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Le cycle de Fondation, tome 2 : Fondation et Empire

Titre : Fondation et Empire (Foundation and Empire)
Cycle : Le cycle de Fondation, tome 2
Auteur : Isaac Asimov
Éditeur : Folio SF (précédemment Denoël)
Date de publication : 2(1ère VF en 1966, 1952 en VO chez Gnome Press)000Synopsis : Tandis que les crises qui secouent l’Empire redoublent de violence et annoncent son effondrement définitif, la Fondation créée par le psychohistorien Hari Seldon pour sauvegarder la civilisation devient de plus en plus puissante, suscitant naturellement convoitises et visées annexionnistes. En tout premier lieu, celles de Bel Riose, jeune général qui voit dans les secrets détenus par la Fondation le moyen de monter sur le trône. C’est alors qu’apparaît un mystérieux et invincible conquérant, surnommé le Mulet, que le plan de Seldon n’avait pas prévu…
À la volonté d’un mort, j’opposerai la détermination d’un vivant.
Plus construit que son prédécesseur et peut-être déjà plus mature, ce deuxième tome du Cycle de Fondation, intitulé Fondation et Empire, axe toujours son propos sur les débuts balbutiants de la Première Fondation.
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Saga, tome 1
Titre : Saga, tome 1
Série : Saga, tome 1
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 15 mars 2013 (2012 en VO chez Image Comics)Synopsis : Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.
Pour un couple, le contraire d’une lune de miel doit ressembler à la semaine qui suit la naissance d’un premier enfant. Peu importe leurs efforts et la pureté de leurs intentions… tout tourne toujours mal.
Et, en général, c’est à ce moment précis que les visiteurs se pointent. Venus de loin pour inspecter les nouveaux parents désespérés. Ceux qui sont sympas apportent de quoi manger…Tout frais dédicacé par Brian K. Vaughan et Fiona Staples au Salon du Livre de Paris 2013, il ne me restait plus qu’à découvrir ce « chef-d’œuvre de l’année comics 2012 » comme tout le monde, ou presque, me vantait ce premier tome de Saga !
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The Musketeers, saison 1
Titre : The Musketeers, saison 1
Chaine d’origine : BBC
Acteurs : Tom Burke (Athos), Howard Charles (Porthos), Santiago Cabrera (Aramis), Luke Pascalino (D’Artagnan), Peter Capaldi (Richelieu), Tamla Kari (Constance Bonacieux), Alexandra Dowling (Anne d’Autriche), Maimie McCoy (Milady de Winter)
Diffusion anglaise : janvier 2014Synopsis : Dans la France du XVIIe siècle, les aventures d’Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan, mousquetaires du roi déjouant les complots organisés par le Cardinal de Richelieu et la mystérieuse Milday de Winter.
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Martin Luther King : J’ai fait un rêve
Titre : Martin Luther King : J’ai fait un rêve
Scénaristes : Michael Teitelbaum et Lewis Helfand
Dessinateur : Naresh Kumar
Éditeur : 21 g (collection Destins d’histoire)
Date de publication : 2014 (juillet)Synopsis : Cela paraît impossible à croire aujourd’hui, mais il y a moins de 50 ans, le Sud des États-Unis vivait encore dans un système ségrégationniste où les Noirs ne pouvaient pas bénéficier des même droits que les Blancs. Fils d’un pasteur baptiste et pasteur lui-même, MLK Jr. rêvait d’une nation où chacun serait jugé selon ses qualités et non selon la couleur de sa peau. Son discours devant le Mémorial Lincoln en Août 1963, resté célèbre par la formule « I have a dream – j’ai fait un rêve » en fait le principal artisan de la prise de conscience de tout un peuple. Disciple de Gandhi et de sa philosophie de la lutte non-violente, il prend la tête du combat pour les Droits Civiques et obtient du Président Lyndon B Johnson la reconnaissance des droits égaux pour les Noirs dans tous les États-Unis. Son assassinat à Menphis en avril 1968 déclencha des émeutes dans tout le pays. Depuis 1983, le troisième lundi de Janvier est férié aux USA en son honneur.
Après réflexion, je conclus qu’en attribuant ce prix [le prix Nobel de la Paix attribué à MLK en 1964] au mouvement dont je suis le représentant, les jurés ont voulu exprimer leur sentiment profond et reconnaître que la non-violence est la réponse à la question cruciale de notre temps en matière de politique et de morale : la nécessité pour l’homme de vaincre l’oppression et la violence sans recourir lui-même à la violence et à l’oppression. Pour y parvenir, l’humanité doit imaginer, afin de résoudre tous les conflits entre les hommes, une méthode qui exclut la vengeance, l’agression et les représailles. Le fondement de cette méthode, c’est l’amour.
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La petite déesse
Titre : La petite déesse et autres histoires d’une Inde future
Auteur : Ian McDonald
Nouvelles : Sanjîv et Robot-wallah ; Kyle fait la connaissance du fleuve ; L’assassin-poussière ; Un beau parti ; La petite déesse ; L’épouse du djinn ; Vishnu au cirque de chats
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2013Synopsis : En 2004, Ian McDonald publiait en Angleterre un roman d’une ambition peu commune dans le paysage de la science-fiction contemporaine, « Le Fleuve des dieux », un livre monstre de plus de 600 pages, aux multiples intrigues situées dans une Inde de 2047 balkanisée et en proie à une sécheresse sans précédent. En 2009, Ian McDonald a rassemblé sous le titre La Petite Déesse les sept nouvelles et courts romans qu’il avait écrits sur cette même Inde du futur. On y découvre, souvent par le biais du regard d’enfants, un sous-continent où les hommes sont quatre fois plus nombreux que les femmes, où se côtoient puissants, gens d’une extrême pauvreté, intelligences artificielles et stars virtuelles, tous confrontés à des menaces d’un genre nouveau.
Elle m’agace assez vite, cette tendance de nombreux Indiens à présumer que comme notre culture est très ancienne, nous avons tout inventé. L’astronomie ? Made in India. Le zéro ? Made in India. La nature indéterminée et probabiliste de la réalité telle que révélée par la théorie quantique ? L’Inde. Vous ne me croyez pas ? Les Veda disent que les quatre Grands Ages de l’Univers correspondent aux quatre résultats possibles de notre jeu de dés. Le Krita Yuga, l’Age de la Perfection, est le meilleur score possible. Le Kalî Yuga, l’Age des Dissensions, des ténèbres, de la décomposition et de la désagrégation, le plus mauvais score possible. Tout cela est un jeu de dés divin. Les probabilités ? Indiennes.
Il y a dix ans, Ian McDonald publiait un roman de science-fiction mettant en scène une Inde futuriste, « Le Fleuve des Dieux », qui rencontra un succès retentissant. Avec « La petite déesse », l’auteur revient à cet univers par le bais de sept nouvelles, chacune consacrée à un moment phare ou un concept particulier permettant de véritablement révéler l’incroyable complexité de cette Inde du future.
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Goodbye Billy
Titre : Goodbye Billy
Auteur : Lauren Whale
Éditeur : Critic
Date de publication : 2014 (juin)Synopsis : 14 juillet 1881, Old Fort Sumner. Lorsque la nuit tombe sur ce coin perdu du Nouveau-Mexique, l’Ouest américain ne le sait pas encore, mais on va l’amputer d’une légende. Tapi dans l’ombre, Billy the Kid attend son heure. Dans quelques secondes, ses actes changeront à jamais le cours de l’Histoire. Décembre 2012, Washington, bibliothèque du Congrès. Un archiviste examine un exemplaire du Miami Chronicle daté de 1934. Soudain, une photo retient son attention : les revenants existeraient-ils ? Tandis que les sbires d’un candidat à la présidence suppriment les dossiers compromettants de leur employeur, un groupe d’historiens de choc, dirigé par Richard Benton, se met en quête de la vérité. Quel lien unit donc un jeune hors-la-loi du XIXe siècle à un requin politique de l’ère spatiale ? Dick Benton et son équipe feront l’impossible pour le savoir.
Un instant, il tenta d’imaginer ce que représentait une fusillade dans le vieux Far West. Les balles qui sifflent, la fumée des colts, les détonations et les cris. L’odeur âcre du tabac dans les saloons, les danseuses, les parties de cartes qui ne finissent pas toujours bien. Quel effet cela faisait-il de se camper au milieu d’une rue poussiéreuse, le revolver bas sur la hanche, à dévisager son vis-à-vis ? De quel bois fallait-il être constitué pour ne pas en mourir de peur ? Même si la dernière vision ne représentait probablement que celle du cinéma, elle véhiculait dans l’imaginaire populaire plus de signification que toues les autres réunies. Et cet homme là, Billy the Kid, incarnait tout cela et plus encore. Lui aussi avait manié le Colt, chevauché avec et contre la loi, lui aussi avait ri à la face de la mort. Il était le dernier des géants.
Lorsqu’on lui annonce qu’il passera la fin de sa carrière aux archives de la bibliothèque du Congrès, Dick Benton, tout juste congédié par le FBI, comprend que ses supérieurs entendent bien le mettre au placard et ne plus jamais entendre parler de lui. Ils en auront pour leur frais, car dès son arrivée l’ex-agent découvre que des liens un peu louches existent entre le populaire candidat républicain à la présidence et … le célèbre hors-la-loi Billy the Kid ! Une information que beaucoup semblent près à tout pour faire disparaître…
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Les chevaux célestes
Titre : Les chevaux célestes
Auteur : Guy Gavriel Kay
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2014 (juin)
Récompenses : Prix Elbakin 2015 (meilleur roman fantasy traduit)Synopsis : On donne à un homme un coursier de Sardie pour le récompenser immensément. On lui en donne quatre ou cinq pour l’élever au-dessus de ses pairs, lui faire tutoyer l’élite – et lui valoir la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui montent les chevaux des steppes. L’impératrice consort du Tagur venait de lui accorder deux cent cinquante chevaux célestes. À lui, Shen Tai, fils cadet du général Shen Gao, en reconnaissance de son courage, de sa dévotion et de l’honneur rendu aux morts de la bataille du Kuala Nor. On me tuera pour s’en emparer. On me réduira en charpie pour mettre la main sur ces chevaux avant même que j’aie regagné la capitale. » Deux cent cinquante sardiens, introduits par son entremise dans un empire qui éprouvait pour ces montures un désir insatiable, qui gravait à leur image des blocs de jade et d’ivoire, qui associait les mots de ses poètes au tonnerre de leurs sabots mythiques. Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries, ou alors des présents stupéfiants. Il n’est pas toujours facile de distinguer l’un de l’autre.
Elle se retourna sur sa selle. Aussi loin que portât son regard sous le soleil levant et le ciel inaccessible, l’herbe régnait, d’un vert foncé ou tirant sur le jaune. Haute, elle ondulait sous la brise dans un bruissement qui l’accompagnait depuis que les Bogü l’avaient emmenée. Même dans son palanquin, elle l’entendait en permanence. Le murmure de la steppe. Tournée vers le nord, elle s’emplie les yeux du panorama en se demandant jusqu’où il s’étendait. Si le monde a connu un matin, il ressemblait à celui-là, pensa-t-elle.
Il aura fallu quatre ans pour qu’ « Under Heaven » de Guy Gavriel Kay soit enfin traduit et publié en France sous le titre « Les chevaux célestes ». Une longue attente qui permettra peut-être aux lecteurs d’apprécier davantage encore ce roman qui s’avère être une réussite. L’histoire se base pourtant sur un événement qui pourrait au premier abord paraître anodin : le cadeau accordé par une princesse à un humble étudiant en remerciement de son dévouement envers les morts d’une terrible bataille ayant eu lieu bien des années auparavant. Un cadeau qui, sous couvert de récompense, va au contraire bientôt prendre des allures de malédictions pour le protagoniste, désormais au centre de jeux politiques et d’intrigues dont il ignore totalement les règles.
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1431 : L’homme qui trahit Jeanne d’Arc
Titre : 1431 : L’homme qui trahit Jeanne d’Arc
Série : L’homme de l’année, tome 2
Scénariste : Eric Corbeyran
Dessinateur et coloriste : Horne et Froissard
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2013Synopsis : 1435, quatre ans après la mort de Jeanne d’Arc, les rumeurs les plus folles courent sur les raisons de sa capture par les Anglais à la bataille de Compiègne. La légitimité même de Charles VII commence à être remise en cause. Yolande d’Aragon, belle-mère du roi, décide en secret de mener l’enquête afin de démasquer le traître responsable de la chute de la Pucelle et ainsi assurer la stabilité du royaume.
La diplomatie exige moins de force que d’esprit.
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Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres
Titre : Quelque part entre les ombres
Série : Blacksad, tome 1
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Juanjo Guarnido
Éditeur : Dargaud
Date de publication : novembre 2000Synopsis : « Il y a des matins où l’on a du mal à digérer son petit-déjeuner. Surtout si on se retrouve devant le cadavre d’un ancien amour. » Dès la première case, le ton est donné. Nous sommes dans un polar. Avec les ingrédients habituels : un meurtre, une grande ville américaine rongée de l’intérieur, une belle poupée salement amochée. Jusqu’au détective privé – un chat baptisé Blacksad – qui contemple, désabusé, l’agitation de la grande ville en soulevant légèrement le store.
Parfois quand j’entre dans mon bureau, j’ai l’impression de marcher dans les ruines d’une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l’être civilisé que je fus jadis.
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Rosée de feu
Titre : Rosée de feu
Auteur : Xavier Mauméjean
Éditeur : Le Bélial / Folio SF
Date de publication : 2010 / 2013Synopsis : 1944. Face à l’avancée des forces américaines dans le Pacifique, le haut-commandement de la Marine impériale japonaise applique une tactique de la dernière chance : engager ses pilotes de dragons dans des attaques suicide.Très vite, un autre feu du ciel s’abat sur le Soleil Levant. Les superforteresses B-29 lâchent sur les grandes villes des bombes au napalm. Seuls de rares pilotes se révèlent assez courageux ou fous pour les affronter sur leurs dragons de combat…Trois destinées sont balayées par le souffle de la guerre. Hideo, petit garçon qui vit de l’intérieur la souffrance du Japon. Tatsuo, son grand frère, étudiant recruté dans une escadrille suicide. Enfin le capitaine Obayashi, maître archer qui impose la « stratégie de la mort assurée ».
Ce qui est un vaut moins que l’unité. L’individu ne compte pas face à la nation toute entière.








