Fiction historique
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Madame Livingstone
Titre : Madame Livingstone
Scénariste : Christophe Cassiau Haurie
Dessinateur : Barly Baruti
Éditeur : Glénat
Date de publication : 2014 (juillet)
Récompenses : Éléphants d’Or de Chambéry 2015 du meilleur scénario, du prix du public France 3 Alpes et du meilleur albumSynopsis : En Afrique centrale durant la Première Guerre mondiale, l’aviateur Gaston Mercier, lieutenant de l’armée royale belge, est chargé de couler un cuirassé allemand sur le lac Tanganyika. Pour en découvrir la position exacte, on lui assigne un guide un peu particulier… Ce dernier, un métis énigmatique en kilt qui semble beaucoup plus instruit que les autres autochtones, prétend être le fils du célèbre explorateur David Livingstone. Petit à petit, alors que la guerre entre puissances coloniales belge et allemande fait rage au cœur du continent noir, le jeune pilote belge va essayer d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de cet homme qu’on appelle « Madame Livingstone ».
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Une histoire populaire de l’Empire américain
Titre : Une histoire populaire de l’Empire américain
Auteur : Howard Zinn
Scénariste : Paul Buhle
Dessinateur : Mike Konopacki
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2014 (juillet)Synopsis : En tant qu’intellectuel, Howard Zinn part de ce postulat : le point de vue traditionnellement adopté par les ouvrages d’histoire est assez limité. Ainsi, il décide de rédiger un ouvrage sur l’Histoire des États-Unis afin d’en offrir une perspective différente : c’est la naissance d’Une histoire populaire des États-Unis. Ce livre dépeint les luttes qui opposèrent les Indiens d’Amérique aux Européens, l’expansion des États-Unis, les révoltes des esclaves contre le système qui les oppressait, les oppositions entre syndicalistes – ou simples travailleurs – et capitalistes, les combats des femmes contre le patriarcat, le mouvement mené par les Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, et d’autres parties de l’Histoire américaine qui n’apparaissent pas dans les livres. Cette adaptation en bande dessinée est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n’édulcorer en rien le propos de Zinn ; son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui pourrait n’apparaître que comme une somme historique.
Il y a des années, j’ai admis ma parenté avec tous les êtres vivants et j’ai résolu que je n’étais pas meilleur une once que la plus pauvre des personnes sur Terre. Tant qu’il y a une classe inférieure, j’en suis. Tant qu’il y a une classe criminelle, j’en fais partie. Tant qu’il y a une âme en prison, je ne suis pas libre. (Eugène Debs, syndicaliste et socialiste. Discours prononcé au moment de sa condamnation en 1919 pour s’être manifesté contre l’entrée en guerre des États-Unis)
Ah, l’Amérique ! Pays de la démocratie et de la liberté, véritable eldorado où tout devient possible pour n’importe qui, puissance mondiale inégalable dictant sa loi sur tous les continents… Il se prend une sacrée claque, le pays de l’oncle Sam, dans cet ouvrage adapté du best-seller de l’historien et politologue américain Howard Zinn intitulé « Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours ». Un ouvrage devenu culte aux États-Unis et dans lequel l’auteur analyse les grandes lignes de la politique expansionniste menée par son pays depuis le XIXe siècle, sans ne rien omettre ou édulcorer. Et le résultat fait froid dans le dos !
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Marco Polo, tome 2 : A la cour du Grand Khan
Titre : A la cour du Grand Khan
Série : Marco Polo, tome 2
Scénaristes : Christian Clot, Didier Convard et Eric Adam
Dessinateur : Fabio Bono
Éditeur : Glénat (collection Explora)
Date de publication : 2014 (octobre)Synopsis : Après un long voyage sur la route de la soie, Marco Polo le marchand vénitien est parvenu à Chang-Tou, la capitale que le grand Khan Kubilaï a fait ériger au cœur des steppes. Agréablement surpris par ses connaissances, l’empereur mongol ne tarde pas à se lier avec le jeune explorateur qui sait parler sa langue et à lui confier d’importantes missions. Il ira jusqu’à faire de lui son ambassadeur. On sait qu’à son retour, le récit de Marco Polo et ses découvertes ont bouleversé l’image du monde et de la cartographie pour les siècles à venir… Mais que sait-on vraiment de son voyage ?
-Notre galère fait eau de toutes parts et le pont sera bientôt un véritable enfer. Il faut quitter le navire, seigneur Polo !
-Tu peux fuir avec les marins, c’est ton droit. Moi je reste sur mon navire! J’ai déjà vécu mille fois ce que vit le commun des mortels, mourir aujourd’hui ou demain, que m’importe ? -
Le singe de Hartlepool
Titre : Le singe de Hatlepool
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Jérémie Moreau
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2012
Récompenses : 24e Prix des Libraires de bande dessinée (2012)Synopsis : En pleine guerre napoléonienne, un navire français fait naufrage au large de Hartlepool. Parmi les débris, un seul survivant: un chimpanzé, mascotte de l’équipage portant l’uniforme tricolore. Mais, dans ce petit village d’Angleterre, où personne n’a jamais vu de Français, l’animal correspond assez bien à l’idée qu’on se fait de l’ennemi. Aussitôt, le singe est traîné en justice, et accusé d’espionnage…
– Alors voilà, euh, quand le prisonnier était en cellule, on a fait des expériences, par rapport à ce qu’on savait de la cuisine française…
– Et donc ?
– Alors on lui a servi des grenouilles… et il les a mangées ! -
Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands
Titre : Astérix et les Normands
Série : Astérix, tome 9
Scénariste : René Goscinny
Dessinateur : Albert Uderzo
Éditeur : Dargaud / Hachette (Albert/René)
Date de publication : 1966 (rééditions en 1999 et 2006)Synopsis : Les Normands se morfondent de ne point connaître la peur, censée leur «donner des ailes». Afin de percer le secret qui leur permettra de voler, leur chef Olaf Grossebaf décide de partir à la recherche de peuplades capables de leur enseigner la seule chose qu’ils ignorent.
C’est ainsi qu’ils accostent près du village gaulois où Goudurix, neveu d’Abraracourcix, est venu de Lutèce pour ses vacances. Terrifié par la venue de ces barbares sanguinaires, il passe aux yeux des Normands pour un « champion de peur ». Les guerriers du Nord crient victoire, un peu vite car, comme chacun sait, les Irréductibles Gaulois n’ont peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête. Et ce n’est pas demain la veille !Grossebaf : Pour vous remercier selon la tradition normande, nous allons vous offrir un grand festin…
Astérix : Ne vous donnez pas ce mal, votre départ nous suffit. Partir, c’est nourrir un peu.Récemment adapté, très librement, en film d’animation (Astérix et les Vikings) ainsi qu’en long-métrage en prise de vues réelles (Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté), Astérix et les Normands est le neuvième opus de la série Astérix et le Gaulois.
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Northlanders, Intégrale 2 : Le Livre islandais
Titre : Le Livre islandais
Série : Northlanders, Intégrale 2
Scénariste : Brian Wood
Dessinateurs : Fiona Staples, Davide Gianfelice, Becky Cloonan, Paul Azaceta, Declan Shalvey, Danijel Zezelj
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels)
Date de publication : 19 septembre 2014 (2010-2011 en VO chez DC Comics/Vertigo)Synopsis : Deuxième volume de la trilogie Northlanders de Brian WOOD. Après le royaume d’Angleterre, l’auteur s’intéresse à la conquête de cette terre glaciale baptisée par les Vikings « Islande ».
Des brumes du premier millénaire ont surgi les héros qui allaient façonner le visage des siècles à venir. À l’assaut de l’Europe, le peuple viking apporta avec lui la fureur et le progrès. Peuple fier chargé d’une culture singulière, en guerre contre le Christianisme, ils nous léguèrent leur goût pour le commerce et l’exploration. Voici leur histoire, vécue de l’intérieur.
Je me noie dans mon propre bateau. J’ai besoin de l’océan. J’ai besoin d’inconnu. J’ai besoin de savoir que j’ai fait le maximum. Si tu as besoin de profit, si les hommes ont besoin de profit, réfléchis…
Qui dit terres nouvelles, dit nouveaux marchés. Des produits que l’on n’a jamais vus. Des denrées. Du bois. Du minerai de fer pour forger de meilleures épées. Et des villages côtiers avec de la bière et des femmes, Storri. Peut-être même une qui voudra de toi !Brian Wood poursuit son profonde immersion dans l’histoire des « Northlanders », des « gens venus du Nord » parfois appelés Normands ou Vikings selon les lieux et les époques ; il s’entoure toujours d’une flopée d’artistes talentueux pour chacun de ses récits qui nous immergent ici dans le mystère des expéditions islandaises entre le VIIIe et le XIIIe siècle.
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Semaine thématique #4 : Ces envahisseurs venus du Nord !
La figure du Normand, du Nordique, de l’envahisseur scandinave a largement porté sa part d’imaginaire. C’est aussi pour nous une façon d’aborder toutes les littératures en ce mois de septembre avec de la bande dessinée autour de l’Histoire et du Super-Héros, mais aussi de a littérature nordique qui a largement « envahi » le paysage littéraire mondial, notamment au sein du polar et des thrillers. Comme d’habitude, l’ensemble des articles liés à cette semaine thématique viendront se greffer dans cette annonce.
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The salvation
Titre : The salvation
Scénario : Kristian Levring
Réalisateur : Kristian Levring
Acteurs principaux : Mads Mikkelsen, Eva Green, Jeffrey Dean Morgan, Jonathan Pryce, Eric Cantona, Douglas Henshall, Mikael Persbrandt
Date de sortie française : 27 aout 2014
Hors compétition Festival de Cannes 2014Synopsis : 1870, Amérique. Lorsque John tue le meurtrier de sa famille, il déclenche la fureur du chef de gang, Delarue. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi.
Lorsque que des truands à l’air patibulaire assassine femme et fils sous vos yeux ou presque, après la douleur insupportable, l’heure de la vengeance vient sonnée. Œil pour œil, dent pour dent. Faut pas le chauffer le Mads. Eva Green est toujours aussi belle malgré une vilaine cicatrice à la bouche, Mads Mikkelsen est aussi bavard qu’Eva (elle est muette dans le film) mais son regard toujours aussi pénétrant en dit long sur ses intentions. Cantona vient jouer les méchants, sans avoir grand-chose à montrer. On notera la très belle photographie de Jens Schlosser, les splendides paysages de ce mythique Ouest américain. Un western avec tous les codes du genre, (injustice, vengeance etc.…) et un casting international. « The salvation » est un western classique, ultra violent, ultra référencé aussi : on pense forcément à Sergio Léone, à Tarantino.
Même si le film de Kristian Levring n’arrive jamais à atteindre le niveau de ses glorieux confrères, cette sanglante loi du talion a assez de cartes dans son jeu, pour le rendre, à défaut d’être inoubliable, plutôt intéressant. Ni plus, ni moins.
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Les Tuniques bleues, tome 1 : Un chariot dans l’Ouest
Titre : Un chariot dans l’Ouest
Série : Les Tuniques bleues, tome 1
Scénariste : Raoul Cauvin
Dessinateurs : Louis Salvérius et Willy Lambil
Éditeur : Dupuis
Date de publication : 1970Synopsis : Un messager blessé parvient à atteindre le camp de Fort Bow. Il appartient à la garnison de Fort Defiance. Les soldats y subissent le siège des Indiens. Mais ils sont à bout de forces et à court de munitions. Il faut faire vite ! C’est donc un sergent Chesterfield déterminé, flanqué de son inséparable caporal Blutch et de leurs compagnons qui volent au secours des leurs. Pas facile de se déplacer sans encombre avec un chariot bourré de munitions, dans une zone infestée par les Indiens.
Apprenez, Bryan, qu’un sergent de la cavalerie des États-Unis ne pense jamais ! Il agit !
Humour au Far West, du franco-belge chez les cowboys : ça vous dit quelque chose ? Les Tuniques bleues m’intriguaient par l’intérêt qu’ils attiraient auprès de tant d’amateurs de bande dessinée.
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Moby Dick
Titre : Moby Dick
Scénariste : Olivier Jouvray
Dessinateur : Pierre Alary
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2014Synopsis : Une adaptation fougueuse d’un monument de la littérature américaine, rythmée au gré des vents et des passions humaines ! Herman Melville, qui fut marin, s’inspira de faits réels pour donner naissance à Moby Dick – un livre culte qui inscrivit un nouveau mythe dans la mémoire des hommes : celui de la baleine blanche. Il y raconte – sous la forme d’une parabole chargée de thèmes universels – la quête furieuse, mystique et désespérée du Capitaine Achab et son dernier affrontement avec Moby Dick.
Dieu n’a pas de pitié pour les hommes qui ne savent pas pleurer les enfants perdus en mer.