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Thumb Print
Titre : Thumb Print
Scénariste : Jason Ciaramella (sur la base d’une nouvelle de Joe Hill)
Dessinateur : Vic Malhtra
Éditeur : Panini Comics (IDW)
Date de publication : 2014 (décembre)Synopsis : Dans la prison militaire d’Abou Ghraib, le soldat Mallory Grennan a commis des actes qu’elle préférerait oublier. Lorsqu’elle rentre chez elle, la jeune femme essaie d’entamer une nouvelle vie. Mais le sentiment de culpabilité persiste, comme si la mort et la violence laissaient dans leur sillage une empreinte indélébile…
Mal s’en réjouit. Elle voulait quitter la prison, les couloirs sombres des blocs 1A et 1B, leur odeur de vieille pierre humide, d’urine et de scrotums suintants. Elle voulait quitter les villages de tentes qui abritaient l’ensemble de la population carcérale, les foules enchaînées qui la suppliaient, quand elle longeait le périmètre à pied, tandis que des mouches noires leur sillonnaient le visage. Destination : putain de partout ailleurs que sur cette planète.
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Le fou et l’assassin, tome 1 : Le fou et l’assassin
Titre : Le fou et l’assassin
Cycle : Le fou et l’assassin, tome 1
Auteur : Robin Hobb
Éditeur : Pygmalion
Date de publication : 2014 (décembre)Synopsis : Fitz Chevalerie Loinvoyant, bâtard de la famille régnante des Six-Duchés et assassin royal à la retraite, coule des jours paisibles dans sa propriété de Flétrybois avec son épouse Molly et ceux de leurs enfants qui ne sont pas encore partis de la maison. Mais, pendant un voyage au Royaume des Montagnes où il se rend avec Kettricken, le roi Devoir et la reine Elliania, il retrouve la maison qu’occupait jadis son ami avec Jofron, fabricante de marionnettes. Cette dernière lui révèle que le Fou lui a écrit à plusieurs reprises, alors qu’il n’a jamais rien reçu.Une question le taraude alors : et si c’était lui qui avait envoyé en ultime recours la messagère assassinée dans sa demeure lors de la fête de l’hiver ?
Enfants, nous croyons que nos aînés savent tout et que, si nous-mêmes ne comprenons pas le monde, eux sont capables de le décrypter ; devenus adultes, lorsque la peur ou le chagrin nous saisit, nous nous tournons instinctivement vers l’ancienne génération dans l’espoir d’apprendre enfin une grande leçon sur la mort et la douleur, et nous découvrons alors qu’il n’y a qu’une leçon : la vie continue.
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L’Épée brisée
Titre : L’Épée brisée (The Broken Sword)
Auteur : Poul Anderson
Éditeur : Le Bélial’
Date de publication : 14 novembre 2014 (1954 en VO chez Abelard-Schuman et révisé en 1971)Synopsis : « Imric n’eut qu’un bref aperçu d’une massive silhouette encapée, chevauchant une monture plongeant vers la terre, plus rapide que le vent, un gigantesque cheval à huit pattes monté par un homme à la longue barbe grise et au chapeau à larges bords. L’éclat de la lune accrocha la pointe de sa lance et son œil unique… Il traversait les cieux à la tête de sa troupe de guerriers morts, et les chiens aux yeux de feu aboyaient comme le tonnerre. Sa corne hurla dans la tempête, les sabots de sa monture tambourinaient comme la grêle tombant sur un toit ; et […] la pluie se déchaîna sur le monde. »
Voici l’histoire d’une épée qu’on dit capable de trancher jusqu’aux racines mêmes d’Yggdrasil, l’Arbre du Monde. Une épée dont on dit qu’elle fut brisée par Thor en personne. Maléfique. Forgée dans le Jotunheim par le géant Bölverk, et appelée à l’être à nouveau. Une épée qui, une fois dégainée, ne peut regagner son fourreau sans avoir tué. Voici l’histoire d’une vengeance porteuse de guerre par-delà le territoire des hommes. Un récit d’amours incestueuses. De haine. De mort. Une histoire de destinées inscrites dans les runes sanglantes martelées par les dieux, chuchotées par les Nornes. Une histoire de passions. Une histoire de vie…
« Lire L’Épée brisée, c’est comprendre en grande partie les origines d’une tradition parallèle de la fantasy représentée entre autres par M. John Harrison, Philip Pullman et China Miéville, des écrivains qui rejettent le confort d’un pub oxfordien et restent délibérément proches de résonances mythiques plus profondes », dit Michael Moorcock. Et le créateur d’Elric de rajouter qu’il s’agit là « d’un des plus influents livres de fantasy » qu’il ait jamais lus. Publié aux USA en 1954, à l’instar du premier volet du Seigneur des Anneaux, dont il s’avère une antithèse brutale. Un chef-d’œuvre jamais traduit en France. Jusqu’à ce jour.Les hommes sont plus heureux que les êtres de Faërie – et plus heureux que les dieux eux-mêmes, dit-il. Mieux vaut une vie semblable à l’étoile filante, brève mais éclairant les ténèbres, que la longue, longue attente des immortels, dénuée d’amour, et seulement riche d’une sagesse sans joie.
Je vous vois venir ! Oui, je vous vois, aimable lecteur curieux qui découvre cette couverture bien étrange. « Qu’est-ce que c’est que ça ? », vous dites-vous.
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Journal des années de poudre
Titre : Journal des années de poudre
Auteur : Richard Matheson
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2003Synopsis : Après plusieurs années durant lesquelles leurs routes ne se sont pas croisées, le journaliste Frank Leslie rencontre par hasard son ami Clay Halser dans un saloon. Clay est une véritable légende de l’Ouest, la presse l’a surnommé « le Prince des Pistoliers ». Il a survécu à la guerre de Sécession, a été hors la loi un temps, marshal fédéral ensuite, avant de sombrer dans le désespoir et le jeu. À peine âgé de trente ans mais usé jusqu’à la trame, Clay n’a plus rien d’un homme ; il ressemble à une créature de la nuit. Alors que Frank est sur le point de demander à son ami quels sont les événements qui l’ont vampirisé à ce point, celui-ci est assassiné, laissant derrière lui une femme qui ne le pleurera pas, une fille de trois ans et un journal — quelques cahiers qui décrivent la vie quotidienne d’un homme confronté à la violence, condamné à payer au prix fort son entrée dans l’Histoire.
-Nous sommes victimes de notre notoriété. Nous ne sommes plus des humains mais des créations de l’imagination. Les journalistes nous ont dotés de qualités qu’aucun homme ne peut posséder. Nos vies sont écrites sur le sable, Monsieur Halser. Nous sommes des morts-vivants.
Je pense qu’il a raison. Peut-être que ceux qu’on appelle les « professionnels de la gâchette » sont sur le déclin ; peut-être que les virtuoses du revolver qui régnaient sur la frontière ne seront plus, d’ici peu, que le vague souvenir d’une époque de courte durée. Un mort-vivant. Voilà ce que je suis depuis un bon moment. -
La musique du silence
Titre : La musique du silence
Auteur : Patrick Rothfuss
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : Rares sont ceux qui connaissent l’existence du Sous-Monde, une toile brisée d’anciennes galeries et de pièces laissées à l’abandon qui s’étend dans les profondeurs de l’université. Protégée par ce labyrinthe sinueux, confortablement installée au cœur même de ces lieux désolés, vit une étrange jeune femme. Le silence et les ténèbres semblent être ses seuls compagnons sur le chemin qu’elle se fraie dans cet univers souterrain. À moins qu’elle ne perçoive autre chose. Comme une complainte des oubliés, mêlant douceur et amertume à son existence… Son nom est Auri. Et sa vie est peuplée de mystères.
On ne désirait pas de choses pour soi-même. Ça vous rendait humble. Ça vous gardait sain et sauf. Ça voulait dire qu’on pouvait se mouvoir de par le monde sans tout chambouler sur son passage. Et si on était scrupuleux, si on faisait partie intégrante des choses, alors on pouvait aider. Réparer ce qui était fêlé. Réparer les choses trouvées de guingois. Et l’on comptait sur le monde pour qu’en retour il mette sur votre chemin de quoi se nourrir. C’était la seule façon gracieuse de se mouvoir. Tout le reste n’était qu’orgueil et vanité.
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Shadowman, tome 1 : Rites de naissance
Titre : Rites de naissance
Série : Shadowman, tome 1
Scénariste : Justin Jordan
Dessinateur : Patrick Zircher
Éditeur : Panini Comics (100% Fusion)
Date de publication : 15 janvier 2014 et à 5€ à partir de septembre 2014 (2012 en VO chez Valiant Comics)Synopsis : L’univers Valiant vous présente sa dernière production nommée Shadowman. Les forces des ténèbres s’apprêtent à prendre possession de la Nouvelle-Orléans. Jack Boniface doit alors accepter l’héritage qui est le sien et devenir Shadowman ! Ce héros est le seul capable d’affronter les monstrueuses créatures qui hantent la ville. Mais ses pouvoirs surnaturels sont-ils vraiment une bénédiction ? Y aura-t-il un prix à payer ?
On peut programmer un ordinateur avec seulement des 1 et des 0. En pur langage binaire. C’est possible mais extrêmement difficile. Alors, à la place, on utilise un langage de programmation. On obtient les mêmes effets, mais avec beaucoup moins de temps et d’efforts.
C’est la même chose avec les sorts. Un sort oriente l’énergie nécromantique, comme avec un ordinateur, tout le monde peut le faire. En théorie, du moins.Shadowman n’est pas un héros comme les autres : ses motivations lui sont, au départ, inconnues, son origine également et son pouvoir se révèle être vaudou !
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Le bal des loups-garous
Titre : Le bal des loups-garous
Auteurs/Nouvelles : Poul Anderson (« Opération éfrit ») ; Manly Wade Wellman (« L’horreur immortelle ») ; Stephen Laws (« Coupable ») ; Seabury Quinn (« Le loup de Saint-Bonnot ») ; Roberta Lannes (« La proie ») ; Lireve Monet (« Norne ») ; Kim Antieau (« La marque de la bête ») ; Howard Wandrei (« La main de la fille O’Mecca ») ; Ramsey Campbell (« Le changement ») ; Pat Murphy (« Au sud d’Oregon City »)
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 1999Synopsis : Immortalisé au cinéma par des films aussi différents que Wolfen, Le Loup-Garou de Londres ou Hurlement, le loup-garou est avec le vampire et le fantôme une des figures centrales du fantastique. Prenant racine dans le folklore de quasiment tous les pays de l’hémisphère Nord, le loup qui dévorait les cadavres du Moyen Âge et décimait les troupeaux des bergers a toujours été associé au mal… Symbole de la résurgence de l’animalité prédatrice chez l’homme civilisé, symbole du lien homme-animal en tant que retour aux racines, la lycanthropie a toujours alimenté la littérature.
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Blitz, tome 2 : All clear
Titre : All clear
Cycle : Blitz, tome 2
Auteur : Connie Willis
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2013
Récompenses : Prix Nebula du meilleur roman 2010. Prix Hugo du meilleur roman 201. Prix Locus du meilleur roman 2011.Synopsis : 2060, le point de départ des voyages dans le temps. Des divergences avec les archives historiques semblent indiquer que quelqu’un a modifié le passé et changé l’issue de la Seconde Guerre mondiale. La théorie selon laquelle on peut observer le passé sans jamais l’altérer paraît tout à coup sur le point de s’écrouler. À Oxford, le directeur de thèses des historiens, M. Dunworthy, le jeune Colin Templer et son amie Polly livrent un combat acharné contre le temps
[A propos du VE Day de mai 1945] Elle avait voulu venir là, pour assister à ça, depuis sa première année d’étude. Mais si elle l’avait étudié à ce moment là, elle ne l’aurait jamais apprécié à sa juste valeur. Elle aurait découvert les foules joyeuses, et les Union Jack, et les feux de joie, mais elle n’aurait pas imaginé ce que représentaient ces lumières allumées après tant d’années à se frayer un chemin dans l’obscurité, ce que signifiait de lever la tête vers un avion en approche sans être terrorisé, ni le plaisir d’entendre les cloches des églises après des années de sirènes. Elle n’aurait pas imaginé les années de rationnement, de vêtements pauvres, de peur tapie derrière les sourires et les acclamations, ni ce qu’avait coûté l’avènement de ce jour : la vie de tous ces soldats, marins, aviateurs et civils.
Second et dernier volume du diptyque de Connie Willis consacré à la vie des Londoniens pendant le Blitz, « All clear » relate la suite et fin des aventures de Mike, Eileen et Polly, trois historiens du futur coincés en 1940. Ceux qui trouvaient le rythme déjà trop lent dans le volume précédent ne seront pas ravis d’apprendre que l’auteur prend à nouveau tout son temps et que les réponses aux nombreuses questions que l’on se pose ne seront pas apportées avant les cent toutes dernières pages. Outre le rythme on peut également reprocher au roman les sempiternels détours pris par l’histoire sans que cela soit toujours justifié, ou encore les atermoiements sans fin des personnages qui échafaudent théorie après théorie sans qu’au final cela ne fasse avancer l’intrigue d’un pouce. Et pourtant, en dépit de tout cela, j’ai passé des heures de lecture absolument passionnantes et c’est avec énormément de regret que j’ai refermé la toute dernière page qui nous apporte toutefois la satisfaction de répondre à toutes les interrogations qui commençaient à s’accumuler au fil des pages. On ne réalise qu’alors toute la maîtrise de l’auteur et la qualité de son récit. Tout ce tient et chaque détail, même infime, a son importance, un peu comme dans ces romans d’Agatha Christie dont les personnages admirent justement à plusieurs reprises la capacité à berner ses lecteurs jusqu’à la fin.
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Ghostopolis
Titre : Ghostopolis
Scénariste et Dessinateur : Douglas TenNapel
Éditeur : Milady Graphics
Date de publication : 2012 (2010 en VO chez Graphix)Synopsis : Le jeune Garth ne pensait pas découvrir si tôt le monde des spectres ! Propulsé par accident à Ghostopolis par Franck Gallows, un chasseur de fantômes un peu usé, il s y découvre des pouvoirs spéciaux… et de nouveaux ennemis ! Car ses nouvelles capacités font des envieux parmi les puissants. Frank sait que les heures de Garth sont comptées. Il n’a pas le choix : il doit s infiltrer dans Ghostopolis et trouver une issue vers le monde des vivants.
Les insectes abîment toujours tout ! Ils sont un peu comme les CM1 de l’au-delà !
Ghostopolis, la « ville des morts », nous allons la visiter en compagnie d’un jeune humain qui ne devrait pas y être. Doug TenNapel propose un récit loufoque et macabre, publié chez Milady.
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Batman & Robin, tome 2 : La guerre des Robin
Titre : La guerre des Robin
Série : Batman & Robin, tome 2
Scénariste : Peter J. Tomasi
Dessinateurs : Patrick Gleason, Lee Garbett, Andy Clark et Tomas Giorello
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 14 novembre 2014 (2012 en VO chez DC Comics)Synopsis : La quête de reconnaissance du fils psychopathe de Batman se poursuit dans cette série maîtrisée de bout en bout par Peter Tomasi et Patrick Gleason. L’une des perles de la collection DC Renaissance. Confronté au lourd héritage du costume de Robin, Damian Wayne lance un défi aux précédents tenants du titre : Dick Grayson/Nightwing, Jason Todd/Red Hood et Tim Drake/Red Robin. L’occasion pour le cadet de la Bat-Family de prouver sa valeur, mais également de mettre à l’épreuve son code de l’honneur hérité des Assassins de sa mère, Talia Al Ghul.
Tim Drake/Red Robin : Peut-être que si je ne t’aime pas, c’est seulement parce que tu as décapité le premier super-méchant que tu es allé affronter… puis que tu lui as collé une grenade dans la bouche… avant de me jeter sa tête à la figure… dans cette cave !
Damian Wayne/Robin : J’étais un peu turbulent…Après un premier tome des plus enthousiasmants, car Peter Tomasi y développait une histoire autonome des autres séries du Bat-verse, La Guerre des Robin se profile quand Damian Wayne se confronte à ses prédécesseurs !