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A Most Violent Year
Titre : A Most Violent Year
Scénario : J.C. Chandor
Réalisateur : J.C. Chandor
Acteurs principaux : Oscar Isaac, Jessica Chastain, Albert Brooks,David Oyelowo, Alessandro Nivola, Elyes Gabel
Date de sortie française : 31 décembre 2014Synopsis : New York – 1981. L’année la plus violente qu’ait connu la ville. Le destin d’un immigré qui tente de se faire une place dans le business du pétrole. Son ambition se heurte à la corruption, la violence galopante et à la dépravation de l’époque qui menacent de détruire tout ce que lui et sa famille ont construit.
Peut-on réussir dans les affaires sans céder à la menace, aux magouilles et à la violence ? Est-ce que l’ambition et la réussite passent par des concessions flirtant avec l‘inégalité ?
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Auschwitz
Titre : Auschwitz
Scénariste et dessinateur : Pascal Croci
Éditeur : Emmanuel Proust Éditeur
Date de publication : 2002
Récompenses : Prix jeunesse de l’Assemblée nationaleSynopsis : En ex-Yougoslavie, le vieux Kazik et sa femme se souviennent du camp de concentration d’Auschwitz et ils commencent à raconter leur histoire… En mars 1944, ils découvrent que la barbarie revêt une forme humaine en la personne du bourreau nazi. De là se déroule l’histoire au jour le jour des déportés entassés dans le camp d’extermination.
A l’aube des temps, les chrétiens avaient déclaré : « Vous ne pouvez pas vivre parmi nous comme juifs. » Au Haut Moyen-Age, les chefs séculiers décidèrent : « Vous ne pouvez plus vivre parmi nous. » Enfin, les nazis décrétèrent « Vous ne pouvez plus vivre. »
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La French
Titre : La French
Scénario : Cédric Jiménez et Audrey Diwan
Réalisateur : Cédric Jiménez
Acteurs principaux : Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Céline Sallette, Mélanie Doutey, Guillaume Gouix, Benoit Magimel, Bruno Todeschini, Moussa Maaskri, Bernard Blancan, Gérard Meylan, Féodor Atkine, Cyril Lecomte, Eric Fraticelli
Date de sortie française : 3 décembre 2014Synopsis : Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes.
Si vous êtes nostalgiques d’un certain polar à la française, avec les codes du genre (flics, voyous, ripoux) « La French » va vous ravir.
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Notre-Dame du Nil
Titre : Notre-Dame du Nil
Auteur : Scholastique Mukasonga
Éditeur : Gallimard (Collection Continents noirs) / Folio Poche
Date de publication : 2012 (mars) / 2014 (février)
Récompenses : Prix Renaudot 2012, Prix Ahmadou Kourouma 2012, Prix Océans 2013Synopsis : Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d’altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, isolé, d’accès difficile, loin des tentations de la capitale, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour elles dans l’intérêt du lignage. Les transgressions menacent au cœur de cette puissante et belle nature où par ailleurs un rigoureux quota «ethnique» limite à 10 % le nombre des élèves tutsi. Sur le même sommet montagneux, dans une plantation à demi abandonnée, un «vieux Blanc», peintre et anthropologue excentrique, assure que les Tutsi descendent des pharaons noirs de Méroé. Avec passion, il peint à fresque les lycéennes dont les traits rappellent ceux de la déesse Isis et d’insoumises reines Candace sculptées sur les stèles, au bord du Nil, il y a trois millénaires. Non sans risques pour sa jeune vie, et pour bien d’autres filles du lycée, la déesse est intronisée dans le temple qu’il a bâti pour elle. Le huis clos où doivent vivre ces lycéennes bientôt encerclées par les nervis du pouvoir hutu…
Évidemment, je veux avoir des enfants comme les autres. Mais je veux des enfants qui ne soient ni hutu, ni Tutsi. Ni à moitié hutu, ni à moitié Tutsi. Je veux qu’ils soient mes enfants, c’est tout.
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Jan Karski : L’homme qui a découvert l’holocauste
Titre : Jan Karksi : L’homme qui a découvert l’holocauste
Scénariste : Marco Rizzo
Dessinateur : Lelio Bonaccorso
Éditeur : Steinkis
Date de publication : 2014Synopsis : « Monsieur, je n’ai pas dit que ce jeune homme mentait. J’ai dit que je suis incapable de le croire. Ce n’est pas la même chose. » 1939. Jan Kozielewski, jeune Polonais de bonne famille, catholique, est happé par la guerre. Sous le nom de Jan Karski, il devient un agent de la résistance.
Sa mission : s’introduire au cœur du ghetto de Varsovie puis dans un camp d’extermination et transmettre son rapport au Président des États-Unis.Cette guerre est celle des résistants. C’est la seule à laquelle peuvent participer les boiteux, les estropiés, les vieillards et les femmes.
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Le loup des mers
Titre : Le loup des mers
Scénariste et dessinateur : Riff Reb’s
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2012Synopsis : Après un naufrage, Humphrey Van Weyden, un gentleman fluet, est recueilli puis enrôlé de force comme mousse par Loup Larsen, un terrifiant capitaine de goélette, buveur, violent mais très cultivé. Ce capitaine, athée, éprouve peu à peu une sorte d’estime teintée de mépris pour Humphrey, à l’inverse, très religieux : « si vous savez que quand vous mourrez, vous irez dans un monde meilleur, alors, pourquoi avez-vous peur de mourir ? ». Ainsi naissent les premières joutes verbales – pleines d’humour et d’esprit – qui rythment ce passionnant récit d’aventure, et qui redoubleront à l’arrivée d’une jeune femme, un futur enjeu
pour ces deux hommes.Je vais vous dire le fond de ma pensée. L’homme est un animal médiocre et sans l’apparition de la conscience, il aurait disparu de cette planète depuis bien longtemps. Mais le prix à payer, c’est la conscience de sa propre mort et c’est lourd ! Alors il a inventé l’idée de l’immortalité pour accepter cette inévitable échéance et l’idée d’âme pour asseoir sa prétendue supériorité sur le règne animal. Je ne crois ni en Dieu, ni en l’Homme.
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Hommes à la mer
Titre : Hommes à la mer
Nouvelles : « Les chevaux marins » de W. H. Hodgson ; « La Chiourme » de P. Mac Orlan ; « Le Grand sud » de P. Mac Orlan ; « Les Trois Gabelous » M. Schwob ; Un sourire (de la fortune) de J. Conrad ; « Le Naufrage » de R. L. Stevenson ; « Une descente dans le maelström » d’E. Allan Poe ; « Le dernier voyage du Shamraken » de W. H. Hodgson
Extraits : « L’Odyssée » d’Homère ; « Kernok le pirate » d’E. Sue ; « Malgorn le baleinier » d’E. Condroyer ; « Le Vaisseau des morts » de B. Traven ; « Un typhon au large des côtes du Japon » de Jack London ; « Les Travailleurs de la mer » de Victor Hugo ; « Le Sphinx des glaces » de Jules Verne
Scénariste et dessinateur : Riff Reb’s
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : Librement adapté des nouvelles de Conrad, Hodgson, Mac Orlan, Poe, Schwob et Stevenson. Dernier opus de la trilogie contée et mise en scène par Riff Reb’s, ce recueil offre huit adaptations – graphiquement spectaculaires – d’histoires noires et poétiques.
-CAPITAINE ! LE NAVIRE EST UN TRAIN DE SOMBRER !
-Vous vous répétez, Spoker, c’est navrant.
-C’est qu’il s’enfonce rapidement, capitaine.
-Rapidement, dites-vous ? Que voilà une étrange expression, car si vous voulez bien vous donner la peine d’y penser, le temps n’est que relatif.
-Je crains, mon capitaine, que le moment soit mal choisi pour philosopher alors que nous aurons bu la grande tasse avant dix minutes.
-Si l’on suivait votre rationnement, il ne vaudrait jamais la peine de s’engager dans quelque réflexion que ce soit. Périr sans réfléchir n’est que ruine de l’âme !!! Vous oubliez la situation de l’homme, Monsieur Spoker.
-C’est que je suis trop occupé à considérer celle du navire.
(Le Naufrage, Robert Louis Stevenson)« Hommes à la mer » marque la troisième contribution de Riff Reb’s à la collection Noctambule qui se propose d’adapter en image quelques uns des plus grands classiques de la littérature. Cette fois encore, le thème privilégié par l’auteur est celui de la mer, mais à la différence des précédents ouvrages consacrés à une histoire en particulier, on a ici affaire à l’adaptation de huit nouvelles entrecoupées d’illustrations d’extraits d’autres œuvres littéraires.
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Utopiales 2014, Entretien #3 : Sylvie Miller et Philippe Ward
Parmi les nombreux entretiens accordés par les auteurs à l’occasion du festival des Utopiales de Nantes, il ne fallait pas rater cette année celui accordé à Jean-Luc Rivera au Bar de Mme Spock par Sylvie Miller et Philippe Ward, deux Français à l’origine de la série « Lasser, détective des dieux » mettant en scène un monde alternatif où les dieux antiques seraient toujours vénérés et interviendraient même directement dans les affaires des humbles mortels : un duo détonnant qui nous parle avec enthousiasme de leur héros et nous donne envie de découvrir ou de poursuivre les aventures de l’attachant et malchanceux Jean-Philippe Lasser.
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Paradise Lost
Titre : Paradise lost
Scénario : Andrea Di Stefano
Réalisateur : Andrea Di Stefano
Acteurs principaux : Benicio Del Toro, Josh Hutcherson, Claudia Traisac, Brady Corbet, Carlos Baedem, Ana Girardot, Laura Londono
Date de sortie française : 5 novembre 2014Synopsis : Nick pense avoir trouvé son paradis en rejoignant son frère en Colombie. Un lagon turquoise, une plage d’ivoire et des vagues parfaites ; un rêve pour ce jeune surfeur canadien. Il y rencontre Maria, une magnifique Colombienne. Ils tombent follement amoureux. Tout semble parfait… jusqu’à ce que Maria le présente à son oncle : un certain Pablo Escobar.
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Plus fort que la haine
Titre : Plus fort que la haine
Scénariste : Pascal Bresson
Dessinateur : René Follet
Éditeur : Glénat (collection Caractère)
Date de publication : 2014 (septembre)Synopsis : En 1933, Doug Wiston, véritable force de la nature et grand amateur de jazz, est un jeune travailleur noir dans une scierie de l’État de Louisiane. Exploité du fait de sa force herculéenne, il finit renvoyé pour avoir osé défendre son père, passé à tabac par Sanders, l’odieux patron raciste de l’établissement et membre du Ku Klux Klan. Sans travail, sans argent, prêt à tout pour venger l’honneur de son père, Doug se morfond dans un état de révolte : contre les injustices, contre Sanders, contre les Blancs. Il découvre ce sentiment étrange qu’est la haine… Mais sur les conseils avisés d’un vieux musicien de jazz, il va finalement mettre à profit ce don que la nature lui a fait, sa formidable constitution, et devenir boxeur. Pour se venger du vieux Sanders, Doug utilisera les coups, certes, mais à travers la noble voie du sport, pas celle de la violence.
Nous, esclaves, nous trouvons dans l’amour de la musique un moyen de nous forger une identité. Comme nos ancêtres africains, nous mêlons la musique à chaque instant vécu. Nous chantons pour rythmer le travail, pour célébrer les fêtes, pour conduire l’un des nôtres à sa dernière demeure. C’est notre culture à nous depuis toujours, et celle-là, les Blancs ne pourront jamais se l’approprier.