• Un membre permanent de la famille

    Un membre permanent de la famille

    Titre : Un membre permanent de la famille
    Auteur : Russell Banks
    Éditeur : Actes Sud
    Date de publication : Janvier 2015

    Synopsis : Un mari humilié qui rôde dans la maison de son ex-femme, un serveur déprimé qui invente à une inconnue une vie qui n’est pas la sienne pour la sauver d’un hypothétique désespoir, des hommes et des femmes qui, pour transcender leur existence ordinaire, mentent ou affabulent à l’envi, sous le soleil de Miami ou sous des cieux plus sombres… Dans ces douze nouvelles d’une extraordinaire intensité et peuplées de personnages cheminant sur le fil du rasoir, Russell Banks, convoquant les angoisses et les tensions où s’abîment les fragiles relations que l’être humain tente d’entretenir avec ses semblables, transmue magistralement le réel et le quotidien en authentiques paraboles métaphysiques.

    Note 4.0

    Avant que les policiers n’éloignent le chien et le libèrent de sa cage, il faudra qu’elle prouve son innocence. Chose qui n’est jamais facile pour une personne noire dans cette ville.

  • Poupée aux yeux morts

    Poupée aux yeux morts

    Titre : Poupée aux yeux morts
    Auteur : Roland C. Wagner
    Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle)
    Date de publication : 4 novembre 2013 (intégrale de la trilogie originale)

    Synopsis : Le temps est censé passer moins vite à bord des nefs voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière. Pourtant, Kerl n’est plus qu’un vieillard à son retour de la planète Dzêta Bootis, tandis que Sue, demeurée sur Terre, n’a pas pris une ride en cinquante ans.
    Ce paradoxe n’est que le premier d’une longue série d’événements en contradiction avec la théorie de la Rationalité. Qui est le fouinain, cet oracle extraterrestre improbable que l’on dirait tout droit sorti d’un dessin animé ? Pourquoi l’austère Merteuil Filvini poursuit Kerl de son impitoyable vindicte ? Que sont devenus les Programmeurs sauvages qui écumaient les supérettes durant la cruelle Ère néopure ?
    À l’occasion du dixième anniversaire des Moutons électriques, un écrin de choix pour cette trilogie indisponible depuis trop longtemps en librairie, l’un des chef-d’œuvre du regretté Roland C. Wagner — un des auteurs les plus doués de sa génération.
    Préface de Michel Pagel. Postface de l’auteur. Texte révisé par l’auteur (en 2008), édition définitive.

    Note 4.0

    Que restera-t-il de l’époque actuelle dans cinquante lustres, sinon une image déformée par l’alliance de l’oubli et de la nostalgie ?

    Honnêtement, je n’étais pas prêt. Pas prêt à la complexité qu’offrent l’écriture et l’imaginaire de Roland C. Wagner. Pas prêt non plus à subir une telle loufoquerie sérieuse et maîtrisée. Pas prêt, enfin, à suivre les pérégrinations d’un vieillard à la recherche d’un amour de jeunesse dans un monde qui part totalement en vrille.

  • Chroniques des Nouveaux Mondes, tome 2 : Les Chants de glace

    Chroniques des nouveaux mondes 2 Les chants de glaces

    Titre : Les Chants de glace
    Cycle : Chroniques des Nouveaux Mondes, tome 2
    Nouvelles : « Labyrinthe de la nuit » ; « La Guerre des Trois Secondes » ; « Les Chants de glace » (1991) ; « Ogoun Feraille »
    Auteur : Jean-Marc Ligny
    Éditeur : ActuSF (Les Trois Souhaits) (fiche officielle)
    Date de publication : avril 2009

    Synopsis : « Chères Humaines, chers Humains, compagnons droïdes et amies droïnes, honorables Pléiadims et spirituels Hyadims, formes de vies connues, inconnues ou artificielles qui nous avez rejoints sur U-Com, je vous remercie de votre présence et de votre participation. (…) Le sujet de ce soir, vous le connaissez tous. Il y a cent ans jour pour jour, soit le 9 juillet 2328 à 10 : 37, Temps Universel, éclatait ce qui devint l’un des traumatismes majeurs de l’Humanité : la Guerre de Trois Secondes. Traumatisme ou coup de chance ? »
    Le 9 juillet 2328 éclate la guerre la plus courte de l’histoire de l’humanité. Une guerre qui change la face du monde et qui, un siècle plus tard, reste encore un mystère. Mais ce soir, sous les yeux de milliards de téléspectateurs, les ennemis d’hier sont réunis pour tenter de tirer les enseignements du passé. Nouvelle phare de ce recueil, « La Guerre de Trois secondes » est sans doute l’un des meilleurs récits de Jean-Marc Ligny, l’auteur de chef d’oeuvres comme AquaTM ou Jihad. Elle est complétée ici par trois autres fabuleuses histoires de science fiction. Ou quand le futur de l’homme dans l’espace s’écrit sous nos yeux entre musique et aventure…

    Note 3.0

    Isaac de Samarie : Honorable, n’avez-vous pas eu l’impression d’usurper la place de Dieu, ou du moins Ses prérogatives ?
    Ssszz’Irt (imperturbable) : cette notion de Dieu est très étrange et incompréhensible pour nous. Les Hyadims affirment qu’une notion similaire à existé chez eux à l’aube de leur civilisation, il y a vingt millions de vos années. Ils semblent mieux l’assimiler que nous, en tout cas elle les fait beaucoup rire.

    (« La Guerre des Trois Secondes »)

    Avec le deuxième recueil des Chroniques des Nouveaux Mondes de Jean-Marc Ligny chez les éditions ActuSF, c’est l’occasion d’approfondir de larges pans de son univers de space opera fortement marqué par la psychologie humaine et sa faculté à travailler au burin sa solitude.

  • Des choses fragiles

    Des choses fragiles

    Titre : Des choses fragiles
    Auteur : Neil Gaiman
    Nouvelles : Une étude en vert ; La Grand’roue féerique ; La Présidence d’Octobre ; La Chambre dissimulée ; Les Épouses interdites des esclaves sans visage dans le manoir secret de la nuit du désir redoutable ; Le Chemin caillouteux du souvenir ; L’Heure de la fermeture ; Devenir sylvain ; Amères Moutures ; Les Autres ; Souvenirs et trésors ; Les Bons garçons méritent des récompenses ; La Vérité sur le cas du départ de Mlle Finch ; D’étranges petites filles ; La Saint-Valentin d’Arlequin ; Boucles ; Le Problème de Susan ; Instructions ; Qu’est-ce que tu crois que ça me fait ? ; Ma vie ; Quinze cartes peintes d’un tarot de vampires ; Nourrir et manger ; Le Coup de l’inventeur de maladies ; À la fin ; Goliath ; Pages d’un journal trouvé au fond d’une boîte à chaussures laissée dans un bus Greyhound, quelque part entre Tulsa, Oklahoma, et Louisville, Kentucky ; Comment parler aux filles pendant les fêtes ; Le Jour de l’arrivée des soucoupes ; L’Oiseau-soleil ; Inventer Aladin ; Le Monarque de la vallée
    Éditeur : Au Diable Vauvert / J’ai Lu
    Date de publication : 2009 / 2010
    Récompenses : Prix Locus et British Fantasy 2007. Grand Prix de l’imaginaire 2010.

    Synopsis :  « Les histoires, tels les gens, les papillons, les œufs d’oiseaux, les cœurs humains et les rêves, sont des choses fragiles faites d’un matériau aussi peu solide ou durable que vingt-six lettres et une poignée de signes de ponctuation. Ou des paroles faites de sons et d’idées, abstraites, invisibles, disparues sitôt prononcées. Et pourtant certaines, simples et minuscules, ont survécu à ceux qui les ont racontées. » Incluant poèmes, nouvelles et le court roman Le Monarque de la Vallée où l’on retrouve le héros d’American Gods, un somptueux recueil enrichi d’une interview inédite de l’auteur.

    Note 2.0

    Le combat était ancien. C’était le combat de l’homme contre le monstre, aussi vieux que le temps. Thésée face au minotaure, Beowulf face à Grendel, tous les héros s’étant jamais tenus entre la lumière et l’obscurité en essuyant sur leur épée le sang d’un être inhumain. (Le monarque de la vallée)

    « Les gens, tout comme les rêves et les cœurs, se brisent si facilement. » C’est en partant de ce constat que Neil Gaiman a pris l’initiative de rassembler dans un recueil différentes nouvelles fantastiques écrites tout au long de sa carrière et mettant en lumière la fragilité de l’être humain. Au total c’est plus de trente textes qui se trouvent ici réunis, mais malheureusement la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.

  • Chroniques des Nouveaux Mondes, tome 1 : Le Voyageur solitaire

    Chroniques des Nouveaux Mondes 1 Le Voyageur solitaire

    Titre : le Voyageur solitaire (recueil)
    Cycle : Chroniques des Nouveaux Mondes, tome 1
    Nouvelles : Le Voyageur solitaire ; Le Traqueur d’extrêmes ; Le Cas du chasseur ; L’Astroport
    Auteur : Jean-Marc Ligny
    Éditeur : ActuSF (Les Trois Souhaits)
    Date de publication : mai 2008

    Synopsis : Tag Fades était un homme gris, aigri, amaigri. Un homme assez désespéré pour accepter de partir seul pour un voyage de cinquante-deux ans vers la planète Canaan à la recherche des premiers colons humains portés disparus. Mais ses motivations personnelles sont toutes autres. Pourra-t-il enfin être seul et échapper à l’humanité ? Et que trouvera-t-il en lui-même dans cette fuite sans retour ?
    Premier des quatre récits de ce recueil, Le Voyageur Solitaire plante le décor des Chroniques des Nouveaux Mondes, un cycle de science fiction dans lequel Jean-Marc Ligny explore le futur mais surtout l’âme humaine, des profondeurs de l’espace à celle de la Terre. Une œuvre riche et puissante et qui ne cesse de nous renvoyer à nous-mêmes. Une des grandes réussites de l’auteur de Jihad, AquaTM et Inner City.

    Note 3.5

    Quand l’avenir est bouché, le passé vous étouffe.

    « L’Astroport »

    Bien avant de rééditer La Saga d’Oap Täo, ActuSF avait déjà « ressuscité » les Chroniques des Nouveaux Mondes de l’auteur plusieurs fois récompensés Jean-Marc Ligny, notamment grâce à la passion de Jérôme Vincent pour cet ensemble hétéroclite de nouvelles, de novellas et de romans composant un space opera sur la destinée de la Terre construit sur plusieurs décennies, notamment à partir de publications chez Fleuve Noir dans la fameuse collection Anticipation. La curiosité ne peut que pousser à découvrir ces quelques récits, et c’est mon amie Verdorie qui m’a procuré ces publications d’il y a quelques années, merci à elle.

  • Hommes à la mer

    Hommes  à la mer

    Titre : Hommes à la mer
    Nouvelles : « Les chevaux marins » de W. H. Hodgson ; « La Chiourme » de P. Mac Orlan ; « Le Grand sud » de P. Mac Orlan ; « Les Trois Gabelous » M. Schwob ; Un sourire (de la fortune) de J. Conrad ; « Le Naufrage » de R. L. Stevenson ; « Une descente dans le maelström » d’E. Allan Poe ; « Le dernier voyage du Shamraken » de W. H. Hodgson
    Extraits : « L’Odyssée » d’Homère ; « Kernok le pirate » d’E. Sue ; « Malgorn le baleinier » d’E. Condroyer ; « Le Vaisseau des morts » de B. Traven ; « Un typhon au large des côtes du Japon » de Jack London ; « Les Travailleurs de la mer » de Victor Hugo ; « Le Sphinx des glaces » de Jules Verne
    Scénariste et dessinateur : Riff Reb’s
    Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
    Date de publication : 2014 (novembre)

    Synopsis : Librement adapté des nouvelles de Conrad, Hodgson, Mac Orlan, Poe, Schwob et Stevenson. Dernier opus de la trilogie contée et mise en scène par Riff Reb’s, ce recueil offre huit adaptations – graphiquement spectaculaires – d’histoires noires et poétiques.

    Note 5.0

    -CAPITAINE ! LE NAVIRE EST UN TRAIN DE SOMBRER !
    -Vous vous répétez, Spoker, c’est navrant.
    -C’est qu’il s’enfonce rapidement, capitaine.
    -Rapidement, dites-vous ? Que voilà une étrange expression, car si vous voulez bien vous donner la peine d’y penser, le temps n’est que relatif.
    -Je crains, mon capitaine, que le moment soit mal choisi pour philosopher alors que nous aurons bu la grande tasse avant dix minutes.
    -Si l’on suivait votre rationnement, il ne vaudrait jamais la peine de s’engager dans quelque réflexion que ce soit. Périr sans réfléchir n’est que ruine de l’âme !!! Vous oubliez la situation de l’homme, Monsieur Spoker.
    -C’est que je suis trop occupé à considérer celle du navire.
    (Le Naufrage, Robert Louis Stevenson)

     

    « Hommes à la mer » marque la troisième contribution de Riff Reb’s à la collection Noctambule qui se propose d’adapter en image quelques uns des plus grands classiques de la littérature. Cette fois encore, le thème privilégié par l’auteur est celui de la mer, mais à la différence des précédents ouvrages consacrés à une histoire en particulier, on a ici affaire à l’adaptation de huit nouvelles entrecoupées d’illustrations d’extraits d’autres œuvres littéraires.

  • Le jardin des silences

    Le jardin des silences

    Titre : Le jardin des silences
    Auteur : Mélanie Fazi
    Nouvelles : Swan le bien nommé ; L’arbre et les corneilles ; Miroir de porcelaine ; L’autre route ; Les Sœurs de la Tarasque ; Le pollen de minuit ; L’été dans la vallée ; Le jardin des silences ; Née du givre ; Dragon caché ; Un bal d’hiver ; Trois renards
    Éditeur : Bragelonne (L’autre)
    Date de publication : 2014 (novembre)

    Synopsis : Un bal secret au cœur de l’hiver, une violoniste dont les notes soulèvent le voile des apparences, une dresseuse d’automates dépassée par sa création : à travers ces douze textes ciselés, découvrez ou retrouvez l’univers envoûtant de Mélanie Fazi, auteure rare à la plume délicate, qui joue des mots-émotions avec une justesse bouleversante.

    Note 4.0

     C’est incroyable, un être humain. Ça paraît si petit, fragile, instable. Mais ça peut contenir acide et magma et rester entier. De l’extérieur, on aperçoit à peine quelques lézardes. Ça peut pourrir de l’intérieur et continuer à marcher. (Le jardin des silences)

     

    Après « Notre-Dame-aux-écailles » et « Serpentine », le nouveau recueil de nouvelles de Mélanie Fazi ne fait que confirmer le talent de l’auteur dont la plus grande force réside en sa capacité à réveiller le mystère et la poésie des lieux les plus ordinaires ou des situations les plus glauques. Réenchanter notre quotidien : voilà ce que permettent les textes de Mélanie Fazi.

  • Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes

    Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

    Titre : Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes
    Nouvelles : « Avant Cuba ! » ; « Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes » ; « Heureux comme un Samoyède » ; « Le lièvre, l’olivier et le représentant en ronds-points » ; « Les secrets de ma cuisine » ; « La branleuse espagnole » ; « De l’homme idéal de ma femme, d’elle et de ma maîtresse » ; « Diablerie diabolique au club-house » ; « Jean-François Cérious ne répond plus »
    Auteur : Julien Campredon
    Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture / Pocket
    Date de publication : novembre 2006 / septembre 2013

    Synopsis : Iconoclaste, bidonnant, foisonnant, épastrouillant… Voilà l’objet littéraire non identifié que vous tenez entre les mains. Pour l’équipe Pocket, ce fut le coup de foudre au premier elfe : ces nouvelles, c’est tout un poème… D’ailleurs, on en ferait presque des vers :Des marins maltais aux vieux saules de Tolkien,Des parkings aériens aux appâts des sirènes,Chez Julien Campredon, cher lecteur, tout est bon.Et si vous trouvez mieux, n’hésitez pas à nous écrire. Votre prose ornera peut-être cette couverture… L’équipe Pocket
    PS : L’auteur, s’il parvient à tromper la vigilance de ses gardiens, n’est pas habilité à jouer à ce petit jeu. Merci. Nouvelle édition revue et corrigée. Pour le service après-vente, merci de vous reporter à la page 139.

    Note 3.0

    Nous pouvons vous offrir des perspectives, nous en avons l’argent et c’est défiscalisé. Venez masser nos cors aux pieds, tailler nos rosiers ou cirer nos parquets en ronce de noyer. Écoute bien : le monde nous appartient, pourtant nous avons la gentillesse de vous tendre la main, alors prenez-la, soyez sages et cessez de faire les enfants. Retournez à l’ANPE et il ne se passera rien.

    Oh que ce titre est accrocheur ! Eric Reinhardt est bien gentil avec son « L’amour et les forêts », Emmanuel Carrère est certes mystérieux quand il mise sur « Le royaume », et Olivier Adam se simplifie avec son « Peine perdue » (ne parlons pas des choix de titres du duo Musso-Lévy), au moins Julien Campredon cherche un peu de nouveauté dans son propos, en commençant par le titre.

  • Johan Héliot vous présente ses hommages

    Johan Héliot vous présente ses hommages

    Titre : Johan Héliot vous présente ses hommages
    Auteur : Johan Héliot
    Nouvelles : Au plus élevé trône du monde ; Pax Bonapartia ; Paris avant l’orage ; La véritable toute première affaire ; Trouver son cœur et tuer la bête ; Monsieur Mouche et la grande demoiselle ; Le robot du devoir ; Le rêve d’Amerigo Vespucci ; Le souffle du destin ; Une étude au rouge ; Idylle du temps des ombres ; La chose dans la glace ; La nuit du Grand Duc ; Opération Münchhausen ; Vous rêvez trop de Fantômas ; Toujours plus, toujours ! ; L’huile et le feu ; La musique des âmes ; A la Bastille, gabba gabba hey ! ; Faërie Boots
    Éditeur : Les Moutons Electriques
    Date de publication : 2013

    Synopsis : Le prince Paul Sernine, alias Arsène Lupin, lève le voile sur le plus fabuleux complot de l’Histoire – attendez-vous à un choc ! Charles de Gaulle enfile son masque et son costume de super-héros pour sauver la République d’une tentative de coup d’État. Fantômas revient du fin fond de l’espace, radicalement transformé, vivre une ultime aventure. Sherlock Holmes repousse une invasion extra-terrestre sans sortir du 221b, Baker Street. Aristide Bruant propose un drôle de contrat aux nouveaux frangins Ramones. Hermann Göring s’envole pour les glaces du pôle. James Bond affronte le futur de l’humanité, Cyrano et d’Artagnan guerroient sur la Lune… Et beaucoup d’autres encore, héros super ou ordinaires, empruntés le temps d’un hommage aux pages des manuels d’histoire et des récits de fiction qui ont nourri l’imaginaire de Johan Heliot pendant son adolescence.

    Note 3.5

    Il ne s’agit pas de follie mais de désir. De désir et d’angoisse. De la plus grande angoisse éprouvée par les hommes depuis qu’ils ont quitté l’abri de leurs grottes primitives. A leurs manières, les explorateurs de la Renaissance ont fait franchir à l’humanité un second pas en dehors de la grotte qu’est notre Vieux Monde. Et ils l’ont franchi porteurs d’un espoir sans bornes, animés par un désir aussi vieux que la vie : découvrir et agrandir l’univers. Mais si cet espoir vient se heurter au mur froid de la réalité, le choc est rude. Plus rude qu’il est possible de le supporter. Alors, une mécanique merveilleuse, faite de mille rouages infinitésimaux, se met en branle dans l’esprit des pionniers. S’il n’y a rien à découvrir, il y a tout à inventer ! Le pari est beaucoup plus excitant, d’ailleurs. » (Le rêve d’Amerigo Vespucci)

  • Aucun souvenir assez solide

    Aucun souvenir assez solide

    Titre : Aucun souvenir assez solide
    Auteur : Alain Damasio
    Nouvelles : Les Hauts Parleurs ; Annah à travers la Harpe ; Le bruit des bagues ; C@PTCH@ ; So phare away ; Les Hybres ; El Levir et le Livre ; Sam va mieux ; Une stupéfiante salve d’escarbilles et de houille écarlate ; Aucun souvenir assez solide
    Éditeur : La Volte / Folio SF
    Date de publication : 2012 / 2014

    Synopsis :  Une cité de phares noyée par des marées d’asphalte où la lumière est un langage. Une ville saturée de capteurs qui dématérialise les enfants qui la traversent. Un monde où la totalité du lexique a été privatisée. Un amant qui marche sur sa mémoire comme dans une rue… En dix nouvelles ciselées dans une langue poétique et neuve, Alain Damasio donne corps à cet enjeu crucial : libérer la vie partout là où on la délave, la technicise ou l’emprisonne. Redonner aux trajectoires humaines le sens de l’écart et du lien. Face aux hydres gestionnaires qui lyophilisent nos cœurs, l’imaginaire de Damasio subvertit, perfore les normes et laisse à désirer. C’est un appel d’air précieux dans un présent suturé qui sature.

    Note 3.5

     Dans une société où tout ce qui n’est pas quantifiable se vend, où l’on assure la vie, s’achète une beauté, des organes, une mémoire, où l’on a privatisé à peu près tout, de la Lune au ciel d’Europe, de la mer Rouge aux fleuves et aux rues, où toute rencontre se paie, tout service humain a son prix, où tous les parents signent des contrats avec leurs enfants, où les collégiens prennent un crédit pour leurs études et licencient leurs profs, où l’on monnaie l’amour et l’intime, la santé et le temps de cerveau disponible, nous cherchons à ouvrir des brèches. (Le bruit des bagues)