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Loin des hommes
Titre : Loin des hommes
Scénario : David Oelhoffen et Antoine Lacomblez d’après une nouvelle d’Albert Camus « L’autre »
Réalisateur : David Oelhoffen
Acteurs principaux : Viggo Mortensen, Reda Kareb, Djemel Barek, Nicolas Giraud, Vincent martin
Date de sortie française : 14 janvier 2015
Récompenses : Festival du film de la Réunion, par l’Orchidée d’Or, soit le Grand Prix du festival
Synopsis : 1954. Alors que la rébellion gronde dans la vallée, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au coeur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.
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Haut-Royaume, tome 2 : L’héritier
Titre : L’héritier
Cycle : Haut-Royaume, tome 2
Auteur : Pierre Pevel
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2014 (décembre)Synopsis : Après les derniers événements qui ont déchiré le Haut-Royaume, le prince Alan a pris le commandement de la garde d Onyx, garante de l’autorité du souverain. Mais la reine, aussi ambitieuse qu’impitoyable, est bien décidée à gouverner à la place de son époux mourant. Menacé par la guerre civile et les luttes de pouvoir, le royaume se trouve plus divisé que jamais. Les desseins du Dragon du Destin sont obscurs, mais ils finissent toujours par s’accomplir
Il comprit qu’il assistait à la véritable naissance de la Garde d’Onyx. Ses hommes et lui avaient combattu et souffert sous une même bannière, et pouvaient désormais rendre hommage à leurs morts. Les loyautés des vrais soldats ne se forgent pas dans le sang qu’ils font couler mais dans celui qu’ils versent ensemble.
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L’Épée brisée
Titre : L’Épée brisée (The Broken Sword)
Auteur : Poul Anderson
Éditeur : Le Bélial’
Date de publication : 14 novembre 2014 (1954 en VO chez Abelard-Schuman et révisé en 1971)Synopsis : « Imric n’eut qu’un bref aperçu d’une massive silhouette encapée, chevauchant une monture plongeant vers la terre, plus rapide que le vent, un gigantesque cheval à huit pattes monté par un homme à la longue barbe grise et au chapeau à larges bords. L’éclat de la lune accrocha la pointe de sa lance et son œil unique… Il traversait les cieux à la tête de sa troupe de guerriers morts, et les chiens aux yeux de feu aboyaient comme le tonnerre. Sa corne hurla dans la tempête, les sabots de sa monture tambourinaient comme la grêle tombant sur un toit ; et […] la pluie se déchaîna sur le monde. »
Voici l’histoire d’une épée qu’on dit capable de trancher jusqu’aux racines mêmes d’Yggdrasil, l’Arbre du Monde. Une épée dont on dit qu’elle fut brisée par Thor en personne. Maléfique. Forgée dans le Jotunheim par le géant Bölverk, et appelée à l’être à nouveau. Une épée qui, une fois dégainée, ne peut regagner son fourreau sans avoir tué. Voici l’histoire d’une vengeance porteuse de guerre par-delà le territoire des hommes. Un récit d’amours incestueuses. De haine. De mort. Une histoire de destinées inscrites dans les runes sanglantes martelées par les dieux, chuchotées par les Nornes. Une histoire de passions. Une histoire de vie…
« Lire L’Épée brisée, c’est comprendre en grande partie les origines d’une tradition parallèle de la fantasy représentée entre autres par M. John Harrison, Philip Pullman et China Miéville, des écrivains qui rejettent le confort d’un pub oxfordien et restent délibérément proches de résonances mythiques plus profondes », dit Michael Moorcock. Et le créateur d’Elric de rajouter qu’il s’agit là « d’un des plus influents livres de fantasy » qu’il ait jamais lus. Publié aux USA en 1954, à l’instar du premier volet du Seigneur des Anneaux, dont il s’avère une antithèse brutale. Un chef-d’œuvre jamais traduit en France. Jusqu’à ce jour.Les hommes sont plus heureux que les êtres de Faërie – et plus heureux que les dieux eux-mêmes, dit-il. Mieux vaut une vie semblable à l’étoile filante, brève mais éclairant les ténèbres, que la longue, longue attente des immortels, dénuée d’amour, et seulement riche d’une sagesse sans joie.
Je vous vois venir ! Oui, je vous vois, aimable lecteur curieux qui découvre cette couverture bien étrange. « Qu’est-ce que c’est que ça ? », vous dites-vous.
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Le Hobbit : La bataille des cinq armées
Titre : Le Hobbit : La bataille des cinq armées
Réalisateur : Peter Jackson
Acteurs : Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage
Date de sortie : décembre 2014Synopsis : Atteignant enfin la Montagne Solitaire, Thorin et les Nains, aidés par Bilbon le Hobbit, ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lac-ville. A présent, les Nains, les Elfes, les Humains mais aussi les Wrags et les Orques menés par le Nécromancien, convoitent les richesses de la Montagne Solitaire. La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron.
You started this, you will forgive me if I finish it.
Cette bataille des cinq armées s’annonçait comme une apothéose, sans doute notre dernière occasion de voir la Terre du Milieu et de dire au revoir à tous les personnages des deux trilogies de Jackson et surtout au monde de Tolkien. Seulement voilà, le résultat n’est pas à la hauteur. Et de loin… En tant que fan inconditionnelle du « Seigneur des anneaux » c’est avec beaucoup de regret que j’avoue avoir été déçue par ce dernier volet de la trilogie consacrée aux aventures de Bilbo et de la compagnie de nains menées par Thorin cherchant à reconquérir le royaume d’Erebor.
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Le double corps du roi
Titre : Le double corps du roi
Auteurs : Thomas Day et Ugo Bellagamba
Éditeur : Mnémos (Icarès) / Folio SF
Date de publication : 2003 / 2007Synopsis : À Déméter, la monarchie se meurt. Absû Déléthérion, général ambitieux, assassine le vieux roi Yskander et se proclame régent. Pour asseoir son règne, il a besoin de l’armure fabriquée jadis par le Dieu-Forgeron, symbole de la légitimité monarchique : l’Hérakléion. Malheureusement pour le régicide, Égée Seisachtéion, poète et bretteur hors pair, confident d’Yskander, s’empare de l’armure. Aidé du contrebandier Johan Solon, il la cache dans la Canopée, royaume sylvestre réputé impénétrable, où vivrait un héritier au trône. La lutte contre le despote Déléthérion s’engage, inégale, sanglante, désespérée…
Personne ne vit ici, seuls les fous dans votre genre. Vous voilà prisonniers du domaine de la pluie, des parasites, de la boue, des plantes qui poussent en un jour, des arbres qui tombent foudroyés, des talus qui s’effondrent et des gouffres qui apparaissent comme par magie. D’un voyage à l’autre nous ne reconnaissons jamais les endroits par lesquels nous passons. Nous survivons car nous savons la forêt vivante et lui expliquons à chaque pas que nous ne représentons que peu de nourriture pour elle.
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Blitz, tome 2 : All clear
Titre : All clear
Cycle : Blitz, tome 2
Auteur : Connie Willis
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2013
Récompenses : Prix Nebula du meilleur roman 2010. Prix Hugo du meilleur roman 201. Prix Locus du meilleur roman 2011.Synopsis : 2060, le point de départ des voyages dans le temps. Des divergences avec les archives historiques semblent indiquer que quelqu’un a modifié le passé et changé l’issue de la Seconde Guerre mondiale. La théorie selon laquelle on peut observer le passé sans jamais l’altérer paraît tout à coup sur le point de s’écrouler. À Oxford, le directeur de thèses des historiens, M. Dunworthy, le jeune Colin Templer et son amie Polly livrent un combat acharné contre le temps
[A propos du VE Day de mai 1945] Elle avait voulu venir là, pour assister à ça, depuis sa première année d’étude. Mais si elle l’avait étudié à ce moment là, elle ne l’aurait jamais apprécié à sa juste valeur. Elle aurait découvert les foules joyeuses, et les Union Jack, et les feux de joie, mais elle n’aurait pas imaginé ce que représentaient ces lumières allumées après tant d’années à se frayer un chemin dans l’obscurité, ce que signifiait de lever la tête vers un avion en approche sans être terrorisé, ni le plaisir d’entendre les cloches des églises après des années de sirènes. Elle n’aurait pas imaginé les années de rationnement, de vêtements pauvres, de peur tapie derrière les sourires et les acclamations, ni ce qu’avait coûté l’avènement de ce jour : la vie de tous ces soldats, marins, aviateurs et civils.
Second et dernier volume du diptyque de Connie Willis consacré à la vie des Londoniens pendant le Blitz, « All clear » relate la suite et fin des aventures de Mike, Eileen et Polly, trois historiens du futur coincés en 1940. Ceux qui trouvaient le rythme déjà trop lent dans le volume précédent ne seront pas ravis d’apprendre que l’auteur prend à nouveau tout son temps et que les réponses aux nombreuses questions que l’on se pose ne seront pas apportées avant les cent toutes dernières pages. Outre le rythme on peut également reprocher au roman les sempiternels détours pris par l’histoire sans que cela soit toujours justifié, ou encore les atermoiements sans fin des personnages qui échafaudent théorie après théorie sans qu’au final cela ne fasse avancer l’intrigue d’un pouce. Et pourtant, en dépit de tout cela, j’ai passé des heures de lecture absolument passionnantes et c’est avec énormément de regret que j’ai refermé la toute dernière page qui nous apporte toutefois la satisfaction de répondre à toutes les interrogations qui commençaient à s’accumuler au fil des pages. On ne réalise qu’alors toute la maîtrise de l’auteur et la qualité de son récit. Tout ce tient et chaque détail, même infime, a son importance, un peu comme dans ces romans d’Agatha Christie dont les personnages admirent justement à plusieurs reprises la capacité à berner ses lecteurs jusqu’à la fin.
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Rien ne nous survivra. Le pire est avenir
Titre : Rien ne nous survivra. Le pire est avenir
Auteur : Maïa Mazaurette
Éditeur : Mnémos / Folio SF
Date de publication : 2009 / 2011
Récompenses : Prix Imaginales des lycéens (2010)Synopsis : Les jeunes ont rasé Paris, ont renversé les fondamentaux de notre société ; les jeunes ont osé briser le plus délicieux des tabous : tuer les vieux. Tous les vieux. À partir de vingt-cinq ans. Laissez les Théoriciens vous expliquer pourquoi. Dans cette atmosphère de guerre civile, de poudre et de béton calciné, deux snipers émergent : Silence, l’idole que les jeunes suivraient en enfer, et l’Immortel, qui compte bien faire vivre l’enfer à Silence. Quel meilleur terrain de chasse que les toits parisiens ?
Le savoir se périme, les humains aussi. On achève bien les logiciels. Le manque d’adaptation des vieux nécessitait qu’on les termine. De plus, les vieux innocents n’existent pas. Ils ont tous au moins tué un jeune : celui qui vivait en eux.
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Le commando des Immortels
Titre : Le commando des Immortels
Auteur : Christophe Lambert
Éditeur : Fleuve noir / Pocket
Date de publication : 2008 / 2010
Récompenses : Prix Bob Morane 2009 (meilleur roman français)Synopsis : Enlisés en pleine guerre du Pacifique, les États-Unis ont besoin de renforts pour combattre les Japonais. Ils font appel aux êtres les plus aguerris aux milieux hostiles, un peuple en harmonie avec la nature et aux sens plus développés que ceux des humains : les Elfes, dont la dernière réserve se situe au Sylvaniel, en territoire américain. Après de délicates négociations, les habitants du Sylvaniel acceptent d’envoyer en Asie cinq des leurs pour former les alliés aux techniques de guérilla. Leur seule exigence : emmener avec eux un distingué gentleman spécialiste de l’elfique, un professeur nommé Tolkien. Au cœur de la jungle, le cauchemar commence pour les humains et les Elfes…
Les mythes nous révèlent ce que les êtres pensants ont en commun d’une époque à l’autre, d’un continent à l’autre. Seuls les ornements diffèrent.
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Trois oboles pour Charon
Titre : Trois oboles pour Charon
Auteur : Franck Ferric
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : Pour avoir offensé les dieux et refusé d’endurer sa simple vie de mortel, Sisyphe est condamné à perpétuellement subir ce qu’il a cherché à fuir : l’absurdité de l’existence et les vicissitudes de l’Humanité. Rendu amnésique par les mauvais tours de Charon – le Passeur des Enfers qui lui refuse le repos –, Sisyphe traverse les âges du monde, auquel il ne comprend rien, fuyant la guerre qui finit toujours par le rattraper, tandis que les dieux s’effacent du ciel et que le sens même de sa malédiction disparaît avec eux.
Dans une ambiance proche du premier Highlander de Russell Mulcahy, Trois oboles pour Charon nous fait traverser l’Histoire, des racines mythologiques de l’Europe jusqu’à la fin du monde, en compagnie du seul mortel qui ait jamais dupé les dieux.Les dieux m’en veulent. Ils en veulent aux hommes qui, trop heureux ou trop amers, deviennent oublieux dans leurs prières. Mais, quoi qu’ils en pensent, je vais rester ici. Maintenant je suis vieux et je le dis : la ville est pour les filous. La mer pour les aventuriers. La route pour les brigands. Le champ est l’unique lieu décent pour l’homme honnête.
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Les Seigneurs de Bagdad
Titre : Les Seigneurs de bagdad (Pride of Baghdad)
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Niko Henrichon
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Deluxe)
Date de publication : 23 mars 2012 (2006 en VO chez DC Comics et son label Vertigo)Synopsis : Bagdad, 2003 : quatre lions emprisonnés dans le zoo, sont libérés suite à un raid aérien de l’armée américaine. Un jeune mâle dominant, deux femelles de deux âges différents et un petit lionceau vont découvrir, en errant dans la ville dévastée, que cette liberté soudaine s’avère plus dangereuse que leur ancienne prison dorée.
– La liberté ne se donne pas. Elle se gagne.
– Oui, mais on dit autre chose. Le gibier qui t’es offert, tu le manges.C’est l’histoiiiiiiiiiiiire de la vie ! Le cycle éterneeeeeeeel !… Et non ! Ce n’est pas Le Roi Lion, mais bien Les Seigneurs de Bagdad ici (Pride of Baghdad, en version originale) : une belle aventure léonine sur fond de guerre américaine en Irak.