• Le Triangle secret [Bandes dessinées et roman]

    Titre : Le triangle secret
    Cycle/Série : Bande dessinée / Roman
    Auteur : Didier Convard
    Éditeur : Glénat / Le livre de poche
    Date de publication : 2000 / 2008

    Synopsis : Mon très cher Didier, quand vous écouterez cette cassette, je ne serai sans doute plus de ce monde. Ceux qui me traquent vont bientôt me débusquer, et il me reste trop peu de temps pour relater les derniers événements qui m’ont conduit au seuil de la mort. Je veux vous préserver, mon ami. Je ne vous livrerai pas la vérité. Maudissez-moi, mais vous ne devez pas savoir ! Jamais ! Abandonnez notre quête, je vous en conjure ! Fermez tous vos livres, brûlez-les et soufflez leurs cendres au vent. Oubliez tout ce que je vous ai dit.
    Oubliez !

     

    Didier Convard est le maître d’œuvre de la saga Le Triangle secret. Il est connu pour être le scénariste d’une série à succès, qui s’est depuis déclinée en plusieurs séries parallèles (ou saisons si l’on préfère le jargon des séries sur écran), puis en tant qu’écrivain en compilant la série en un roman. L’homme a déjà quelques titres romancés à son effectif.

  • The Goddamned tome 1

    The Goddamned, tome 1 : Avant le Déluge

    The Goddamned tome 1

    Titre : Avant le Déluge
    Série : The Goddamned, tome 1
    Auteur : Jason Aaron
    Dessinateur: R.M. Guéra
    Éditeur : Urban Comics Indies
    Date de publication : 26 mai 2017

    Synopsis : « La Terre était corrompue devant Dieu, la Terre était pleine de violence. » (Genèse 6 : 11) En fuyant le Jardin d’Eden, Adam et Eve découvrirent la Création : un havre de paix, parfait équilibre entre les règnes animaux et végétaux. Le meurtre originel perpétré par Caïn sur son frère Abel entraîna cependant la chute de ce Paradis terrestre. Condamné par Dieu à assister à la déchéance de l’Humanité jusqu’à la fin des temps, Caïn arpente cette Terre devenue le refuge de monstres préhistoriques, sillonnée par des hordes de maraudeurs sanguinaires. Dans cet enfer condamné au Déluge, Caïn croise la route de Noé.

    Mon frère était un sale con. Nous étions les deux premiers-nés du monde, et on ne pouvait pas se blairer. Rien que ça montre à quel point on est tous tarés. Un jour, ce bâtard m’a tellement énervé que j’ai fait ce que personne n’avait jamais fait. Je l’ai tué. Et depuis, ma foi… le monde est devenu une sorte d’enfer.

    Urban Comics Indies n’en finit pas d’étoffer son catalogue, nous gratifiant presque chaque mois d’une nouvelle saga. Reconnus pour leur série Scalped, Jason Aaron et R.M Guéra reforment leur duo de choc pour proposer une nouvelle histoire qui ne l’est pas moins. The Goddamned n’est en effet pas à mettre entre toutes les mains: l’écriture comme le dessin sont sans concession. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça déchire ! Au sens propre comme au sens figuré.

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  • Outcast tome 1

    Outcast, tome 1 : Possession

     

     

    Titre : Possession
    Série : Outcast, tome 1
    Scénario : Robert Kirkman
    Dessin : Paul Azaceta
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : avril 2015

     

    Synopsis : Kyle Barnes est un banni, vivant isolé du reste de la société dans une petite ville des États-Unis. Ancien enfant battu, ancien mari violent, ancien père maltraitant, il cumule les étiquettes de l’homme qui dérange. Son quotidien se voit bouleversé le jour où il retrouve par hasard un vieux révérant adepte des jeux de cartes. Ce dernier pose un regard neuf sur notre héros : il le voit comme une bénédiction. Au détour d’un exorcisme de routine, il l’emmène auprès d’un enfant possédé. Kyle se rend alors compte qu’il dispose d’un don très spécial : celui de faire fuir les démons. Commence alors une guerre contre le mal, entre frénésie biblique et coups de poker.

     

    Les gens pensent que Dieu se bile pour les détails. Les gens croient qu’il a le temps de regarder tous les trucs qu’on fait comme s’il s’inquiétait vraiment de tout ce qu’on dit, ou de savoir si on suit ou non ses règles à la lettre. C’est vraiment des conneries.

     

     

     

    Au scénario, nous retrouvons Robert Kirkman, le créateur de Walking Dead dont la série principale a été adaptée au petit écran. On retrouve avec Outcast cette touche à la Romero dont il s’est fait une spécialité. Il a créé de nombreuses saga à succès : Invincible, Le Maître voleur, Les Gardiens du Globe, et Tech Jacket. Outcast ne déroge pas à la règle : ça fleure bon le scénario de qualité. Il a d’ailleurs lui aussi été choisi pour devenir une série télévisuelle et a été sélectionné au festival d’Angoulême en 2016. Quant au dessin, c’est Paul Azaceta qui manie les pinceaux. Ce dernier est essentiellement connu pour sa collaboration avec Marvel, grâce à la série Amazing Spider-Man ou Captain Marvel.

     

    Eh bien, je vais vous dire le secret. Il ne répond pas. Parfois il y a une sensation, parfois un signe… Mais je n’entends jamais sa voix, pas comme Moïse, Abraham ou Jésus… Pourquoi ? Peut-être qu’il est trop occupé avec sa guerre, et qu’il nous a oubliés. Peut-être qu’il perd.

     

    Dès les premières pages, on perçoit une ambiance particulièrement pesante. Celle qui met mal à l’aise non pas à cause d’un quelconque monstre tapi dans l’ombre, mais bien en raison du Mal dissimulé au cœur des Hommes. Le sourire des possédés est insoutenable, si bien qu’on se surprend à tourner la page avec soulagement. L’intrigue se révèle insupportable de part la violence qui s’en dégage. On éprouve pourtant une fascination proche du masochisme, qui nous pousse à nous demander si nous ne serions pas nous aussi victime d’une possession satanique.

     

     

    La brutalité du scénario est contrebalancée par un dessin très simpliste. Les personnages sont croqués grossièrement : l’épaisseur du trais donne un style qui n’est pas de mon goût. Si la couverture laisse imaginer un jeu de couleurs intéressant, on ne peut qu’être déçu en découvrant des teintes ternes et sans vie. Tout semble beige ou gris, à quelques nuances près. Les cases sur fond blanc surprennent. Au vu du thème horrifique clairement établi, on s’attendrait plutôt à un fond noir. La clarté qui s’en dégage rend les coloris encore plus fades. On aurait aimé que le bijou soit à la hauteur de son écrin.

    En lisant cette bande-dessinée, on remarque immédiatement une influence cinématographique avec ses nombreux flash-back permettant de mieux cerner le personnage principal : Kyle Barnes. Ce dernier a été traumatisé par une enfance dévastée. Dès le plus jeune âge, il fut la cible privilégiée des démons ayant pris possession de ses proches : d’abord sa mère, puis son épouse. Personne n’est épargné, pas même sa sœur adoptive dont on devine un passé des plus glauques. Les informations sont distillées çà et là, si bien qu’au bout du premier tome, on se retrouve avec davantage de questions qu’au commencement. Paul Azaceta semble friand des zooms et très gros plans. Il nous montre l’un après l’autre, de façon détaillée, tous les éléments trahissant les personnages : l’inquiétude d’une épouse devant un invité indésirable, le doute d’un révérant prêt à tout pour sauver ses paroissiens, la malveillance dissimulée derrière les masques de politesse, et mille autres fragments participant à la mise en place d’une atmosphère angoissante.

    Outcast me fait penser à une version papier de la série Supernatural ayant envahi notre jeunesse les samedis soirs. Le scénario semble captivant mais pas novateur. Peut-être sera-t-on surpris avec les tomes suivants. Pour ma part, j’ai véritablement été rebutée par les couleurs insipides ne rendant pas honneur au scénario.

  • Bâtard de Kosigan 3 Marteau des sorcières

    Le Bâtard de Kosigan, tome 3 : Le Marteau des sorcières

    Titre : Le Marteau des sorcières
    Cycle/Série : Le Bâtard de Kosigan, tome 3
    Auteur : Fabien Cerutti
    Éditeur : Mnémos [site officiel]
    Date de publication : 24 août 2017

    Synopsis : 1341, sur les traces de son passé, le Bâtard de Kosigan et sa compagnie s’enfoncent dans les profondeurs de l’Empire germanique au service d’un puissant seigneur du Rhin. Les mystères s’épaississent, mêlant complots, magie et religion, sur fond de chasse aux sorcières. Le chevalier devra naviguer avec prudence sur des eaux redoutables où l’Inquisition rôde et où il est parfois difficile de distinguer amis et ennemis. À quelques siècles d’intervalle, Kergaël de Kosigan tente d’élucider les interrogations soulevées par les écrits de son ancêtre. Mais remuer les secrets de l’Histoire s’avère périlleux et la vérité a toujours un prix.
    Joutes verbales, combats épiques, séduction et manipulations ; on retrouve avec grand plaisir la fougue et le panache de la maison de Kosigan.

     

    Huit caravanes de métaux rares en provenance des royaumes nains d’Enibelungen manquent à l’appel ; des incendies et des accidents de charrettes se multiplient, en veux-tu, en voilà ; et un Inquisiteur a été saigné à banc et pendu avec ses propres tripes dans la ruelle des veneurs de croix, à un jet de pierre du chapitre de l’évêché. Il avait les gonades enfoncées dans la bouche, le pauvre bougre, et sa langue arrachée sortait de son fondement pour faire bonne mesure.

    Malleus Maleficarum, tel est le nom d’un célèbre traité de chasse aux sorcières « best-seller » médiéval rédigé par Jacob Spenger et Heinrich Kramer à l’intention des inquisiteurs catholiques. Toutefois, c’est également le surnom donné au nouvel antagoniste du Bâtard de Kosigan : Juan Ginès de Las Casas, cardinal du Saint-Office de l’Inquisition, dit « Le Marteau des Sorcières ».

  • Dehors les chiens, les infidèles

    Titre : Dehors les chiens, les infidèles
    Auteur : Maïa Mazaurette
    Éditeur : Mnémos / Folio SF
    Date de publication : 2008 / 2010

    Synopsis : « Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres. Moi, Jésus, je suis l’étoile brillante du matin. » Apocalypse de Jean, XXII, 15-16. Quatre-vingts ans après la défaite des forces de la Lumière face aux Ténèbres, le monde ne connaît plus que la nuit éternelle. Seul espoir de voir un jour se lever le soleil : la Quête. Tous les cinq ans, un groupe de cinq adolescents spécialement entraînés part à la recherche de l’Etoile du Matin, arme légendaire, seule capable de lever la malédiction divine qui frappe l’humanité.

    Le paradis ne s’embarrasse pas de nuances, et la route pour l’atteindre est parfois excessivement cruelle. Notre religion n’est-elle pas fondée sur un calvaire injustifié ? Oui, parfois des innocents sont tués. Et il faut qu’il en soit ainsi .

  • Persepolis (L'Association)

    Persepolis : Intégrale

    Titre : Persepolis
    Auteur : Marjane Satrapi
    Éditeur : L’Association (Ciboulette)
    Date de publication : mai 2007 (après une publication en 4 tomes entre 2000 et 2003)

    Synopsis : L’édition en un volume du Persepolis de Marjane Satrapi a été publiée à l’occasion de la sortie de son adaptation en film d’animation. Co-réalisé par Winshluss et Marjane elle-même, Persepolis au cinéma fut l’un des événements de l’année 2007, primé au 60e Festival de Cannes et nominé pour les Oscars à Hollywood. Quant à ce Monovolume, vendu à plus de 140 000 exemplaires, il prouve que la magie du conte de fées Persepolis n’est pas terminée!

    Dans chaque religion, vous trouvez les mêmes extrémistes.

  • Henriquet

    Henriquet – L’homme-reine

    Titre : Henriquet – L’homme-reine
    Scénariste et dessinateur : Richard Guérineau
    Éditeur : Delcourt (Mirages)
    Date de publication : 2017 (mars)

    Synopsis : Mai 1574. Charles IX meurt, laissant son royaume déchiré par les guerres de Religion et toujours sous le choc du massacre de la Saint-Barthélemy. Catherine de Médicis rappelle son fils cadet Henri, alors roi de Pologne… Henri III aura surtout marqué l’Histoire par ses moeurs et ses frasques, avérées, qui auront masqué l’incroyable complexité politique à laquelle a du faire face ce monarque atypique.

    Quand donc comprendras-tu qu’il te faut choisir, Henri ? Tu ne peux être Philippe II d’Espagne et César Borgia en même temps !

  • Silence on zappe !

    Zapping ciné juin 2017 (ter)

    Silence on zappe !

    Qu’est ce qu’il fait bon dans les salles de cinéma avec cette canicule ! Voilà de quoi vous rafraichir en y ajoutant du plaisir !

     

    Ava

    Ava

    Ava va bientôt perdre la vue. Plutôt que de se morfondre, sa mère excentrique et légère l’embarque à la mer. Elle s’ouvre à la découverte de la sexualité avec un jeune marginalisé. Film cru, où soleil et ombre se télescopent comme pour prévenir Ava de l’imminence de son handicap. Une mise en scène inventive, une musique envoutante, une jeune révélation épatante (Noée Abita). Ava est un premier film lumineux, parfois onirique, pas forcément facile mais qui révèle aussi une bien belle réalisatrice.

    Note 3.5

  • Djinn, tome 1 : La Maudite

    Titre : La Maudite
    Cycle : Djinn, tome 1
    Auteur : Jean-Louis Fetjaine
    Éditeur : Fleuve (Outre Fleuve)
    Date de publication : 2017 (mars)

    Synopsis : 1130, Princée d’Antioche – au nord de l’actuelle Syrie. Fille du roi Baudouin de Jérusalem, la princesse Alix d’Antioche s’apprête à accoucher en secret de son enfant illégitime, fruit de ses amours avec le connétable Renaud Mazoir. Personne ne doit apprendre cette naissance : sa mère a décidé que l’enfant ne survivrait pas. Mais son père, prévenu par ses informateurs, arrive à temps pour le sauver. L’accoucheuse, elle, est sacrifiée, non sans avoir jeté sur Alix une malédiction : l’esprit malin d’un Djinn s’attache désormais à ses pas. Mis à l’abri des velléités meurtrières de sa mère, le nouveau-né grandira au sein de la mystérieuse secte des Assassins ; son destin sera lié à celle-ci. Et la princesse maudite, poussée par son ambition dévorante, se voit emportée dans les tourments d’une terre dont l’histoire s’écrit trop souvent dans le sang…

    Il n’y a rien ici. Que des pierres et des arbres secs et tordus. Est-ce pour ça que tu es venu ? Bien sur que non. Tous, vous êtes là parce que Dieu vous a appelés, même si bien peu d’entre vous en ont vraiment conscience. Vous êtes là parce qu’une guerre se déroule, en ce moment même, sur cette terre. Non pas la guerre des hommes, qui n’en est qu’un écho lointain, mais celle que les créatures du Malin se livrent depuis l’aube des temps pour submerger toute forme de vie terrestre.

  • La chanson d'Arbonne

    La chanson d’Arbonne

    Titre : La chanson d’Arbonne
    Auteur : Guy Gavriel Kay
    Éditeur : L’Atalante
    Date de publication : 1993

    Synopsis : « Jusqu’à ce que meure le soleil et que tombent les lunes, l’Arbonne et le Gorhaut ne vivront pas en harmonie côte à côte. » Gouvernée par une femme, minée par la rivalité sanglante de ses deux seigneurs les plus puissants, l’Arbonne n’est-elle pas une proie tentante pour une guerre de conquête et de croisade du Gorhaut, d’autant – ignominie ! – qu’on y vénère une déesse ? Mais c’est en Arbonne que Blaise du Gorhaut s’est engagé comme mercenaire au service d’un baronnet, après avoir fui son pays et son père.Qui est-il, ce Blaise du Nord, et quel destin l’attend qu’il ignore lui-même ? Seule le sait peut-être Béatrice, la grande prêtresse aveugle de Rian au hibou sur l’épaule. La Chanson d’Arbone est une fantasy magistrale et envoûtante dans un monde parallèle à la Provence médiévale.


     

    Le temps des homme était venu, se dit-elle avec amertume. L’ironie éclatait. L’Arbonne allait être détruite à cause de ses femmes, à cause des symboles et de la musique de la Cour d’amour et des modèles de grâce établis par des femmes comme Cygne et Ariane, parce qu’elle était présentement gouvernée par une femme. Et maintenant que la ruine fondait sur le pays sous la forme d’une armée et d’épées, de haches et de brandons, maintenant que les images de viols et de brasiers allaient danser derrière les paupières closes de toutes les femmes arabonnaises, c’était en fin de compte par les hommes qu’il fallait qu’il fût sauvé.