Polar - Thriller
-
2 Guns [comics]
Titre : 2 Guns
Scénariste : Steven Grant
Dessinateur : Mateus Santolouco
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 28 août 2013 (2007 en VO chez Boom Studios)Synopsis : Deux flics sont missionnés par leurs patrons pour braquer une banque afin de récupérer de l’argent sale. Sauf qu’aucun des deux ne sait que l’autre est aussi un homme de loi. En effet, Trench est un agent de la DEA et Steadman un officier des renseignements de Marines. Et pour couronner le tout, ni l’un ni l’autre ne se doute qu’en fait, ils ne s’apprêtent pas à voler la mafia, mais la CIA…
Je t’aurais bien visé en pleine tête, mais je suis pas assez bon tireur.
2 Guns, minisérie de Steven Grant et Mateus Santolouco chez Boom Studios datant de 2007, met en scène deux flics sous couverture mettant main basse sur un magot appartenant à la C.I.A.
-
Le 2e Festival sans Nom, salon du polar de Mulhouse 2014, arrive en avril !
Le prochain « Festival sans Nom », qui en sera à sa deuxième édition, se déroulera du 11 au 13 avril à Mulhouse et aura pour thème principal les « serial killers ».
-
The Grand Budapest Hôtel
Titre : The Grand Budapest Hôtel
Réalisateur : Wes Anderson
Acteurs principaux : Ralph Fiennes, Tony Revolori, Jude Law, F. Murray Abraham, Adrien Brody, Harvey Keitel, Edward Norton, Jeff Goldblum, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Willem Dafoe, Mathieu Amalric, Léa Seydoux, Bill Murray, Owen Wilson, Tom Wilkinson, Jason Schwartzman.
Date de sortie française : 26 février 2014
Récompenses : Ours d’argent Berlin 2014Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.
Bon sang, que ça fait du bien. Après l’emballant « Moonrise Kingdom », le nouveau film de Wes Anderson est un bonheur à l’état pur.
Mélangeant habilement les genres, Anderson nous embarque dans une aventure loufoque, drôle, jubilatoire, pleine d’ émotion et de péripéties. Ca part dans tous les sens, les aventures de Gustave H. et de son fidèle « Holly boy » Zéro Moustafa vont vous faire oublier pendant 1h40 actualités et météo déprimantes. La mise en scène de Wes Anderson force à elle seule l‘admiration. Chaque plan, chaque séquence est d’une élégance, d’une inventivité incroyable. Une vraie leçon de cinéma. Eclatant de couleurs, le film bascule dans le noir et blanc, lorsque le bruit des bottes fascistes se fait entendre, il devient tout à coup plus grave. Et comme son narrateur nous émeut ! La distribution est à la hauteur du film, grandiose. Quel plaisir de voir tous ces acteurs emmenés par un grand Ralph Fiennes. On retrouve les familiers d’Anderson dans des seconds rôles épatants et le jeune Tony Revolori est une vraie révélation.
Vous l’aurez compris, « The Grand Budapest Hôtel » est le film incontournable du moment. Réservez votre suite, cet hôtel mérite cinq étoiles.
Voir aussi : La critique de Cachou (Les lectures de Cachou)
-
Barjot !
Titre : Barjot !
Auteur : Jean-Hugues Oppel
Éditeur : Rivages (Rivages/Noir)
Date de publication : 2011 (1ère édition chez Gallimard en 1987)Synopsis : D’habitude, une crevaison, ça vous envoie dans le décor. Jérôme-Dieudonné Salgan, lui, ça lui a sauvé la vie : grâce à ce retard providentiel provoqué par un chauffard, il évite le massacre en règle de toute sa famille et des amis qui l’attendaient chez lui. Lorsqu’il recroise la même voiture un peu plus tard, il se persuade vite qu’elle a quelque chose à voir avec ce crime. Mais en remontant la piste de ses bourreaux, il se heurte à une police parallèle qui étouffe l’affaire, sacrément gênante pour elle : ces exécutions constituaient une bavure, les exécuteurs s’étaient trompés de cibles.
Entre parodie, manipulation et délire de vengeance, Jean-Hugues Oppel, lauréat de nombreux prix (notamment le Prix mystère de la critique et le Grand Prix de littérature policière), s’attaque, dans ce premier roman écrit en solo et enfin réédité, à ce qui restera l’un de ses thèmes fétiches : la raison d’État et l’impunité des puissants.Alors elle est plantée dans son encoignure, stoïque. Au risque de se faire emballer. Ça vaut mieux que de perdre une occasion de remplir sa bourse en vidant celles d’une âme en peine de coït.
-
Le Nom de la Rose
Titre : Le Nom de la Rose (Il Nome della Rosa)
Auteur : Umberto Eco
Éditeur : Grasset
Date de publication : 1982 (1980 en VO chez Fabri-Bompiani)
Récompenses : Prix Médicis étranger 1982Synopsis : En l’an de grâce et de disgrâce 1327, rien ne va plus dans la chrétienté. Des bandes d’hérétiques sillonnent les royaumes. Lorsque Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, arrive dans le havre de sérénité et de neutralité qu’est l’abbaye située entre Provence et Ligurie – que tout l’Occident admire pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque –, il est aussitôt mis à contribution par l’abbé. La veille, un moine s’est jeté du haut des murailles. C’est le premier des assassinats qui seront scandés par les heures canoniales de la vie monastique. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va advenir en l’espace de sept jours.
On raconte qu’un calife oriental un jour livra aux flammes la bibliothèque d’une ville célèbre et glorieuse et orgueilleuse et que, devant ces milliers de volumes en feu, il disait qu’ils pouvaient et devaient disparaître : car ou bien ils répétaient ce que le Coran disait déjà, et donc ils étaient inutiles, ou bien ils contredisaient ce livre sacré pour les infidèles, et donc ils étaient pernicieux.
Mélangez Sherlock Holmes dans sa période « Baskerville » avec l’ambiance d’une abbaye bénédictine du XIVe siècle soumise aux turpitudes liées à l’Inquisition et à la crainte de la sorcellerie, vous obtiendrez de quoi créer un chef-d’œuvre littéraire. Incontestablement, Le Nom de la Rose répond à cette exigence !
-
Faut-il aller voir… The Ryan Initiative ?
Le 29 janvier 2014 sort The Ryan Initiative, une nouvelle adaptation des aventures de Jack Ryan, personnage créé par Tom Clancy dans ses romans d’espionnage.
Synopsis : Ancien Marine, Jack Ryan est un brillant analyste financier. William Harper le recrute au sein de la CIA pour enquêter sur une organisation financière terroriste. Cachant la nature de cette première mission à sa fiancée, Jack Ryan part à Moscou pour rencontrer l’homme d’affaires qu’il soupçonne d’être à la tête du complot. Sur place, trahi et livré à lui-même, Ryan réalise qu’il ne peut plus faire confiance à personne. Pas même à ses proches.
-
Sherlock, saison 3
Série : Sherlock
Titres : 3.00 : Many Happy Returns ; 3.01 : The Empty Hearse ; 3.02 : The Sign of Three ; 3.03 : His Last Vow
Créateurs : Mark Gatiss et Steven Moffat
Acteurs principaux : Benedict Cumberbatch, Martin Freeman, Amanda Abbington, Mark Gatiss, Una Stubbs, Louise Brealey
Chaîne : BBC One (Royaume-Uni)
Date de diffusion : janvier 2014
Livres originaux : surtout des références aux romans ou nouvelles La Maison vide (The Adventure of the Empty House), Le Signe des Quatre (The Sign of Four) et Son dernier coup d’archet (His Last Bow) de Sir Arthur Conan DoyleSynopsis : Cette version présente le célèbre duo, Sherlock Holmes – John Watson, transposé dans le contexte du début du XXIe siècle.

Once you have eleminated all the others factors the only one remaining must be the truth.
(Une fois que tu as éliminé tous les autres facteurs, le seul élément restant doit être la vérité.)Après une fin de saison 2 insoutenable, la série Sherlock nous propose une nouvelle flopée de trois épisodes d’une heure et demie qui réussit parfaitement à renouveler ses concepts.
-
Zulu [film, 2013]
Titre : Zulu
Réalisateur : Jérome Salle
Acteurs principaux : Orlando Bloom, Forest Whitaker, Sven Ruygrok, Conrad Kemp
Livre original : Zulu de Caryl Ferey
Date de sortie française : 4 décembre 2013Synopsis : Dans une Afrique du Sud encore hantée par l’apartheid, deux policiers, un noir, un blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d’une jeune adolescente. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.
Si tu veux faire la paix avec ton ennemi, travaille avec ton ennemi, il deviendra ton partenaire.
Belle surprise que ce Zulu de Jérôme Salle ! Non seulement parce que l’adaptation du roman de Ferey semblait ardue, mais aussi parce que les réalisations de Jérôme Salle (les deux premiers Largo Winch notamment…) n’avaient pas laissé un souvenir impérissable.
-
Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût décès
Titre : Gout décès (A Taster’s Choice)
Série : Tony Chu, détective cannibale, tome 1 (Chew)
Scénariste : John Layman
Dessinateur : Rob Guillory
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : septembre 2010 (novembre 2009 en VO chez Image Comics)Synopsis : L’Inspecteur Tony Chu a un secret. Ou plutôt un pouvoir… Enfin, quelque chose d’un peu bizarre qui fait de lui un cibopathe. Cela signifie qu’il est capable de retracer psychiquement la nature, l’origine, l’histoire et même les émotions de tout ce qu’il ingurgite. Cela fait de lui un enquêteur de premier ordre, notamment lorsqu’il doit « goûter » à la victime d’un meurtre pour coincer le criminel… Ses capacités hors du commun vont l’amener à enquêter sur des affaires plus étranges les unes que les autres.
Ce n’est qu’une blessure superficielle. Un des avantages indéniables de mon physique opulent est la difficulté qu’il pose aux armes, en dehors des balles les plus déterminées.
Préparez-vous solidement l’estomac, car avec Tony Chu, vous allez mettre vos boyaux à rude épreuve, mais davantage pour le meilleur que pour le pire ! (Enfin pour nous, pas pour lui, évidemment…)
-
Nouvelle bande-annonce pour L’amour est un crime parfait !
La bande-annonce de L’amour est un crime parfait, qui sort le 15 janvier 2014, arrive enfin pour nous donner un aperçu de l’adaptation d’Incidences de Philippe Dijan (Gallimard, 2010).









