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Le Sursis : Intégrale
Titre : Le Sursis (Intégrale du diptyque)
Scénariste et Dessinateur : Jean-Pierre Gibrat
Éditeur : Dupuis (Aire libre)
Date de publication : 1997 pour le tome 1 ; 1999 pour le tome 2Synopsis : Juin 1943. Julien Sarlat saute du train qui le conduit en Allemagne et gagne le petit village de Cambeyrac, dans l’Aveyron, pour s’y cacher à l’insu des villageois en attendant la fin des hostilités. Étonnante intervention du destin : le train qui devait l’emmener est bombardé et, parmi les victimes, un corps a été identifié comme étant le sien. Le voilà mort aux yeux du monde. Profitant de cette situation inattendue, il s’enferme dans le grenier de l’instituteur, arrêté par la Gestapo française et dont la maison a été mise sous scellés. Dès lors, depuis ce poste d’observation donnant sur la place du village, le mort vivant va assister à ce théâtre permanent qu’offrent les gens dans le déroulement des jours. Amours, haines, jalousies, lâchetés, mouvements du coeur, actes d’héroïsme, rien n’échappera à l’observateur. Jusqu’au moment où, de spectateur qu’il était, il sera lui-même acteur et rencontrera à nouveau son destin, cruel et moqueur, toujours inattendu, qui lui aura juste accordé un sursis.
1943 n’avait fait de cadeaux à personne, sauf à moi peut-être… sans doute même. J’ai suivi la guerre sans y participer. J’ai même assisté à mon enterrement sans la pénible nécessité de mourir. C’est dire à quel point j’ai été épargné.
Jean-Pierre Gibrat… voilà bien un nom qui ne me disait absolument rien. Pourtant, sur la recommandation d’un ami, je me suis lancé dans l’aventure du Sursis, fresque en deux épisodes sur la vie sous l’Occupation, et bien m’en a pris de découvrir un auteur aussi subtil.
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Dorian Gray
Titre : Dorian Gray
Scénariste/Dessinateur : Enrique Corominas
Éditeur : Daniel Maghen
Date de publication : 2011Synopsis : Dorian Gray est un jeune homme d’une très grande beauté. Son ami Basil Hallward, artiste-peintre obsédé par Dorian, tire de ce dernier toute son inspiration et réalise son portrait. Au cours d’une séance de pose, Dorian fait la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de Basil. Conscient de l’influence néfaste qu’Harry pourrait avoir sur son jeune et innocent adonis, le peintre lui demande de ne pas tenter de le corrompre avec ses théories sur la jeunesse et le plaisir mais en vain ! Va naître dès lors en Dorian une profonde jalousie à l’égard de son propre portrait. Il fait alors le vœu insensé de garder l’éclat de sa beauté tandis que le visage peint sur la toile assumerait la trace de ses passions et de ses péchés.
Si je demeurais toujours jeune et que le portrait vieillisse à ma place ! Je donnerais tout, tout pour qu’il en soit ainsi. Il n’est rien au monde que je ne donnerais. Je donnerais mon âme !
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Les invités du Festival BD d’Angoulême 2014
Le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême dévoile au compte-goutte ses invités, chaque éditeur les révélant à son rythme. D’ores et déjà, du très beau monde viendra en Charente entre le 30 janvier et le 2 février 2014.
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Le programme du Festival BD d’Angoulême 2014
Du 30 janvier au 2 février 2014, le 41e Festival International de Bande Dessinée d’Angoulême se tiendra pour célébrer au mieux toutes les formes du 9e art.
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Block 109
Titre : Block 109
Série : Block 109 (roman graphique qui a lancé la série)
Scénariste : Vincent Brugeas
Dessinateur : Ronan Toulhoat
Éditeur : Akiléos
Date de publication : 4 février 2010Synopsis : Après avoir détruit l’Occident, le IIIe Reich agonise à son tour sous les coups de l Armée Rouge. Pour Zytek, le maître de l’Allemagne, il ne reste qu’une seule solution: une attaque virale majeure. Malgré le refus du Haut Conseil, le virus provoque déjà des ravages dans les ruines de Marienburg. Les contaminés, transformés en monstres sanguinaires, s’attaquent aux soldats isolés des deux camps. Seule l’escouade du sergent Steiner parvient à s’échapper d’une funeste rencontre. Ce dernier et ses camarades sont-ils la dernière chance de l’humanité ? Et quel est véritablement l’objectif de Zytek, l’omnipotent seigneur du Reich ?
Messieurs ! L’heure de notre triomphe est proche. Le projet Renaissance sera bientôt une réussite, grâce à vous. À de nombreuses reprises, vous avez dû agir envers et contre votre conscience. Vous avez dû lutter contre vos propres idéaux. Ce fut votre sacrifice. Bientôt, un monde nouveau naîtra des cendres de cet enfer ! Soyez-en fiers ! Cependant, j’ai un ultime effort à vous demander. Deux mille SS s’apprêtent à piétiner notre rêve. Ces hommes symbolisent tout ce contre quoi nous avons lutté. Vous n’êtes qu’une poignée, mais dans vos veines coule un sérum qui fait de vous des surhommes… Alors ne laissez aucun SS mettre les pieds dans le block ! EXTERMINEZ-LES !!
Block 109… ou comment bâtir une uchronie « coup de poing » dans un univers des plus plausibles !
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Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Titre : Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Auteur : Jacques Tardi
Éditeur : Casterman (Univers d’auteurs)
Date de publication : novembre 2012Synopsis : Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne. Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie. Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).
C’était eux ou nous », selon la magnifique formule consacrée, « On n’avait pas le choix » « A la guerre comme à la guerre » Et puis merde ! Ces types ne nous attendaient pas au coin du bois pour nous offrir des rafraichissements !
Jacques Tardi donne la parole à son père René et lui prête sa plume pour illustrer le sort réservé aux soldats français par le IIIe Reich.
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Steampunk : De vapeur et d’acier
Titre : Steampunk : De vapeur et d’acier
Auteur : Xavier Mauméjean
Illustrateur : Didier Graffet
Éditeur : Le Pré-aux-clercs
Date de publication : 2013 (octobre)Synopsis : Au XIXe siècle, l’humanité met sa technique au service de l’exploration et des voyages. Les mégapoles sont animées par des machines qui s’occupent de la vie quotidienne des habitants mais aussi de leurs loisirs : les bateaux à voile utilisent la voie des airs, le Titanic rejoint New York sans difficulté majeure et est accueilli par d’étranges remorqueurs, La bande à Bonnot terrorise Paris à l’aide de fusils très spéciaux, les locomotives à vapeur entrent dans des gares gigantesques entièrement fabriquées de métal et de cuivre…
L’univers est riche de possibilités qui ébranlent nos certitudes et réveillent notre capacité d’étonnement. Le monde décrit dans ce livre est séparé de notre réalité par un soupçon d’espace et de temps. Là, durant l’Antiquité, les Grecs sont parvenus à domestiquer la vapeur. Ce peuple de marins a construit de formidables machines qui sillonnent la terre ou s’élèvent dans les cieux. Commence l’âge de la vapeur et de l’acier, l’ère du ciel et de la terre.
Amateurs d’uchronie, d’histoire, de dirigeables et de machinerie, lancez-vous sans tarder dans « De vapeur et d’acier », formidable aventure rétro-futuriste concoctée par les soins de Xavier Mauméjean et Didier Graffet. Le premier est auteur, le second illustrateur, et la combinaison de leurs deux talents aura permis l’élaboration de ce remarquable ouvrage qui repose sur un principe très simple mais néanmoins accrocheur : et si les hommes étaient parvenus à maîtriser les secrets de la vapeur et à dominer la machine dès l’Antiquité ?
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Melvile, tome 1 : L’histoire de Samuel Beauclair
Titre : Melvile, tome 1 : L’histoire de Samuel Beauclair
Scénariste et Dessinateur : Romain Renard
Éditeur : Le Lombard
Date de publication : 4 octobre 2013Synopsis : Après un premier roman, Samuel Beauclair s’installe à Melvile dans une maison ayant appartenu à son père, lui-même romancier. En proie à une dépression créative et amoureuse, il ne parvient plus à écrire. Il espère trouver dans les lieux de son enfance une nouvelle sérénité, loin des noirceurs du passé. A la suite d’une double rencontre, celle des frère et soeur, Rachel et David, Samuel ouvrira des portes trop longtemps restées closes. Mais c’était sans compter qu’ici, à Melvile, certains démons, certaines légendes prennent chair et corps bien plus facilement qu’ailleurs…
– Les fins sont souvent tristes, c’est un truc d’écrivain…
– Les débuts sont toujours plus excitants…Melvile, son lac, sa forêt, son ambiance onirique.
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Sin City, tome 2 : J’ai tué pour Elle
Titre : J’ai tué pour Elle (A Dame to Kill for)
Série : Sin City, tome 2
Auteur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 23 septembre 2013
(2e édition VF, et 1994 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Une femme, forcément fatale, rôde dans Sin City, la ville du péché, et elle a choisi sa proie, un homme, forcément crédule, car après le corps à corps brûlant, la mante religieuse se débarrasse toujours du mâle. Avec « J’ai Tué pour Elle », second volet du cycle de Sin City, Miller poursuit l’exploration de sa ville en noir et blanc : le noir de la mort et le blanc du dernier instant.
Encore une de ces nuits brûlantes et sèches. Une nuit sans vent. Une de ces nuits qui fait faire aux gens des trucs secrets et bien moites.
Et voici J’ai tué pour elle, deuxième tome de la série à succès d’un Frank Miller sombre à souhait qui poursuit son exploration dantesque de l’univers terriblement glauque de Sin City.
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Sin City, tome 1 : The Hard Goodbye
Titre : The Hard Goodbye / Sin City
Série : Sin City, tome 1
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 23 septembre 2013
(2e édition VF, et 1991-1994 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Basin City est une grande ville crade et perdue dans la campagne américaine. Elle est surnommé « Sin City », la ville du péché. Les hommes politiques y sont des truands, les flics sont corrompus, et les pires crapules déambulent dans les rues. Dans les bas-fonds de Sin City, Marv, un colosse alcoolique sur les bords. Trop brutal, trop timide, trop laid de par son visage ravagé, il n’a jamais eu de femme dans sa vie. Il ne peut même pas se payer les services d’une prostituée. Cependant, un soir, la sublime Goldie l’aborde et lui propose d’aller chez lui… Trop saoul et trop excité, Marv ne se demande même ce qui peut bien pousser cette beauté fatale à désirer une brute comme lui. Marv fait l’amour avec Goldie sans se poser de questions.
Le lendemain matin, Marv se réveille à côté du cadavre de Goldie. Il n’a pas le temps de réfléchir que les flics sont déjà en route pour venir le coffrer. Totalement perdu, Marv n’a cependant plus qu’un seul objectif : retrouver le meurtrier de Goldie et la venger, coûte que coûte…L’enfer, ma beauté, c’est de se lever tous les matins et de pas savoir pourquoi t’es là.
J’ai jamais été très à l’aise avec les gens alors imaginez, rassurer une jeune fille de 19 ans en état de choc. Je suis comme un paralytique qui opère une tumeur au cerveau avec une clé de 12.
Nouvelle édition, nouvelle acquisition pour ce premier tome de Sin City, la série de comics culte signée Frank Miller !