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Le grand livre
Titre : Le grand livre
Auteur : Connie Willis
Éditeur : J’ai Lu
Date de publication : 1994
Récompenses : Prix Nebula 1992. Prix Hugo 1993. Prix Locus 1993.Synopsis : Quoi de plus naturel, au XXIe siècle, que d’utiliser des transmetteurs temporels pour envoyer des historiens vérifier sur place l’idée qu’ils se font du passé ? Kivrin Engle, elle, a choisi l’an 1320, afin d’étudier les mœurs de cette époque fascinante qu’aucun de ses contemporains n’a encore visitée : le Moyen Age. Le grand jour est arrivé, tous sont venus assister au départ : Gilchrist, le directeur d’études de Kivrin ; l’archéologue Lupe Montoya, le docteur Ahrens ; sans oublier ce bon professeur Dunworthy, qui la trouve trop inexpérimentée pour se lancer dans pareille aventure et qui s’inquiète tant pour elle. Ses craintes sont ridicules, Gilchrist a tout prévu ! Tout, mais pas le pire…
Et, de crainte que les hommes oublient ce dont ils doivent se souvenir, moi qui ai vu tant de souffrances et le monde entier sous l’emprise du Malin, moi qui étais parmi les morts et attendais le trépas, j’ai voulu porter témoignage. Et, de crainte que les morts disparaissent avec moi, je les confie au parchemin.
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Novak et son Ai-Phone (nouvelle)
Titre : Novak et son Ai-Phone (nouvelle numérique)
Auteur : Alain Damasio
Éditeur : Nouvelle en ligne sur 01net
Date de publication : 2014 (septembre)Synopsis : L’un des auteurs français les plus géniaux de la science-fiction offre à 01net un récit inédit. Un shot littéraire, à la fois drôle et angoissant, qui nous plonge dans les eaux noires de la dépendance technologique…
Sans repère, Novak trouve un escalier pour monter sur l’avenue qui surplombe le quai. Il a des courbatures atroces aux ischios. Arrivé en haut, il voudrait savoir l’heure qu’il est — alors il tend sa main vers sa poche de ceinture et cherche frénétiquement son brightphone. Réflexe. Il regarde le soleil et demande l’éphéméride à Scarlett. Il croit qu’elle est sur mute, il double-tape poche arrière, sur le cuir vide. Qui sont ses rendez-vous aujourd’hui ? Il doit rentrer chez lui se laver si bien qu’il porte sa main à se lunettes absentes pour activer le guidage augmenté. No Mapple App. No Gapple Glass. Novak se rend compte qu’il ne sait plus s’orienter, que ça fait un siècle qu’il n’a pas regarder sa ville. C’est le Pont Vinci, d’ac, et au bout ? Droite, gauche, tout droit ? Chez lui, c’est à combien ? En temps ? En distance ? (…) Il n’arrive pas à revenir sur terre. À accepter sa nudité.
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Gilgamesh, roi d’Ourouk
Titre : Gilgamesh, roi d’Ourouk
Auteur : Robert Silverberg
Éditeur : L’Atalante / Folio
Date de publication : 1990 / 2000Synopsis : « Je suis celui que vous nommez Gilgamesh. Je suis le pèlerin de toutes les routes du Pays et d’au-delà le Pays. Je suis celui à qui toutes choses ont été révélées, vérités dissimulées, mystères de la vie et de la mort, et de la mort surtout. J’ai connu Inanna dans le lit du Mariage sacré ; j’ai terrassé des démons et je me suis entretenu avec les dieux ; je suis dieu moi-même aux deux tiers, un tiers homme seulement. » Inspirés de L’épopée de Gilgamesh, le plus ancien texte épique de l’histoire de l’humanité, voici les Mémoires du roi mythique sumérien d’il y a quelque cinq mille années, de son enfance dans la cité d’Ourouk jusqu’à sa quête de l’immortalité.
J’avais rêvé depuis bien des années de batailles. J’avais souvent connu l’affrontement sur les terrains de jeux d’Ourouk, imaginé des dispositifs de combat, conduit mes camarades en de farouches assauts contre d’invisibles ennemis. Mais il est un chant de bataille qu’entend seule l’oreille du guerrier, une musique aiguë et pénétrante qui traverse la torpeur des espaces avec le tranchant d’une lame : tant que l’on n’a pas eu connaissance de ce chant, on n’est pas un guerrier, pas davantage un homme.
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Johan Héliot vous présente ses hommages
Titre : Johan Héliot vous présente ses hommages
Auteur : Johan Héliot
Nouvelles : Au plus élevé trône du monde ; Pax Bonapartia ; Paris avant l’orage ; La véritable toute première affaire ; Trouver son cœur et tuer la bête ; Monsieur Mouche et la grande demoiselle ; Le robot du devoir ; Le rêve d’Amerigo Vespucci ; Le souffle du destin ; Une étude au rouge ; Idylle du temps des ombres ; La chose dans la glace ; La nuit du Grand Duc ; Opération Münchhausen ; Vous rêvez trop de Fantômas ; Toujours plus, toujours ! ; L’huile et le feu ; La musique des âmes ; A la Bastille, gabba gabba hey ! ; Faërie Boots
Éditeur : Les Moutons Electriques
Date de publication : 2013Synopsis : Le prince Paul Sernine, alias Arsène Lupin, lève le voile sur le plus fabuleux complot de l’Histoire – attendez-vous à un choc ! Charles de Gaulle enfile son masque et son costume de super-héros pour sauver la République d’une tentative de coup d’État. Fantômas revient du fin fond de l’espace, radicalement transformé, vivre une ultime aventure. Sherlock Holmes repousse une invasion extra-terrestre sans sortir du 221b, Baker Street. Aristide Bruant propose un drôle de contrat aux nouveaux frangins Ramones. Hermann Göring s’envole pour les glaces du pôle. James Bond affronte le futur de l’humanité, Cyrano et d’Artagnan guerroient sur la Lune… Et beaucoup d’autres encore, héros super ou ordinaires, empruntés le temps d’un hommage aux pages des manuels d’histoire et des récits de fiction qui ont nourri l’imaginaire de Johan Heliot pendant son adolescence.
Il ne s’agit pas de follie mais de désir. De désir et d’angoisse. De la plus grande angoisse éprouvée par les hommes depuis qu’ils ont quitté l’abri de leurs grottes primitives. A leurs manières, les explorateurs de la Renaissance ont fait franchir à l’humanité un second pas en dehors de la grotte qu’est notre Vieux Monde. Et ils l’ont franchi porteurs d’un espoir sans bornes, animés par un désir aussi vieux que la vie : découvrir et agrandir l’univers. Mais si cet espoir vient se heurter au mur froid de la réalité, le choc est rude. Plus rude qu’il est possible de le supporter. Alors, une mécanique merveilleuse, faite de mille rouages infinitésimaux, se met en branle dans l’esprit des pionniers. S’il n’y a rien à découvrir, il y a tout à inventer ! Le pari est beaucoup plus excitant, d’ailleurs. » (Le rêve d’Amerigo Vespucci)
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Osama
Titre : Osama
Auteur : Lavie Tidhar
Éditeur : Panini (collection Eclipse)
Date de publication : 2013
Récompenses : World Fantay Award 2012Synopsis : Dans un monde proche du nôtre, mais où le terrorisme international n’existe pas, nous découvrons Joe, un détective privé tiré des films noirs des années 60. Il est engagé pour retrouver Mike Longshott, un obscur auteur de romans pulp, ayant pour personnage principal un certain Oussama Ben Laden. Dans ses romans, l’auteur dépeint un monde proche de celui de Joe, mais où Ben Laden est bien réel… un monde comme le nôtre. Afin de mener à bien sa mission, Joe parcourt la planète et découvre les Réfugiés. Il plonge alors dans un univers où la frontière entre son existence et la nôtre disparaît, et les secrets qu’il y découvre risquent bien de le tuer…
Vous n’êtes pas un combattant ennemi, vous êtes un terroriste. Vous n’êtes le soldat d’aucune guerre. Vous êtes un terroriste… Nous ne traitons pas avec les terroristes. Nous les poursuivons un à un et nous les livrons à la justice.
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Blacksad, tome 3 : Ame rouge
Titre : Âme rouge
Série : Blacksad, tome 3
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Juanjo Guarnido
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2005Synopsis : Finances et moral au plus bas, Blacksad est à Las Vegas où il travaille pour le compte d’un joueur fortuné. Pourtant une rencontre inattendue va bousculer sa nouvelle vie : un ami, Otto Lieber, scientifique de haut rang, est de passage dans la ville où a lieu une conférence sur le nucléaire. Les deux hommes réussissent à se voir et les souvenirs remontent à la surface… Otto semble avoir une vie passionnante malgré l’excentricité de son “bienfaiteur”, Gotfield. Celui-ci est marié à la troublante Alma et, après ces rencontres, la vie de Blacksad va prendre une nouvelle tournure…
On fait beaucoup d’erreurs tout au long d’une vie. C’est naturel, il n’y a pas d’autre façon d’apprendre… Ce qui est dramatique, c’est quand ce sont les autres qui payent tes erreurs.
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Car les temps changent
Titre : Car les temps changent
Auteur : Dominique Douay
Éditeur : Les Moutons Électriques (Hélios)
Date de publication : 2014 (avril)Synopsis : Une fois par an, lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, arrive le Changement. Tout change : les identités de chacun, les professions, les statuts sociaux… Le riche peut devenir pauvre, le pauvre peut devenir riche, tout change. Un an seulement pour venir cette vie-là, avant le prochain Changement : cette fois, l’année était 1963, quelle sera la prochaine ? Paris est une gigantesque spirale à étages et la réalité n’a plus rien de solide.
Vous y croyez, vous, à cette histoire d’un monde qui existerait en dehors de Paris ? Moi, je n’y crois plus. S’il existait d’autres villes, leurs habitants viendraient bien nous rendre visite, non… ? La vérité, c’est qu’en dehors de Paris, il n’y a rien, rien de rien. Paris et le monde, c’est du pareil au même. Mais cette vérité, qui serait prêt à l’admettre ? Alors on a inventé cette fable de villes extérieures. Le Havre, Tombouctou… du vent tout ça ! Les gens ont besoin de rêver, et nous sommes là pour leur fournir le matériau dont ils façonneront leurs rêves.
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Aucun souvenir assez solide
Titre : Aucun souvenir assez solide
Auteur : Alain Damasio
Nouvelles : Les Hauts Parleurs ; Annah à travers la Harpe ; Le bruit des bagues ; C@PTCH@ ; So phare away ; Les Hybres ; El Levir et le Livre ; Sam va mieux ; Une stupéfiante salve d’escarbilles et de houille écarlate ; Aucun souvenir assez solide
Éditeur : La Volte / Folio SF
Date de publication : 2012 / 2014Synopsis : Une cité de phares noyée par des marées d’asphalte où la lumière est un langage. Une ville saturée de capteurs qui dématérialise les enfants qui la traversent. Un monde où la totalité du lexique a été privatisée. Un amant qui marche sur sa mémoire comme dans une rue… En dix nouvelles ciselées dans une langue poétique et neuve, Alain Damasio donne corps à cet enjeu crucial : libérer la vie partout là où on la délave, la technicise ou l’emprisonne. Redonner aux trajectoires humaines le sens de l’écart et du lien. Face aux hydres gestionnaires qui lyophilisent nos cœurs, l’imaginaire de Damasio subvertit, perfore les normes et laisse à désirer. C’est un appel d’air précieux dans un présent suturé qui sature.
Dans une société où tout ce qui n’est pas quantifiable se vend, où l’on assure la vie, s’achète une beauté, des organes, une mémoire, où l’on a privatisé à peu près tout, de la Lune au ciel d’Europe, de la mer Rouge aux fleuves et aux rues, où toute rencontre se paie, tout service humain a son prix, où tous les parents signent des contrats avec leurs enfants, où les collégiens prennent un crédit pour leurs études et licencient leurs profs, où l’on monnaie l’amour et l’intime, la santé et le temps de cerveau disponible, nous cherchons à ouvrir des brèches. (Le bruit des bagues)
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Y le dernier homme, volume 1
Titre : Y le dernier homme
Série : y le dernier homme, volume 1
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Pia Guerra
Éditeur : Urban Comics (Vertigo)
Date de publication : 2012Synopsis : Une épidémie mystérieuse a décimé toute la population mâle de la Terre ! Toute sauf un jeune homme, appelé Yorick Brown, et son singe, Esperluette. Pourchassés par des groupements de femmes aux intérêts divers, Yorick et Esperluette partent sur les routes dévastées des États-Unis, sous la protection de la mystérieuse et mortelle Agent 355.
Vous savez, l’espace d’une seconde j’ai été assez con pour croire qu’être le dernier homme sur Terre, ça pourrait être fun…
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Moby Dick
Titre : Moby Dick
Scénariste : Olivier Jouvray
Dessinateur : Pierre Alary
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2014Synopsis : Une adaptation fougueuse d’un monument de la littérature américaine, rythmée au gré des vents et des passions humaines ! Herman Melville, qui fut marin, s’inspira de faits réels pour donner naissance à Moby Dick – un livre culte qui inscrivit un nouveau mythe dans la mémoire des hommes : celui de la baleine blanche. Il y raconte – sous la forme d’une parabole chargée de thèmes universels – la quête furieuse, mystique et désespérée du Capitaine Achab et son dernier affrontement avec Moby Dick.
Dieu n’a pas de pitié pour les hommes qui ne savent pas pleurer les enfants perdus en mer.