Science-Fiction
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Le Dernier survivant sur Terre (nouvelle)
Titre : Le Dernier survivant sur Terre
Auteur : Jean-Marc Ligny
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2010Synopsis : Pour cette troisième édition de la Décade de l’Imaginaire, laissez-vous envoûter par les textes courts des auteurs que nous publions.
Mon vieux, il faudrait vous découper en morceaux et vous disperser aux quatre vents pour vous déclarer officiellement mort – et encore : je ne suis pas certain que ces foutus gènes ne feraient pas ramper vos morceaux l’un vers l’autre pour vous reconstituer.
Autre nouvelle numérique proposée gratuitement par L’Atalante lors de la Décade de l’Imaginaire 2015, Le Dernier survivant sur Terre, de Jean-Marc Ligny, avait d’abord été publiée dans la revue Galaxies n°37 en 2005.
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L’évangile selon Artyom (nouvelle)
Titre : L’évangile selon Artyom
Auteur : Dmitry Glukhovsky
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : novembre 2014 (2011 en VO)Synopsis : Pour cette troisième édition de la Décade de l’Imaginaire, laissez-vous envoûter par les textes courts des auteurs que nous publions.
Désormais, il n’y a ici que du charbon et de la suie et seuls les sacs en plastique survolent cette désolation noire. Quand nous aurons tous clamsé, et je donne à l’humanité deux cents ans tout au plus, ces sacs poursuivront leur course pendant encore quelques siècles. C’est sans doute tout ce qui restera de notre civilisation, de notre monde. Ces sacs sont nos excréments impérissables. Le mémorial le plus approprié à notre insignifiance.
Pour lancer l’opération de La Décade de l’Imaginaire 2015, les éditions L’Atalante proposent une nouvelle de Dmitry Glukhovsky, déjà parue dans l’anthologie Utopiales 2014, L’évangile selon Artyom.
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ImaJn’ère 2015 : Tout feu, tout flamme au Far West !
Les 25 et 26 avril 2015, se tenait dans le centre-ville d’Angers le 5e salon ImaJn’ère de la science-fiction et du policier ! Des dédicaces, des tables rondes et de l’ambiance western à souhait étaient au programme de ces deux jours de « douceur angevine ». Notons que l’affiche ci-dessus était, cette année, le fruit du travail de Gilles Francescano.
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La Décade de l’Imaginaire édition 2015 est lancée !
La Décade de l’Imaginaire, l’opération numérique de chez L’Atalante, revient en force, du 8 au 18 juin 2015, pour une troisième édition avec des productions numériques en promotion et des auteurs de poids (en talent, on ne s’occupe pas du reste, voyons).
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Zaya, tome 2
Titre : Zaya, tome 2
Série : Zaya, tome 2
Scénariste : Jean-David Morvan
Dessinateur : Huang-Jia Wei
Éditeur : Dargaud (fiche officielle)
Date de publication : 14 septembre 2012Synopsis : Alors que sa mission vient de commencer, Zaya découvre qu’elle est tombée dans un piège. Echafaudé par le mystérieux snipper, il vise à faire arrêter par la police le plus grand nombre d’agents de la Spirale. La tournure que prennent les événements pousse Zaya à redevenir la femme d’action qu’elle a été des années durant. Malgré sa « retraite » les réflexes de Zaya semblent toujours aussi affûtés pour lui permettre de se sortir de cette situation. Mais, c’était sans compter les mystères de l’hyperespace…
– C’est tellement novateur, je veux dire…
– Dieu sait que l’holo-sculpture n’est pourtant pas un support valorisant.Le premier tome de Zaya m’avait faite une très bonne impression et j’attendais peut-être trop de cette suite. Huang Jia Wei et Jean-Claude Morvan nous parlent pourtant de la même héroïne forte et quasi parfaite qui donne son nom à la série.
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Dark Eden
Titre : Dark Eden
Auteur : Chris Beckett
Éditeur : Presses de la Cité
Date de publication : 2015 (2012 en VO chez Corvus)Synopsis : Au cours d’une expédition, des astronautes s’échouent sur une planète, qui ne doit sa chaleur et sa lumière qu’à la bioluminescence de sa flore et à son activité géothermique. Malgré les avaries subies par leur navire spatial, ils décident de tenter de retourner sur Terre ; deux d’entre eux, Tommy et Angela, préfèrent cependant rester plutôt que de courir le risque d’un nouveau voyagemon. Cent soixante-trois ans plus tard, leurs descendants espèrent toujours une expédition de sauvetage de la part des Terriens. Au sein de cette société stagnante et dégénérescente, appelée La Famille, l’adolescent John Redlantern fait tout pour rompre le statu quo. Il ne supporte plus de voir son peuple se cantonner dans la vallée étroite où l’homme a initialement posé le pied et souhaite explorer le reste de ce monde, quitte à se faire des ennemis…
Une chose n’est jamais aussi belle que quand elle va se terminer, et ça reste vrai même quand on est soi-même la cause de sa fin.
C’est via une nouvelle Masse Critique Babelio (merci à eux et aux éditions des Presses de la Cité) que j’ai pu recevoir ce Dark Eden, de Chris Beckett. Annoncé comme lauréat du prix Arthur C. Clarke, ce roman de science-fiction avait le mérite de planter dès son quatrième de couverture une situation étrange qui attirait une certaine attention.
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Sans parler du chien
Titre : Sans parler du chien
Auteur : Connie Willis
Éditeur : J’ai lu
Date de publication : 2000
Récompenses : Prix Hugo et Locus 1999 (meilleur roman)Synopsis : Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d’historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour voyager dans le temps. Ned Henry, l’un deux, effectue ainsi d’incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d’informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi. Or c’est à ce même Henry, épuisé par ses voyages et passablement déphasé, que Dunworthy confie la tâche de corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues, qui a sauvé un chat de la noyade en 1888 et l’a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Or l’incongruité de la rencontre de ce matou voyageur avec un chien victorien pourrait bien remettre en cause… la survie de l’humanité !
L’avenir de l’humanité était modelé tant par la nature que par le courage, les trahisons et l’amour. Auxquels il convenait d’ajouter les accidents, le hasard, les balles perdues, les télégrammes et les pourboires. Sans oublier les chats.
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Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? / Blade Runner
Titre : Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? / Blade Runner (Do androids dream of electric sheeps ?)
Auteur : Philip K. Dick
Éditeur : J’ai Lu (Nouveaux Millénaires) (fiche officielle)
Date de publication : octobre 2012 (10e édition VF, 1968 en VO chez Doubleday), puis en poche J’ai Lu en juin 2014Synopsis : Le mouton n’était pas mal, avec sa laine et ses bêlements plus vrais que nature – les voisins n’y ont vu que du feu. Mais il arrive en fin de carrière : ses circuits fatigués ne maintiendront plus longtemps l’illusion de la vie. Il va falloir le remplacer. Pas par un autre simulacre, non, par un véritable animal. Deckard en rêve, seulement ce n’est pas avec les maigres primes que lui rapporte la chasse aux androïdes qu’il parviendra à mettre assez de côté. Holden, c’est lui qui récupère toujours les boulots les plus lucratifs – normal, c’est le meilleur. Mais ce coup-ci, ça n’a pas suffi. Face aux Nexus-6 de dernière génération, même Holden s’est fait avoir. Alors, quand on propose à Deckard de reprendre la mission, il serre les dents et signe. De toute façon, qu’a-t-il à perdre ?
Avant de devenir Blade Runner, l’un des films de science-fiction les plus célèbres de tous les temps, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? est l’un des romans phares de Philip K. Dick, qu’étrangement il n’aimait pas. On y trouve pourtant un écho d’une rare puissance aux obsessions qui l’ont travaillé tout au long de sa vie : le simulacre, le double, le questionnement sur l’humain, sur la nature de la réalité…Bien sûr, certains de leurs animaux étaient eux aussi des contrefaçons électroniques. Mais il n’était bien sûr jamais allé y mettre le nez, pas plus que ses voisins n’étaient venus voir de près la nature véritable de son mouton. Rien n’aurait pu être impoli que de demander à quelqu’un s’il possédait un animal authentique. C’eût été plus grossier encore que de s’informer sur l’authenticité des dents ou des cheveux d’un citoyen – voire de ses organes internes.
Autant déformé que mis en lumière par son adaptation cinématographique « Blade Runner », Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques est un court roman fabuleux de Philip K. Dick que, paradoxalement, il ne semblait pas apprécier.
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Saga, tome 4
Titre : Saga 4
Série : Saga, tome 4
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 2015 (janvier)Synopsis : Arrivés depuis plusieurs mois sur la planète Jardenia, Alana, Marko, leur fille Hazel et Klara, la mère de Marko, ont commencé une nouvelle vie. Marko s’occupe de l’éducation d’Hazel tandis qu’Alana semble promise à une brillante carrière de comédienne au sein du Circuit, le divertissement le plus populaire de la galaxie… pour peu qu’elle tempère ses sautes d’humeur. Ailleurs, sur Continent, la Princesse Robot met au monde l’héritier du Robot Prince IV.
A compter du moment où elle se forme, une famille est presque constamment attaquée.
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Le livre du long soleil [Intégrale]
Titre : Le livre du long soleil (Intégrale)
Romans composant le cycle : Côté nuit ; Côté lac ; Caldé, côté cité ; L’exode
Auteur : Gene Wolfe
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2015 (mars)Synopsis : Dans ce cycle à la fois subtil et truculent, Gene Wolfe nous emporte avec sa maestria coutumière sur le Méande, un monde à l’horizon concave et au soleil identique, semble-t-il, à une immense ligne lumineuse qui traverse les cieux.Voici un univers tout à la fois empreint de fantasy et abritant d’étranges reliques mécaniques, où les habitants ont oublié l’usage de la technologie et n’ont plus que les prières et les sacrifices comme seuls espoirs. Mais un jeune prêtre, attachant et naïf, est peut-être l’élu qui pourrait sauver les siens… Il entreprend alors un voyage sans fin, inconscient des immenses périls, des remises en question et des rencontres renversantes qui l’attendent.
Battons-nous dos à dos pour ne pas être enterrés côte à côte.