Je me souviens
Titre : Je me souviens
Auteur : Martin Michaud
Éditeur : Kennes Editions
Date de publication : 30 septembre 2015
Récompenses : Prix Saint-Pacôme du roman policier 2013
Synopsis : Martin Michaud, Victor Lessard T 3 : À Montréal, juste avant Noël, un homme et une femme meurent le cou transpercé par ce qui semble être un instrument de torture sorti tout droit du Moyen Âge. Auparavant, ils ont entendu la voix de Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé du président Kennedy. Un sans-abri se jette du haut d’un édifice de la place d’Armes. Ayant séjourné à plusieurs reprises en psychiatrie, il prétendait avoir participé, avec le FLQ, à l’assassinat de Pierre Laporte. Sur le toit, avant de sauter, il laisse deux portefeuilles, ceux des victimes. La série de meurtres se poursuit, les cadavres s empilent… De retour à la section des crimes majeurs, le sergent-détective Victor Lessard mène l enquête avec, pour le meilleur et pour le pire, la truculente Jacinthe Taillon. Je me souviens parle d’identité à bâtir, de mémoire à reconstituer et de soif d’honneur.
Il avait toujours su que la véritable communication passait par le regard et non par les mots. Tout transitait par les yeux : l’attirance, la répulsion, l’amour, la vérité et le mensonge.
Si vous voulez découvrir un nouveau talent dans l’univers du polar, ne cherchez plus !
« Je me souviens » de Martin Michaud fait une entrée fracassante avec cette histoire remarquablement ficelée. Dialogues, rebondissements, personnages attachants et complexes, l’imagination de Martin Michaud fait merveille. C’est la troisième enquête avec ce flic récurrent mais le premier à paraitre chez nous. Cela ne pose aucun problème de compréhension malgré tout. A l’image de ce héros ordinaire Victor Lessard, flic passionné en perpétuelle bagarre avec ses démons intérieurs, de son chef Paul Delaney humain et touchant, de Nadja compagne de Victor mais aussi et surtout de sa coéquipière Jacinthe Taillon, grande gueule boulimique, maladroite, aussi délicate qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Sa « légèreté » vient en parfait contrepoint pour amener un salvateur trait d’humour dans un univers glacial et morbide.
Tabernacle ! c’est sacrément bon.