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Petrograd
Titre : Petrograd
Scénariste : Philip Gelatt
Dessinateur : Tyler Crook
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 30 août 2013 (2011 en VO chez Oni Press)Synopsis : Qui a tué Grigori Raspoutine ? À l’aube de la Révolution de 1917, un espion britannique s’infiltre au coeur de l’Empire Russe. Tiré de fait réels, Petrograd est le fruit d’un travail de recherches, tentant de percer à jour le mystère entourant la mort de Raspoutine. Ce thriller historique nous offre une plongée dans les abysses les plus sombres de la Cour du Tsar de Russie, au début du XXème siècle.
La révolution ne repose pas sur les épaules d’un seul homme. Il ne faut rien de plus qu’une allumette, une pierre, un moment… et le monde changera à tout jamais.
Petrograd la grande, Petrograd la fière, Petrograd l’ancestrale cité des tsars russes est ici l’objet d’un one-shot sombre et intense sur fond de trame politique au cœur de la Première Guerre mondiale.
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Saga, tome 1
Titre : Saga
Série : Saga, tome 1
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 2013Synopsis : Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient déclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, sépanouir et conquérir l’immensité du cosmos.
Je m’appelle Hazel. Au début je n’étais qu’une idée, mais je suis devenue plus que ça. Guère davantage, à vrai dire. Je ne me suis pas non plus transformée en grande héroïne de guerre ou en sauveur tout puissant. Mais grâce à ces deux là j’ai au moins pu devenir adulte. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
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Les Chroniques Aztèques, tome 1 : D’obsidienne et de sang
Titre : D’obsidienne et de sang
Cycle : Les Chroniques Aztèques, tome 1
Auteur : Aliette de Bodard
Éditeur : Panini (collection Éclipse)
Date de publication : 2013Synopsis : Nous sommes dans l’année Un-Couteau, à la fin du XVe siècle, au cœur de Tenochtitlan, la majestueuse capitale de l’empire aztèque. A la veille d’un événement majeur, une prêtresse disparaît d’une chambre cérémonielle, ne laissant derrière elle que des murs couverts de sang. Acatl, Grand Prêtre des Morts, doit alors la retrouver, au risque de voir les barrières du monde des vivants et celui des morts se briser, entraînant le monde à sa perte. La mort, la magie et les intrigues politiques se mêlent dans ce roman de fantasy, situé au cœur de la civilisation Aztèque.
Les choses changent. Les gens croient au soleil et à la guerre plutôt qu’à la pluie et à l’amour. Et Nous, les anciens, les dieux de la terre et du maïs, Nous qui étions là avant les autres, qui avons observé vos premiers pas… Nous nous étiolons.
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Le dernier des Francs
Titre : Le derniers des Francs
Auteur : Michel Pagel
Éditeur : Critic (collection Trésors de la Rivière Blanche)
Date de publication : 2013Synopsis : Quand Brennus meurt devant Alésia, après avoir assassiné Jules César, il ne sait pas qu’il vient de changer la face de l’Histoire. Huit siècles plus tard, un Empire celte unifié affronte toujours Rome. Sous couvert de son mariage avec la jeune Lirane, Lucius Antonius Tubero (« le bossu ») accompagne son oncle sénateur pour une mission secrète à Gergovie d’où dépendra la survie de l’Empire romain. Parmi les guerriers de leur escorte se trouve Alrik, le dernier des Francs.
Seraient aussi du voyage deux hommes comme je n’en avais encore jamais vu, entourés d’un aura de tristesse et d’une gangue de désespoir quasi palpable. Une noirceur terrible pesait sur eux, comme s’ils avaient vu trop de gens mourir et en étaient venus à n’accorder qu’un prix dérisoire à la vie, la leur ou celle des autres. Comme s’ils n’avaient pas particulièrement tenu à la conserver mais avaient en revanche été prêts à la vendre aussi chèrement que possible. D’une certaine manière, ils avaient l’air déjà morts.
« Le plus vieux s’appelle Gervald, me déclara mon oncle quand je lui demandai qui ils étaient. Son fils, Alrik. Ce sont les derniers des Francs. » -
Rois du monde, tome 1 : Même pas mort
Titre : Même pas mort
Cycle : Rois du monde, tome 1
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2013
Récompenses : Prix Imaginales 2014 (meilleur roman français)Synopsis : Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés. Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.
Dans trois lunes, dans trois hivers, je ne serai plus qu’os blanchis, éparpillés au milieu des herbes folles. Mais quelle importance ? Mon nom, mes exploits, mes crimes, jusqu’à ma mort seront dans tous les cœurs. Je serai présent, plus présent que jamais : multiple, contradictoire, simplifié, déformé. Purifié. Je serai, toujours ; même si mon visage s’efface, même si mes actes se confondent avec les exploits d’autres héros, même si mon nom s’érode et mue selon le destin capricieux des langues. Je serai, principe souverain et héroïque : jusqu’à ce jour, peut-être, où mon masque guerrier se confondra avec la face hiératique des idoles.
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Murena, tome 5 : La déesse noire
Titre : La Déesse noire
Série : Murena, tome 5
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2006Synopsis : Printemps 62. L’ambitieuse Poppée a pris la place de la belle Acté dans le coeur de Néron. Celui-ci se prépare à gagner la grande course de chars qui se disputera à Rome au Circus Maximus. La compétition se déroule, haletante, dangereuse. Contre toute attente, la victoire ne revient pas à l’empereur, mais à un mystérieux champion qui se révèle être une femme…
Mmm… Le sang d’un esclave. Je ne connais rien de meilleur. Ça me rappelle une vigne sur les flancs de l’Etna. Un vin épais, sauvage… qui jamais n’apaise la soif…
Avec ce cinquième tome de la fameuse série Murena, après un premier cycle haletant et magnifique, nous sommes repartis sur les traces de Lucius Murena, contemporain « privilégié » du règne de Néron.
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Murena, Intégrale I : Le cycle de la Mère
Titre : Le cycle de la Mère
Série : Murena, Intégrale I (tomes 1 à 4)
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2005Synopsis : Proposés en une magnifique intégrale, voici rassemblés les quatre superbes albums restituant dans toute sa violence le règne de l’empereur Néron. Un captivant et somptueux péplum mettant en scène des acteurs dévorés par la passion du pouvoir et accumulant trahisons et crimes…
Néron a 17 ans. Le meurtre commis par sa mère vient de le placer à la tête de la plus grande puissance au monde. Il lui avait été dit : « Mesure ton ambition à celle des divinités. Toi aussi, tu seras un dieu… si tu le désires vraiment ». Ce désir, quelqu’un d’autre l’aura voulu pour lui.
Murena, un premier cycle sur la Rome impériale qui s’érige en monument de la bande dessinée.
Le premier cycle de la saga Murena, ou Cycle de la Mère, se penche sur l’arrivée au pouvoir de Néron, à la tête du principat romain, et des intrigues qui essaiment dans la Rome impériale au premier rang desquelles se distinguent la propre mère de Néron, Agrippine. Cette première (magnifique) intégrale réunit alors les quatre premiers tomes de la saga – La Pourpre et l’Or, de Sable et de Sang, La Meilleure des Mères et Ceux qui vont mourir… – et court chronologiquement du milieu de l’année 54 de notre ère à l’année 59, celle de la mort d’Agrippine qui scelle ce Cycle de la Mère (plus précisément encore, ces premières années du règne néronien sont aussi connues comme le « quinquennium Neronis » pour la bonne tenue de l’administration impériale).
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Wastburg
Titre : Wastburg
Auteur : Cédric Ferrand
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2011Synopsis : Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes, comme un bout de bidoche solidement coincé entre deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses rues crapoteuses, les membres de la Garde battent le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle, prévôt faisant la tournée des grands ducs ou bien échevin embourbé dans les politicailleries, la loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace. La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu’un à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin taillé sur mesure. Et toute la ville attend en se demandant au nez de qui ça va péter.
J’ai toujours pensé que Wastburg s’est construite entre les deux bras du fleuve, tu vois. Et si c’était l’inverse ? Si c’était le fleuve qui s’écartait en arrivant sur la cité, comme pour l’éviter ? Il se fendrait en deux comme s’il trouvait Wastburg trop pouilleuse, trop infréquentable. Le fleuve nous contournerait pour échapper à notre médiocrité.
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Le cycle de Fondation, tome 1 : Fondation
Titre : Fondation (Foundation)
Cycle : Le cycle de Fondation, tome 1
Auteur : Isaac Asimov
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 26 mars 2009 (1951 en VO chez Gnom Press)
Récompenses : Prix Hugo de la meilleure série de tous les tempsSynopsis : En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici cinq siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs…
Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser.
Un monument ! Voilà comment considérer la toute première pierre apportée par Isaac Asimov à sa fabuleuse entreprise de science-fiction qu’est la Fondation !
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World War Z
Titre : World War Z
Auteur : Max Brooks
Éditeur : Le Livre de Poche
Date de publication : 2010 (2006 pour la version originale)Synopsis : La guerre des zombies a eu lieu, et elle a failli éradiquer l’ensemble de l’humanité. L’auteur, en mission pour l’ONU — ou ce qu’il en reste — et poussé par l’urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d’âmes jusqu’aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Jamais auparavant nous n’avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l’existence — de la survivance — humaine au cours de ces années maudites. Prendre connaissance de ces comptes rendus parfois à la limite du supportable demandera un certain courage au lecteur. Mais l’effort en vaut la peine, car rien ne dit que la Ze Guerre mondiale sera la dernière.
La guerre reste un sujet extrêmement sensible en Amérique, le peuple commence à gronder au moindre sentiment de défaite imminente. Je dis « sentiment », parce que la société américaine s’est construite sur le principe du quitte ou double. On y aime les triomphes, les gros coups, les KO au premier round. On aime que la victoire soit non seulement incontestable, mais dévastatrice.