• Silence on zappe !

    Zapping ciné février 2017 (bis)

    Un petit ciné ce week-end ? Voici quelques pistes pour passer de bons moments (ou pas).

    Patients

    patients

    Traiter du handicap en évitant l’écueil du pathos, tel est la réussite du film de Grand Corps Malade et de Mehdi Idir. Une belle leçon de vie, où l’humour apporte une belle parenthèse à ces corps en souffrance. Entre espoir et désespoir, attentes, acceptation et projection, la dualité présentée dans le film fonctionne parfaitement.  Porté par de jeunes comédiens tous épatants, Patients va droit au cœur. Sincère et terriblement touchant.

    Note 4.0

  • Gandhi, ma vie est mon message

    Gandhi 21g

    Titre : Gandhi, ma vie est mon message
    Scénariste : Jason Quinn
    Dessinateur : Sachin Nagar
    Éditeur : 21g (collection Destins d’histoire)
    Date de publication : 2016 (mars)

    Synopsis : Mohandas Karamchand Gandhi, plus connu sous le nom de Mahatma Gandhi, « la grande âme », a réussi à libérer tout un continent en se dressant contre la toute-puissance de l’Empire britannique armé seulement de ses idées et en étant prêt à tout sacrifier pour elles. Mais derrière la légende se cache un homme comme les autres avec ses faiblesses, ses échecs et ses découragements. Assassiné seulement quelques mois après l’indépendance de son pays, l’Inde, il aura marqué de son empreinte tout le vingtième siècle. La façon dont il a mis en application le principe de non-violence pour la lutte politique a inspiré un grand nombre de leaders charismatiques autour du monde : de Mandela à Lech Walesa, de Martin Luther King à Vaclav Havel, du Dalaï-Lama à Aung San Suu Kyi.

    Note 4.0

  • Mère Teresa de Calcutta : Au nom des plus pauvres parmi les pauvres

    Mère Teresa

    Titre : Mère Teresa de Calcutta : Au nom des plus pauvres, parmi les pauvres
    Scénariste : Lewis Helfand
    Dessinateur : Sachin Nagar
    Éditeur : 21g (collection Destins d’histoire)
    Date de publication : 2014 (novembre)

    Synopsis : La fameuse mère Teresa s’appelait en réalité Gonxha Bojaxhiu. Née albanaise, elle vit dans l’empire ottoman à Skopje. Alors qu’elle est une toute jeune enfant, Gonxha croit déjà farouchement en Dieu et refuse de suivre ses frères et sœurs, qui ne font que des bêtises. Au contraire, elle essaie de comprendre ses parents qui ne cessent de recevoir de pauvres gens à manger le repas du soir. La mère lui explique qu’ils gagnent plus que ce dont ils ont besoin et que cet argent donné par Dieu doit être dépensé pour aider l’autre. Le papa Nikola est, du coup, très populaire et il fait partie du conseil municipal. Il est toujours très engagé pour défendre la cause des minorités et de ceux qui sont dans le besoin. Pourtant, un jour, la famille est brisée : Nikola meurt dans des circonstances douteuses et son associé récupère tous les biens de la maison. En vivant dans la difficulté, la famille n’aura de cesse de laisser sa porte aux affamés et aux nécessiteux. Un exemple pour celle qui deviendra « Mère Teresa »…

    Note 4.0

    Je suis reconnaissante, je suis très heureuse de recevoir ce prix au nom des affamés, des nus, des sans-logis, des infirmes, des aveugles, des lépreux, de tous ces gens qui ne se sentent pas voulus, pas aimés, pas soignés, rejetés, ces gens qui sont devenus un fardeau pour la société et qui sont humiliés par tout le monde. C’est en leur nom que j’accepte ce prix. (Extrait du discours prononcé par Mère Teresa en 1979 à Oslo au moment d’accepter le Prix Nobel de la paix)

  • Indian Palace. Suite Royale

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    Titre : Indian Palace. Suite Royale
    Scénario : Ol Parker
    Réalisateur : John Madden
    Acteurs principaux : Maggie Smith, Judi Dench, Bill Nighy, Dev Patel , Richard Gere, David Strathairn, Ronald Pickup, Tina Desaé, Pénélope Wilton
    Date de sortie française : 1 er avril 2015

    Synopsis : Maintenant que l’hôtel Marigold affiche complet, ses directeurs, Muriel Donnelly et Sonny Kapoor songent à l’agrandir. Ils ont justement trouvé l’endroit idéal pour ouvrir un deuxième établissement. Tandis que le projet avance, Evelyn et Douglas qui travaillent désormais à Jaipur, se demandent où leurs rendez-vous réguliers autour des délices de la cuisine indienne vont les mener. Norman et Carole essaient de maîtriser les difficultés d’une relation exclusive, et Madge hésite entre deux prétendants aussi intéressants l’un que l’autre. Récemment arrivé, Guy Chambers trouve sa muse en la personne de Mme Kapoor la mère de Sonny, pour écrire son nouveau roman. Sonny doit très bientôt épouser Sunaina, l’amour de sa vie mais il est de plus en plus absorbé par le nouveau projet d’hôtel, qui exige tout son temps… Seule Muriel pourrait peut-être avoir des réponses : personne n’a de secret pour elle. Alors que le grand jour approche, l’ivresse de la préparation d’un mariage traditionnel indien s’empare de tout le monde…

    Note 1.5

    « Mesdames et messieurs, voici le grand Guy Chambers. Que Dieu préserve mes ovaires »

  • Les recettes du bonheur

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    Titre : Les recettes du bonheur
      Scénario : D’après le roman éponyme de Richard C. Morais (Livre de Poche 2014)
    Réalisateur : Lasse Hallstrôm
    Acteurs principaux : Helen Mirren, Om Puri, Manish Dayal, Charlotte Le Bon, Amit Shah, Aria Pandya, Farzana Dua Elahe, Michel Blanc, Clément Cibony, Vincent Elbaz
    Date de sortie française : 10 Septembre 2014
    Production : Steven Spielberg, Oprah Winfrey, Juliet Blake

    Synopsis : Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine : il possède ce que l’on pourrait appeler « le goût absolu »… Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille, sous la conduite du père, s’installent dans le sud de la France, dans le paisible petit village de Saint-Antonin-Noble-Val. C’est l’endroit idéal pour vivre, et ils projettent bientôt d’y ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française. Jusqu’à ce que la passion d’Hassan pour la grande cuisine française – et pour la charmante sous-chef Marguerite – se combine à son don pour orchestrer un festival de saveurs associant magnifiquement les deux cultures culinaires. Le charmant village baigne désormais dans des parfums débordants de vie que même l’inflexible Madame Mallory ne peut ignorer. Cette femme qui était autrefois la rivale d’Hassan finira par reconnaître son talent et le prendre sous son aile…

    Note 2.0

    « Les recettes du bonheur » nous offre une sympathique vadrouille dans le Sud de la France, ou une famille indienne achète une vieille bicoque pour ouvrir un restaurant.

  • La petite déesse

    La petite déesse

    Titre : La petite déesse et autres histoires d’une Inde future
    Auteur : Ian McDonald
    Nouvelles : Sanjîv et Robot-wallah ; Kyle fait la connaissance du fleuve ; L’assassin-poussière ; Un beau parti ; La petite déesse ; L’épouse du djinn ; Vishnu au cirque de chats
    Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
    Date de publication : 2013

    Synopsis : En 2004, Ian McDonald publiait en Angleterre un roman d’une ambition peu commune dans le paysage de la science-fiction contemporaine, « Le Fleuve des dieux », un livre monstre de plus de 600 pages, aux multiples intrigues situées dans une Inde de 2047 balkanisée et en proie à une sécheresse sans précédent. En 2009, Ian McDonald a rassemblé sous le titre La Petite Déesse les sept nouvelles et courts romans qu’il avait écrits sur cette même Inde du futur. On y découvre, souvent par le biais du regard d’enfants, un sous-continent où les hommes sont quatre fois plus nombreux que les femmes, où se côtoient puissants, gens d’une extrême pauvreté, intelligences artificielles et stars virtuelles, tous confrontés à des menaces d’un genre nouveau.

    Note 1.5

    Elle m’agace assez vite, cette tendance de nombreux Indiens à présumer que comme notre culture est très ancienne, nous avons tout inventé. L’astronomie ? Made in India. Le zéro ? Made in India. La nature indéterminée et probabiliste de la réalité telle que révélée par la théorie quantique ? L’Inde. Vous ne me croyez pas ? Les Veda disent que les quatre Grands Ages de l’Univers correspondent aux quatre résultats possibles de notre jeu de dés. Le Krita Yuga, l’Age de la Perfection, est le meilleur score possible. Le Kalî Yuga, l’Age des Dissensions, des ténèbres, de la décomposition et de la désagrégation, le plus mauvais score possible. Tout cela est un jeu de dés divin. Les probabilités ? Indiennes.

     

    Il y a dix ans, Ian McDonald publiait un roman de science-fiction mettant en scène une Inde futuriste, « Le Fleuve des Dieux », qui rencontra un succès retentissant. Avec « La petite déesse », l’auteur revient à cet univers par le bais de sept nouvelles, chacune consacrée à un moment phare ou un concept particulier permettant de véritablement révéler l’incroyable complexité de cette Inde du future.