Polar - Thriller
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Solo, une nouvelle aventure de James Bond
Titre : Solo, une nouvelle aventure de James Bond
Auteur : William Boyd
Éditeur : Le Seuil
Date de publication : 6 mars 2014Synopsis : 1969. Espion chevronné, membre surdoué des services secrets de Sa Majesté, James Bond célèbre ses quarante-cinq ans avec une mission peu ordinaire : mettre un terme à la guerre civile qui déchire le Zanzarim, petit pays d’Afrique occidentale. Aidé par la ravissante Grâce mais piégé par les forces rebelles, il est grièvement blessé. Dès lors, il ignore les ordres de M, son énigmatique patron. Poussé par un désir téméraire de vengeance, il s’engage en solitaire dans une folle aventure, qui l’emmène à Washington. Il y découvre un réseau dintrigues géopolitiques et devient le témoin d’autres atrocités. 007 tient sa revanche. Mais aura-t-il vraiment raison de son ennemi, l’homme aux deux visages ?
-Ça vous va si je vous accompagne ? suggéra Bond spontanément.
Breed lui jeta un regard en biais …
« Tu t’es déjà battu, toi ? »
Bond eu un sourire las. « La Seconde Guerre mondiale, vous connaissez ? » -
Nouvelle bande-annonce pour Sin City : A Dame to Kill for / J’ai tué pour Elle
Court trailer aujourd’hui pour la nouvelle adaptation de l’oeuvre mythique de Frank Miller, Sin City ! Le film arrive en août aux États-Unis (pas de date pour la France pour l’instant).
Synopsis : Une femme, forcément fatale, rôde dans Sin City, la ville du péché, et elle a choisi sa proie, un homme, forcément crédule, car après le corps à corps brûlant, la mante religieuse se débarrasse toujours du mâle.
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Tony Chew (ou Chu) sera d’abord adapté en série animée !
Les aventures du fameux cibopathe des comics, Tony Chew (étrangement « Chu » en VF, et non « chou »…) sera adaptée prochainement en une série animée. Le casting des voix principales se dévoile aujourd’hui.
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Sin City, tome 4 : Cet enfant de salaud
Titre : Cet enfant de salaud (That Yellow Bastard)
Série : Sin City, tome 4
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 18 mars 2014 (1996 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Hartigan, vieux flic brisé par le sénateur Roark, est libéré après huit ans de prison et se bat jusqu’à la mort pour sauver Nancy Callahan des griffes d’un violeur et tueur en série, qui n’est rien d’autre que le fils du tout puissant Roark.
Corruption, dépravation mais aussi exaltation du sacrifice, sont au centre de Cet enfant de salaud, où Miller revient aux registres narratifs de The Hard Goodbye tout en déployant un effort particulier dans la construction de la psychologie du personnage. Pour la première fois, l’auteur utilise la couleur dans une série jusqu’là rigoureusement en noir en blanc.Le pouvoir, ça ne vient pas d’un badge ou d’un flingue. Le pouvoir, ça vient du mensonge, du gros mensonge et de faire en sorte que le monde entier collabore avec toi une fois que tout le monde s’est mis d’accord sur des choses qu’au fond d’eux-mêmes ils savent fausses, alors c’est dans la poche. T’es le patron. Tu peux déformer la réalité autant que tu veux et ils t’y encourageront.
John Hartigan est le troisième personnage principal de l’univers de Sin City. Dans Cet enfant de salaud, lui, le flic pré-retraité qui lutte contre la corruption et les abus sexuels, affronte en deux temps le fils du puissant Roark.
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Sin City, tome 3 : Le grand carnage
Titre : Le grand carnage (The Big Fat Kill)
Série : Sin City, tome 3
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 18 mars 2014 (1995 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : La vieille ville de Sin City est une forteresse bien gardée dont les belles de nuit ont fait leur quartier général. A la différence de bien des quartiers chauds connus à travers le monde, ici il n’y a pas besoin de souteneurs. Les filles sont armées jusqu’aux dents et ce sont elles qui font régner « la loi ». Alors, quand un flic ripou armé de mauvaises intentions pénètre dans la vieille ville pour malmener l’une d’elles, il ne sait pas qu’il va y perdre la tête et déclencher un grand carnage ! L’épisode permet de retrouver Dwight (J’ai tué pour elle) et surtout la « prostituée-acrobate-Ninja », Miho.
On doit défendre ses amis. Parfois, ça signifie mourir. Parfois, ça signifie tuer un paquet de gens.
Dwight, le héros de J’ai tué pour Elle, est de retour et il a du pain sur la planche. Sa nouvelle copine s’est faite sauvagement aborder par Jack, son ex particulièrement violent, et ses potes. Basin City recèle une nouvelle histoire louche, glauque et sale où la violence est quotidienne et où défourailler est un sport national.
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Dawa
Titre : Dawa
Auteur : Julien Suaudeau
Éditeur : Robert Laffont
Date de publication : 13 Mars 2014Synopsis : Dans une France post-républicaine, en proie au vertige identitaire et aux marchandages politiques, deux hommes sombres poursuivent une vengeance au long cours, l’un derrière l’illusion du djihad, l’autre sous le masque de la loi. Autour d’eux, au coeur de l’Etat ou sur les dalles de la banlieue parisienne, la violence de leur idée fixe va renverser le destin d’inconnus, sans épargner ceux qu’ils aiment.
De l’agrégé d’arabe au superflic corse, du maître des trafics franciliens à la politicienne piégée entre morale et ambition, de la jeunesse dorée de Sciences Po aux lascars d’Aulnay-sous-bois, rarement la société française a été scrutée avec autant d’acuité, d’ampleur et d’humanisme. Pur polar, mais aussi roman politique et chronique sociale, Dawa donne à voir le chaos de notre monde contemporain et fait entendre les voix de ceux qui luttent, à l’aveugle, pour s’y faire leur place.
Ou avez-vous l’intention de faire sauter vos bombes ?
Je vous demande pardon ?
Les cinq bombes. Paris piégé. Dawa al-Islamiya, ajoute l’homme en arabe, avec un parfait accent constantinois qui lui glace le sang.
Qui êtes-vous ?
Quelqu’un qui a vécu en Algérie, il y a très longtemps, à l’époque ou ton père sévissait dans les Aurès. Quelqu’un qui te protège depuis une semaine, et qui va vous tuer, toi et lui, comme j’ai tué ton chien de frère il y a dix-sept ans.Voilà un premier roman et un auteur, Julien Suaudeau, qui devrait faire parler de lui, car c’est pour moi, une vraie et belle surprise !
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2 Guns [comics]
Titre : 2 Guns
Scénariste : Steven Grant
Dessinateur : Mateus Santolouco
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 28 août 2013 (2007 en VO chez Boom Studios)Synopsis : Deux flics sont missionnés par leurs patrons pour braquer une banque afin de récupérer de l’argent sale. Sauf qu’aucun des deux ne sait que l’autre est aussi un homme de loi. En effet, Trench est un agent de la DEA et Steadman un officier des renseignements de Marines. Et pour couronner le tout, ni l’un ni l’autre ne se doute qu’en fait, ils ne s’apprêtent pas à voler la mafia, mais la CIA…
Je t’aurais bien visé en pleine tête, mais je suis pas assez bon tireur.
2 Guns, minisérie de Steven Grant et Mateus Santolouco chez Boom Studios datant de 2007, met en scène deux flics sous couverture mettant main basse sur un magot appartenant à la C.I.A.
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Le 2e Festival sans Nom, salon du polar de Mulhouse 2014, arrive en avril !
Le prochain « Festival sans Nom », qui en sera à sa deuxième édition, se déroulera du 11 au 13 avril à Mulhouse et aura pour thème principal les « serial killers ».
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The Grand Budapest Hôtel
Titre : The Grand Budapest Hôtel
Réalisateur : Wes Anderson
Acteurs principaux : Ralph Fiennes, Tony Revolori, Jude Law, F. Murray Abraham, Adrien Brody, Harvey Keitel, Edward Norton, Jeff Goldblum, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Willem Dafoe, Mathieu Amalric, Léa Seydoux, Bill Murray, Owen Wilson, Tom Wilkinson, Jason Schwartzman.
Date de sortie française : 26 février 2014
Récompenses : Ours d’argent Berlin 2014Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.
Bon sang, que ça fait du bien. Après l’emballant « Moonrise Kingdom », le nouveau film de Wes Anderson est un bonheur à l’état pur.
Mélangeant habilement les genres, Anderson nous embarque dans une aventure loufoque, drôle, jubilatoire, pleine d’ émotion et de péripéties. Ca part dans tous les sens, les aventures de Gustave H. et de son fidèle « Holly boy » Zéro Moustafa vont vous faire oublier pendant 1h40 actualités et météo déprimantes. La mise en scène de Wes Anderson force à elle seule l‘admiration. Chaque plan, chaque séquence est d’une élégance, d’une inventivité incroyable. Une vraie leçon de cinéma. Eclatant de couleurs, le film bascule dans le noir et blanc, lorsque le bruit des bottes fascistes se fait entendre, il devient tout à coup plus grave. Et comme son narrateur nous émeut ! La distribution est à la hauteur du film, grandiose. Quel plaisir de voir tous ces acteurs emmenés par un grand Ralph Fiennes. On retrouve les familiers d’Anderson dans des seconds rôles épatants et le jeune Tony Revolori est une vraie révélation.
Vous l’aurez compris, « The Grand Budapest Hôtel » est le film incontournable du moment. Réservez votre suite, cet hôtel mérite cinq étoiles.
Voir aussi : La critique de Cachou (Les lectures de Cachou)
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Barjot !
Titre : Barjot !
Auteur : Jean-Hugues Oppel
Éditeur : Rivages (Rivages/Noir)
Date de publication : 2011 (1ère édition chez Gallimard en 1987)Synopsis : D’habitude, une crevaison, ça vous envoie dans le décor. Jérôme-Dieudonné Salgan, lui, ça lui a sauvé la vie : grâce à ce retard providentiel provoqué par un chauffard, il évite le massacre en règle de toute sa famille et des amis qui l’attendaient chez lui. Lorsqu’il recroise la même voiture un peu plus tard, il se persuade vite qu’elle a quelque chose à voir avec ce crime. Mais en remontant la piste de ses bourreaux, il se heurte à une police parallèle qui étouffe l’affaire, sacrément gênante pour elle : ces exécutions constituaient une bavure, les exécuteurs s’étaient trompés de cibles.
Entre parodie, manipulation et délire de vengeance, Jean-Hugues Oppel, lauréat de nombreux prix (notamment le Prix mystère de la critique et le Grand Prix de littérature policière), s’attaque, dans ce premier roman écrit en solo et enfin réédité, à ce qui restera l’un de ses thèmes fétiches : la raison d’État et l’impunité des puissants.Alors elle est plantée dans son encoignure, stoïque. Au risque de se faire emballer. Ça vaut mieux que de perdre une occasion de remplir sa bourse en vidant celles d’une âme en peine de coït.