La mécanique de l'ombre
Titre : La mécanique de l’ombre
Scénario : Thomas Kruithof et Yann Gozlan et la collaboration de Marc Syrigas et Aurélie Valat
Réalisateur : Thomas Kruithof
Acteurs principaux : François Cluzet, Denis Podalydès, Sami Bouajila, Simon Abkarian, Alba Rohrwacher, Philippe Resimont
Date de sortie française : 11 janvier 2017
Synopsis : Deux ans après un « burn-out », Duval est toujours au chômage. Contacté par un homme d’affaire énigmatique, il se voit proposer un travail simple et bien rémunéré : retranscrire des écoutes téléphoniques. Aux abois financièrement, Duval accepte sans s’interroger sur la finalité de l’organisation qui l’emploie. Précipité au cœur d’un complot politique, il doit affronter la mécanique brutale du monde souterrain des services secrets.
Pour qui travaillez-vous monsieur Duval ?
Après un burn-out, deux ans de chômage, une plongée dans l’addiction et un sevrage alcoolique, Duval se voit proposer enfin un travail : retranscrire des écoutes téléphoniques. Il accepte mais très vite, à son insu, il se retrouve dans une histoire nébuleuse dirigée par les services secrets. Un film qui vaut par le climat que Thomas Kruithof introduit savamment par petites touches. Paranoïa, folie, interprétation, peur : Duval se retrouve au centre d’une affaire qui le dépasse et tombe peu à peu dans un état de stress permanent. Qui est son patron ? Quel sens donner aux consignes données ? Filmé dans des décors froids, vides, oppressants, l’intrigue est solidement charpentée et la musique renforce le sentiment de danger sous jacent. François Cluzet, en homme manipulé, introverti et taiseux, donne une nouvelle fois la preuve de son talent. Podalydès (dans un rôle rarement vu) tout comme Simon Abkarian et Sami Bouajila (très bons !) rajoutent au plaisir que l’on prend à suivre cette histoire kafkaïenne. En revanche, la rencontre du personnage avec une jeune femme alcoolique n’apporte rien à l’histoire.
Un film d’espionnage au scénario solide porté par une belle brochette d’acteurs. Un premier film d’un jeune cinéaste prometteur.
Aucun commentaire
L'ours inculte
J’suis allé le voir hier sans rien en savoir et je suis tout à fait d’accord, une très bonne ambiance de paranoïa et des acteurs excellents. J’ai passé un bon moment au ciné.
Rétrospectivement c’est vrai que la nana n’ajoute au final qu’un élément « demoiselle en détresse » dont on se serait bien passé, mais tout le côté AA apporte beaucoup d’épaisseur au personnage. ils auraient pu construire ça de manière moins convenue.
Carre
Un bon moment de ciné c’est clair