• Le sourire de Rose

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    Titre : Le sourire de Rose
    Auteur : Sacha Goerg
    Éditeur : Co édition : Arte éditions et Casterman (Label Professeur Cyclope)
    Date de publication : 28 mai 2014

    Synopsis : Desmond, un gentil raté qui dispute à son ex-femme la garde de leur fils Théo, rencontre la jolie Rose. La jeune femme dissimule un secret : cleptomane, elle a dérobé à François, un vieux beau fortuné, un objet auquel il tient particulièrement. Tandis que Desmond s’abandonne peu à peu à l’attirance qu’il ressent pour Rose, les problèmes de celle-ci vont prendre une tournure pressante : flanqué de son garde du corps, François les prend en chasse, déterminé à récupérer son précieux objet à n’importe quel prix.

    Note 3.0

    Cette jeune femme est un parasite qui tente de donner du sens à sa vie en volant des fragments d’histoire aux autres. Vous devriez garder vos distances

    Ca va pas fort pour Desmond. Au chômage, sa femme l’a quittée et essaie de le priver de voir son fils Théo. Mais un jour, sa route croise l’énigmatique Rose. Deux hommes tentent alors de la kidnapper. Desmond intervient. Il aurait pas du !

  • Maps to the Stars

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    Titre : Maps to the Stars
    Scénario : Bruce Wagner
    Réalisateur : David Cronenberg
    Acteurs principaux : Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, Olivia Williams, Evan Bird, John Cusack, Sarah Gadon, Carrie Fisher, Niamh Wilson, Amanda Brugel
    Date de sortie française : 21 mai 2014
    Récompenses : Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2014 pour Julianne Moore

    Synopsis : A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice.
    La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
    Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.

    Note 1.0
     

    Alors que visiblement la presse semble favorable au film de Cronenberg, et bien pour moi c’est une grosse déception. Hollywood nous est présenté comme un immense asile psychiatrique, ce qui est peut-être vrai. Mais ou est passé le David Cronenberg de « La mouche » ou de « The end of violence » ?

  • Deux jours, une nuit

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    Titre : Deux jours, une nuit
    Scénario : Jean-Pierre et Luc Dardenne
    Réalisateur : Jean-Pierre et Luc Dardenne
    Acteurs principaux : Marion Cotillard, Fabrizio Rongione, Pili Groyne, Simon Caudry, Catherine Salée, Baptiste Sornin, Olivier Gourmet
    Date de sortie française : 21 mai 2014
    Récompenses : Sélection Officielle Festival de Cannes 2014

    Synopsis : Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.

    Note 4.0
     

    Le combat est double pour Sandra, celui de sauver sa place bien évidemment mais aussi celui qu’elle doit mener contre elle-même. Ne pas lâcher, ne pas se résigner, quand vous ne penser qu’a rester au fond de votre lit. C’est celui le plus difficile.

    Avec l’aide de son mari (excellent Fabrizio Rongione, habitué de l’univers Dardennien) elle doit convaincre ces collègues de lui sauver la peau. Manu est son garde-fou, sa béquille, celui qui inlassablement l’aide à repartir, à se relever quand Sandra n’en peut plus, n’y croit plus. Lui aussi encaisse mais ne montre rien, il sait très bien que si lui aussi se met à douter, c’est leur famille qui implosera. Dans ces scènes, ils sont tout les deux magnifiques. Marion Cotillard est une nouvelle fois bluffante de vérité, on sait dès la première scène que les frères Dardenne ont fait le bon choix.
    Déprimée, blessée, abattue sa lutte pour rester debout est admirable. La caméra des Dardenne capte ça avec la justesse qu’on leur connait.
    Le sujet nous interpelle forcément, que ferions-nous à leur place ? Chaque décision est respectable, indiscutable, il n’y a pas de jugement, chacun se dépatouille avec un quotidien pas franchement rose. C’est aussi pour cela que le film est aussi réussi, il est constamment sur le fil sensible de l’émotion. Un nouvel élément apparait dans l’univers des Dardenne, c’est la lumière. Depuis leur précédent film (« Le gamin au vélo »), peut-être pour corroborer les paroles de la chanson d’Aznavour « la misère serait moins pénible au soleil ». C’est ensemble que Sandra et Manu, iront au bout de leur quête, histoire de ne rien regretter et de ressortir plus fort.

    Une nouvelle fois, les Dardenne nous touchent en plein cœur, qu’ils en soit remerciés et peut-être une nouvelle fois récompensés à Cannes.

  • La chambre bleue

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    Titre : La chambre bleue
    Roman original: « Les amants frénétiques » de Georges Simenon
    Réalisateur : Mathieu Amalric
    Acteurs principaux : Mathieu Amalric, Léa Drucker, Stéphanie Cléau, Laurent Poitrenaux
    Date de sortie française : 16 mai 2014
    Récompenses : Sélectionné à Cannes dans la catégorie « Un certain regard »

    Synopsis : Dis- moi Julien, si je devenais libre, tu te rendrais libre aussi ? Un homme et une femme s’aiment en secret dans une chambre, se désirent, se veulent, se mordent même. Puis s’échangent quelques mots anodins après l’amour. Du moins l’homme semble le croire. Car aujourd’hui arrêté, face aux questions des gendarmes et du juge d’instruction, Julien cherche les mots. « La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après-coup. » Que s’est-il passé, de quel crime est-il accusé ?…

    Note 3.0

    Un couple vient de faire l’amour, deux corps qui ne font qu’un et pourtant l’heure est de rentrer chacun chez soi, retrouver les trompés. Faire comme si de rien n’était. Amalric ne triche pas, d’entrée l’on sait que ces deux là, sont du mauvais côté. Il filme les corps, les sexes avec une certaine complaisance m’a-t-il semblé. Puis, on retrouve l’homme les mains entravées qui subit les questions des gendarmes, puis du juge. Adultère, meurtre, enquête, interrogatoire, flashbacks, procès. Le tout en un heure quinze.

    Le nouveau film d’Amalric ne risque pas de réconcilier ses fans et ses détracteurs. Il est en effet extrêmement stylisé (trop ?), il se veut déroutant dans sa construction, les informations nous arrivant par bribes, et pourtant semble au final assez classique. Sa mise en scène se veut froide, clinique, pas la moindre empathie pour ses personnages, c’est peut-être là que le bât blesse. Tout semble jouer sur le même ton monocorde. Au spectateur de se débrouiller, d’y croire ou non. Son film ne m’a pas sur le coup emballé plus que ça. Pourtant, il distille petit à petit son venin, son trouble. Julien Gahyde encaisse les questions, une forme de lassitude, de fatalisme semble le frapper. Et semer encore plus le trouble chez le spectateur. Coupable ou innocent, manipulateur ou victime muette ? Toutes ces questions restent en suspens et donne au film toute sa saveur. Amalric joue parfaitement sur cette complexité, Léa Drucker et Laurent Poitrenaux (le juge) sont parfaits. Seule Stéphanie Cléau, co-scénariste également, m’a semblé un peu en deçà.

    Simenon ne renierait certainement pas l’adaptation de son roman. A voir

  • Pelo Malo

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    Titre : Pelo Malo
    Scénario : Mariana Rondon
    Réalisateur : Mariana Rondon
    Acteurs principaux : Samantha Castillo, Samuel Lange Zambrano, Beto Benites
    Date de sortie française : 2 avril 2014
    Récompenses : Meilleur film au Festival de San Sébastian 2013

    Synopsis : Junior a 9 ans. Il vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Junior a les cheveux frisés de son père. Il voudrait avoir les cheveux lisses de sa mère. Junior adore chanter, danser avec sa grand-mère et se coiffer devant la glace. Mais pour sa mère, Junior est l’homme de la famille. C’est comme ça qu’elle l’aime…

    Note 3.0

    Dans une ville grouillante, embouteillée par une circulation infernale, étouffé par des barres HLM dégradées, Mariana Rondon filme Caracas dans toute sa laideur. Et parmi ces milliers de personnes un zoom sur Junior un jeune môme en désamour complet avec sa mère Marta. Junior rêve de chanter, danser et surtout d’avoir des cheveux lisses, lui qui les a bouclés. Dans un pays ou le machiste semble avoir de beaux jours, Marta se heurte constamment à son fils, dont elle devine l’ambigüité sexuelle.

    Le film fait penser par son sujet au magnifique « Tomboy » mais ne m’a pas ému comme l’avait fait Céline Sciamma. Si on peut comprendre l’inquiétude de la mère, pourquoi est-elle aussi détachée et dure avec Junior ? Elle semble constamment exaspérée, au bord de la crise de nerfs comme si Junior était une véritable tare pour elle. Ses vexations, sa dureté difficilement compréhensible. Mariana Rondon ne nous donne pas assez d’éléments pour expliquer son comportement. Aucune empathie donc pour cette mère, qui rabaisse sans cesse son fils ainé qui voudrait être aimé. Dommage car certaines scènes sont franchement réussies. Samuel Lange Zambrano est lui, en revanche, à la fois drôle et touchant par sa naïveté et son idée fixe.

    Ce film vénézuélien malgré ce bémol, nous offre un regard intéressant sur la difficulté d’être différent. Mais qui définie la normalité ?

  • 22/11/63

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    Titre : 22/11/63
    Auteur : Stephen King
    Éditeur : Albin Michel
    Date de publication : 28 fevrier 2013
    Récompenses : Prix British Fantasy du meilleur roman 2012

    Synopsis : 22 novembre 1963 : 3 coups de feu à Dallas. Le président Kennedy s’écroule et le monde bascule. Et vous, que feriez-vous si vous pouviez changer le cours de l’Histoire ? 2011. Jake Epping, jeune professeur au lycée de Lisbon Falls dans le Maine, se voit investi d’une étrange mission par son ami Al, patron du diner local, atteint d’un cancer. Une « fissure dans le temps » au fond de son restaurant permet de se transporter en 1958 et Al cherche depuis à trouver un moyen d’empêcher l’assassinat de Kennedy. Sur le point de mourir, il demande à Jake de reprendre le flambeau. Et Jake va se trouver plongé dans les années 60, celles d Elvis, de JFK, des grosses cylindrées, d’un solitaire un peu dérangé nommé Lee Harvey Oswald, et d’une jolie bibliothécaire qui va devenir l’amour de sa vie. Il va aussi découvrir qu’altérer l’Histoire peut avoir de lourdes conséquences…

    Note 5.0

    Tu sais ce qu’on dit sur la mafia, Georges : tu mets le pied dedans, t’en sors plus que les pieds devant.

  • Night Moves

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    Titre : Night Moves
    Scénario :  Jon Raymond et Kelly Reichardt
    Réalisateur : Kelly Reichardt
    Acteurs principaux : Jesse Eisenberg, Dakota Fanning, Peter Sarsgaard
    Date de sortie française : 23 avril 2014
    Récompenses : Grand Prix du Festival Américain de Deauville 2013

    Synopsis : Josh travaille dans une ferme biologique en Oregon. Au contact des activistes qu’il fréquente, ses convictions écologiques se radicalisent. Déterminé à agir, il s’associe à Dena, une jeune militante, et à Harmon, un homme au passé trouble. Ensemble, ils décident d’exécuter l’opération la plus spectaculaire de leur vie…

    Note 3.0

     
     

    Le cinéma de Kelly Reichardt n’est pas facile d’accès. Certains rejetteront tout en bloc certainement. Reichardt filme les lieux et ses personnages avec une lenteur volontaire, avec un parti pris esthétisant assumé. Peu de dialogues, juste le minimum, tout se joue dans les regards, les respirations, les silences. Dans « Night moves » c’est un thriller sur fond d’écologie qu’elle nous propose. Et là encore pas d’action ou presque. Et pourtant la tension est là palpable, anxiogène. La paranoïa gagne nos trois activistes, c’est sur ce seul élément que tient toute la seconde partie du film.

    Reichardt nous donne les codes par petites touches, à nous spectateur de nous débrouiller avec cela. On peut, toute proportion gardée, y voir une filiation avec le cinéma de Gus Van Sant. Jesse Eisenberg découvert dans « The social Network » est excellent, dans ce rôle à la limite de l’autisme.

    Du ciné indépendant (récompensé à Deauville) bien loin des gros blockbusters qui, moi, m’a beaucoup plu.

  • Libre et assoupi

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    Titre : Libre et assoupi
    D’après le roman de Romain Monnery
    Réalisateur : Benjamin Guedj
    Acteurs principaux : Baptiste Lecaplain, Charlotte Le Bon, Félix Moati, Denis Podalydès, Isabelle Candelier, Jean-Yves Berteloot, Suliane Brahim, Elisabeth Vitali, Bernard Menez
    Date de sortie française : 7 Mai 2014

    Sébastien n’a qu’une ambition dans la vie : ne rien faire. Son horizon, c’est son canapé. Sa vie il ne veut pas la vivre mais la contempler. Mais aujourd’hui, si tu ne fais rien… Tu n’es rien. Alors poussé par ses deux colocs, qui enchaînent stages et petits boulots, la décidée Anna et le pas tout à fait décidé Bruno, Sébastien va devoir faire … Un peu.

    Note 3.5

    Quelle agréable surprise, une comédie loufoque, poétique qui parle des vingt, trente ans, leurs difficultés à taffer, à joindre les deux bouts.

    Bon vous me direz, la préoccupation première de Sébastien, c’est pas de trouver du travail mais c’est de paresser, pas de temps en temps non, sa seule ambition c’est d’être un professionnel de la glande. Au grand dam de ses parents. Devant la tension au foyer familial, Sébastien se met en colocation avec une ancienne copine de fac et Bruno en galère professionnelle. Ce premier film foutraque, est une vraie bulle anti morosité, la philosophie de Sébastien est à bien des égards tentante (en tout cas pour moi). Loin des comédies franchouillardes qu’on voit fleurir sur nos écrans (notamment le désastreux « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu »), cette comédie décalée, drôle, burlesque, touchante même, se regarde avec le sourire aux lèvres. Tout d’abord grâce aux excellents Baptiste Lecaplain, Félix Moati (drôlissime en amoureux transi) et la talentueuse Charlotte Le Bon. Ils font souffler à eux trois un vent de fraicheur bien sympathique.

    Pas le film de l’année certes, mais un film qui fait du bien. C’est déjà pas si mal.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=ZlMJDAR_qEY ]
  • States of Grace

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    Titre : States of Grace
    Réalisateur/Scénariste : Destin Cretton
    Acteurs principaux : Brie Larson, John Gallagher Jr, Kaitlyn Dever, Rami Malek, Keith Stanfield, Kevin Hernandez
    Date de sortie française : 23 avril 2014
    Récompenses : Mention spécial du jury à Destin Cretton et Prix de la meilleure interprétation féminine à Brie Larson au Festival de Locarno 2013, Meilleur montage au Independent Spirit Awards 2014 pour Nat Sanders

    Synopsis : Sensible et déterminée, Grace est à la tête d’un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.

    Note 4.5
     

    Grace travaille dans un centre d’ados en difficulté avec notamment Mason son compagnon. Jeune femme déterminée et sensible, elle-même victime de violences à l’adolescence, dirige l’équipe pédagogique avec détermination. Un jour, une jeune fille en souffrance débarque au centre, son histoire ressemble à celle de Grace. Un torrent d’émotion submerge la jeune femme.

    Destin Cretton nous offre un premier film poignant avec une justesse de ton époustouflante. Grace lutte avec ses propres démons, mais découvre enfin l’apaisement et l’amour dans les bras de Mason. Mais l’arrivée de Jayden, la ramène à ses traumatismes, Pourra-t-elle envisager un avenir à deux ? On pourrait se croire dans un documentaire tant l’intensité des scènes est forte. D’un réalisme bluffant, à fleur de peau, , ces héros ordinaires sont continuellement sur le fil tendu de l’émotion. Tout y est juste, bouleversant, déchirant. Grand coup de cœur à la formidable Brie Larson et à l’ensemble de la distribution en tout point remarquable.

    Destin Cretton un nom à retenir. Préparez vos mouchoirs.

  • Le dernier diamant

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    Titre : Le dernier diamant
    Scénaristes : Eric Barbier, Tran-Minh Nam et Marie Eynard
    Réalisateur : Eric Barbier
    Acteurs principaux : Bérénice Béjo, Yvan Attal, Jean-François Stévenin, Antoine Basler, Jacques Spiesser
    Date de sortie française : 30 avril 2014

    Synopsis : Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter sur le plus gros coup de sa vie: Le vol du « Florentin », un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l’experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d’un casse particulièrement osé, Simon entrainera Julia vers un destin qu’elle n’aurait pas pu imaginer.

    Note 3.0
     

    On pourrait faire le rapprochement avec les « Océan’s » de Soderbergh. Il y a un peu de cela dans le nouveau film d’Eric Barbier. Une équipe d’experts près à tout pour récupérer un fameux diamant.

    Eric Barbier reprend un thème cher au cinéma français, le braquage. Celui qui semble le plus improbable, le plus fou, du projet à sa réalisation. Le réalisateur retrouve d’ailleurs Yvan Attal qu’il avait dirigé dans son précédent film « Le serpent ». Un scénario bien ficelé même si certaines ficelles sont parfois un peu grosses, un sens indéniable du rythme, des rebondissements, des comédiens bien dirigés, autant de d’atouts pour ne pas bouder notre plaisir. Bérénice Béjo prouve que ces choix sont toujours judicieux. Dans le rôle d’une héritière au tempérament bien trempé, elle est une nouvelle fois excellente. Yvan Attal, lui, se glisse avec crédibilité dans ce rôle de voyou charismatique. Jean-François Stévenin ou Jacques Spiesser sont toujours des seconds rôles crédibles.

    « Le dernier diamant » n’a pas d’autre but que de nous distraire avec une scénario bien ficelé. Il y réussit largement.