-
Darwin, tome 1 : A bord du Beagle
Titre : A bord du Beagle
Série : Darwin, tome 1
Scénariste : Christian Clot
Dessinateur : Fabio Bono
Éditeur : Glénat (collection Explora)
Date de publication : 2016 (mars)Synopsis : 1831. Charles Darwin, 22 ans, tout juste diplômé de Cambridge, est un passionné de la nature. Sur la recommandation de son professeur d’université, il embarque comme naturaliste à bord du Beagle, un navire de Sa Majesté lancé dans une mission scientifique de plusieurs années autour du globe. Débute alors une relation turbulente avec le commandant Fitz Roy qui partage son goût pour les sciences et les découvertes, mais moins ses idées humanistes… Au cours de son voyage, Darwin sera constamment émerveillé par la beauté de la nature et sa diversité. Élevé dans la plus pure tradition chrétienne, il verra sa foi mise à l’épreuve par ses différentes observations. Pourquoi Dieu a-t-il créé et détruit autant d’espèces ?
Nous sommes tous les créatures de Dieu. Mais pourquoi alors cette guerre de survie entre des êtres qu’il a lui-même créé ? Aujourd’hui je vacille. Car je ne comprends plus… Car j’en viens à questionner la clairvoyance de Dieu !
-
La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #5 : Peuples du monde, l’œil du photographe
Parmi les tables-rondes auxquelles nous avons pu assister cette année dans le cadre de la 25e Heure du Livre du Mans, celle intitulée « Peuples du monde, l’œil du photographe » proposait de s’interroger sur les différentes façons d’aborder l’autre, par le texte et par l’image. Pour en parler Brigitte Kernel était entourée de plusieurs photographes : Marc Alaux (Sous les yourtes de Mongolie), Patrick Bard (Sortir de la longue nuit), Marc Dozier (Le cabaret du bout du monde), Jean-Marc Durou (Les Touaregs, initiation aux cultures nomades) et Pierre de Vallombreuse (Y a-t-il la lune chez toi ?).
-
La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #4 : Peuples autochtones, nomades, les conséquences du contact avec l’Occident
Parmi les tables-rondes auxquelles nous avons pu assister cette année dans le cadre de la 25e Heure du Livre du Mans, l’une d’elles proposait de s’interroger sur la rencontre entre les peuples nomades d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique avec l’Occident. Intitulée « Peuples autochtones, nomades, les conséquences du contact avec l’Occident », elle réunissait Jean-Marc Durou (Les Touaregs, initiation aux cultures nomades), Raymond Figueras (Au pays des hommes-fleurs), Marie-Hélène Fraïssé (L’impensable rencontre), Anne Sibran (Les orphelines du Peuple fantôme) et Michèle Therrien (Les Inuit).
-
L’île au trésor
Titre : L’île au trésor
Auteur : Pierre Pelot
Éditeur : Calmann-Lévy / Hélios (Les Moutons Électriques)
Date de publication : 2008 / 2015Synopsis : Le réchauffement climatique a fait son œuvre en ce XXIe siècle. Le niveau des océans a grimpé, modifiant le tracé des côtes et la géographie interne des continents. Tout au long de ces rivages redessinés, au cœur d’États dévastés et fragilisés, de nouveaux Frères de la Côte sont apparus. Pirates d’une ère nouvelle, pilleurs, mercenaires en tous genres. Flint était l’un d’eux. Un des plus grands, des plus sauvages. Un des plus malins aussi. Tous ses butins, il les a convertis en lingots d’or – seule valeur restée sûre dans ce monde à la dérive – dont il a caché la plus grande partie sur une île connue de lui seul et de ses proches complices. Quelques années plus tard, sur une île des Caraïbes en partie épargnée par la montée des océans, un certain capitaine Bill échoue dans une taverne tenue par Sally-Sea et son compagnon Trelawey. Traqué par une bande de malfrats qui en veulent manifestement à sa peau, Bill va laisser à Jim, le neveu de Sally-Sea qu’elle a recueilli lorsque sa mère a mystérieusement disparu, ce qui ressemble fort à une carte au trésor…
C’est assez dingue, quand on y réfléchit, cette façon étonnante qu’on a de percevoir le déroulement des événements. Sauf que, précisément, je crois que quand ils se produisent on n’y réfléchit pas, on a bien autre chose à faire et on se contente de tremper dedans, on ne songe même pas à espérer qu’ils se terminent vite quand ont sont durs à suivre, non , même pas. On est bien loin de ces préoccupations là quand on est embarqué. Parce qu’on est embarqué, voilà.
-
La 25e Heure du Livre 2015, Conférence #3 : La rencontre des peuples premiers
C’est en 2002 que le salon littéraire du Mans, jusqu’à présent baptisé les « 24 Heures du Livre », devient « la 25e heure du Livre » et adopte la thématique des peuples premiers. Depuis, les éditions successives ont tour à tour été consacrées aux Inuits, à l’Amazonie, l’Océanie, les Incas, les nomades des steppes, et plus récemment les peuples du fleuve Congo. A l’occasion de la rétrospective organisée cette année, une conférence réunissant les représentants de certains de ces peuples premiers s’est tenue samedi dans la grande salle du complexe culturel des Quinconces. Y étaient présents : Karen et Harlyn Geronimo (arrière-petit-fils de Geronimo et Medicine-Man apache), Mundiya Kepanga (chef Papou), Gerlee Narantsatsral (chamane mongole), Almir Narayamoga Suruí (chef Indien Suruí) et un représentant du peuple Touareg. A ces invités prestigieux s’ajoutaient Naraa Dash, Marc Dozier (photographe spécialiste des Papous), Jean-Marc Durou (photographe spécialiste des Touaregs), Thomas Pizer (président de l’association Aquaverde), Corine Sombrun (journaliste spécialiste de la Mongolie).
-
L’Or, tome 2 : Michel ou le tamanoir
Titre : Michel ou le tamanoir
Série : L’Or, tome 2
Scénariste : Stéphane Piatzszek
Dessinateur : Frédéric Bihel
Éditeur : Futuropolis (fiche officielle)
Date de publication : 18 juin 2015Synopsis : Michel est un orpailleur à son compte. Ce jour-là, il découvre beaucoup d’or. Lucy, la fille de Maréchal, propose de l’aider à accomplir ses rêves de grandeur. Il refuse et éconduit la jeune femme. Il n’aurait pas dû. À Maripasoula, village au bord du fleuve Maroni, conflits humains, économiques et environnementaux secouent cette microsociété violente, mais foisonnante de vie ! Michel est orpailleur. Un jour, ses yeux se mettent à briller : de l’or, beaucoup d’or. Suffisamment pour envisager une exploitation à plus grande échelle. Lucy, la fille de Maréchal, propose à Michel de l’aider à accomplir ses rêves de grandeur. Michel refuse et éconduit la jeune femme. Il n’aurait pas dû… Six tomes, six personnages, six aventuriers, six destins…
Ici, le seul patron, c’est la forêt. Vous n’avez pas encore pigé ?
Toujours chez Futuropolis (merci à eux et à l’opération Masse Critique de Babelio), Frédéric Bihel et Stéphane Piatzszek poursuivent leur hexalogie programmée de L’Or, sur les destins façonnés sur l’orpaillage en Guyane française. Ce deuxième tome met en lumière Michel, associé au « totem-animal » tamanoir, à la fois adaptatif, solitaire et agressif.
-
Le manuscrit Robinson
Titre : Le manuscrit Robinson
Auteur : Laurent Whale
Éditeur : Critic
Date de publication : 2015 (mai)Synopsis : 1520. Tenochtitlan, Mexique. Des fleuves de sang inondent les rues. Pas un Aztèque n’en réchappera, civil ou guerrier, prêtre, femme ou enfant. Les hommes bardés de fer sont venus pour l’or et la gloire. Ils ont fait parler le tonnerre. La mort est leur alliée. 1706. Archipel Juan Fernandes, Chili. Du haut de son promontoire, Alexander Selkirk voit sombrer un navire, victime des bordées de boulets espagnols. La solitude se referme sur lui, une fois de plus. De nos jours. À la bibliothèque du Congrès, un manuscrit inconnu fait surface après plus de deux siècles. Daniel Defoe aurait-il manipulé l’Histoire en rédigeant son fameux Robinson Crusoé ? Que voulait-il dissimuler à ses contemporains ? Autant de questions auxquelles devront répondre Dick Benton et les Rats de poussière, tandis que dans l’ombre, des forces manigancent et qu’un tueur impitoyable se lance à leurs trousses.
Il y a un temps pour se lamenter, un temps pour boire et un temps pour tuer.
-
Extra pure : Voyage dans l’économie de la cocaïne
Titre : Extra pure : Voyage dans l’économie de la cocaïne
Auteur : Roberto Saviano
Éditeur : Gallimard Hors série Connaissance Trad. de l’italien par Vincent Raynaud
Date de publication : 16 octobre 2014Synopsis : «Se plonger dans les histoires de drogue est l’unique point de vue qui m’ait permis de comprendre vraiment les choses. Observer les faiblesses humaines, la physiologie du pouvoir, la fragilité des relations, l’inconsistance des liens, la force colossale de l’argent et de la férocité. L’impuissance absolue de tous les enseignements mettant en valeur la beauté et la justice, ceux dont je me suis nourri. Je me suis aperçu que la coke était l’axe autour duquel tout tournait. La blessure avait un seul nom. Cocaïne. La carte du monde était certes dessinée par le pétrole, le noir, celui dont nous sommes habitués à parler, mais aussi par le pétrole blanc, comme l’appellent les parrains nigérians. La carte du monde est tracée par le carburant, celui des mœurs et des corps. Le pétrole est le carburant des moteurs, la coke celui des corps.»
La peur et le respect avancent main dans la main, ce sont les deux faces d’une même médaille : celle du pouvoir.
-
Touriste [Bande dessinée]
Titre : Touriste
Scénariste : Julien Blanc-Gras
Dessinateur : Mademoiselle Caroline
Éditeur : Delcourt (collection Mirages)
Date de publication : 2015 (mars)Synopsis : Obsédé par les cartes, le narrateur décide de visiter tous les pays du globe. Des favelas colombiennes aux hôtels clubs tunisiens, en passant par les karaokés du Yang-tsé-Kiang, les villages oubliés du Mozambique, les vagues polynésiennes, les plateaux de Bollywood, le tumulte du Proche-Orient et même par la Suisse, ce promeneur globalisé nous guide à travers l’inépuisable diversité des mondes.
Descendre de l’avion. Marcher dans les couloirs. Récupérer ses bagages et écouter ses messages. Prendre un taxi. Écouter la radio en français. Retrouver Paris. Reprendre le cours d’une vie normale. Retrouver une routine. Retrouver ses amis et s’entendre dire « T’as l’air ailleurs ». Faire bonne figure. S’étioler dans la grisaille. S’effondrer dans un supermarché. Prendre son mal en patience. Prendre feu. Prendre un avion.
-
A bord de l’étoile Matutine
Titre : A bord de l’étoile Matutine
Scénariste : Riff Reb’s
Dessinateur : Riff Reb’s
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2009Synopsis : Un homme vieillissant fait la lecture du roman de sa jeunesse. Il y évoque sa participation au monde des gentilshommes de fortune du XVIIIe siècle.
Mer océane, les poètes que j’ai lu te comparent à je ne sais quoi, selon l’excellence de leur éducation et la puissance de leur crise. Tu n’étais pour nous, vieille étendue mugissante, que notre instrument de travail : un établi pour artisans insoumis. Tu charries les dépouilles de nos amis et de nos ennemis, civils et militaires, et tu alimentes les superstitions dont les matelots et les gentilshommes de fortune parèrent les déserts arides de ton immensité invraisemblable.