-
Nous étions une histoire
Titre : Nous étions une histoire
Auteur : Olivia Elkaim
Éditeur : Editions Stock, collection La Bleue
Date de publication : 26 février 2014Synopsis : Quand Anita accouche d’un petit garçon, toute sa famille se réjouit. Pas elle. Angoisses, nuits sans sommeil, hallucinations… Le présent se dérobe, le passé refait surface. D’où vient un tel désarroi ? Anita quitte son mari et son bébé pour fuir vers Marseille, ville qui fut le théâtre d’un psychodrame familial. Elle tente de comprendre comment, entre sa mère, l’omniprésente et égocentrique Rosie, et sa grand-mère, Odette, séductrice et alcoolique, elle peut trouver sa place.
Être une femme et une mère. Aimer les siens et les détester. Se souvenir et oublier. Percer les secrets qui font notre identité.
N’oublie pas d’où tu viens, Anita, si tu veux savoir ou tu vas.
Anita vient de mettre au monde le petit Orson. Au désespoir de son compagnon Louis, Anita ne ressent rien pour ce petit bonhomme. Une fuite en avant et un retour sur sa propre histoire familiale servira-t-il à rendre la fibre maternelle à la jeune femme ?
-
Madame Livingstone
Titre : Madame Livingstone
Scénariste : Christophe Cassiau Haurie
Dessinateur : Barly Baruti
Éditeur : Glénat
Date de publication : 2014 (juillet)
Récompenses : Éléphants d’Or de Chambéry 2015 du meilleur scénario, du prix du public France 3 Alpes et du meilleur albumSynopsis : En Afrique centrale durant la Première Guerre mondiale, l’aviateur Gaston Mercier, lieutenant de l’armée royale belge, est chargé de couler un cuirassé allemand sur le lac Tanganyika. Pour en découvrir la position exacte, on lui assigne un guide un peu particulier… Ce dernier, un métis énigmatique en kilt qui semble beaucoup plus instruit que les autres autochtones, prétend être le fils du célèbre explorateur David Livingstone. Petit à petit, alors que la guerre entre puissances coloniales belge et allemande fait rage au cœur du continent noir, le jeune pilote belge va essayer d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de cet homme qu’on appelle « Madame Livingstone ».
…
-
Une histoire populaire de l’Empire américain
Titre : Une histoire populaire de l’Empire américain
Auteur : Howard Zinn
Scénariste : Paul Buhle
Dessinateur : Mike Konopacki
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2014 (juillet)Synopsis : En tant qu’intellectuel, Howard Zinn part de ce postulat : le point de vue traditionnellement adopté par les ouvrages d’histoire est assez limité. Ainsi, il décide de rédiger un ouvrage sur l’Histoire des États-Unis afin d’en offrir une perspective différente : c’est la naissance d’Une histoire populaire des États-Unis. Ce livre dépeint les luttes qui opposèrent les Indiens d’Amérique aux Européens, l’expansion des États-Unis, les révoltes des esclaves contre le système qui les oppressait, les oppositions entre syndicalistes – ou simples travailleurs – et capitalistes, les combats des femmes contre le patriarcat, le mouvement mené par les Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, et d’autres parties de l’Histoire américaine qui n’apparaissent pas dans les livres. Cette adaptation en bande dessinée est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n’édulcorer en rien le propos de Zinn ; son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui pourrait n’apparaître que comme une somme historique.
Il y a des années, j’ai admis ma parenté avec tous les êtres vivants et j’ai résolu que je n’étais pas meilleur une once que la plus pauvre des personnes sur Terre. Tant qu’il y a une classe inférieure, j’en suis. Tant qu’il y a une classe criminelle, j’en fais partie. Tant qu’il y a une âme en prison, je ne suis pas libre. (Eugène Debs, syndicaliste et socialiste. Discours prononcé au moment de sa condamnation en 1919 pour s’être manifesté contre l’entrée en guerre des États-Unis)
Ah, l’Amérique ! Pays de la démocratie et de la liberté, véritable eldorado où tout devient possible pour n’importe qui, puissance mondiale inégalable dictant sa loi sur tous les continents… Il se prend une sacrée claque, le pays de l’oncle Sam, dans cet ouvrage adapté du best-seller de l’historien et politologue américain Howard Zinn intitulé « Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours ». Un ouvrage devenu culte aux États-Unis et dans lequel l’auteur analyse les grandes lignes de la politique expansionniste menée par son pays depuis le XIXe siècle, sans ne rien omettre ou édulcorer. Et le résultat fait froid dans le dos !
-
Le bonheur national brut
Titre : Le bonheur national brut
Auteur : François Roux
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : Aout 2014Synopsis : 10 mai 1981, François Mitterrand est élu, la France bascule à gauche, saisie démoi. Pour Paul, Rodolphe, Benoît et Tanguy, dix-sept ans à peine, pas encore le bac en poche, tous les espoirs sont permis, même au fin fond de leur province bretonne. Vivre son homosexualité au grand jour et monter à Paris pour Paul ; embrasser une carrière politique pour Rodolphe ; devenir photographe pour Benoît, fils dagriculteurs ; suivre la voie de Bernard Tapie pour Tanguy. Trente-et-un ans plus tard, que reste-t-il de leurs rêves, au moment où le visage de François Hollande saffiche sur les écrans de télévision ?
Le pays était bel et bien coupé en deux.
Depuis plusieurs mois – et dans la France entière –, on se répandait en injures, en hypothèses, en pronostics avec, à gauche comme à droite, la même ferveur et une égale mauvaise foi.De François à François, trois décennies. Mitterrand en 1981, Hollande en 2012. Dans ce laps de temps, on suit quatre amis Benoit, Rodolphe, Tanguy et Paul. A quelques semaines de leur bac, les choix se dessinent, trente ans plus tard que sont devenus leurs rêves, leurs ambitions ?
-
Green Arrow, tome 2 : La guerre des Outsiders
Titre : La guerre des Outsiders
Série : Green Arrow, tome 2
Scénariste : Jeff Lemire
Dessinateur : Andrea Sorrentino
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 31 octobre 2014 (2014 en VO chez DC Comics)Synopsis : Oliver Queen est désormais au courant du passé de son père et de la destinée qui lui incombe. Pris dans une guerre entre les différents clans d’Outsiders, il va devoir surmonter sa plus grande crainte : retourner sur l’île qui a tout changé à son existence.
La faim peut faire des miracles sur une personne. Ça vous pousse à accomplir des choses que vous n’auriez jamais crues possibles… Cela vous consume entièrement. Tout le reste disparaît. Tout ce qui compte, c’est trouver à manger. Pour que ça s’arrête.
Après un premier tome qui remettait tout à plat dans la continuité de Green Arrow en nous proposant une toute nouvelle mythologie du personne, Jeff Lemire et Andrea Sorrentino poursuivent leur run salué par tous et salvateur pour Oliver Queen.
-
L’océan au bout du chemin
Titre : L’océan au bout du chemin
Auteur : Neil Gaiman
Éditeur : Au Diable Vauvert
Date de publication : 23 octobre 2014
Récompenses : Prix Locus du meilleur roman de fantasy 2014Synopsis : » J’aimais les mythes. Ils n’étaient pas des histoires d’adultes et ils n’étaient pas des histoires d’enfants. Ils étaient mieux que cela. Ils étaient, tout simplement. » De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu’il croyait oubliées. Le suicide d’un locataire dans une voiture au bout d’un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l’étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l’enfance, qu’il croyait enfuis, affluent alors avec une précision troublante… Ce sont les souvenirs d’un enfant pour qui les histoires existent dès qu’on les croit et qui se réfugie dans les livres pour échapper aux adultes, un enfant pour qui les contes sont sa réalité.
Les enfants, ainsi que je l’ai dit, ont recours à des voies secondaires et aux sentiers cachés, tandis que les adultes suivent des routes et les itinéraires officiels.
Merci aux Éditions du Diable Vauvert pour m’avoir fait bénéficier gracieusement du dernier livre de Neil Gaiman. Merci car avec « L’océan au bout du chemin », j’ai découvert un univers qui m’est étranger et qui m’a ravi. Conte fantastique, nostalgie de l’enfance avec ses questionnements et ses peurs, le livre est difficile à résumer. Les talents de raconteur de Neil Gaiman sautent aux yeux, c’est une évidence. Il titille habilement notre imaginaire, réussit à nous questionner sur nos propres peurs de l’enfance, des choses qui paraissent banales pour l’adulte que nous sommes devenu mais qui nous mettaient dans des états d’effroi pas possible. Trois générations de femmes (bon la dernière Lettie à 11 ans !) impressionnantes pour aider ce gosse de sept ans.
Au final, une bien agréable surprise pleine de nostalgie.
Autres critiques : Baroona (233°C) ; Gaëlle (Pause Earl Grey) ; Jean-Philippe Brun (L’Ours inculte) ; Lorhkan (Lorhkan et les mauvais genres), Océane (La Pile à Lire) ; Plume (The Last Exit to Nowhere) ; Stelphique (Mon féérique blog littéraire) ; Xapur (Les Lectures de Xapur) ; Ys Melmoth (Imrama – Des mots et des miroirs)
-
Fox-Boy, tome 1 : La nuit du renard
Titre : La nuit du renard
Série : Fox-Boy, tome 1
Scénariste et Dessinateur : Laurent Lefeuvre
Éditeur : Delcourt Comics (Comics Fabric)
Date de publication : 24 septembre 2014Synopsis : Alors qu’il fuit les représailles d’une bande de son lycée, Pol Salsedo, un adolescent Rennais, trouve refuge in extremis dans l’échoppe d’un mage. Devant l’arrogance du jeune homme, celui-ci le dote de pouvoirs aussi inattendus qu’étranges : Pol devient un renard-garou. Ravi dans un premier temps, il se trouve vite confronté à la réalité. Est-il détenteur d’un don du ciel ou d’une antique malédiction ? Pol découvre que les nouveaux et spectaculaires pouvoirs dont il se trouve investi ne vont pas sans lui poser quelques problèmes, super-héros vire très vite au cauchemar…
Pourquoi les super-héros se déplacent en groupe ?
Si quelqu’un se marre en les voyant défiler… ils peuvent toujours se dire que c’est le voisin qui est visé !Et oui, il fallait s’y attendre les « french comics » prennent le pouvoir, les super-héros s’adaptent à la française et les spécialités régionales (ici bretonnes) peuvent parfois très bien faire les choses ! Pourtant, avec Fox-Boy, vous verrez que tout cela ne correspond pas aux clichés que vous pourriez attendre et que nous n’avons absolument rien à envier à l’imaginaire américain qui nous envahit depuis bien trop longtemps.
-
Pluie d’annonces pour la Phase 3 du Marvel Cinematic Universe !
Marvel Studios organisait le 29 octobre 2014 un mystérieux Marvel Event qui a tenu toutes ses promesses en annonçant neuf films prévus pour la Phase 3 du Marvel Cinematic Universe !
-
Le vieil homme et la mer [Bande dessinée]
Titre : Le vieil homme et la mer [Bande dessinée]
Scénariste et dessinateur : Thierry Murat
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2014 (octobre)Synopsis : Cuba. Début des années 1950. Santiago, un vieux pêcheur rentre une fois encore la barque vide. 84 jours qu’aucun poisson ne mord sa ligne. Tout le monde le pense trop vieux et devenu piètre marin. Seul Manolin, petit garçon, continue de croire en lui et veut l’accompagner dans ses sorties en mer. Mais ses parents l’obligent à regagner un navire plus chanceux, et l’enfant continuera le soir à visiter le vieil homme dans sa cabane. Le 85e jour, Santiago décide d’aller pêcher loin dans le golfe. Il est confronté à un espadon, poisson énorme et fort. La lutte homérique entre le vieil homme et le poisson prédateur durera trois jours et trois nuits ; à son retour sur la terre ferme, le vieil homme aura regagné sa dignité après une bataille courageuse.
Peut-être bien qu’on est pareils, tous les deux… Mais tu sais, poisson, même si t’es mon frère, t’es tellement extraordinaire qu’il faut que j’te tue. Heureusement qu’on est pas obligé de touer toutes les choses extraordinaires… Heureusement qu’on n’est pas obligé de tuer les étoiles ou la lune pour leur prendre la lumière ! Peut-être bien qu’un jour, les hommes se mettront en tête d’aller tuer le soleil… Qui sait ?
-
Magic in the Moonlight
Titre : Magic in the Moonlight
Scénario : Woody Allen
Réalisateur : Woody Allen
Acteurs principaux : Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins, Marcia Gay Harden, Simon Mc Burney, Hamish Linklater, Catherine McCormack, Jacki Weaver, Lionel Abelanski Date de sortie française : 22 octobre 2014
Récompenses : Sélection Festival de Deauville 2014.Synopsis : Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.
Si vous avez envie de légèreté, d’une comédie romantique et magique, le dernier Woody Allen est pour vous.
Difficile de donner un avis sur un film de Allen car même avec ce « Magic in the Moonlight », film plaisant mais sans enthousiasme béat, et bien ça reste quand même du bon ciné. Car il faut bien avouer que côté scénario, on a fait quand même plus excitant. Mais voilà, Woody Allen est toujours un formidable directeur d’acteurs et un dialoguiste hors pair. Cela suffit pour rendre cette bluette plutôt agréable. Colin Firth et Emma Stone jouent au chat et à la souris avec enthousiasme, mais Cupidon pourrait bien régler l’affaire. Il sont tous les deux excellents. Les seconds rôles, comme toujours chez Allen, apportent un plus évident.
Alors si ce Woody Allen n’est pas une cuvée inoubliable, il nous fait passer une heure trente de fantaisie. C’est déjà ça.








![o-MARVEL-COMICS-facebook[1]](https://bibliocosme.files.wordpress.com/2013/07/o-marvel-comics-facebook1.jpg?w=450&resize=450%2C291)

