tenctères et des Usipètes, ont massacrée jadis. Ils ont volé leur aigle, comble de l’humiliation. Plus tard, Drusus, le propre père de Germanicus, y a subi l’assaut des Marses révoltés. Et puis, honte suprême, il y a eu le désastre de Varus, dont le nom se murmure plutôt qu’il ne se dit, comme si l’on craignait que les Cherusques ne surgissent de nouveau des profondeurs des bois de Teutoburgium.