Lovecraft : Au cœur du cauchemar
Titre : Lovecraft : Au cœur du cauchemar
Directeurs de publication : Jérôme Vincent et Jean-Laurent Del Socorro
Éditeur : ActuSF [site officiel]
Date de publication : mars 2017
Synopsis : Howard Phillips Lovecraft est un auteur culte. Rarement oeuvre aura eu autant d’influence sur des générations d’écrivains et de lecteurs. Rarement également un univers littéraire n’aura autant été repris dans le jeu de rôle, la bande dessinée, l’illustration ou le cinéma.
Pourtant, que savons-nous réellement de lui ? Les préjugés à son endroit ont souvent été tenaces, alors que les dernières recherches nous montrent une réalité plus contrastée.
Avec ce livre, partez à la redécouverte d’un homme, de sa fiction et de l’étendue de son univers.
N’est pas mort ce qui à jamais dort.
Les écrits de Howard Phillips Lovecraft, même s’ils tiennent avant tout à des nouvelles et à de longs échanges épistolaires avec d’autres auteurs connus de son époque, ont une histoire un peu particulière au point de fausser notre rapport à l’imaginaire, aux écrits d’horreur en particulier.
L’œuvre biographique de référence
Au cœur du cauchemar est une somme considérable sur cet écrivain que fut H.P. Lovecraft : sa vie, son œuvre, sa postérité. Ainsi est divisé cet ouvrage et il fallait bien le découper de cette façon tant sa vie, son œuvre et sa postérité ont des destinées bien à part les unes des autres. Autant l’une est très particulière, plutôt solitaire, assez décevante au fond, autant son œuvre semble monumentale au premier abord et est en fait une multitude de lettres et de nouvelles particulièrement éparse. À côté, sa postérité est phénoménale, au point de se demander comment on passe de l’un à l’autre. Cette somme répond à cette interrogation, en prodiguant un certain nombre de connaissances très utiles.
Des contributeurs de tout horizon
Interviennent dans ce volume : le philosophe Sam Azulys, l’illustrateur François Baranger, le traducteur François Bon, l’essayiste Bertrand Bonnet, l’écrivain David Camus, l’illustrateur Philippe Caza, l’éditeur Michel Chevalier, l’écrivain Cédric Ferrand, la professeure d’anglais Elisa Gorusuk, le physicien Raphaël Granier de Cassagnac, l’éditeur de jeux vidéo Jean-Marc Gueney, l’essayiste Sunand Tryambak Joshi, l’infographe François Launet, l’essayiste Patrice Louinet, le rôliste Emmanuel Mamosa, la médiatrice culturelle Mathilde manchon, le traducteur Patrick Marcel, le professeure de littérature Florent Montaclair, le traducteur Alex Nikolavitch, la professeure d’anglais Marie Perrier, l’écrivain Todd Spaulding et l’essayiste Christophe Thill. Autant dire qu’il y en a du monde : il y en a des gens qui sont passionnés par l’univers esquissé par H.P. Lovecraft ou touchés de près ou de loin par Cthulhu, les Grands Anciens et les Contrées du rêve ! Au-delà des noms cités, il est important de saisir par ce recueil d’interventions l’importance qu’a pris le mythe d’une littérature lovecraftienne dans l’imaginaire actuel. Là où on peut parfois voir en cette littérature quelque chose de compact, certes d’étendu, mais de très organisé, il en est en fait tout autrement, à l’image des littératures de l’imaginaire d’aujourd’hui finalement.
Il est difficile de conseiller cette somme pour un public en particulier. Il faut bien avoir en tête que ceci est un gros essai biographique et qu’il permet de voir l’œuvre de H.P. Lovecraft dans toutes ses dimensions, notamment celle qui prend le plus d’importance aujourd’hui : la réutilisation d’un univers qui devient foisonnant à partir du moment où d’autres auteurs le prennent en main, se l’approprient pour en faire bien d’autres choses.
Autres critiques :
Célindanaé (Au pays des Cave Trolls)
Gilthanas (Elbakin)
Gromovar (Quoi de Neuf sur ma Pile ?)
Lhotseshar (Au pays des Cave Trolls)
5 commentaires
Célindanaé
C’est Lhotseshar qui a chroniquer ce livre. Je ne l’ai pas encore lu mais c’est prévu pour tout bientôt. Je viens de finir le guide Lovecraft chez Actusf et il m’a donné envie de lire cette monographie.
Dionysos
Ok, je change, merci. 😉
Apophis
Beaucoup aimé, pour ma part (même si je n’ai pas pris le temps de le chroniquer).
Dionysos
J’ai mis un sacré bout de temps aussi (je l’avais lu dès sa sortie).
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