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Les Annales du Disque-Monde, tome 1 : La huitième couleur
Titre : La huitième couleur
Cycle : Les Annales du Disque-Monde, tome 1
Auteur : Terry Pratchett
Éditeur : L’Atalante / Pocket
Date de publication : 1996 / 1997 (1983 en VO chez Colin Smythe)Synopsis : Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à doss de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapce de la Grande Tortue. Oui, c’est le Disque-monde.
Les habitants de la cité d’Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l’air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes.
Tellement inoffensif que le Praticien avait chargé le calamiteux mage Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu’au Bord du Disque.
Car Deuxfleurs était d’une espèce plus redoutable qu’on ne l’imaginait : c’était un touriste…
À la lumière de l’octarine, la huitième couleur, découvrez l’univers fantastique et cocasse de Terry Pratchett.La foudre, ce sont les piques que se lancent les géants du tonnerre quand ils se battent, dit-il gentiment. C’est un fait météorologique reconnu.
Vous en avez marre du schéma ultra-classique d’une quête de fantasy où le héros agit gentiment, le méchant agit méchamment et vous voulez vous en moquer ? Les Annales du Disque-Monde par Terry Pratchett sont faites pour vous !
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Les Poisons de Katharz
Titre : Les Poisons de Katharz
Autrice : Audrey Alwett (lien vers le site de l’autrice)
Éditeur : ActuSF (Bad Wolf) (fiche officielle)
Date de publication : 6 octobre 2016Synopsis : À Katharz, ville-prison dans laquelle sont expédiés les criminels, le meurtre est légal et même récompensé. Ténia Harsnik, la dirigeante, y règne par la terreur et aime jouer de la guillotine. Non qu’elle soit cruelle, mais il lui faut coûte que coûte maintenir le nombre d’habitants sous le seuil des cent mille âmes. Le dépasser conduirait hélas à la fin du monde, et ça serait désagréable.
Bien entendu, les enjeux sont secrets. Bien entendu, le marchand de sortilèges Sinus Maverick prépare un coup d’État infaillible. Bien entendu, le Prince Alastor a planifié de raser la ville avec sa trop nombreuse armée. Bien entendu, Dame Carasse, la seule sorcière capable d’affronter ce chaos, vient de ficher le camp. Bien entendu…
Une intrigue puissante, des personnages dotés de défauts affreusement humains, un final épique… Avec un humour féroce, Les Poisons de Katharz est un roman qui pose la question du compromis moral.
– Hastard Double-Hache, pour avoir exterminé seul et à coups de tranchoir une quinzaine d’assaillants dans l’avenue Brin Harsnik, pour avoir décapité le banquier Beuneupeu troisième du nom dans ses propres bureaux…
– Y voulait pas m’rendre mon or…
Ténia ignora la voix fluette.
– Enfin, pour avoir fendu le crâne de Chaina la Barbare à cinquante mètres de distance, je vous remets aujourd’hui le titre de Chevalier des Arts du Meurtre. J’y ajoute mes félicitations personnelles, puisque l’une de vos victimes est revenue témoigner post-mortem de l’efficacité létale de vos coups. « Une technique mûre, des armes qui assurent », ce sont ses mots.« Un jour de plus ! » Voilà comme on se salue à Katharz, ville de débauche et de criminalité en tout genre. Les Poisons de Katharz, c’est le premier roman d’Audrey Alwett qui officie déjà dans la bande dessinée (notamment la série Princesse Sara, particulièrement appréciée dans les CDI de nombreux collèges).
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Les Annales du Disque Monde, tome 1 : La huitième couleur
Titre : La huitième couleur
Cycle : Les annales du Disque Monde, tome 1
Auteur : Terry Pratchett
Éditeur : L’Atalante / Pocket
Date de publication : 1993 / 2011Synopsis : Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde en forme de disque est juché sur le dos d’une tortue. À Ankh-Morpork, l’une des villes de ce Disque-Monde, les habitants croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l’air tellement inoffensif, bonhomme chétif fidèlement escorté par un Bagage de bois magique circulant sur une myriade de petites jambes. Tellement inoffensif que le Praticien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la guilde des voleurs et celle des assassins ; mission périlleuse et qui va les conduire loin : dans une caverne de dragons et peut-être jusqu’aux rebords du Disque. Car Deuxfleurs appartenait à l’espèce la plus redoutable qui soit : c’était un touriste…
Rincevent songea que si Deuxfleurs rencontrait la plupart des clients du Tambour, il ne rentrerait jamais chez lui, à moins d’habiter en aval du fleuve et d’y passer au fil du courant.
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Interview de Stefan Platteau aux Utopiales 2015
Outre Jean-Laurent del Socorro et Xavier Mauméjean, nous avons profité du festival des Utopiales 2015 pour glaner une interview de Stefan Platteau, l’auteur de « Manesh » (premier tome des « Sentiers des Astres ») et de « Dévoreur », deux ouvrages parus dernièrement chez Les Moutons Électriques et qui ont été pour nous de véritables coups de cœur.
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Les Yeux du Dragon
Titre : Les Yeux du Dragon (The Eyes of the Dragon)
Auteur : Stephen King
Éditeur : Albin Michel / Pocket
Date de publication : 1995 / 2007 (1984 pour la VO)Synopsis : Roland le Bon règne sur le royaume de Délain. Ce n’est ni un mauvais roi , ni un bon roi, il fait ce qu’il peut à cette place qui lui est revenue de par sa naissance même s’il se sent parfois dépassé par la tâche. Son épouse Sasha est une femme bonne, qui lui fait prendre des décisions généreuses, mais son influence est contrebalancée par celle de Flagg, le magicien du royaume, personnage terrifiant dont personne ne sait véritablement l’âge. Flagg est diabolique et souhaite que le chaos s’installe sur Délain. Il revient de manière cyclique depuis des millénaires pour semer les graines du trouble et le rôle de Sasha auprès de Roland pourrait mettre à mal ses sombres projets d’autant plus que l’héritier du trône, Peter, promet d’être un grand roi, un bon roi : un roi comme Flagg ne les aime pas. Le sorcier va alors mettre au point un plan machiavélique pour prendre le contrôle sur le royaume…
Un vrai roi ne change pas, malgré l’exil, la prison ou la torture. Un vrai roi ne perd pas son temps à se justifier et à s’expliquer. Un vrai roi fait simplement part de sa volonté.
Auteur prolifique, Stephen King se transforme le temps d’un roman en un conteur qui nous invite à écouter une balade composée par un ménestrel. Originellement conçue comme une histoire destinée à être racontée à sa fille, voilà que Les yeux du dragon permettent de partager cette expérience à un public bien plus large.
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Le bâtard de Kosigan, tome 2 : Le fou prend le roi
Titre : Le fou prend le roi
Cycle : Le bâtard de Kosigan, tome 2
Auteur : Fabien Cerutti
Éditeur : Mnémos (Icares) [site officiel] / Folio SF
Date de publication : 16 avril 2015 / septembre 2017Synopsis : 1340, au cœur du comté de Flandre. Alors que les premiers feux de la guerre de Cent Ans s’allument, le Bâtard de Kosigan et ses Loups se voient confier, par le sénéchal d’Angleterre, la délicate mission de découvrir les tenants et aboutissants d’un complot qui se trame… autour du roi de France. Une enquête surprenante et extrêmement dangereuse, mêlant trahisons et forces obscures, dans laquelle l’ascendance surnaturelle du Bâtard, habituellement son plus grand atout, pourrait bien se muer en talon d’Achille. Cinq siècles et demi plus tard, à la fin de l’année 1899, l’enquête engagée par le lointain descendant du chevalier tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition des puissances magiques. Entre Bruges et Lens, peut-être mettra-t-elle à jour la nature des ombres qui se dissimulent derrière les échos cachés de l’Histoire.
Le peuple fait ce que lui dictent ceux qui le commandent. Quant aux nobles, nous leur octroierons le loisir de conserver leur foi en la Croix, du moment qu’ils honorent leurs vœux d’allégeance envers leur souverain. Ceux qui résisteront seront balayés, mais je gage qu’ils seront peu nombreux. Pourquoi croyez-vous que l’Église ait ressenti le besoin d’instaurer le culte de multiples saints à l’intérieur d’une religion censée honorer un dieu unique ? Elle avait tout simplement pour but de compenser discrètement l’absence des anciennes divinités dans le cœur des populations. Les hommes n’ont pas changé depuis les temps antiques, ils aiment à prier quelqu’un de particulier afin de bénir leurs moissons, leurs amours, de retrouver leurs objets perdus ou de les garder face à leurs ennemis. Ils aiment pouvoir lancer le mauvais œil à ceux qu’ils détestent, ils aiment se voir punis lorsqu’ils sortent des chemins sacrés. Dieu, comme vous dites, est trop lointain, trop anonyme, trop bon.
Un an après le succès de son premier roman mettant en scène un mercenaire aussi coriace que retors dans une France du XIVe siècle quelque peu différente de la notre, Fabien Cerutti revient enfin avec la suite des aventures de son bâtard de Kosigan. Et une fois encore, le résultat est plus qu’à la hauteur et ne manquera pas de ravir ceux qui, comme moi, ont été enthousiasmés par la lecture du premier opus.
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Le bâtard de Kosigan, tome 1 : L’ombre du pouvoir
Titre : L’ombre du pouvoir
Cycle : Le bâtard de Kosigan, tome 1
Auteur : Fabien Cerutti
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2014 (mars)Synopsis : Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe. En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis. À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…
Un tournoi c’est un peu comme si la noblesse expiait, une fois de temps en temps, ses crimes et ses abus, en se donnant une bonne correction à elle-même.
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L’Épée brisée
Titre : L’Épée brisée (The Broken Sword)
Auteur : Poul Anderson
Éditeur : Le Bélial’
Date de publication : 14 novembre 2014 (1954 en VO chez Abelard-Schuman et révisé en 1971)Synopsis : « Imric n’eut qu’un bref aperçu d’une massive silhouette encapée, chevauchant une monture plongeant vers la terre, plus rapide que le vent, un gigantesque cheval à huit pattes monté par un homme à la longue barbe grise et au chapeau à larges bords. L’éclat de la lune accrocha la pointe de sa lance et son œil unique… Il traversait les cieux à la tête de sa troupe de guerriers morts, et les chiens aux yeux de feu aboyaient comme le tonnerre. Sa corne hurla dans la tempête, les sabots de sa monture tambourinaient comme la grêle tombant sur un toit ; et […] la pluie se déchaîna sur le monde. »
Voici l’histoire d’une épée qu’on dit capable de trancher jusqu’aux racines mêmes d’Yggdrasil, l’Arbre du Monde. Une épée dont on dit qu’elle fut brisée par Thor en personne. Maléfique. Forgée dans le Jotunheim par le géant Bölverk, et appelée à l’être à nouveau. Une épée qui, une fois dégainée, ne peut regagner son fourreau sans avoir tué. Voici l’histoire d’une vengeance porteuse de guerre par-delà le territoire des hommes. Un récit d’amours incestueuses. De haine. De mort. Une histoire de destinées inscrites dans les runes sanglantes martelées par les dieux, chuchotées par les Nornes. Une histoire de passions. Une histoire de vie…
« Lire L’Épée brisée, c’est comprendre en grande partie les origines d’une tradition parallèle de la fantasy représentée entre autres par M. John Harrison, Philip Pullman et China Miéville, des écrivains qui rejettent le confort d’un pub oxfordien et restent délibérément proches de résonances mythiques plus profondes », dit Michael Moorcock. Et le créateur d’Elric de rajouter qu’il s’agit là « d’un des plus influents livres de fantasy » qu’il ait jamais lus. Publié aux USA en 1954, à l’instar du premier volet du Seigneur des Anneaux, dont il s’avère une antithèse brutale. Un chef-d’œuvre jamais traduit en France. Jusqu’à ce jour.Les hommes sont plus heureux que les êtres de Faërie – et plus heureux que les dieux eux-mêmes, dit-il. Mieux vaut une vie semblable à l’étoile filante, brève mais éclairant les ténèbres, que la longue, longue attente des immortels, dénuée d’amour, et seulement riche d’une sagesse sans joie.
Je vous vois venir ! Oui, je vous vois, aimable lecteur curieux qui découvre cette couverture bien étrange. « Qu’est-ce que c’est que ça ? », vous dites-vous.
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Trois coeurs, trois lions (suivi de Deux regrets)
Titre : Trois coeurs, trois lions (suivi de Deux regrets) (Three Hearts and Three Lions)
Auteur : Poul Anderson
Éditeur : Le Bélial’, puis Folio SF
Date de publication : 2006 (puis 2009 ; 1961 en VO)Synopsis : La Loi et le Chaos se livraient une lutte perpétuelle. Non, il ne s’agissait pas exactement de forces. Des modes de vie ? Un reflet terrestre du conflit spirituel entre le Ciel et l’Enfer ? En tout cas, les êtres humains étaient les principaux
agents de la Loi sur terre, bien que la plupart d’entre eux ne le fussent que de façon inconsciente et que certains, magiciens, sorciers et créatures maléfiques, se fussent vendus au Chaos. Quelques êtres non-humains étaient aussi du côté de la Loi. En face d’eux se trouvait presque tout le Monde du milieu, qui semblait comprendre des royaumes comme la Faërie, le Trollheim et le Royaume des géants… Ainsi Holger Dansk, force de la nature de près de deux mètres, se retrouve-t-il propulsé dans un univers fantastique en pleine guerre séculaire entre Loi et Chaos, un univers dont il comprend vite qu’il est le champion, un champion éternel…Plus vite, plus vite, toi, le plus vif des chevaux ! Cours, mon camarade, cours comme jamais cheval n’a couru avant toi, car c’est toute l’humanité que l’on traque avec nous. Hâte-toi, mon compagnon, car nous courons contre le Temps, nous courons contre le Chaos en marche. Ah ! Que Dieu soit avec toi, que Dieu te donne la force de courir !
Acheté d’occasion aux Utopiales 2013, ce Trois cœurs, trois lions (Folio SF ou Le Bélial’, au choix) avait pour but de me faire découvrir l’univers littéraire de Poul Anderson dont j’aimerais bien lire, par la suite, La patrouille du temps, re-publiée en quatre intégrales chez Le Bélial’.
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Le bâtard de Kosigan, tome 1 : L’ombre du pouvoir
Titre : L’Ombre du pouvoir
Cycle : Le Bâtard de Kosigan
Auteur : Fabien Cerutti
Éditeur : Mnémos (Icares)
Date de publication : février 2014Synopsis : Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.
En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.
À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…Celui qui vit par l’épée finit presque toujours par s’en prendre une dans le ventre. Il y a là comme une sorte de règle.
Rencontré au Salon du Livre de Paris 2014, Fabien Cerutti y présentait avec vivacité et générosité (et oui !) son premier roman de fantasy paru chez Mnémos, le Bâtard de Kosigan : L’Ombre du pouvoir.