• World War Z

    ldp31982-2010[1]

    Titre : World War Z
    Auteur : Max Brooks
    Éditeur : Le Livre de Poche
    Date de publication : 2010 (2006 pour la version originale)

    Synopsis : La guerre des zombies a eu lieu, et elle a failli éradiquer l’ensemble de l’humanité. L’auteur, en mission pour l’ONU — ou ce qu’il en reste — et poussé par l’urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d’âmes jusqu’aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Jamais auparavant nous n’avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l’existence — de la survivance — humaine au cours de ces années maudites. Prendre connaissance de ces comptes rendus parfois à la limite du supportable demandera un certain courage au lecteur. Mais l’effort en vaut la peine, car rien ne dit que la Ze Guerre mondiale sera la dernière.

    big_3

    La guerre reste un sujet extrêmement sensible en Amérique, le peuple commence à gronder au moindre sentiment de défaite imminente. Je dis « sentiment », parce que la société américaine s’est construite sur le principe du quitte ou double. On y aime les triomphes, les gros coups, les KO au premier round. On aime que la victoire soit non seulement incontestable, mais dévastatrice.

  • Un pays à l’aube

    un-pays-a-l-aube

    Titre : Un pays à l’aube
    Auteur : Dennis Lehane
    Éditeur : Rivages
    Date de publication : 2009

    Synopsis : En 1918, Babe Ruth, gloire montant du base-ball, est tenu avec ses coéquipiers en échec dans une partie jouée lors d’une panne de train contre des Noirs, et notamment par un joueur très doué, Luther Laurence. Celui-ci se retrouve serviteur chez la famille Coughlin, des Irlandais dont le patriarche domine ses trois fils, en particulier Danny, l’aîné tête brûlée et policier qui joue à l’espion…

    big_5

    T’as jamais remarqué que quand ils ont besoin de nous ils parlent de « devoir », mais que quand on a besoin d’eux ils parlent de « budget » ?

  • L’instinct de l’équarrisseur : Vie et mort de Sherlock Holmes

    foliosf188-2004[1]

    Titre : L’instinct de l’équarrisseur : Vie et mort de Sherlock Holmes
    Auteur : Thomas Day
    Éditeur : Mnémos / Folio SF
    Date de publication : 2002 / 2004

    Synopsis : Sherlock Holmes existe bel et bien ! Simplement il se trouve avec le professeur Watson sur une Terre parallèle ayant jadis reçu la visite des Worsh, des extraterrestres désormais parfaitement intégrés à la communauté humaine, qui bénéficie de leur technologie avancée ; et notre Conan Doyle, capable de se rendre sur cette autre Terre grâce à une invention de Watson, se contente dans notre monde de raconter les vraies aventures du célèbre détective — très édulcorées, cela va sans dire. Car Holmes, l’« Assassin de la Reine », n’a pas grand-chose à envier aux monstres qu’il pourchasse…Le fabuleux trio, au fil de ses aventures, va devoir affronter pas moins de deux Jack l’Éventreur, et combattre l’infâme professeur Moriarty, ennemi juré de Sherlock Holmes, qui va tout faire pour découvrir la clé de l’immortalité — un secret qui se dissimulerait dans un bien mystérieux Instinct de l’équarrisseur…

    big_4.5

    Bonsoir, bonsoir, il est 9h30 et nous survolons Santa-Barbara. C’est votre nouveau capitaine qui vous parle, Sir Sherlock Holmes, en direct de la cabine de pilotage. En raison de turbulences psycho-éléctriques au dessus du Mississippi et notamment de la ville de Saint Louis hantée par tous les fantômes d’Indiens honteusement massacrés à Wounded Knee, notre aérostat fera un petit détour par le Machu Picchu en Péruvie. L’équipage survivant et moi-même vous souhaitons de faire un agréable voyage. Le docteur Conan Doyle et sa trousse de soins sont par ailleurs demandés de toute urgence en cabine de pilotage où une blessure à la chevrotine et l’hémorragie artérielle consécutive empêchent une bonne lisibilité des instruments de bord..

  • Mapuche

    mapuche[1]

    Titre : Mapuche
    Auteur : Caryl Férey
    Éditeur : Gallimard (Série noire)
    Date de publication : 2012
    Récompenses : Prix Landerneau Polar 2012. Prix du meilleur polar 2012. Prix Ténébris 2013.

    Synopsis : Jana est mapuche, fille d’un peuple sur lequel on a tiré à vue dans la pampa argentine. Rescapée de la crise financière de 2001-2002, aujourd’hui sculptrice, Jana vit seule à Buenos Aires dans la friche de son ancien mentor et, à vingt-huit ans, estime ne plus rien devoir à personne. Rubén Calderón aussi est un rescapé – un des rares «subversifs» à être sorti vivant des geôles clandestines de l’École de Mécanique de la Marine, où ont péri son père et sa jeune sœur. Trente ans ont passé depuis le retour de la démocratie. Détective pour le compte des Mères de la place de Mai, Rubén recherche toujours les enfants de disparus adoptés lors de la dictature de Videla, et leurs bourreaux… Rien, a priori, ne devait réunir Jana et Rubén, que tout sépare. Mais un cadavre est retrouvé dans le port de La Boca, celui d’un travesti, «Luz», qui tapinait sur les docks avec «Paula», la seule amie de la sculptrice. De son côté, Rubén enquête sur la disparition d’une photographe, Maria Victoria Campallo, la fille d’un des hommes d’affaires les plus influents du pays. Malgré la politique des Droits de l’Homme appliquée depuis dix ans, les spectres des oppresseurs rôdent toujours en Argentine. Eux et l’ombre des carabiniers, qui ont expulsé la communauté de Jana de ses terres ancestrales…

    big_5

    Il dévisagea son ami journaliste.
    -Argent, politique, pouvoir : tu me demandes de mettre les mains dans la merde, résuma- t-il.
    -Tu es le seul qu’elle n’éclabousse pas.

  • Riverdream

    mnemos-dedales132-2012[1]

    Titre : Riverdream
    Auteur : G. R. R. Martin
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2012 (1983 pour la version originale)

    Synopsis : 1857, sud des États-Unis. Alors que sa compagnie navale périclite, le capitaine Abner Marsh reçoit une étrange proposition : Joshua York, un inconnu richissime, lui offre de construire le bateau de ses rêves, à la condition de le prendre comme associé et d’accepter ses amis à son bord. Le courant passe entre les deux hommes et le rêve d’Abner devient réalité : construit en quelques mois, le Fevre Dream est le plus grandiose bateau à vapeur du Mississippi. Le voyage sur le Grand fleuve commence, mais très vite d’étranges rumeurs se répandent parmi l’équipage au sujet du comportement bizarre de Joshua et de son habitude de dîner à minuit. Incrédule, Abner réalise peu à peu la nature de son associé, qui lui fait enfin part de son véritable projet : réconcilier le peuple des vampires avec l’humanité…

    big_4.5

    Je n’ai pas de mot universel pour me définir, dit Joshua. En notre langue actuelle, vous autres pouvez m’appeler vampire, loup-garou, sorcier, nécromant, lycanthrope, goule, lamie. D’autres langues emploient d’autres mots : Nosferatu, odoroten, upir… Tant de noms pour ces pauvres créatures dont je suis. Je ne les aime pas. Je ne suis rien de tout cela. Et pourtant, je n’ai rien à proposer à leur place. Nous n’avons pas de langue. Nous nous servons de celles des hommes, de leurs dénominations. Nous ne sommes pas humains, mais nous ne sommes pas des vampires non plus. Nous sommes… une autre race. Lorsque nous nous désignons, c’est général par un mot d’une de vos langues auquel nous attribuons secrètement un sens précis. Nous sommes les gens de la nuit, les gens du sang