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A comme Alone
Titre : A comme Alone
Auteur : Thomas Geha
Éditeur : Rivière Blanche (Blanche n°2015) [fiche officielle]
Date de publication : 2005Synopsis : Pépé est un Alone, l’un de ceux qui errent sur les autoroutes sauvages d’une France post-cataclysmique, en proie aux hordes de pelerinceurs, aux monstrueuses voitortues, aux mutants diaboliques et aux fanatiques de tous bords. Il cherche Grise, la femme qui l’a élevé et qu’il aime encore. Mais y a-t-il encore de la place pour ce sentiment dans un monde sans pitié ? Qui triomphera ? A comme Amour ou A comme Anarchie ? A comme Apocalypse ou A COMME ALONE…
« Prends le temps d’observer et d’être à l’écoute, et tu vivras vieux ! » me racontait une personne chère.
Si vous avez aimé l’un ou l’autre (ou bien les deux) des tomes du Sabre de Sang, il serait de bon aloi de s’intéresser au cycle Alone de Thomas Geha. Ce premier opus, A comme Alone, commence à dater (2005), mais il est pourtant diablement intéressant et d’actualité.
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Le Silence de la Cité
Titre : Le Silence de la Cité
Auteur : Élisabeth Vonarburg
Éditeur : Denoël (Présence du Futur), puis Alire (Romans) [fiche officielle]
Date de publication : 1981, puis 1998
Récompenses : Prix Boréal 1982 ; Prix Rosny-Aîné 1982 ; Grand Prix de la science-fiction française 1982Synopsis : Plus de trois siècles se sont écoulés depuis les catastrophes climatiques de la fin du second millénaire et les héritiers de la civilisation détruite, de plus en plus rares et de plus en plus désaxés, vivent dans une Cité souterraine avec leurs doubles technologiques.
Dernière enfant de cette Cité, Élisa est une petite fille aux capacités physiques étonnantes ; fruit des expériences génétiques de Paul, elle annonce une humanité résolument nouvelle.
Mais Élisa saura-t-elle se libérer du passé qui l’a littéralement modelée et, du même souffle, en libérer ses nombreux enfants ?
Et qu’en sera-t-il des hommes – et surtout des femmes – qui, hors les Cités, ont survécu à la barbarie et aux mutations de toutes sortes ?Elle ne savait pas qu’il pouvait mourir.
Il avait une peau brune toute ridée, une masse de cheveux blancs toujours en désordre, des yeux bruns qui souriaient au fond de leur réseau de rides ; ou bien c’étaient les rides qui souriaient. De toute façon, on ne pouvait pas dire s’il souriait en regardant sa bouche : il avait trop de moustache. Grand-Père. Elle l’appelait Grand-Père.
Elle ne savait pas que c’était un homme-machine.
Elle n’avait presque jamais besoin d’utiliser son bracelet de communication. Elle avait perdu sa poupée, elle était tombée, Gil ou Marianne lui avaient fait mal en jouant, ou elle s’était disputée avec eux, et il surgissait avant même qu’elle ait vraiment eu le temps de se mettre à pleurer. Il parlait, ou il ne disait pas grand-chose, mais il était toujours là quand il le fallait vraiment. Elle ne savait pas bien pourquoi, mais quand il sentait le tabac, ou l’herbe coupée, et que sa moustache était jaunie, il était davantage… là. Elle sentait très bien, alors, s’il était gai, ou sérieux, ou préoccupé – mais toujours comme il l’aimait. C’était Grand-Père.Rencontrée aux Utopiales de Nantes 2014, Elisabeth Vonarburg a une pêche et un tonus qui font plaisir à voir. Dans Le Silence de la Cité, elle nous narre le récit initiatique d’une jeune fille bien seule dans un monde post-apocalyptique hostile. Première conclusion, même des décennies après son écriture, ce roman est particulièrement frais, pas d’un très grand fun certes car angoissant et glauque, mais sûrement aussi prenant qu’il a dû l’être à sa sortie.
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Faut-il aller voir… Robinson Crusoé [film, 2016] ?
Le classique de Daniel Defoe, Robinson Crusoé, a droit à une nouvelle adaptation, qui sortira ce 20 avril 2016 en France, mais ce coup-ci sous forme de film d’animation à destination de la jeunesse, que nous devons à Vincent Kesteloot !
Synopsis : Mardi, un jeune perroquet, vit sur une île paradisiaque avec d’autres animaux. Il rêve de quitter son île pour découvrir le reste du monde. Après une violente tempête, Mardi et ses amis font la découverte d’une étrange créature sur la plage : Robinson Crusoë. Les animaux de l’île vont devoir apprivoiser ce nouvel arrivant ! C’est pour Mardi l’occasion de vivre une extraordinaire aventure et peut-être de quitter son île !
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Dark Eden
Titre : Dark Eden
Auteur : Chris Beckett
Éditeur : Presses de la Cité
Date de publication : 2015 (2012 en VO chez Corvus)Synopsis : Au cours d’une expédition, des astronautes s’échouent sur une planète, qui ne doit sa chaleur et sa lumière qu’à la bioluminescence de sa flore et à son activité géothermique. Malgré les avaries subies par leur navire spatial, ils décident de tenter de retourner sur Terre ; deux d’entre eux, Tommy et Angela, préfèrent cependant rester plutôt que de courir le risque d’un nouveau voyagemon. Cent soixante-trois ans plus tard, leurs descendants espèrent toujours une expédition de sauvetage de la part des Terriens. Au sein de cette société stagnante et dégénérescente, appelée La Famille, l’adolescent John Redlantern fait tout pour rompre le statu quo. Il ne supporte plus de voir son peuple se cantonner dans la vallée étroite où l’homme a initialement posé le pied et souhaite explorer le reste de ce monde, quitte à se faire des ennemis…
Une chose n’est jamais aussi belle que quand elle va se terminer, et ça reste vrai même quand on est soi-même la cause de sa fin.
C’est via une nouvelle Masse Critique Babelio (merci à eux et aux éditions des Presses de la Cité) que j’ai pu recevoir ce Dark Eden, de Chris Beckett. Annoncé comme lauréat du prix Arthur C. Clarke, ce roman de science-fiction avait le mérite de planter dès son quatrième de couverture une situation étrange qui attirait une certaine attention.
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Les Seigneurs de Bagdad
Titre : Les Seigneurs de bagdad (Pride of Baghdad)
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Niko Henrichon
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Deluxe)
Date de publication : 23 mars 2012 (2006 en VO chez DC Comics et son label Vertigo)Synopsis : Bagdad, 2003 : quatre lions emprisonnés dans le zoo, sont libérés suite à un raid aérien de l’armée américaine. Un jeune mâle dominant, deux femelles de deux âges différents et un petit lionceau vont découvrir, en errant dans la ville dévastée, que cette liberté soudaine s’avère plus dangereuse que leur ancienne prison dorée.
– La liberté ne se donne pas. Elle se gagne.
– Oui, mais on dit autre chose. Le gibier qui t’es offert, tu le manges.C’est l’histoiiiiiiiiiiiire de la vie ! Le cycle éterneeeeeeeel !… Et non ! Ce n’est pas Le Roi Lion, mais bien Les Seigneurs de Bagdad ici (Pride of Baghdad, en version originale) : une belle aventure léonine sur fond de guerre américaine en Irak.
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Green Arrow, tome 2 : La guerre des Outsiders
Titre : La guerre des Outsiders
Série : Green Arrow, tome 2
Scénariste : Jeff Lemire
Dessinateur : Andrea Sorrentino
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 31 octobre 2014 (2014 en VO chez DC Comics)Synopsis : Oliver Queen est désormais au courant du passé de son père et de la destinée qui lui incombe. Pris dans une guerre entre les différents clans d’Outsiders, il va devoir surmonter sa plus grande crainte : retourner sur l’île qui a tout changé à son existence.
La faim peut faire des miracles sur une personne. Ça vous pousse à accomplir des choses que vous n’auriez jamais crues possibles… Cela vous consume entièrement. Tout le reste disparaît. Tout ce qui compte, c’est trouver à manger. Pour que ça s’arrête.
Après un premier tome qui remettait tout à plat dans la continuité de Green Arrow en nous proposant une toute nouvelle mythologie du personne, Jeff Lemire et Andrea Sorrentino poursuivent leur run salué par tous et salvateur pour Oliver Queen.
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Green Arrow, tome 1 : Machine à tuer
Titre : Machine à tuer
Série : Green Arrow, tome 1
Scénariste : Jeff Lemire
Dessinateur : Andrea Sorrentino
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 11 juillet 2014 (2013 en VO chez DC Comics)Synopsis : Oliver Queen est l’héritier d’une fortune colossale qu’il utilise pour financer la croisade de son alter ego :le justicier masqué Green Arrow. Mais tout ceci vole en éclats le jour où l’assassin Komodo s’en prend à ses plus proches alliés et lui révèlent les secrets sur la disparition de son père.
Parfois, un homme ne sait ce qu’il est que lorsqu’il a tout perdu.
Vous ne le savez peut-être pas, mais Urban Comics ne publie pas Green Arrow maintenant uniquement parce que la série télévisée Arrow attire de plus en plus de fans, non, cette publication arrive surtout parce que l’histoire qu’elle contient vaut le détour après des numéros largement critiqués et critiquables. Jeff Lemire et Andrea Sorrentino reprennent au numéro 17 une série qui partait à vau-l’eau et balaient dès la première page tout ce qui n’allait pas précédemment, « comme une vaste blague » ! Prêt pour un nouveau départ ? Oliver Queen a intérêt à l’être !
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Les Seigneurs de Bagdad
Titre : Les Seigneurs de Bagdad
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Niko Henrichon
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Deluxe)
Date de publication : 2012 (mars) (2006 en VO chez DC Comics)Synopsis : Bagdad, 2003 : quatre lions emprisonnés dans le zoo, sont libérés suite à un raid aérien de l’armée américaine. Un jeune mâle dominant, deux femelles de deux âges différents et un petit lionceau vont découvrir, en errant dans la ville dévastée, que cette liberté soudaine s’avère plus dangereuse que leur ancienne prison dorée.
-Mais qu’est-ce qu’il racontait ?
-Je suis sûre que ce n’est rien, Ali. Le cerveau des tortues est tellement petit.
-On aurait du le manger. Maman dit que les petits cerveaux sont fait pour être mangés. Pas pour être écoutés. -
Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée (nouvelle)
Titre : Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée
Auteur : Anne Larue
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 10 juin 2014 (dans le cadre de La Décade de l’Imaginaire 2014)Synopsis : Pour la deuxième édition de la Décade de l’Imaginaire, place aux plumes féminines. De la science-fiction, de la fantasy en passant par le fantastique ou des textes qui transcendent les genres, plongez dans ces univers proches ou lointains, dystopiques ou, au contraire, pleins d’espoir. Il y est beaucoup question de fins et de commencements : une découverte lors d’un voyage de noces sur un monde-musée, un premier contact d’un genre particulier, une fin du monde vécue dans une petite chambre d’une maison de retraite, celle programmée dans l’ADN de tous les organismes terrestres. Ce sont ces récits et bien d’autres histoires que nous vous proposons de découvrir à travers des textes tantôt drôles, tantôt au rythme haletant qui enflammeront votre imagination.
La première réaction de Jacqueline, quand elle comprit que c’était donc ça, la fin du monde, fut de se dire en soupesant Virginia Woolf : « Eh bien, voilà un livre que je ne rendrai jamais à la bibliothèque. » De fait, la bibliothèque, en face, était en train de se volatiliser.
La Décade de l’Imaginaire 2014, comme sa prédécesseure qui inaugurait cette opération numérique proposée par L’Atalante, présente un ensemble de nouvelles gratuites et de romans à prix réduit autour d’un thème global des littératures de l’imaginaire, cette année mettant en valeur l’imaginaire féminin sous toutes ses formes.
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Le Sang des Immortels
Titre : Le Sang des Immortels
Auteur : Laurent Genefort
Éditeur : Critic
Date de publication : 2011 (déjà paru en mai 1997 chez Fleuve Noir)Synopsis : Ils sont quatre : Affer le mercenaire, Nemrod le chasseur fortuné, Joker l’ancien prêtre et Liaren l’anthropologue. Quatre aventuriers venus sur ma planète pour traquer le Drac, cet être légendaire dont le sang offrirait l’immortalité. Quatre chasseurs… et moi, leur guide, qui prendrais bien la poudre d’escampette si la prime n’était pas aussi alléchante ! Chacun a ses motivations, chacun a ses secrets. Pour réussir notre expédition, il nous faudra affronter la Maréselva, la forêt qui ne fait qu’un avec l’océan, et ses mystères : des rebelles autonomistes, une flore hostile, une faune sauvage et peut-être, au bout de l’enfer, le Drac.
La bête n’avait pas besoin de se trouver là pour frapper. C’était bel et bien une légende. Elle nous aurait, tous. Elle n’avait qu’à faire parler notre humanité.
En science-fiction française, il y a évidemment Pierre Bordage qui sort du lot, mais Laurent Genefort ne doit sûrement pas être loin derrière. Avec ce Sang des Immortels, abordez une planète éminemment dangereuse pour l’explorateur qui sommeille en vous.