• La séparation

    Titre : La séparation
    Auteur : Christopher Priest
    Éditeur : Denoël / Folio SF
    Date de publication : 2005 / 2008

    Synopsis :  Que s’est-il réellement passé dans la nuit du 10 au 11 mai 1941, cette nuit où Rudolf Hess s’est envolé d’Allemagne pour négocier la paix avec la Grande-Bretagne ? Son avion a-t-il été abattu par la Luftwaffe ? Hess a-t-il réussi sa mission sans en informer Adolf Hitler ? Et pourquoi, dans certains documents d’archives, la guerre semble-t-elle s’être prolongée jusqu’en 1945 ? C’est à toutes ces questions que va tenter de répondre l’historien Stuart Gratton ; notamment en s’intéressant au destin exceptionnel de deux frères jumeaux, Joe et Jack Sawyer, qui ont rencontré Hess en 1936 aux Jeux olympiques de Berlin.
    Bibliocosme Note 4.5
     
    Coup de coeur

    Lorsque je couche ces mots sur le papier, lorsque je considère mon vécu, l’évidence m’apparaît : j’appartiens à une génération marquée de manière indélébile, peut-être néfaste, par la Seconde Guerre mondiale. Traverser ce genre de conflit pendant sa jeunesse est une expérience à nulle autre pareille. L’expérience de toute une vie, sauf que si on s’en sort comme je m’en suis sorti, la vie continue ; mais rien n’est plus pareil.

  • Gandhi, ma vie est mon message

    Gandhi 21g

    Titre : Gandhi, ma vie est mon message
    Scénariste : Jason Quinn
    Dessinateur : Sachin Nagar
    Éditeur : 21g (collection Destins d’histoire)
    Date de publication : 2016 (mars)

    Synopsis : Mohandas Karamchand Gandhi, plus connu sous le nom de Mahatma Gandhi, « la grande âme », a réussi à libérer tout un continent en se dressant contre la toute-puissance de l’Empire britannique armé seulement de ses idées et en étant prêt à tout sacrifier pour elles. Mais derrière la légende se cache un homme comme les autres avec ses faiblesses, ses échecs et ses découragements. Assassiné seulement quelques mois après l’indépendance de son pays, l’Inde, il aura marqué de son empreinte tout le vingtième siècle. La façon dont il a mis en application le principe de non-violence pour la lutte politique a inspiré un grand nombre de leaders charismatiques autour du monde : de Mandela à Lech Walesa, de Martin Luther King à Vaclav Havel, du Dalaï-Lama à Aung San Suu Kyi.

    Note 4.0

  • Une histoire populaire de l’Empire américain

    Une histoire populaire de l'empire américain

    Titre : Une histoire populaire de l’Empire américain
    Auteur : Howard Zinn
    Scénariste : Paul Buhle
    Dessinateur : Mike Konopacki
    Éditeur : Delcourt
    Date de publication : 2014 (juillet)

    Synopsis : En tant qu’intellectuel, Howard Zinn part de ce postulat : le point de vue traditionnellement adopté par les ouvrages d’histoire est assez limité. Ainsi, il décide de rédiger un ouvrage sur l’Histoire des États-Unis afin d’en offrir une perspective différente : c’est la naissance d’Une histoire populaire des États-Unis. Ce livre dépeint les luttes qui opposèrent les Indiens d’Amérique aux Européens, l’expansion des États-Unis, les révoltes des esclaves contre le système qui les oppressait, les oppositions entre syndicalistes – ou simples travailleurs – et capitalistes, les combats des femmes contre le patriarcat, le mouvement mené par les Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, et d’autres parties de l’Histoire américaine qui n’apparaissent pas dans les livres. Cette adaptation en bande dessinée est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n’édulcorer en rien le propos de Zinn ; son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui pourrait n’apparaître que comme une somme historique.

    Note 5.0
     
    Coup de coeur

    Il y a des années, j’ai admis ma parenté avec tous les êtres vivants et j’ai résolu que je n’étais pas meilleur une once que la plus pauvre des personnes sur Terre. Tant qu’il y a une classe inférieure, j’en suis. Tant qu’il y a une classe criminelle, j’en fais partie. Tant qu’il y a une âme en prison, je ne suis pas libre. (Eugène Debs, syndicaliste et socialiste. Discours prononcé au moment de sa condamnation en 1919 pour s’être manifesté contre l’entrée en guerre des États-Unis)

     

    Ah, l’Amérique ! Pays de la démocratie et de la liberté, véritable eldorado où tout devient possible pour n’importe qui, puissance mondiale inégalable dictant sa loi sur tous les continents… Il se prend une sacrée claque, le pays de l’oncle Sam, dans cet ouvrage adapté du best-seller de l’historien et politologue américain Howard Zinn intitulé « Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours ». Un ouvrage devenu culte aux États-Unis et dans lequel l’auteur analyse les grandes lignes de la politique expansionniste menée par son pays depuis le XIXe siècle, sans ne rien omettre ou édulcorer. Et le résultat fait froid dans le dos !

  • Martin Luther King : J’ai fait un rêve

    Martin Luther King 21g

    Titre : Martin Luther King : J’ai fait un rêve
    Scénaristes : Michael Teitelbaum et Lewis Helfand
    Dessinateur : Naresh Kumar
    Éditeur : 21 g (collection Destins d’histoire)
    Date de publication : 2014 (juillet)

    Synopsis : Cela paraît impossible à croire aujourd’hui, mais il y a moins de 50 ans, le Sud des États-Unis vivait encore dans un système ségrégationniste où les Noirs ne pouvaient pas bénéficier des même droits que les Blancs. Fils d’un pasteur baptiste et pasteur lui-même, MLK Jr. rêvait d’une nation où chacun serait jugé selon ses qualités et non selon la couleur de sa peau. Son discours devant le Mémorial Lincoln en Août 1963, resté célèbre par la formule « I have a dream – j’ai fait un rêve » en fait le principal artisan de la prise de conscience de tout un peuple. Disciple de Gandhi et de sa philosophie de la lutte non-violente, il prend la tête du combat pour les Droits Civiques et obtient du Président Lyndon B Johnson la reconnaissance des droits égaux pour les Noirs dans tous les États-Unis. Son assassinat à Menphis en avril 1968 déclencha des émeutes dans tout le pays. Depuis 1983, le troisième lundi de Janvier est férié aux USA en son honneur.

    Note 4.0

    Après réflexion, je conclus qu’en attribuant ce prix [le prix Nobel de la Paix attribué à MLK en 1964] au mouvement dont je suis le représentant, les jurés ont voulu exprimer leur sentiment profond et reconnaître que la non-violence est la réponse à la question cruciale de notre temps en matière de politique et de morale : la nécessité pour l’homme de vaincre l’oppression et la violence sans recourir lui-même à la violence et à l’oppression. Pour y parvenir, l’humanité doit imaginer, afin de résoudre tous les conflits entre les hommes, une méthode qui exclut la vengeance, l’agression et les représailles. Le fondement de cette méthode, c’est l’amour.