Les cités des anciens, tome 3 : La fureur du fleuve
Titre : La fureur du fleuve
Cycle : Les cités des anciens, tome 3
Auteur : Robin Hobb
Éditeur : Pygmalion / J’ai lu
Date de publication : 2011 / 2012
Synopsis : Dans ce troisième volume, les tensions se nouent et s’accentuent.Graffe prétend plus que jamais régenter le groupe et se heurte à la révolte de Thymara, qui n’accepte pas qu’on lui dicte sa conduite ; Sédric, après avoir volé le sang du petit dragon cuivré, tombe malade et constate avec effroi d’étranges modifications chez lui ; Leftrin découvre enfin l’agent de son maître-chanteur et se trouve désormais face à un choix terrible ; et Mise doit, elle aussi, décider entre son amour pour le capitaine et sa vie de femme mariée. Et chacun suit la migration des dragons vers Kelsingra, une cité qui n’existe peut-être pas. Mais, alors que la situation paraît bloquée pour tous, un événement imprévu et catastrophique vient redistribuer toutes les cartes…
Ce qu’elle faisait n’avait pas plus d’intérêt que l’endroit où se pose une mouche ; les humains vivaient et mouraient en un temps extrêmement bref, ce qui expliquait peut-être qu’ils fissent autant de bruit pendant leur existence.
Avec « La fureur du fleuve », troisième tome de la série « Les cités des Anciens », l’intensité monte encore d’un cran. L’action s’accélère tandis que le groupe poursuit son exploration aux confins du Désert des Pluies et se retrouve confronté aux dangers provoqués par le fleuve qui se fait de plus en plus menaçant. Tremblements de terre, eaux corrosives, coulée de boue… les catastrophes ne manquent pas dans cet environnement hostile et apparemment vierge de toute présence humaine. Mais c’est surtout de l’intérieur même du groupe que vont provenir les plus grands périls. Qu’il s’agisse de la malveillance de certains, avides de richesse, ou du rêve d’autres de bâtir dans ces régions inoccupées une nouvelle société fondée sur la loi du plus fort, là encore les menaces sont nombreuses. Si l’action se mettait difficilement en branle dans les deux précédents volumes, voilà que le rythme se fait plus dynamique à mesure que les dragons et leurs gardiens s’enfoncent dans les profondeurs de la jungle. Avis aux lecteurs qui apprécient les récits d’exploration faisant la part belle à l’évolution du paysage et à l’étude de la faune et la flore locale : ce troisième tome devrait vous combler ! On y retrouve d’ailleurs un peu du cadre d’un autre texte de l’auteur, la nouvelle « Retour au pays », qui relatait l’installation des premiers habitants du Désert des pluies.
Déjà particulièrement dense, l’univers de Robin Hobb gagne donc encore en profondeur à mesure que l’on découvre de nouveaux paysages, certes hostiles mais qui recèlent aussi d’un potentiel non négligeable. Ce travail sur le décor n’empêche pas Robin Hobb de traiter avec toujours autant de soin ses nombreux personnages pour lesquels les épreuves se multiplient. Se pose notamment la question de la place des quelques personnages féminins (en très nette infériorité numérique) dans cette société en construction. Pour certains le sujet ne se pose même pas : elles se doivent de répondre aux besoins des hommes, point barre. Pour les intéressées c’est évidemment toute autre chose. Et les héroïnes de Robin Hobb sont loin d’être du genre potiches et passives… En dépit des tentatives d’intimidation de plus en plus agressives de la part des gardiens, aucune n’a l’intention de se laisser faire, quand bien même il est loin d’être aisé de résister à la pression de tout un groupe. L’évolution des relations entre le trio Tymara, Tatou et Graffe est notamment intéressante à suivre de même que la modification des rapports entre Alise, Sédric et Leftrin. Les dragons demeurent pour leur part fidèles à eux-mêmes, bien que l’on constate là aussi une évolution notable de leurs relations avec les humains à mesure que leurs anciennes forces leur reviennent.
Aucun commentaire
Lutin82
Promis, je les lirai! Mais je vais débuter par le tome 1.
Tu es très convaincante, j’ai presqu’envie de courir à la librairie du coin…
Au fait, ils font quel volume ces tomes ?
Merci
Dionysos
Tu commentes tellement vite à la suite que tu es passée dans les indésirables^^
Et pour le coup, Boudicca pourrait confirmer, mais ce sont de petits volumes évidemment car les Hobb, comme les Martin, sont constamment découpés quand ils passent en VF. Après plusieurs années, on les retrouve en « intégrales »…
Lutin82
C’est que je me suis absentée un peu, et il y a eu un paquet de publication chez les blogopotes. Quand je suis sur un blog, je regarde ce que j’ai loupé et je commente -ou pas.
les petits volumes me vont bien car ils sont plus facile à manier, même si le découpage opéré me déplaît…
Merci!