Constantine, épisode 1.01 : Pilote / Non est asylum
Titre : Pilote / Non est asylum
Série : Constantine, saison 1, épisode 01
Date de publication : 24 octobre 2014 (sur la chaîne américaine NBC)
Synopsis : John Constantine est un exorciste et adepte de la magie noire dévoré par ses erreurs passées. Lors d’un exorcisme, il a perdu son âme et se sait condamné mais un ange lui laisse entrevoir une chance de rédemption.
– D’où venez-vous, John ?
– De la passion sordide de mes parents.
Et voilà une nouvelle adaptation de comics à la télévision, qui plus est une autre de chez DC Comics ! Après le film Constantine avec Keanu Reeves, voici la série développée par NBC autour du maître du paranormal.
Le choix de Matt Ryan pour incarner John Constantine avait pu soulever des inquiétudes, ce pilote devrait plutôt rassurer les amateurs des comics Hellblazer, car, sans être très charismatique, cet acteur commence à chopper des mimiques intéressantes tout en étant interdit de fumer (pour l’instant) par la production (même si cet aspect reste tendancieux, en fait). C’est un pilote alors forcément, l’accent est mis sur quelques effets spéciaux pour attirer l’œil, sur les origines des troubles du personnage pour ne pas perdre le novice, et sur l’enjeu d’une potentielle saison entière pour placer ses pions. L’ensemble se tient relativement bien, quelques pistes ne sont vraiment qu’éludées, notamment autour de la présence d’anges dans ce monde, mais d’une manière générale, ce pilote passe relativement vite avec un schéma classique : lancement du personnage, découverte d’un problème, première défaite, retraite à l’abri et round décisif.
Tout cela n’empêche pas plusieurs aspects de faire quand même léger… Ce n’est pas pour rien si Lucy Griffiths (en Liv Aberdine) n’a pas l’honneur de poursuivre la série après le pilote : elle ne semble juste pas à sa place, ce qui est très personnel j’avoue (alors qu’elle est souvent convaincante dans Robin Hood sur la BBC One britannique), mais surtout son rôle ne semblait pas développé pour aller très loin. Cet aspect-là rend quand même ce premier épisode moyen, car elle prend une large place dans notre présentation de la série et elle me rappelle franchement la même tournure prise dans le film Constantine. L’intrigue de ce premier épisode est ainsi très classique, ce n’en est pas si grave, mais cela n’éveille peut-être pas un intérêt grandissime pour le moment.
Un début acceptable donc pour une série dont le public est loin d’être acquis, qui pose certainement de bonnes bases pour la suite avec un personnage principal convainquant mais des faiblesses à combler dans les prochains épisodes.