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Silex and the City, tome 1 : Avant notre ère
Titre : Avant notre ère
Série : Silex and the City, tome 1
Scénariste et Dessinateur : Jul
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 28 août 2009Synopsis : 40 000 avant J.-C. : une vallée résiste encore et toujours à l’Evolution. A l’aube de l’humanité, Blog Dotcom est un « homo-erectus qui se lève tôt » : pour changer tout ça, il décide de se présenter aux élections. Avec une femme pro de Préhistoire-Géo en ZEP (Zone d’Evolution Prioritaire), un fils cadet militant alter-darwiniste opposé à l’usage du feu et de la fourrure, et une fille aînée qui flirte avec Rahan de la Pétaudière, fils à papa héritier du plus gros volcan ? récemment privatisé ? de la région, il n’est pas au bout de ses peines. De la Biennale d’Art Préhistorique Contemporain aux Ancêtres de Don Quichotte, des Dolto-sapiens aux « minorités visibles » néandertaliennes, c’est tout notre théâtre contemporain qui défile en peaux de bêtes, pour une parodie au vitriol de notre société évoluée.
– Dis donc, Theo… on n’avait pas dit « pas de casquette en classe » ?
– Mais madame ! C’est mes arcades sourcilières !« Nous sommes en 40 000 avant J-C… toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle…Toute ? Non : une vallée résiste encore et toujours à l’évolution. » Si ce prologue vous dit quelque chose mais que cela ne tourne pas rond, c’est tout à fait normal. Et pour résister à l’évolution, elle résiste cette vallée ! Manifestations, discriminations, politiques pourries, manigances et extorsions en tous genres, chaque pan de cette société préhistorique est gangréné par le délitement généralisé.
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Bande-annonce de Sin City : A Dame to Kill For !
Après s’être longuement fait attendre, le nouvel opus de la franchise Sin City, A Dame to Kill For (J’ai tué pour Elle), de Frank Miller et Robert Rodriguez se prépare à arriver pour l’été 2014. La première vraie bande-annonce est enfin là !
Synopsis : Dans les ruelles obscures de Sin City, Dwight cherche à se venger de la femme qui l’a trahi, Ava Lord, tandis que Nancy tente de se remettre de la mort de Hartigan.
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Batman : Killing Joke
Titre : The Killing Joke
Série : Batman
Scénariste : Alan Moore
Dessinateur : Brian Bolland
Éditeur : Urban Comics (DC Deluxe)
Date de publication : 7 mars 2014 (1988 en VO chez DC Comics)Synopsis : Le Joker s’est à nouveau échappé de l’asile d’Arkham. Il a cette fois pour objectif de prouver la capacité de n’importe quel être humain de sombrer dans la folie après un traumatisme. Pour sa démonstration, il capture le commissaire Gordon et le soumet aux pires tortures que l’on puisse imaginer, à commencer par s’attaquer à sa chère fille, Barbara Gordon.
Tout ce en quoi nous croyons, ce pour quoi nous luttons… ce n’est qu’une horrible, monstrueuse farce !
Même s’il n’en est pas fier, Alan Moore a œuvré sur Batman et son plus grand ennemi, le Joker. C’est ainsi grâce à l’enthousiasme du dessinateur Brian Bolland que The Killing Joke a été écrite, qu’Urban Comics réédite dans une édition Deluxe pour mettre en valeur cette œuvre qui a fait date au sein des comics des années 1980, aux côtés de The Dark Knight returns, de Watchmen et de Batman : Année Un.
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Dimension de capes et d’esprits, tome 1
Titre : Dimension de capes et d’esprits, tome 1
Anthologiste : Eric Boissau
Auteurs : Jean D’Aillon (« Le bourgeois disparu ») ; Léni Cèdre (« Les voies du Seigneur ») ; Lucie Chenu (« Ayehannah ») ; Nicolas Cluzeau (« Dragon des mers ») ; François Darnaudet (« Lame basque ») ; Sergei Dounovetz (« La main du Diable ») ; Pierre Efratas (« La Vierge d’Englesqueville ») ; Laurent Gidon (« Djeeb l’Estoqueur ») ; Jess Kaan (« La patte gauche d’Atropos ») ; David S. Khara (« La botte du Diable ») ; Pierre-Luc Lafrance (« Les hommes de l’ombre ») ; Oskana & Gil Prou (« L’œil de la nuit »)
Éditeur : Rivière blanche
Date de publication : 2010Synopsis : Vous allez participer à une enquête sur la disparition d’un bourgeois, connaître la vie d’une dryade à la cour du Roi-Soleil, assister à un combat naval pour la possession d’un dragon des mers, partager la vie d’un groupe de chiens de guerre dans une Europe uchronique, chercher qui tue de sombres crapules de l’armée du Roy, participer à une chasse au trésor, retrouver Djeeb l’estoqueur, faire la révolution avec un noble, assurer la succession de la plus fine lame du royaume, entrer en guerre contre le dieu Lug, voir que les guerres de religions ont des conséquences sur la vie d’un monastère, récupérer la belle d’un capitaine des mousquetaires.
-Si vous aimez la poésie, Monsieur de la Luna, et que vous maîtrisez notre langue si riche, souffrez que nous partagions les rimes de notre duel. Danse d’acier et de mots, tels seront les thèmes, l’un après l’autre.
-Commencerez-vous ou le ferais-je ? dit Esteban en souriant.
-Vous êtes l’offensé, aussi je vous prie de débuter. Mais en alexandrin ! Et si vous permettez, je me donne le droit de choisir le titre : Poème du duel qu’en Mer Médiane Esteban et Brytolaire eurent à propos d’un serpent d’émeraude. (N. Cluzeau (Dragon des mers) -
Le 2e Festival sans Nom, salon du polar de Mulhouse 2014, arrive en avril !
Le prochain « Festival sans Nom », qui en sera à sa deuxième édition, se déroulera du 11 au 13 avril à Mulhouse et aura pour thème principal les « serial killers ».
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La Mort du roi Tsongor
Titre :
Auteur : Laurent Gaudé
Éditeur : Actes Sud (Babel) (puis Le Livre de Poche et Thélème)
Date de publication : 2002Synopsis : Dans une Antiquité imaginaire, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d’un empire immense, s’apprête à marier sa fille. Mais au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit. La guerre éclate : c’est Troie assiégée, c’est Thèbes livrée à la haine. Le monarque s’éteint ; son plus jeune fils s’en va parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l’image de ce que fut le vénéré -et aussi le haïssable -roi Tsongor. Roman des origines, récit épique et initiatique, le livre de Laurent Gaudé déploie dans une langue enivrante les étendards de la bravoure, la flamboyante beauté des héros, mais aussi l’insidieuse révélation, en eux, la défaite. Car chacun doit s ‘accomplir, de quelque manière, l’apprentissage de la honte.
Je suis le roi Tsongor, et j’ai sur mes joues et au creux de mes mains autant d’années que tu as de cheveux.
Laurent Gaudé a réussi son coup de main de maître : La Mort du roi Tsongor, on l’attend tout d’abord, on la pleure par la suite, on se la dispute pendant un moment homérique, et enfin on l’honore.
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Wolf-Man, tome 3
Titre : Wolf-Man, tome 3
Série : Wolf-Man, tome 3 (The Astounding Wolf-Man)
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Jason Howard
Éditeur : Glénat Comics
Date de publication : 1er juin 2012 (2010 en VO chez Image Comics)Synopsis : Gary Hampton est un riche homme d’affaires pressé, dont la vie va être bouleversée le jour où il se fait agresser par un loup-garou dans les bois. Petit à petit, il va devenir une créature de la nuit et devra apprendre à maîtriser ses pouvoirs et ses pulsions. Il va aussi découvrir progressivement un monde occulte où les lycanthropes vivent en clans rivaux, et prendre conscience de l’existence d’autres monstres tels que les vampires…
Il a été touché par la terrible malédiction de se transformer en monstre… de perdre son humanité. Et son premier réflexe a été d’utiliser ses pouvoirs au service des autres.
C’est peut-être ça qui a tout gâché. Son désir de venir en aide à autrui lui a masqué le danger réel de sa situation. Je n’en sais rien, mais je sais que votre père avait déjà sauvé bien des vies, y compris la mienne, avant même de devenir un super-héros.Déjà les trois quarts de la série Wolf-Man de passés… ça file bien trop vite finalement !
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The Grand Budapest Hôtel
Titre : The Grand Budapest Hôtel
Réalisateur : Wes Anderson
Acteurs principaux : Ralph Fiennes, Tony Revolori, Jude Law, F. Murray Abraham, Adrien Brody, Harvey Keitel, Edward Norton, Jeff Goldblum, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Willem Dafoe, Mathieu Amalric, Léa Seydoux, Bill Murray, Owen Wilson, Tom Wilkinson, Jason Schwartzman.
Date de sortie française : 26 février 2014
Récompenses : Ours d’argent Berlin 2014Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.
Bon sang, que ça fait du bien. Après l’emballant « Moonrise Kingdom », le nouveau film de Wes Anderson est un bonheur à l’état pur.
Mélangeant habilement les genres, Anderson nous embarque dans une aventure loufoque, drôle, jubilatoire, pleine d’ émotion et de péripéties. Ca part dans tous les sens, les aventures de Gustave H. et de son fidèle « Holly boy » Zéro Moustafa vont vous faire oublier pendant 1h40 actualités et météo déprimantes. La mise en scène de Wes Anderson force à elle seule l‘admiration. Chaque plan, chaque séquence est d’une élégance, d’une inventivité incroyable. Une vraie leçon de cinéma. Eclatant de couleurs, le film bascule dans le noir et blanc, lorsque le bruit des bottes fascistes se fait entendre, il devient tout à coup plus grave. Et comme son narrateur nous émeut ! La distribution est à la hauteur du film, grandiose. Quel plaisir de voir tous ces acteurs emmenés par un grand Ralph Fiennes. On retrouve les familiers d’Anderson dans des seconds rôles épatants et le jeune Tony Revolori est une vraie révélation.
Vous l’aurez compris, « The Grand Budapest Hôtel » est le film incontournable du moment. Réservez votre suite, cet hôtel mérite cinq étoiles.
Voir aussi : La critique de Cachou (Les lectures de Cachou)
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Les continents perdus
Titre : Les continents perdus
Anthologiste : Thomas Day
Auteurs/Nouvelles : Walter Jon Williams (« Le Prométhée invalide ») ; Ian R. MacLeod (« Tirkiluk ») ; Michael Bishop (« Apartheid, Supercordes et Mordecai Thubana ») ; Lucius Shepard (« Le train noir ») ; Geoff Ryman (« Le pays invaincu. Histoire d’une vie »)
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2005
Récompenses : World Fantasy Award pour « Le pays invaincu » de Geoff Ryman.Synopsis : De tout temps, imaginaire et récits de voyage ont fait bon ménage. Pour s’en convaincre, il suffit de se plonger dans L’Odyssée d’Homère, Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift ou, plus récemment, Rihla de Juan Miguel Aguilera. En vous proposant un tour du monde aux destinations souvent inédites, l’anthologie Les Continents perdus se place dans la continuité de cette tradition littéraire. L’Europe de Mary Shelley ; l’Arctique durant la Seconde Guerre mondiale ; l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid ; le Delà , ce pays insensé que l’on rejoint en prenant le Train Noir ; et, enfin, un Sud-Est asiatique fantasmé, inquiétant, voici les cinq étapes de ce Livre des merveilles moderne où il sera beaucoup question d’injustices, de sacrifices, de petites et de grandes tragédies…
Moi je me plais ici. La vie que je mène aujourd’hui est sacrément plus plaisante que ma vie d’avant. Mais y a des moments où elle ne me semble pas naturelle. Tous ces trains qui roulent dans tous les sens sur des rails que personne n’a jamais construits… Et c’est même pas des rails en plus. Plutôt des formations naturelles qui ressemblent à des rails. Et si c’est pas assez bizarre à ton goût, il y a les beardsleys et les autres bestioles encore plus graves. Plus, tu trouveras personne qui soit né ici. Comme si le bon Dieu avait construit un monde pour abandonner les travaux avant l’achèvement tellement il était déçu. (Lucius Shepard, Le train noir)
Lucius Shepard, Michael Bishop, Geoff Ryman… Des noms qui ne vous diront peut-être rien et qui sont pourtant ceux de très grands auteurs américains réunis pour la première fois au sommaire de ces « Continents perdus ». Dirigé par un certain Thomas Day que l’on découvre ici aussi talentueux anthologiste qu’écrivain, l’ouvrage figure sans aucun doute parmi les plus belles anthologies qu’il m’ait jusqu’à ce jour été donné de lire. Chacune des cinq nouvelles se révèle ainsi être une véritable pépite, exceptionnelles tant par leur qualité littéraire que parce qu’elles sont la preuve irréfutable que les littératures de l’imaginaire ne sont pas là uniquement pour servir de divertissement passager ou d’évasion mais peuvent aussi faire réfléchir, dire autrement certaines réalités de notre monde et de notre époque. Le lecteur se retrouve donc à arpenter des sentiers rarement empruntés et se laisse entraîner avec tour à tour effroi et émerveillement vers chacune des différentes destinations prévues par les auteurs. Ce n’est pas pour rien que l’ouvrage s’articule autour de la thématique du voyage !
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Faut-il aller voir… 300 : La naissance d’un empire ?
La suite de 300, le blockbuster viril et incorrect de Zack Snyder, arrive sur nos écrans le 5 mars 2014 sous le titre 300 : La naissance d’un empire. Du péplum sanglant au programme !
Synopsis : En l’an 490 avant J.-C., les troupes athéniennes doivent contrer les attaques de l’empire Perse. Une grande bataille se prépare. Non loin d’Athènes, à 42 km au nord, Marathon est l’un des derniers remparts protégeant la grande Athènes. Les Perses sont nombreux, beaucoup plus nombreux que les Athéniens, qui vont devoir faire appel aux Spartiates pour les aider.