-
Les nomades du fer
Titre : Les nomades du fer
Auteur/Autrice : Eleanor Arnason
Éditeur : Argyll
Date de publication : 2023Synopsis : Tandis que la Terre peine à se relever de la pollution et de la surexploitation de ses ressources, Lixia, une anthropologue, est envoyée vers une planète qui orbite autour de l’étoile Sigma Draconis. Elle et son équipage sont chargés d’observer les sociétés qui s’y sont développées sans interférer avec les populations locales. Nia, quant à elle, est une artisane parmi celles et ceux que l’on nomme le Peuple du Fer. Marginalisée parce qu’elle a autrefois aimé un homme, c’est elle qui est choisie pour guider les terriens sur son monde où, au prix d’une séparation entre les hommes et les femmes, guerre et violence n’ont ni sens ni existence. Toutefois, voilà qu’au sein de l’équipage divisé du vaisseau, la colère gronde et les conflits se multiplient, au risque de tout détruire. L’amitié naissante entre Nia et Lixia résistera-t-elle à ces dissensions ?
…
-
Le Chant des cavalières
Titre : Le Chant des cavalières
Auteur : Jeanne Mariem Corrèze
Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) [site officiel]
Date de publication : 21 février 2020Synopsis : Dragons, cavalières et herboristes !
Un royaume divisé, instable, des forces luttant pour le pouvoir. Un Ordre de femmes chevauchant des dragons. Des matriarches, des cavalières, des écuyères et, parmi elles, Sophie, qui attend. Le premier sang, le premier vol ; son amante, son moment ; des réponses à ses questions. Pour trouver sa place, elle devra louvoyer entre les intrigues de la cour et de son Ordre, affronter ses peurs et ses doutes, choisir son propre destin, devenir qui elle est vraiment.Considérons l’ordre comme un arbre ; si les feuilles dans leur multitude sont les écuyères, si les branches, solides et poussant toujours plus haut, sont les cavalières et si les racines, qui puissent savoir et nutrition dans la terre, sont les Aînées, alors le tronc ne peut être que la Matriarche. Sans son tronc, un arbre reste un buisson rachitique : il n’y a pas de citadelle sans Matriarche ; de même une Matriarche n’est rien sans sa citadelle.
Après deux années où leurs nouvelles publications s’orientaient davantage vers des romans pulp, Les Moutons électriques proposèrent, dans le cadre de l’opération des Pépites de l’Imaginaire (conjointement avec les autres Indés de l’Imaginaire avec Les Chevaliers du Tintamarre chez les éditions Mnémos et Cuits à point chez les éditions ActuSF) un nouveau roman de fantasy d’une autrice pour l’instant inconnue, Jeanne Mariem Corrèze : Le Chant des cavalières !
-
Le chant des cavalières
Titre : Le chant des cavalières
Auteur : Jeanne Mariem Corrèze
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2020 (février)Synopsis : Un royaume divisé, instable, des forces luttant pour le pouvoir. Un Ordre de femmes chevauchant des dragons. Des matriarches, des cavalières, des écuyères et, parmi elles, Sophie, qui attend. Le premier sang, le premier vol ; son amante, son moment ; des réponses à ses questions. Pour trouver sa place, elle devra louvoyer entre les intrigues de la cour et de son Ordre, affronter ses peurs et ses doutes, choisir son propre destin, devenir qui elle est vraiment.
Les jardins du palais se refusaient d’abord au regard du visiteur. Buissons, haies, taillis se suivaient, se chevauchaient, menaient à leur guise les yeux des promeneurs. Comme une grande tapisserie d’émeraude, tendue en travers d’une scène, les troènes, les cyprès, les lauriers-sauce, dissimulaient les secrets de leurs sœurs florales derrière leur rideau verdoyant. On n’imposait pas sa maraude à ce jardin-là. Il fallait se laisser guider par la gent boisée, accepter de glisser des bras du lilas à ceux de l’albizia, se soumettre aux caprices des canaux de jade, s’oublier dans la volonté des gainiers, des pivoines, des ajoncs. On n’était pas flâneur sous le couvert des chênes et des figuiers, seulement un hôte toléré par les arrangements d’œillets, de roses et de tulipes. Les allées de gazon entraînaient celles qui les arpentaient dans des cheminements hasardeux, des détours incertains. On se perdait pour mieux se retrouver face aux délicats ornements d’un pavillon ombragé, pour mieux découvrir, soudain, derrière les branches basses d’un olivier, une fontaine où l’eau et le jasmin se confondaient.
-
La Roue du temps, tome 1 : La Roue du temps
Titre : La Roue du temps (The Eye of the World)
Cycle : La Roue du temps, tome 1
Auteur : Robert Jordan
Éditeur : France Loisirs
Date de publication : 2003 (d’abord en 1995 chez Payot & Rivages ; 1990 en VO)Synopsis : Au pays des Deux Rivières, on fête le printemps: Rand part livrer le cidre au bourg avec son père. Osera-t-il demander une danse à Egwene ? Et pourquoi voit-il ce cavalier noir derrière lui ? Dame Moiraine lui révèle que le cavalier noir le cherche : Rand doit se réfugier à Tar Valon, chez les Aes Sedai, maîtresses du pouvoir unique. Le pouvoir unique… Le Seigneur de l’Ombre ayant jadis voulu conquérir le monde, les Aes Sedai, conduites par le Dragon, le repoussèrent aux confins de l’univers. Pour se venger, il suscité chez les vainqueurs une folie meurtrière. On dit que le Dragon renaîtra pour délivrer la Terre ravagée… et voici que le vent se lève dans les Montagnes de la Brume.
La feuille vit le temps prescrit et ne lutte pas contre le vent qui l’emporte. La feuille ne cause aucun mal et finit par tomber pour nourrir les feuilles nouvelles. Ainsi devrait-il en être avec tous les hommes. Et les femmes.
Des fois, sans trop le savoir, alors que l’on veut juste aborder une longue série de fantasy, histoire de voir ce que c’est, eh bien… sans trop le savoir donc, on plonge droit dans le filet d’une bonne vingtaine de tomes, alors même que la série s’est à peine achevée fin 2012 après quatorze tomes originaux et un préquel ! Il y a des fois comme ça où on se demande si on aurait pas dû s’abstenir !
-
Quinzinzinzili
Titre : Quinzinzinzili
Auteur : Régis Messac
Éditeur : L’Arbre vengeur (L’Alambic)
Date de publication : 20 septembre 2007 (1935 pour la 1ère édition)Synopsis : Bien sûr, cela fait des décennies que la littérature nous annonce l’anéantissement de la race humaine, notre capacité à nous détruire ne se discutant plus. Beaucoup de livres pour un sujet aussi crucial, mais dans le lot peu de chefs-d’œuvre… Quinzinzinzili, ce roman au titre improbable, est pourtant de ceux-là, ses rares lecteurs n’en démordent pas, qui s’étonnent toujours de son ironie visionnaire, de son pessimisme halluciné et de ses trouvailles géniales. Publié en 1935, il a été imaginé par Régis Messac (1893-1945), considéré comme l’un des précurseurs du genre, et nous entraîne après le cataclysme, à la suite du dernier des adultes, témoin stupéfait de la renaissance du genre humain : sous ses yeux désabusés, un groupe d’enfants réinvente une Humanité dont l’Histoire a disparu. Et Messac, qui sait que la Civilisation est mortelle, nous offre le spectacle d’une poignée de gosses en train de lui régler son compte… Stupéfiant, Quinzinzinzili renaît et devrait susciter l’admiration de ceux qui croient davantage aux vertus des Lettres qu’à celles de l’Homme.
L’intelligence n’est pas très répandue dans le monde nouveau. Aussi, on y est grand homme à bon compte.
Quinzinzinzili ! En voilà un titre qui dépote. Et personnellement, je prononce toutes les lettres, histoire de faire authentique. Mais qu’est-ce donc que cet O.V.N.I. ?