• Trois coeurs, trois lions (suivi de Deux regrets)

    Trois coeurs trois lion Le Bélial'

    Titre : Trois coeurs, trois lions (suivi de Deux regrets) (Three Hearts and Three Lions)
    Auteur : Poul Anderson
    Éditeur : Le Bélial’, puis Folio SF
    Date de publication : 2006 (puis 2009 ; 1961 en VO)

    Synopsis : La Loi et le Chaos se livraient une lutte perpétuelle. Non, il ne s’agissait pas exactement de forces. Des modes de vie ? Un reflet terrestre du conflit spirituel entre le Ciel et l’Enfer ? En tout cas, les êtres humains étaient les principaux
    agents de la Loi sur terre, bien que la plupart d’entre eux ne le fussent que de façon inconsciente et que certains, magiciens, sorciers et créatures maléfiques, se fussent vendus au Chaos. Quelques êtres non-humains étaient aussi du côté de la Loi. En face d’eux se trouvait presque tout le Monde du milieu, qui semblait comprendre des royaumes comme la Faërie, le Trollheim et le Royaume des géants… Ainsi Holger Dansk, force de la nature de près de deux mètres, se retrouve-t-il propulsé dans un univers fantastique en pleine guerre séculaire entre Loi et Chaos, un univers dont il comprend vite qu’il est le champion, un champion éternel…

    Note 2.0

    Plus vite, plus vite, toi, le plus vif des chevaux ! Cours, mon camarade, cours comme jamais cheval n’a couru avant toi, car c’est toute l’humanité que l’on traque avec nous. Hâte-toi, mon compagnon, car nous courons contre le Temps, nous courons contre le Chaos en marche. Ah ! Que Dieu soit avec toi, que Dieu te donne la force de courir !

    Acheté d’occasion aux Utopiales 2013, ce Trois cœurs, trois lions (Folio SF ou Le Bélial’, au choix) avait pour but de me faire découvrir l’univers littéraire de Poul Anderson dont j’aimerais bien lire, par la suite, La patrouille du temps, re-publiée en quatre intégrales chez Le Bélial’.

  • L’accroissement mathématique du plaisir

    L'accroissement mathematique du plaisir

    Titre : L’accroissement mathématique du plaisir
    Auteur : Catherine Dufour
    Nouvelles : Je ne suis pas une légende ; Le sourire cruel des trois petits cochons ; L’immaculée conception ; Vergiss mein nicht ; La lumière des elfes ; Rhume des foins ; Le jardin de Charlith ; Mater Clamorosum ; Confession d’un mort ; Valaam ; Le cygne de Bukowski ; Kurt Cobain contre Dr No ; Une troll d’histoire ; La perruque du juge ; Le poème au carré ; L’accroissement mathématique du plaisir ; La liste des souffrances autorisées ; L’amour au temps de l’hormonothérapie génique ; Un soleil fauve sur l’oreiller ; Mémoires mortes ; Un temps chaud et lourd comme une paire de seins
    Éditeur : Le Bélial / Folio SF
    Date de publication : 2008 / 2011
    Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire pour « L’immaculée conception » (catégorie nouvelle)

    Synopsis : Science-fiction, fantastique et fantasy… Catherine Dufour aborde l’ensemble de ces domaines avec un égal bonheur et s’affirme ici comme une nouvelliste de tout premier plan. Au programme: des préfaces signées Richard Comballot et Brian Stableford, vingt récits dont sept inédits, une postface de Catherine Dufour, un entretien, une bibliographie exhaustive.

    Note 4.0

    C’est marrant, plus on est pauvre, plus on doit se farcir d’incitation à dépenser. Ne jamais subir de pub est un signe extérieur de richesse. (Mémoires mortes)

    De Catherine Dufour, je n’avais jusqu’à présent expérimenté que deux ou trois nouvelles disséminées ici et là dans quelques anthologies. L’auteur a pourtant su s’imposer depuis plusieurs années, au point de figurer aujourd’hui parmi les auteurs incontournables des littératures de l’imaginaire. J’ai donc entrepris il y a peu de combler mon ignorance grâce à cet « Accroissement mathématique du plaisir », et quelle lecture !

  • Aztechs

    Aztechs

    Titre : Aztechs
    Auteur : Lucius Shepard
    Nouvelles : « Aztechs » ; « La présence » ; « Le dernier testament » ; « Ariel » ; « Le rocher aux crocodiles » ; « L’éternité et après »
    Éditeur : Le Bélial / J’ai Lu
    Date de publication : 2005 / 2008
    Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2007 (catégorie nouvelle)

    Synopsis : Embarquez pour le Mexique, théâtre d’une guerre sans merci entre multinationales omnipotentes et armées jusqu’aux dents ; pour New York, où il se passe de bien drôles de choses sur le site de Ground Zero ; pour l’Afrique noire, sur laquelle, dans l’ombre, les hommes-crocodiles règnent sans partage ; pour Moscou, où il vaut mieux ne pas trop s’approcher de l’Eternité — une boîte à la mode — au risque d’y perdre son âme, et bien plus… A travers six longs récits d’une intensité rare, Lucius Shepard repousse les limites de l’imaginaire et nous emmène loin, bien loin de nos repères.

    Note 4.0

    C’est comme s’il allait bosser au Mordor, parmi les ombres omniprésentes. Les cendres et la peine. Au bout d’un temps, vous avez l’impression que le lieu vous transforme en fantôme. Vous n’êtes plus réel, vous n’êtes qu’une relique, un fragment de vie. Quand vous racontez ce genre de merde ça vous fait rire. C’est vraiment de la connerie. Puis vous arrêtez de rire et vous savez que c’est vrai. Ground Zero est un champ de mort. Comme le Cambodge. Ou Hiroshima. Ils parlent déjà de reconstruire quelque chose, mais ils sont cinglés. Autant construire un Dairy Queen à Dachau. Qui aurait envie de manger là-bas ? (La présence)

    Un Mexique du futur ravagé par la lutte opposant de puissantes entreprises. Un pays d’Afrique hanté par le fantôme de son précédent dictateur et la présence d’hommes-crocodiles. Une boite russe réservée aux truands dans laquelle se déroulent de bien curieux événements. Voilà le genre d’histoire que nous propose de découvrir Lucius Shepard dans ce recueil de six nouvelles, toutes plus atypiques les unes que les autres. Les quelques commentaires que j’avais pu glaner concernant « Aztechs » promettaient une expérience de lecture inoubliable et je dois avouer être totalement tombée sous le charme de la plume de l’auteur.

  • Sympathies for the devil

    Sympathies for the devil

    Titre : Sympathies for the devil
    Auteur : Thomas Day
    Nouvelles : Une forêt de cendres ; A l’heure du loup ; L’erreur ; La mécanique des profondeurs ; La notion de génocide nécessaire ; Démon aux yeux de lumière
    Éditeur : Le Belial (Folio SF en poche)
    Date de publication : 2004 (2012 pour la version poche)

    Synopsis : Sous vos yeux, six mondes vont prendre fin : le nôtre bien sûr, déserté par l’humanité, rendu aux hommes-arbres et aux loups ; celui des douze dragons renversés, étouffé par l’information continue ; celui des nomades mongols condamnés à la sédentarisation ; Amsterdam sous les eaux, hanté par le plus étrange des tueurs en série ; la Terre brûlée de Loki, grand farceur et agent provocateur un brin excessif. Six mondes vont prendre fin et tous ne renaîtront pas.

    Note 4.0

    Je vais faire de toi la Grande Vague qui nettoiera le monde. Tu es celle qui va laver tous les affronts, qui donnera une nouvelle chance aux Hommes. Leur patrimoine génétique va se mélanger à nouveau avec la terre, la mer et les espèces qu’ils n’ont pas réussi à faire disparaître. Et un jour, comme rien ne se perd vraiment, comme toute chose perdue peut être retrouvée, d’autres hommes renaîtront. Différents. Plus sages, peut-être. Le monde se meurt de la technologie, les mythes doivent le faire renaître.

  • Le nez de Cléopâtre

    Le nez de Cléopâtre

    Titre : Le nez de Cléopâtre
    Auteur : Robert Silverberg
    Nouvelles : Légendes de la forêt Veniane ; Le traité de Düsseldorf  ; Tombouctou à l’heure du lion ; Le sommeil et l’oubli ; Entre un soldat, puis un autre ; Basileus
    Éditeur : Folio SF (Denoël)
    Date de publication : 2001 (2000 pour la première version)
    Récompenses : Prix Hugo 1990 (catégorie novelette) pour « Entre un soldat, puis un autre »

    Synopsis : S’il eût été plus court, toute la face du monde aurait changé. Avec les textes du Nez de Cléopâtre, Robert Silverberg nous invite à détourner le cours de notre Histoire pour imaginer ce qui aurais pu advenir si… Si l’Empire romain, loin de prendre fin sous le choc des invasions barbares, s’était maintenu et élargi au monde entier ? Si les « réalités virtuelles » auxquelles donne accès l’informatique se constituaient en mondes parallèles autonomes, des mondes où Socrate pourrat rencontrer le conquistador Pizarre pour un incroyable duel intellectuel ? Et si la Peste noire de 1348 avait emporté les trois quarts de l’Europe occidentale ?

    Note 2.0

    A l’origine, les programmateurs français voulaient inclurent des hologrammes de personnages célèbres dans les spectacles touristiques de leurs monuments historiques. Pas seulement des simulacres robotisés, mais d’apparentes réincarnations de grands personnages, capables de se promener librement, de bavarder, voire de lancer de petits traits d’esprit. Imaginez Louis XIV vantant les fontaines du château de Versailles, Picasso faisant la visite des musées parisiens, Sarte échangeant des bons mots avec les passants depuis la terrasse du Café de Flore ! Et pourquoi pas Napoléon, Jeanne d’Arc, Alexandre Dumas ! Et ça ne s’arrêtait pas là : on pouvait les rendre capable de compléter, d’améliorer les réalisations de leurs modèles, d’enrichir le monde d’une foule de tableaux, romans, traités philosophiques et visions architecturales grandioses de maîtres disparus.

  • Petites morts

    Petites morts

    Titre : Petites morts
    Auteur : Laurent Kloetzer
    Nouvelles: Éva ; Mademoiselle Belle ; L’orage ; Toujours être ailleurs ; Immmacolata
    Éditeur : Mnémos (Dédales)
    Date de publication : 2012

    Synopsis : Libertin, bretteur, Casanova imaginaire, écrivain, menteur, tel est Jaël de Kherdan… Jeunes filles en fleur ou dames aux moeurs légères, les femmes l’aiment et l’entraînent tour à tour dans leurs jardins secrets. Éva la lunaire, Léora la solaire, la magicienne Kirsten, Mademoiselle Belle, Sara la bravache… Toutes ont succombé à son verbe et à son charme. Mais quand la fête tourne au cauchemar, quand l’amour mène aux larmes et le sexe à la souffrance, Jaël s’enfuit toujours, pour recommencer ailleurs, autre part, une nouvelle histoire. De songe en songe, le rêve et la réalité se confondent dans cette fantasie légère et élégante où jeux de miroir et de plume s’entremêlent pour un plaisir de tous les sens.

    Note 3.0

    L’univers se rationalise, il se concentre sur l’industrie, la science. Les joyeuses fantaisies d’autrefois passent maintenant pour des rêveries de poète, on dit que tout cela n’a jamais vraiment existé

  • Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ?

    Ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables

    Titre : Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ?
    Auteur : Karim Berrouka
    Nouvelles : L’histoire commence à Falloujah ; Concerto pour une résurrection ; Elle ; Éclairage sur un mythe urbain : La dame blanche dans toute sa confondante réalité ; Dans la terre ; Jack et l’homme au chapeau ; Le siècle des lumières ; De l’art de l’investigation ; Le cirque des ombres ; Interview de Karim Berrouka.
    Éditeur : ActuSF (Les 3 Souhaits)
    Date de publication : 28 février 2013

    Synopsis : Il y a des nains furieux qu’on leur ait dérobé leur or, Jack qui n’est pas très pressé de monter à son haricot, Cloclo qui se réincarne dans le métro et des jeunes filles habillées de blanc qui hantent les routes la nuit… Mais il y a aussi des enquêtes glauques et angoissantes, l’enfer des combats à Falloujah et des ombres qui, chaque soir, dansent pour leur public. Entre fantasy et fantastique, Karim Berrouka nous propose un livre où le rire se mélange à l’effroi. Des délires les plus fous aux atmosphères les plus sombres, peut-être bien, au fond que les ballons dirigeables rêvent parfois de poupées gonflables…

    Note 1.5

    Dans la terre, il y a la terre. Et je ne suis que son plus pitoyable ver. Je joue les lombrics à fouiller sa mémoire, à digérer les témoignages qu’elle conserve. J’y plante mes graines, qui ne rejaillissent de sa matrice que sous forme d’enfants mort-nés.
    Je préserve son passé, je rêve de son futur.

    Quel titre ! « Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ? ». En voilà qui nous fait miroiter un aspect steampunk, ou bien robotisé, ou bien une sorte d’hommage à Philip K. Dick connu pour son « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » (honteusement republié en « Blade Runner » d’ailleurs).

  • Dragon de glace

    dragon de glace[1]

    Titre : Dragon de glace
    Auteur : G. R. R. Martin
    Nouvelles : Le dragon de glace ; Dans les contrées perdues ; L’homme en forme de poire ; Portrait de famille
    Éditeur : ActuSF
    Date de publication : 2011
    Récompenses : Prix Nebula 1986 pour « Portrait de famille » ; Prix Bram Stoker 1988 pour « L’homme en forme de poire ».

    Synopsis : Auteur du fabuleux cycle du Trône de Fer, George R. R. Martin nous prouve à travers les quatre nouvelles de ce recueil qu’il est aussi bon romancier que noveliste. Il sait tisser des intrigues passionnantes et des personnages puissants, aussi attirants qu’inquiétants.

    Note 3.5

    De toutes les saisons, Adara préférait l’hiver car, lorsque le froid envahissait le monde, le dragon de glace surgissait. D’un blanc cristallin, ce blanc dur et froid, presque bleu, le dragon de glace était couvert de givre ; quand il se déplaçait, sa peau se craquelait telle la croûte de neige sous les bottes d’un marcheur et des paillettes de glace en tombaient. Il avait des yeux clairs, profonds, glacés. Il avait de grandes ailes de chauve-souris, couleur azur, translucides. A travers, Adara discernait les nuages, et parfois la lune et les étoiles, lorsque la bête tournoyait dans le ciel. Il avait des glaçons pour dents, trois rangées de lances inégales, blanches dans la caverne bleue de sa bouche. Le dragon de glace insufflait la mort au monde, la mort, le silence et le froid. Mais Adara n’avait pas peur. Elle était fille de l’hiver, et le dragon de glace était son secret.

  • Stairways to hell

    livre-stairways-to-hell-349[1]

    Titre : Stairways to hell
    Auteur : Thomas Day
    Nouvelles : Extermination Highway ; Dirty Boulevard (ou la transgression selon Maleki Neko) ; Punishment Park
    Éditeur : Le Bélial
    Date de publication : 2002

    Synopsis : Ils sont trois, ils se prénomment Thomas. Déchus du Royaume, ils recherchent l’Amour. Le premier est en prison pour un crime raciste qu’il a bel et bien commis. À sa sortie, il fait la connaissance d’une amérindienne qui va lui montrer sa véritable nature. Car cet homme est aussi un loup, qui déambule dans les carcasses automobiles d’Extermination Highway. Le deuxième est médecin urgentiste à Paris. Alors que la crise conjugale guette, il découvre le petit monde interlope des catacombes et de des carrières. Là, il rencontre Maneki Neko, actrice porno et sorcière, grande spécialiste de la transgression. Le dernier est écrivain, du moins c’est ce que croit son entourage. En réalité, il s’agit d’un imposteur hanté par le fantôme de celle à qui il a tout volé, une certaine Eddie qui s’apprête à le guider jusqu’aux escaliers qui descendent vers l’enfer.

    Note 3.5

    Quelles que soient les ruelles que nous arpentons ; les boyaux dans lesquels nous rampons ; les voies ferrées, de fer et de rouille, que nous longeons ; les filles, bandantes ou moches, que nous baisons ; les toits souillés sur lesquels nous aimons déambuler ; notre ennemi reste le même, pour toujours et à jamais. Nous n’avons qu’un ennemi : la réalité. Une ennemie, car s’il est un principe féminin, c’est bien celui-là. Au final – au moment où le livre des révélations s’ouvre à la bonne page – la condition humaine s’avère d’une étonnante simplicité, plus simple qu’un point, un cercle ou une ligne : nous n’avons qu’une ennemie et c’est la réalité.

  • Sept secondes pour devenir un aigle

    7-secondes-pour-devenir-un-aigle-thomas-day[1]

    Titre : Sept secondes pour devenir un aigle
    Auteur : Thomas Day
    Nouvelles : Mariposa ; Sept secondes pour devenir un aigle ; Éthologie du tigre ; Shikata ga nai ; Tjukurpa ; Lumière noire
    Éditeur : Le Bélial
    Date de publication : 12 septembre 2013

    Synopsis : Une île du Pacifique à la fois tombeau de Magellan et unique territoire d’un arbre à papillons endémique… Un homme au visage arraché par un tigre mais qui continue de protéger « la plus belle créature sur Terre », coûte que coûte… Un Sioux oglala sur le chemin du terrorisme écologique… Un trio de jeunes Japonais qui gagne sa vie en pillant la zone d’exclusion totale de Fukushima…Des Aborigènes désœuvrés cherchant dans la réalité virtuelle un songe aussi puissant que le Temps du Rêve de leur mythologie… Une Terre future, post-Singularité, inlassablement survolée par les drones de Dieu… Science-fiction, fantastique et uchronie… Thomas Day explore ici le rapport de l’homme à la nature à travers six plongées dans les marges du monde, de l’’Asie à l’’Amérique en passant par l’’Australie.

    big_4

    Deux scientifiques japonais font une étude statistique des grandes catastrophes de la période 1861-2007. Ils mettent en corrélation le nombre de victimes de ces catastrophes naturelles avec le nombre de naissances recensées durant cette même période. Ça donne un graphique à deux courbes tout simple. La ligne future théorique, où le nombre de victimes deviendra équivalent au nombre de naissances, c’est la Barrière Gaïa. L’équilibre par la catastrophe. Leur étude invite en moi une image anti-scientifique, presque métaphysique : la Terre a choisi de se débarrasser de la vermine qui l’empoisonne ; elle se secoue, ce qui donne des tremblements de terre ; elle se roule dans les ouragans comme un buffle dans la boue pour apaiser les démangeaisons de son écorce endommagée. Elle se venge de nous, car nous comme trop nombreux, trop sales, trop négligents. C’est une idée farfelue qui me plaît bien.