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Azimut, tome 3 : Les Anthropotames du Nihil
Titre : Les Anthropotames du Nihil
Série : Azimut, tome 3
Auteur : Wilfrid Lupano
Dessinateur: Jean-Baptiste Andréae
Éditeur : Vents d’Ouest
Date de publication : 6 janvier 2016Synopsis : À la banque du temps, la belle Manie Ganza a fait un terrible marché : des siècles de vie contre des milliers de morts. Et alors que sa propre mère, la reine d’Éther, cherche à la tuer, des royaumes entiers se déclarent la guerre. Partout, on se prépare au grand massacre, ce qui a de quoi réjouir le baron Chagrin… Loin de tout cela, à bord du Laps, le professeur Aristide Breloquinte poursuit sa périlleuse mission : déceler les secrets du temps, cet ennemi implacable au centre de toutes les querelles.
Wilfrid Lupano et Jean-Baptiste Andréae sévissent de nouveau pour une troisième plongée dans le vaste monde des « capharnaüms possibles » et immergent les lecteurs avides de folles aventures dans un voyage sur le cours du Nihil, sur les traces du scientifique Aristide, et à travers le désert à la poursuite de la Belle et sauvage Manie Ganza.
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Mort aux grands !
Titre : Mort aux grands !
Cycle : Diptyque des Grands, tome 1 (ou Diptyque de la Petite France)
Auteur : Pierre Léauté
Éditeur : Le Peuple de Mü (fiche officielle)
Date de publication : septembre 2015Synopsis : 1919. La Première Guerre mondiale s’achève enfin et la France doit reconnaître sa défaite face à l’Allemagne. Humiliée, ruinée, la population vit désormais sous le joug du grand Kaiser. Des cendres de la défaite va cependant s’élever un homme qui ne se résigne pas : le soldat Augustin Petit !
Lui seul a compris les raisons de la déroute. Lui seul en connaît les responsables. Lui seul a le courage de les désigner : les grands ! Voici poindre la terrible revanche du plus patriote des rase-moquettes. Vive les petits bruns !
Deuxième roman de Pierre Léauté, Mort aux grands ! est une uchronie drôle et décalée qui n’oublie pas de nous faire réfléchir sur l’incroyable propension des peuples à choisir, parfois, les idées les plus stupides…Le propriétaire m’avait jeté à la rue comme un malpropre. Peu me chalait cependant, j’étais de la race supérieure des vrais Français. Celle des petits bruns.
Mort aux grands est une uchronie, déjantée un brin, à propos de notre Première Guerre mondiale. Pierre Léauté part d’un pari simple : la France perd la Grande Guerre et nous suivons le désarroi du soldat Augustin Petit.
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Darwin, tome 1 : A bord du Beagle
Titre : A bord du Beagle
Série : Darwin, tome 1
Scénariste : Christian Clot
Dessinateur : Fabio Bono
Éditeur : Glénat (collection Explora)
Date de publication : 2016 (mars)Synopsis : 1831. Charles Darwin, 22 ans, tout juste diplômé de Cambridge, est un passionné de la nature. Sur la recommandation de son professeur d’université, il embarque comme naturaliste à bord du Beagle, un navire de Sa Majesté lancé dans une mission scientifique de plusieurs années autour du globe. Débute alors une relation turbulente avec le commandant Fitz Roy qui partage son goût pour les sciences et les découvertes, mais moins ses idées humanistes… Au cours de son voyage, Darwin sera constamment émerveillé par la beauté de la nature et sa diversité. Élevé dans la plus pure tradition chrétienne, il verra sa foi mise à l’épreuve par ses différentes observations. Pourquoi Dieu a-t-il créé et détruit autant d’espèces ?
Nous sommes tous les créatures de Dieu. Mais pourquoi alors cette guerre de survie entre des êtres qu’il a lui-même créé ? Aujourd’hui je vacille. Car je ne comprends plus… Car j’en viens à questionner la clairvoyance de Dieu !
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Rimbaud, l’explorateur maudit
Titre : Rimbaud, l’explorateur maudit
Scénariste : Christian Clot / Philippe Thirault
Dessinateur : Thomas Verguet
Éditeur : Glénat (collection Explora)
Date de publication : 2016 (mars)Synopsis : On connaît Rimbaud le poète. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’à l’âge de 29 ans, il partit seul étudier une région dangereuse et inexplorée de l’Éthiopie. Ce travail fut publié par la Société de Géographie française. C’est sur les traces de ce Rimbaud « l’explorateur » que part Valentin Bracq, son ami d’enfance. En 1892, il arrive à Harrar dans l’ancienne maison de l’auteur. Rimbaud est déjà mort de la gangrène. Valentin va alors mener une véritable enquête, et revivre le voyage de son ami en Abyssinie comme si c’était le sien.
Arthur ne nous doit rien. C’est nous qui lui devons tellement
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Azimut, tome 2 : Que la Belle Meure
Titre : Que la Belle Meure
Série : Azimut, tome 2
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Jean-Baptiste Andreae
Éditeur : Vents d’Ouest
Date de publication : 2014 (janvier)Synopsis : Après avoir échappé au jugement d’Irénée le Magnanime, la belle Manie Ganza et sa troupe de saugres atterrissent sur le triste royaume volant du baron Chagrin. Ce dernier, personnage mythique s’il en est, aurait réussi à vaincre la vieillesse… mais à quel prix ? De leur côté, le professeur Aristide Breloquinte et l’équipage de son navire-laboratoire Le Laps, continuent d’étudier la question épineuse du temps qui passe, et semblent avoir leur petite idée quant à la récente disparition du pôle Nord…
Cette musique, vous voulez dire ? Je lui dois tout. Vigueur et longévité. L’incomparable symphonie des cris et des pleurs qui montent des gorges lorsque des hommes font souffrir d’autres hommes. C’est pour moi une véritable source de jouvence, et on peut compter sur l’humanité pour que cette source ne se tarisse jamais. Tout le reste n’est que gourmandise.
Avec un premier tome dont la qualité fit l’unanimité en 2012, l’attente du second volet d’Azimut fut longue. Mais, ainsi que le dit le proverbe, tout vient à point à qui sait attendre. Et que dire si ce n’est que l’attente des lecteurs avides est récompensée de fort belle manière. Dès la prise en main, l’album brille déjà par la couverture de Jean-Baptiste Andréae qui rappelle combien ce monde est doux et coloré.
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Eos
Titre : Éos
Auteur : G. D. Arthur
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2016 (mars)Synopsis : Inspiré par les espoirs d’une république refondée, Eos, un jeune homme amoureux et rebelle, aime vivre l’instant présent. Son utopie en marche ? Une petite colonie, le Val-de-la-lune, qui oscille entre durs travaux et fêtes chaleureuses, jusqu’au soir maudit où elle est sauvagement attaquée par des créatures monstrueuses, réputées disparues depuis longtemps… Eos se révèle alors un combattant sans pitié, au grand dam de ses compagnons et de ses amours. Mais il est loin de se douter qu’il va rencontrer, ce jour-là, son destin. Entre la noirceur d’un Glen Cook, la finesse et l’humour d’un Pratchett, G.D. Arthur nous offre un roman détonnant, véritablement unique.
…
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Je, François Villon, tome 2 : Bienvenue parmi les ignobles
Titre : Bienvenue parmi les ignobles
Série : Je, François Villon, tome 2
Scénariste : Luigi Critone
Dessinateur : Luigi Critone
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2014Synopsis : François Villon fait la rencontre de Colin de Cayeux, chef des Coquillards, brigands pervers et sanguinaires. Pour être initié, Villon doit réaliser trois chefs-d’oeuvre : un vol scandaleux, un crime écoeurant et un présent abominable. Ainsi, il volera une femme qui enterre son enfant, égorgera une pauvre prostituée et, sur demande de Colin, il offrira sa femme… Bienvenue parmi les ignobles !
Je reconnais l’arbre dont je vois couler la sève,
Je reconnais quand tout se ressemble,
Je reconnais qui travaille et qui chôme,
Je reconnais tout sauf moi-même.Je reconnais l’éveil et le sommeil
Je reconnais la faute des bohèmes,
Je reconnais la puissance de Rome,
Je reconnais tout sauf moi-même. -
Azimut, tome 1 : Les Aventuriers du Temps Perdu
Titre : Les Aventuriers du Temps Perdu
Série : Azimut, tome 1
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Jean-Baptiste Andreae
Éditeur : Vents d’Ouest
Date de publication : 9 mai 2012Synopsis : Quelque part dans le vaste capharnaüm des mondes possibles, il en existe un où, plus qu’ailleurs, on reste profondément outré par l’idée de la vieillesse et de son issue tragique : la mort.
Mais a-t-on la possibilité d’y échapper ? Ailleurs peut-être pas, mais dans ce monde-là, il est permis de le penser. C’est en tout cas la théorie du vieux professeur Aristide Breloquinte, qui occupe son temps à étudier les caprices du temps à bord du Laps, son navire laboratoire. C’est aussi l’avis de la belle Manie Ganza, qui semble convaincue que le temps, c’est de l’argent, et même des espèces sonnantes et trébuchantes. Chimère ! Diront certains. Non-sens diront les autres.
Et puisqu’on parle de non-sens, signalons tout de même ce fait étrange : depuis quelques temps déjà, on a perdu le pôle nord. Ça n’a probablement rien à voir… Ou alors, c’est tout l’inverse.
En compagnie d’une myriade de personnages fantastiques que n’aurait pas reniés Lewis Carroll, embarquez pour un fabuleux voyage qui vous emmènera tout autant dans les sphères éthérées de l’imagination qu’au cœur des préoccupations existentielles humaines.
Quel endroit singulier ! Le drapeau, Monsieur Friche…
Il y a des moments dans la vie d’un homme où toutes les souffrances et les sacrifices trouvent enfin leurs justification.
Tiens, mais c’est ce bon vieux comte de La Pérue qui nous revient. Alors, ce voyage?
Je viens annexer ce territoire, au nom du roi Irénée le magnanime et…
Mais qu’est-ce qu’il raconte hohoho! […] Vous ne reconnaissez pas la grande plage? Vous êtes à Ponduche là!
Impossible, je suis parti cap à l’Ouest il y a presque deux ans! Personne n’est jamais allé aussi loin!
Ben mon vieux! tout ça pour accoster ici…Wilfrid Lupano est sans consteste l’un des scénaristes les plus en vogue de la bande dessinée de ces dernières années, en témoignent les succès des Vieux fourneaux ou encore de Traquemage, pour ne citer qu’eux. Pour la série qui nous intéresse ici, commencée dès 2012, Lupano est accompagné des pinceaux virtuoses de Jean-Baptiste Andréae (Wendigo, La Confrérie du Crabe). Le résultat est tout bonnement détonnant.
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Comment Blandin fut perdu, précédé de Montefellone
Titre : Comment Blandin fut perdu, précédé de Montefellone
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Folio
Date de publication : 2016 (février)Synopsis : Pour avoir dessiné encore et encore, avec un talent ensorcelant, le visage de madone d’une jeune moniale aux yeux verts, le novice Blandin est chassé du monastère de Havreval. Le jeune enlumineur entame alors sur les routes du Vieux Royaume son apprentissage auprès d’Albinello, talentueux peintre sur fresque itinérant. Blandin dépassera-t-il son obsession amoureuse ? Et l’élève surpassera-t-il le maître ?
Ce conseil de guerre partagé ne fait que refléter l’hésitation qui est la sienne. Il se sait au tournant de son existence. Un poids terrible pèse sur ses épaules lasses, car il réalise que de son choix dépendront non seulement son honneur et sa vie, mais aussi le destin de ses fils, de sa maison, et peut-être de tout le royaume de Léomance. Qu’il opte pour la mauvaise voie, et Montefellone, cette bourgade éventrée qui trébuche au bord de l’abîme, scellera la ruine de sa lignée et de la couronne.
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Je suis le sang
Titre : Je suis le sang
Auteur : Ludovic Lamarque et Pierre Portrait
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2016 (avril)Synopsis : Londres, 1888. Au théâtre du Lyceum, la pièce Jekyll et Hyde fascine la bonne société victorienne tandis qu’une série de meurtres est commis dans l’East End. Des prostituées sont sauvagement assassinées. Bram Stoker, écrivain et régisseur du Lyceum, voit dans ces meurtres atroces la matière pour écrire le grand roman qui lui vaudra la postérité. En visitant les lieux du crime, il rencontre Mary Kelly, une prostituée irlandaise, et l’assassin que la presse surnomme bientôt : Jack l’Éventreur.
Il ne s’agit ni des riches ni des pauvres, mais de tous les hommes. Nous aimons la nuit et ses sortilèges. L’histoire de Jack l’Éventreur nous fascine car nous avons hérité du goût de nos ancêtres pour le sang. Nous le glorifions dans nos contes et légendes, et nous le moralisons dans nos fables. Mais il est là, il rode, jamais bien loin de nos consciences, et il suffit de pas grand-chose pour l’exalter à nouveau et qu’il reprenne possession de nous. C’est pourquoi nous faisons tourner les tables et écrivons nos histoires gothiques. Forts de notre progrès, de notre science et de notre positivisme, nous nous sentons coupables de ressentir toujours cette attirance. Avec la mort, ce goût du sang est l’unique lien que riches et pauvres partagent.