-
Saga, tome 5
Titre : Saga 5
Série : Saga, tome 5
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinatrice : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : octobre 2015Synopsis : Après avoir assassiné la reine robot et kidnappé le nouveau-né princier, Dengo, homme de ménage avide de vengeance, cherche par tous les moyens à attirer l’attention des puissants du Royaume. Quoi de plus efficace, dans ce cas, que de prendre en otage l’enfant née de l’amour interdit d’un cornu et d’une ailée ? Tandis que Gwendoline et Sophie partent en quête d’un remède capable de guérir les blessures du Testament, Marko et le prince robot se lancent à la poursuite du dangereux criminel. Arriveront-ils à temps ?

…
Brian K. Vaughan et Fiona Staples reprennent la route des étoiles pour un nouvel arc. Comme à leur habitude, après quelques mois de pause, afin de raffermir leur histoire et d’être sûrs qu’ils tiendront leur planning de publication, ils redémarrent ensemble un nouveau pan de leur histoire mi-fantasy mi-space opera, lui au scénario, elle au dessin.
-
Isabellae, tome 5 : La geste des dieux obscures
Titre : La geste des dieux obscures
Série : Isabellae, tome 5
Scénariste : Raule
Dessinateur : Gabor
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2016 (septembre)Synopsis : Isabellae s’apprête à livrer bataille aux côtés de ses parents celtes. Face à eux, ce ne sont pas les Normands qui apparaissent, mais des monstres par centaines, tout droit sortis de terre : les dieux Formoires, ces premiers habitants de l’île d’Émeraude, qui y ont semé la terreur pendant des siècles avant d’être renvoyés d’où ils venaient. Les Celtes vont devoir choisir : esclave des Normands, vassaux des dieux ou… hommes libres.
…
-
Culottées, tome 1
Titre : Culottées
Série : Culottées, tome 1
Scénariste et dessinatrice: Pénélope Bagieu
Éditeur : Gallimard
Date de publication : 2016 (septembre)Synopsis : Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent !
A cette époque, les maillots de bain pour femmes sont d’encombrants costumes, lourds et inconfortables. Le rigorisme victorien conduit même l’Australie à leur interdire la baignade en plein jour jusqu’en 1903. Annette est bien placée pour le dire : le maillot de bain a été pensé pour tout sauf pour se baigner. Elle commence donc à réfléchir à une tenue qui rendrait les femmes libres de leurs mouvements dans l’eau, bricole un prototype comme elle peut et choisit de l’étrenner alors qu’elle est invitée à nager devant la famille royale à Londres. L’assemblée est outrée, mais Annette vient sans le savoir de révolutionner la vie des femmes.
-
Je vous écris dans le noir

Titre : Je vous écris dans le noir
Auteur : Jean-Luc Seigle
Éditeur : Flammarion (Littérature française) / J’ai Lu
Date de publication : 7 janvier 2015
Récompenses : Grand Prix des lectrices de Elle 2016Synopsis : 1961. Après avoir vu La Vérité de Clouzot, inspiré de sa vie et dans lequel Brigitte Bardot incarne son rôle de meurtrière, Pauline Dubuisson fuit la France et s’exile au Maroc sous un faux nom. Lorsque Jean la demande en mariage, il ne sait rien de son passé. Il ne sait pas non plus que le destin oblige Pauline à revivre la même situation qui, dix ans plus tôt, l’avait conduite au crime. Choisira-t-elle de se taire ou de dire la vérité ? Jean-Luc Seigle signe un roman à la première personne où résonnent les silences, les rêves et les souffrances d’une femme condamnée à mort à trois reprises par les hommes de son temps.

Je crois qu’on ne peut mourir que d’être désaimé. Et ça, ce n’est pas mourir d’amour, c’est même l’inverse.
-
La Fille Maudite du Capitaine Pirate, volume premier
Titre : La Fille Maudite du Capitaine Pirate
Série : Volume Premier
Scénariste et dessinateur : Jérémy Bastian
Editeur : Éditions de la Cerise
Date de publication : 2014Synopsis : Port Elisabeth, Jamaïque, 1728. La Fille Maudite du Capitaine Pirate part à la recherche de son père disparu, l’un des redoutés flibustiers des mythiques mers d’Omerta. Cette héroïne intrépide nous entraîne rapidement dans des aventures marines et même sous-marines, à la rencontre de pirates tordus et teigneux, de créatures mythiques et autres fantasmagories se dévoilant comme des poupées russes. Sorte d’Alice au pays des pirates, ce récit rempli d’humour est servi par un dessin incroyablement détaillé que l’on croirait tout droit sorti d’une gravure du XIXe.
Croyez-moi tombée de la dernière pluie, monsieur. Mais j’ai au cœur une tourmente qui enverrait par le fond la Flotte Royale.
-
Voir du pays

Titre : Voir du pays
Scénario : Delphine Coulin d’après son roman éponyme paru chez Grasset en 2013
Réalisateur : Delphine et Muriel Coulin
Acteurs principaux : Ariane Labed, Soko, Ginger Roman, Karim Leklou, Jérémie Laheurte, Andrea Kontantinou, Alexis Manenti, Robin Barde, Sylvain Loreau
Date de sortie française : 7 septembre 2016
Récompenses : Prix du scénario à « Un certain regard » Cannes 2016Synopsis : Deux jeunes militaires, Aurore et Marine, reviennent d’Afghanistan. Avec leur section, elles vont passer trois jours à Chypre, dans un hôtel cinq étoiles, au milieu des touristes en vacances, pour ce que l’armée appelle un sas de décompression, où on va les aider à « oublier la guerre ». Mais on ne se libère pas de la violence si facilement…

On a vu la guerre, on n’est pas comme tout le monde.
-
L’Origine des Victoires

Titre : L’Origine des Victoires
Auteur : Ugo Bellagamba
Éditeur : ActuSF (Hélios) (fiche officielle)
Date de publication : novembre 2015 (1ère édition en 2013 chez Mémoires Millénaires)Synopsis : « Je suis une Victoire, ma chérie… Si tu préfères, un soldat, engagé dans une lutte dont l’origine se perd dans la nuit des temps. »
L’Orvet a fait de l’humanité son terrain de chasse, causant famines, guerres et destructions. De la Rome antique jusqu’aux étoiles les plus lointaines, ce roman retrace le combat et les sacrifices des Victoires, ces femmes qui luttent dans l’ombre pour nous protéger.
Lettrées, guerrières ou amantes, voici huit portraits de ces vigies qui jalonnent l’histoire et redessinent en creux notre futur.
Ugo Bellagamba est l’une des plus belles plumes de l’Imaginaire. Il l’a prouvé au fil de la demi-douzaine de livres qu’il a publiés, qui lui ont valu la reconnaissance de nombreux prix, dont le Grand Prix de l’imaginaire ou encore le prix Utopiales pour Tancrède, une uchronie. L’Origine des Victoires est peut-être son roman le plus personnel, tout en finesse et en subtilité, ancré dans les paysages du sud de la France.
Je dois l’admettre, quelle surprise !
J’ai dévoré des communautés composées d’êtres massifs et aveugles, qui écumaient le fond d’océans circumplanétaires, j’ai eu raison de sociétés de papillons aux ailes iridescentes planant dans les couches supérieures de l’atmosphère d’une planète gazeuse. J’ai digéré des matriarcats, des patriarcats, des oligarchies de télépathes, des guildes capitalistes maîtrisant le voyage spatial, des empires de milliers de mondes, des sociétés théocratiques dominées par une foi vibrante, ou à l’inverse, des démocraties guidées par un rationalisme glacé, qui m’ont assimilé, tantôt à un Dieu Créateur, tantôt à une intelligence artificielle, qui m’ont traqué, ou adulé, parfois les deux simultanément.
Et pourtant…
La colère passée, quelle exaltation monte en moi ! Quel exhausteur de goût est le risque. Quel divertissement raffiné les femelles de cette espèce me proposent !En voilà bien un nom pompeux : L’Origine des Victoires ! Derrière cette belle couverture de Casimir Lee, se cache le vibrant hommage aux femmes dans l’Histoire proposé par Ugo Bellagamba (auteur notamment de Tancrède, une uchronie, du Double corps du roi avec Thomas Day, et accessoirement, ancien directeur artistique des Utopiales de Nantes et actuel conseiller de l’organisation de Nice Fictions, ville où il est également enseignant-chercheur, bref, ça vous pose un auteur !).
-
Transatlantic

Titre : Transatlantic
Auteur : Colum McCann
Éditeur : Belfond (Traduit par Jean-Luc Piningre)
Date de publication : 22 août 2013Synopsis : À Dublin, en 1845, Lily Duggan, jeune domestique de dix-sept ans, croise le regard de Frederick Douglass, le Dark Dandy, l’esclave en fuite, le premier à avoir témoigné de l’horreur absolue dans ses Mémoires. Ce jour-là, Lily comprend qu’elle doit changer de vie et embarque pour le Nouveau Monde, bouleversant ainsi son destin et celui de ses descendantes, sur quatre générations. À Dublin encore, cent cinquante ans plus tard, Hannah, son arrière-petite-fille, tente de puiser dans l’histoire de ses ancêtres la force de survivre à la perte et à la solitude.

Curieux, pensa-t-elle, la vie emprunte tant de chemins, mais nous ramène toujours à la trame de l’enfance.
-
Dangerous Women, volume 1
Titre : Dangerous Women, volume 1
Anthologistes : G. R. R. Martin et Gardner Dozois
Auteurs/Nouvelles : Joe Abercrombie (« Desperada ») ; Jim Butcher (« Cocktail explosif ») ; Joe R. Lansdale (« Catcher Jésus ») ; Lawrence Block (« Je sais comment les choisir ») ; Lev Grossman (« La fille au miroir ») ; Brandon Sanderson (« Des ombres pour Silence dans les forêts de l’Enfer ») ; S. M. Stirling (« Annoncer la sentence ») ; Sam Sykes (« Nommer la bête ») ; G. R. R. Martin (« La Princesse et la Reine »)
Éditeur : J’ai lu
Date de publication : 2016 (juin)Synopsis : Une anthologie de nouvelles centrées sur des héroïnes dangereuses, qu’elles soient souveraines, sorcières ou guerrières. Contient « La danse des dragons », qui se déroule dans l’univers du «
Trône de fer ».Définir comme une « danse » les agissements sombres, tumultueux et sanglants de cette période nous semble ridiculement déplacé. Nul doute que cette expression a initialement été créée par quelque troubadour. « L’Agonie des Dragons » serait infiniment plus approprié, mais le temps et la tradition ont peu à peu intégré la poésie aux pages de notre Histoire, nous nous devons donc de danser à l’avenant. (G. R. R. Martin, La Princesse et la Reine)
-
Communardes ! Nous ne dirons rien de leurs femelles
Titre : Nous ne dirons rien de leurs femelles
Série : Communardes !
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Xavier Fourquemin
Éditeur : Vents d’Ouest
Date de publication : 2016 (avril)Synopsis : Marie n’est pas une intellectuelle, ni une aristocrate, encore moins une militante. La Commune, elle aurait pu ne pas la vivre, et continuer à accumuler de la rancoeur et de l’amertume dans sa vie de servante, d’ouvrière à la journée. Seulement, la Commune est là et, avec elle, une occasion en or de régler les comptes, de laisser sortir enfin cette froide colère qui lui tord le ventre, de redresser la tête, de faire payer ceux qui ont fait de sa meilleure amie Eugénie : un fantôme dont le rire dément résonne dans une crypte de damnées. La Commune promet que les lâches et les oppresseurs d’hier vont payer. Ça tombe bien, Marie en connaît quelques-uns. Et elle est prête à se salir les mains…
Je demande à la cour de faire preuve de mansuétude pour ces misérables créatures. Ne leur a-t-on pas fait miroiter les plus incroyables chimères ? Des femmes magistrats ! Oui, des femmes avocats, députés peut-être, et que sait-on des commandants ? Des généraux d’armée ? Il est certain qu’on croit rêver en présence de pareilles aberrations.





