Fantasy
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Le Trône de fer, tome 3 : La bataille des rois
Titre : La bataille des rois (1ère partie de « A Clash of Kings »)
Cycle : Le Trône de Fer, tome 13 (A Song of Ice and Fire)
Auteur : George R. R. Martin
Éditeur : Pygmalion, puis J’ai Lu
Date de publication : 16 février 2000, puis 11 janvier 2002Synopsis : Le roi Robert n’est plus, tout comme son ami Ned Stark, exécuté. La dynastie Baratheon n’aura duré qu’une génération, et la paix plusieurs fois centenaire du royaume des Sept Couronnes a volé en éclats : Joffrey, le bâtard illégitime, se terre dans la capitale ; les frères de Robert rallient des troupes à leurs bannières ; le fils Stark a levé son armée et crie vengeance ; des pirates razzient les côtes et des brigands pillent les campagnes… Des quatre monarques qui se disputent la dépouille du royaume, chacun est bien décidé à faire parler l’acier.
Courage et folie sont cousins, du moins le prétend-on.
La Bataille des Rois. Rien qu’avec le titre et en connaissant les événements de la fin du tome 2, on se dit que Le Trône de Fer va encore nous envoyer du lourd. On ne se trompe pas : cette saga nous offre énormément rien que dans ce « petit » tome.
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La horde du contrevent
Titre : La horde du contrevent
Auteur : Alain Damasio
Éditeur : La Volte / Folio SF
Date de publication : 2004 / 2007
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2006Synopsis : Un groupe d’élite, formé dès l’enfance à faire face, part des confins d’une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l’origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d’un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d’un même feu l’aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d’un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien.
Qu’importe où nous allons, honnêtement. Je ne le cache pas. De moins en moins. Qu’importe ce qu’il y a au bout. Ce qui vaut, ce qui restera n’est pas le nombre de cols de haute altitude que nous passerons vivants. N’est pas l’emplacement où nous finirons par planter notre oriflamme, au milieu d’un champ de neige ou au sommet d’un dernier pic dont on ne pourra plus jamais redescendre. N’est plus de savoir combien de kilomètres en amont du drapeau de nos parents nous nous écroulerons ! Je m’en fiche ! Ce qui restera est une certaine qualité d’amitié, architecturée par l’estime. Et brodée des quelques rires, des quelques éclats de courage ou de génie qu’on aura su s’offrir les uns aux autres.
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Kushiel, tome 3 : L’Avatar
Titre : L’Avatar
Cycle : Kushiel, tome 3
Auteur : Jacqueline Carey
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2009 (2003 pour la version originale)Synopsis : La marque de Kushiel fait de Phèdre une élue, et lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Mais dans le danger, elle peut compter sur le moine guerrier Joscelin. Bien que la nature de Phèdre soit une source perpétuelle de tourments pour eux deux, Joscelin lui demeure indéfectiblement fidèle. Jamais il n’a trahi son serment : protéger et servir. Pourtant le destin lui réserve une ultime épreuve. Phèdre n’a jamais oublié Hyacinthe, son ami d’enfance, et elle cherche depuis dix ans la clé qui le libérerait de l’asservissement. Car il a conclu un pacte avec les dieux pour se sacrifier à la place de son amie et sauver sa patrie. Aussi Phèdre saisit-elle la dernière chance de le secourir. Cette quête la conduira au bout du monde, à la merci de seigneurs de guerre déments et cruels, et face à un pouvoir si terrifiant que personne n’ose en prononcer le nom…
Je demeurai sur place, tétanisée par la peur. Avec un juron craché entre ses dents, Joscelin saisit mon poignet dans sa poigne de fer, pour me tirer derrière lui, dans le sillage du prêtre. Tout était sombre à l’intérieur, et mon voile obscurcissait encore ma vision. Je titubai, marchant sur l’ourlet de ma robe, m’efforçant tant bien que mal de suivre les longues foulées de Joscelin, emplie d’une terreur si immense qu’elle m’empêchait presque de respirer.
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Kushiel, tome 2 : L’Elue
Titre : L’Élue
Cycle : Kushiel, tome 2
Auteur : Jacqueline Carey
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2009 (2002 pour la version originale)Synopsis : Vendue alors qu’elle n’était qu’une enfant, Phèdre nó Delaunay est devenue la propriété d’un noble qui a su reconnaître la marque rouge ornant son oeil — le signe de Kushiel qui lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Un don unique et cruel faisant d’elle la plus convoitée des courtisanes et une espionne exceptionnelle. Puis, pour sauver sa patrie d’une sombre conspiration, Phèdre dut tout sacrifier, et les poètes chantent aujourd’hui ses exploits. Mais les dieux n’en ont pas fini avec elle. Si le peuple d’Angelin aime sa jeune reine, d’autres ne pensent qu’à lui ravir la couronne. Et les comploteurs qui sont parvenus à échapper à la colère des puissants ont plus que jamais soif de pouvoir et de vengeance.
Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours cette cruauté perverse en nous qui nous pousse à faire du mal à ceux que nous aimons le plus ?
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Kushiel, tome 1 : La Marque
Titre : La Marque
Cycle : Kushiel, tome 1
Auteur : Jacqueline Carey
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2008 (2001 pour la version originale)
Récompenses : Prix Locus 2002 (catégorie premier roman)Synopsis : Phèdre nó Delaunay a été vendue par sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant. Habitant désormais la demeure d’un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l’histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout… les arts du plaisir. Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d’elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes. Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque. Or, lorsqu’elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d’Ange, elle n’a d’autre choix que de passer à l’action. Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d’embûches, qu’il lui faudra mener jusqu’au bout pour sauver son peuple.
Comme ils sont dans l’erreur ceux qui voient en Elua un dieu bien délicat, fait uniquement pour être adoré par les amants aux yeux tournés vers les étoiles. Mais que les guerriers clament donc leur foi dans des dieux de sang et de tonnerre, l’amour est dur, plus dur que l’acier et trois fois plus cruel. Il est inexorable comme la marée, et la vie et la mort marchent sur ses brisées.
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Les annales de la Compagnie noire, tome 3 : La rose blanche
Titre : La rose blanche
Cycle : Les annales de la Compagnie noire, tome 3
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai lu
Date de publication : 1999 / 2008 (1985 pour la version originale)Synopsis : Réduite à une poignées d’hommes, la Compagnie noire a définitivement changé de camp. Sa nouvelle tâche est de protéger la Rose Blanche, la seule capable de vaincre la Dame et ses forces maléfiques. Mais cette ultime confrontation doit avoir lieu lors du passage de la grande comète… et cette échéance est encore lointaine. Réfugiés dans la plaine de la Peur, un lieu cauchemardesque peuplé d’étranges créatures, les soldats de la dernière des compagnies franches de Khatovar s’apprêtent à subir le plus long siège de leur histoire. Un siège de plusieurs décennies. À moins qu’un événement capital ne se produise. Car quelque chose bouge dans le grand tumulus où repose le Dominateur…
Pendant toutes ces années de fuite, les forces de la Dame nous avaient rattrapé en plusieurs occasions. Le Pont de la Reine avait été la pire. Une centaine de nos gars y avaient trouvé la mort et à ma grande honte j’y avais laissé les annales enterrées dans une berge de la rivière. Quatre cents ans de chroniques de la Compagnie abandonnées. Depuis, des bouffées de culpabilité me taraudaient régulièrement. Je dois répondre aux ombres des compagnons disparus. Ces annales sont la Compagnie noire. Tant qu’elles existent, la Compagnie survit.
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La Tête en l’Ère n°28 chez ImaJn’ère
L’association ImaJn’ère publie de nouveaux fanzines contenant des critiques littéraires dans le domaine des littératures de l’imaginaire et nous avons participé à La Tête en l’Ère n°28.
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Une nouvelle année chargée pour les Indés !
Souvenez-vous, c’était il y a près d’un an : trois des plus importantes maisons d’édition spécialisées dans les littératures de l’imaginaire (Mnémos – Les Moutons électriques – ActuSF) se regroupaient en un collectif baptisé « Les Indés de l’Imaginaire ». L’objectif ? Acquérir une meilleure visibilité en librairie et dans les différents salons dédiés aux livres afin de séduire un public plus large et plus varié. Un beau projet qui a depuis incontestablement fait ses preuves. Il faut dire que les Indés n’ont pas chaumé !
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La Roue du temps, tome 1 : La Roue du temps
Titre : La Roue du temps (The Eye of the World)
Cycle : La Roue du temps, tome 1
Auteur : Robert Jordan
Éditeur : France Loisirs
Date de publication : 2003 (d’abord en 1995 chez Payot & Rivages ; 1990 en VO)Synopsis : Au pays des Deux Rivières, on fête le printemps: Rand part livrer le cidre au bourg avec son père. Osera-t-il demander une danse à Egwene ? Et pourquoi voit-il ce cavalier noir derrière lui ? Dame Moiraine lui révèle que le cavalier noir le cherche : Rand doit se réfugier à Tar Valon, chez les Aes Sedai, maîtresses du pouvoir unique. Le pouvoir unique… Le Seigneur de l’Ombre ayant jadis voulu conquérir le monde, les Aes Sedai, conduites par le Dragon, le repoussèrent aux confins de l’univers. Pour se venger, il suscité chez les vainqueurs une folie meurtrière. On dit que le Dragon renaîtra pour délivrer la Terre ravagée… et voici que le vent se lève dans les Montagnes de la Brume.
La feuille vit le temps prescrit et ne lutte pas contre le vent qui l’emporte. La feuille ne cause aucun mal et finit par tomber pour nourrir les feuilles nouvelles. Ainsi devrait-il en être avec tous les hommes. Et les femmes.
Des fois, sans trop le savoir, alors que l’on veut juste aborder une longue série de fantasy, histoire de voir ce que c’est, eh bien… sans trop le savoir donc, on plonge droit dans le filet d’une bonne vingtaine de tomes, alors même que la série s’est à peine achevée fin 2012 après quatorze tomes originaux et un préquel ! Il y a des fois comme ça où on se demande si on aurait pas dû s’abstenir !
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L’homme qui voulait tuer l’empereur
Titre : L’homme qui voulait tuer l’empereur
Cycle : La voie du sabre, tome 2
Auteur : Thomas Day
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2005Synopsis : En refusant de faire don à l’Empereur de sa concubine, la sublime Shirôzaemon Reiko, le seigneur Ichimonji Daigoro a signé l’arrêt de mort de son clan. Unique survivant de la terrible bataille qui a vu son nom définitivement rayé de la surface de Kyûshû, Daigoro ne doit sa vie qu’à l’intervention d’un démon : le feu primordial, désormais incarné dans celle qui fut son amour. Et maintenant il ne souhaite plus qu’une chose, tuer l’Empereur-Dragon à l’origine de toute cette tragédie.Mais on n’arpente pas impunément la Voie de la Vengeance. Accompagné de son étrange allié et d’un infréquentable bretteur gaijin, Daigoro découvrira dans les entrailles du Mont Fuji le prix de ses funestes desseins.
Au-delà de ces remparts, on aperçoit la silhouette tarabiscotée du Palais Impérial avec ses douves nombreuses et bifurquantes qui en font un véritable labyrinthe. Juste au dessus du dédale de fosse à crocodiles, de pagodes couvertes d’or et de ponts écarlates plane une grande construction.
-Quel est ce prodige ? demande Bertrand en désignant du doigt la forteresse volante.
-Le Château Céleste. L’Empereur s’y réfugie au moindre danger. Quatre paires de dragons maintiennent le bâtiment hors de portée de tout projectile. De puissantes chaînes lient la structure volante au Palais Impérial. En cas de besoin, le Château Céleste peut être désarrimé. Les dragons le posent alors quelque part dans la montagne, dans un lieu inaccessible.