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Saga, tome 4
Titre : Saga, tome 4
Série : Saga, tome 4
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 30 janvier 2015 (2014 en VO chez Image Comics)Synopsis : Arrivés depuis plusieurs mois sur la planète Gardenia, Alana, Marko, leur fille Hazel et Klara, la mère de Marko, ont commencé une nouvelle vie. Marko s’occupe de l’éducation d’Hazel tandis qu’Alana semble promise à une brillante carrière de comédienne au sein du Circuit, le divertissement le plus populaire de la galaxie… pour peu qu’elle tempère ses sautes d’humeur. Ailleurs, sur Continent, la Princesse Robot met au monde l’héritier du Robot Prince IV.
Il faut être courageux avant de pouvoir être doué.
Mine de rien, la fameuse saga « Saga » de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples prend, volume après volume, une belle ampleur (désolé pour la redondance, mais je ne m’en remets pas de la simplicité de certains titres, surtout chez nos amis anglo-saxons).
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Walking Dead, tome 22 : Une autre vie

Titre : Une autre vie
Série : Walking Dead, tome 22
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 22 janvier 2015 (2014 en VO chez Image Comics)Synopsis : La Colline, Alexandria. Quelque temps après la Guerre totale. Une autre vie commence pour les survivants de la terrible bataille qui a opposé Negan, Rick et Ézéchiel. La menace directe de Negan écartée, chacun espère retrouver une existence à peu près normale. Mais c’est sans compter sur les zombies, les vivres qu’il faut trouver et, surtout, Robert Kirkman et son sens du drama. C’est une autre vie qui commence.

Je sais que ça ne l’intéresse pas, et je me doute que j’ai peu de chances de conclure… mais moi, l’autorité, ça me fait craquer. Et il faut que je me lance des défis, sinon je m’emmerde.
Sinon, à quoi bon me lever le matin ? Pour me faire envoyer dans l’inconnu retrouver un gars qui aurait mieux fait d’éviter de s’y perdre ? Je n’ai pas d’enfants. Je ne me suis pas marié. J’ai perdu toute ma putain de famille. Et le monde est parti en couille. L’idée de coucher avec la femme qui donne les ordres à tout le monde, c’est à peu près le seul truc qui me fait vibrer. Et bander.Walking Dead poursuit son inexorable avancée, sa popularité étant telle que chaque parution appelle la meilleure vente de volumes comics en librairie en France ! Vingt-deuxième tom et « Une Autre vie » s’offre à nous !
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Injustice – Année 1, 2ème partie
Titre : Injustice – Année 1, 2ème partie
Série : Injustice – Année 1, 2ème partie
Scénariste : Tom Taylor
Dessinateurs : Mike S. Miller, Bruno Redondo, Jheremy Raapack, Tom Derenick, Kevin Maguire, Neil Googe et Alejandro Gonzales
Éditeur : Urban Comics (Urban Games)
Date de publication : 23 janvier 2015 (2013 en VO numérique chez DC Comics)Synopsis : Avec plus de 500 000 exemplaires vendus, le jeu vidéo INJUSTICE – GODS AMONG US est entré dans le cercle très fermé des jeux de combat les plus joués au monde. Découvrez la série tirée de cet univers alternatif où les héros de DC COMICS subissent le joug d’un Superman devenu dictateur.
Le règne de Superman a débuté. Après avoir assassiné le Joker, le combat de l’Homme d’Acier contre l’injustice a pris un tournant plus sombre. Secondé par Wonder Woman, Green Lantern, Flash et, sous le costume de Robin, Damian Wayne, Superman met un terme définitif aux conflits mondiaux, éradiquant purement et simplement les auteurs des méfaits. Contre ce règne de l’ultra-violence au nom d’un bien supérieur, quelques héros – Green Arrow, Black Canary, Batwoman et Catwoman -, se dressent autour de Batman, leader de cette résistance à l’autoritarisme.Avant que vous ne perdiez votre davantage votre calme, puis-je vous rappeler que nous sommes sur un satellite ? Certains d’entre nous supportent mal le manque soudain d’oxygène et le vide glacé de l’espace.
Injustice – Les Dieux sont parmi nous est le prolongement en comics (ou plutôt le récit des origines) du monde développé dans le jeu vidéo éponyme. Après un premier tome qui lançait cette « Année 1 » sur des chapeaux de roue, nous attaquons la suite avec évidemment la nécessité du lecteur d’y retrouver des émotions aussi fortes et des personnages aussi bien caractérisés.
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Le grand amant
Titre : La grand amant
Auteur : Dan Simmons
Éditeur : Hélios (ActuSF)
Date de publication : 2014 (décembre)
Récompenses : Grand Prix de l’imaginaire 1996 (catégorie nouvelle)Synopsis : « Il est presque temps de parler de la Dame. J’ai hésité à le faire parce que, si quelqu’un trouvait mon journal et le lisait, il penserait que je suis fou. Je ne suis pas fou. » Juillet 1916, bataille de la Somme. James Edwin Rooke, jeune officier et poète, consigne les horreurs de la guerre dans son journal. Les camarades morts pour gagner quelques centimètres de terrain. Les conditions effroyables dans les tranchées. Les ordres absurdes… Mais, blessé au fond d’un trou d’obus, il a également aperçu de la beauté sous les formes d’une femme superbe. Un parfum de violette, une robe diaphane, de longs cheveux blonds… Qui est-elle ? Que fait-elle sur le champ de bataille ? Serait-ce l’Ange de la Mort, venu le réclamer ?
Tout l’après-midi, les restes décimés de la 55e et des troupes de soutien ont traversé nos tranchées les uns après les autres, à la recherche de leurs officiers ou des postes de premier secours. Nous avons fait de notre mieux pour les aider. Nous, ceux de la 1re Rifle Brigade, nous nous attendions à être jetés demain dans ce hachoir à viande, mais le bruit court que des bataillons de réserve ont été choisis pour le sacrifice. C’est terrible de se sentir soulagé parce qu’un autre homme va mourir.
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Green Lantern / Green Arrow
Titre : Green Lantern / Green Arrow
Scénariste : Dennis O’Neil
Dessinateur : Neal Adams
Éditeur : Urban Comics (DC Archives)
Date de publication : 13 juin 2014 (1970-1974 en VO chez DC Comics)Synopsis : andis qu’Hal Jordan se charge de protéger l’univers à l’aide de son anneau de Green Lantern, sur Terre, Oliver Queen s’occupe des malfrats de Star City sous le masque de l’archer Green Arrow. Toutefois, les deux justiciers d’émeraude font parfois équipe ! Imaginées par Denis O’NEIL et illustrées par le tandem Neal ADAMS/Dan ADKINS, ces aventures qui bouleversèrent l’industrie du comics par leur approche réaliste des problématiques propres aux années 70 (crise, drogue, crime, écologie, etc.), signèrent une nouvelle étape dans l’évolution du médium.
Cette histoire, certains diront qu’il ne fallait pas la raconter. D’autres, qu’elle n’a pas sa place dans un comic book. Ce n’est pas notre avis, car nous avons vu trop d’humains brisés, détruits, plongés dans la souffrance. Nous sommes en colère, cette histoire est un cri !
Pour apprécier Green Lantern/Green Arrow, ce n’est pas compliqué, il y a deux écoles : soit on prend le parti de mesurer le chemin parcouru en termes d’ « acceptation sociale » (avec tous les guillemets dont vous avez besoin), soit on prend plutôt le parti de considérer la faiblesse des engagements sociaux de beaucoup de comics actuels par rapport à cette série étendard des années 1970. Dans un sens comme dans l’autre, cet épais volume permet de nous plonger dans une série qui associe de manière atypique deux super-héros bien connus, Green Lantern alias Hal Jordan et Green Arrow alias Oliver Queen.
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Thumb Print
Titre : Thumb Print
Scénariste : Jason Ciaramella (sur la base d’une nouvelle de Joe Hill)
Dessinateur : Vic Malhtra
Éditeur : Panini Comics (IDW)
Date de publication : 2014 (décembre)Synopsis : Dans la prison militaire d’Abou Ghraib, le soldat Mallory Grennan a commis des actes qu’elle préférerait oublier. Lorsqu’elle rentre chez elle, la jeune femme essaie d’entamer une nouvelle vie. Mais le sentiment de culpabilité persiste, comme si la mort et la violence laissaient dans leur sillage une empreinte indélébile…
Mal s’en réjouit. Elle voulait quitter la prison, les couloirs sombres des blocs 1A et 1B, leur odeur de vieille pierre humide, d’urine et de scrotums suintants. Elle voulait quitter les villages de tentes qui abritaient l’ensemble de la population carcérale, les foules enchaînées qui la suppliaient, quand elle longeait le périmètre à pied, tandis que des mouches noires leur sillonnaient le visage. Destination : putain de partout ailleurs que sur cette planète.
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Le fou et l’assassin, tome 1 : Le fou et l’assassin
Titre : Le fou et l’assassin
Cycle : Le fou et l’assassin, tome 1
Auteur : Robin Hobb
Éditeur : Pygmalion
Date de publication : 2014 (décembre)Synopsis : Fitz Chevalerie Loinvoyant, bâtard de la famille régnante des Six-Duchés et assassin royal à la retraite, coule des jours paisibles dans sa propriété de Flétrybois avec son épouse Molly et ceux de leurs enfants qui ne sont pas encore partis de la maison. Mais, pendant un voyage au Royaume des Montagnes où il se rend avec Kettricken, le roi Devoir et la reine Elliania, il retrouve la maison qu’occupait jadis son ami avec Jofron, fabricante de marionnettes. Cette dernière lui révèle que le Fou lui a écrit à plusieurs reprises, alors qu’il n’a jamais rien reçu.Une question le taraude alors : et si c’était lui qui avait envoyé en ultime recours la messagère assassinée dans sa demeure lors de la fête de l’hiver ?
Enfants, nous croyons que nos aînés savent tout et que, si nous-mêmes ne comprenons pas le monde, eux sont capables de le décrypter ; devenus adultes, lorsque la peur ou le chagrin nous saisit, nous nous tournons instinctivement vers l’ancienne génération dans l’espoir d’apprendre enfin une grande leçon sur la mort et la douleur, et nous découvrons alors qu’il n’y a qu’une leçon : la vie continue.
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L’Épée brisée
Titre : L’Épée brisée (The Broken Sword)
Auteur : Poul Anderson
Éditeur : Le Bélial’
Date de publication : 14 novembre 2014 (1954 en VO chez Abelard-Schuman et révisé en 1971)Synopsis : « Imric n’eut qu’un bref aperçu d’une massive silhouette encapée, chevauchant une monture plongeant vers la terre, plus rapide que le vent, un gigantesque cheval à huit pattes monté par un homme à la longue barbe grise et au chapeau à larges bords. L’éclat de la lune accrocha la pointe de sa lance et son œil unique… Il traversait les cieux à la tête de sa troupe de guerriers morts, et les chiens aux yeux de feu aboyaient comme le tonnerre. Sa corne hurla dans la tempête, les sabots de sa monture tambourinaient comme la grêle tombant sur un toit ; et […] la pluie se déchaîna sur le monde. »
Voici l’histoire d’une épée qu’on dit capable de trancher jusqu’aux racines mêmes d’Yggdrasil, l’Arbre du Monde. Une épée dont on dit qu’elle fut brisée par Thor en personne. Maléfique. Forgée dans le Jotunheim par le géant Bölverk, et appelée à l’être à nouveau. Une épée qui, une fois dégainée, ne peut regagner son fourreau sans avoir tué. Voici l’histoire d’une vengeance porteuse de guerre par-delà le territoire des hommes. Un récit d’amours incestueuses. De haine. De mort. Une histoire de destinées inscrites dans les runes sanglantes martelées par les dieux, chuchotées par les Nornes. Une histoire de passions. Une histoire de vie…
« Lire L’Épée brisée, c’est comprendre en grande partie les origines d’une tradition parallèle de la fantasy représentée entre autres par M. John Harrison, Philip Pullman et China Miéville, des écrivains qui rejettent le confort d’un pub oxfordien et restent délibérément proches de résonances mythiques plus profondes », dit Michael Moorcock. Et le créateur d’Elric de rajouter qu’il s’agit là « d’un des plus influents livres de fantasy » qu’il ait jamais lus. Publié aux USA en 1954, à l’instar du premier volet du Seigneur des Anneaux, dont il s’avère une antithèse brutale. Un chef-d’œuvre jamais traduit en France. Jusqu’à ce jour.Les hommes sont plus heureux que les êtres de Faërie – et plus heureux que les dieux eux-mêmes, dit-il. Mieux vaut une vie semblable à l’étoile filante, brève mais éclairant les ténèbres, que la longue, longue attente des immortels, dénuée d’amour, et seulement riche d’une sagesse sans joie.
Je vous vois venir ! Oui, je vous vois, aimable lecteur curieux qui découvre cette couverture bien étrange. « Qu’est-ce que c’est que ça ? », vous dites-vous.
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Journal des années de poudre
Titre : Journal des années de poudre
Auteur : Richard Matheson
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2003Synopsis : Après plusieurs années durant lesquelles leurs routes ne se sont pas croisées, le journaliste Frank Leslie rencontre par hasard son ami Clay Halser dans un saloon. Clay est une véritable légende de l’Ouest, la presse l’a surnommé « le Prince des Pistoliers ». Il a survécu à la guerre de Sécession, a été hors la loi un temps, marshal fédéral ensuite, avant de sombrer dans le désespoir et le jeu. À peine âgé de trente ans mais usé jusqu’à la trame, Clay n’a plus rien d’un homme ; il ressemble à une créature de la nuit. Alors que Frank est sur le point de demander à son ami quels sont les événements qui l’ont vampirisé à ce point, celui-ci est assassiné, laissant derrière lui une femme qui ne le pleurera pas, une fille de trois ans et un journal — quelques cahiers qui décrivent la vie quotidienne d’un homme confronté à la violence, condamné à payer au prix fort son entrée dans l’Histoire.
-Nous sommes victimes de notre notoriété. Nous ne sommes plus des humains mais des créations de l’imagination. Les journalistes nous ont dotés de qualités qu’aucun homme ne peut posséder. Nos vies sont écrites sur le sable, Monsieur Halser. Nous sommes des morts-vivants.
Je pense qu’il a raison. Peut-être que ceux qu’on appelle les « professionnels de la gâchette » sont sur le déclin ; peut-être que les virtuoses du revolver qui régnaient sur la frontière ne seront plus, d’ici peu, que le vague souvenir d’une époque de courte durée. Un mort-vivant. Voilà ce que je suis depuis un bon moment. -
La musique du silence
Titre : La musique du silence
Auteur : Patrick Rothfuss
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : Rares sont ceux qui connaissent l’existence du Sous-Monde, une toile brisée d’anciennes galeries et de pièces laissées à l’abandon qui s’étend dans les profondeurs de l’université. Protégée par ce labyrinthe sinueux, confortablement installée au cœur même de ces lieux désolés, vit une étrange jeune femme. Le silence et les ténèbres semblent être ses seuls compagnons sur le chemin qu’elle se fraie dans cet univers souterrain. À moins qu’elle ne perçoive autre chose. Comme une complainte des oubliés, mêlant douceur et amertume à son existence… Son nom est Auri. Et sa vie est peuplée de mystères.
On ne désirait pas de choses pour soi-même. Ça vous rendait humble. Ça vous gardait sain et sauf. Ça voulait dire qu’on pouvait se mouvoir de par le monde sans tout chambouler sur son passage. Et si on était scrupuleux, si on faisait partie intégrante des choses, alors on pouvait aider. Réparer ce qui était fêlé. Réparer les choses trouvées de guingois. Et l’on comptait sur le monde pour qu’en retour il mette sur votre chemin de quoi se nourrir. C’était la seule façon gracieuse de se mouvoir. Tout le reste n’était qu’orgueil et vanité.








