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Un an dans les airs
Titre : Un an dans les airs
Auteurs : Johan Héliot, Jeanne-A. Debats, Raphaël Albert, Raphaël Granier de Cassagnac
Illustrateur : Nicolas Fructus
Éditeur : Mnémos (Ourobores)
Date de publication : 2013 (mars)Synopsis : Avec Un an dans les airs, découvrez en exclusivité mondiale l’unique voyage extraordinaire entrepris par Jules Verne lui-même ! Dans Un an dans les airs, vous rencontrerez les véritables Capitaine Nemo, Phileas Fogg et autres Robur le Conquérant. Dans un périple à vous couper le souffle. vous survolerez la jungle africaine, l’Antarctique, les Indes et les Amériques ; vous franchirez l’Himalaya ! Et ceci à bord de la plus incroyable des machines volantes jamais conçue ! Un an dans les airs peut être mis entre toutes les mains : c’est le cadeau idéal pour les petits comme les grands ! L’ouvrage émerveille par ses images et ses photographies grandioses, ses témoignages étourdissants, les styles flamboyants de ses auteurs.
Au crépuscule de mon existence je ressens l’absolue nécessité de coucher sur ces pages ma version des faits qui se déroulèrent de 1869 à 1870 et qui inspirèrent si profondément mon maître et néanmoins rival en écriture. Jules Verne. Quand j’en aurait terminé, j’enfermerai ce cahier dans la malle où je conserve les carnets que mes trois compagnons rédigèrent à l’époque, avec les photographies que nous fîmes alors, et les croquis que nous réalisâmes depuis. Si vous lisez ces documents, vous découvrirez l’incroyable aventure que nous vécûmes ensemble. Jules Verne, Julie Servadac, Nadar et moi-même. Une année formidable passée à naviguer dans les airs en compagnie des hommes les plus éclairés de ce temps.
« Cinq semaines en ballon », « Vingt mille lieues sous les mers », « Le tour du monde en 80 jours »… Qui ne connait pas aujourd’hui Jules Verne et son œuvre ? C’est à cet auteur jouissant aujourd’hui d’une impressionnante popularité partout dans le monde que les éditions Mnémos ont choisi de rendre hommage avec « Un an dans les airs », bel ouvrage né de la collaboration de quatre auteurs et d’un dessinateur.
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Notre-Dame des Loups
Titre : Notre Dame des Loups
Auteur : Adrien Tomas
Éditeur : Mnémos (Icares)
Date de publication : 2014 (avril)Synopsis : 1868, aux confins de l’Amérique, les Veneurs, une petite troupe d’hommes et de femmes sans foi ni loi, aux munitions forgées d’argent, l’âme froide comme l’acier, parcourent les immensités de l’Ouest sauvage. Ils s’enfoncent, la peur au ventre mais déterminés, dans les gigantesques forêts que seuls les Indiens et les pionniers arpentent. Ils connaissent leur mission : elle pue le sang et la mort. Elle a le son des chairs qui se déchirent et des os qui rompent, des incantations vaudou, des balles qui sifflent et des molosses qui aboient. Au loin, les premiers hurlements se font entendre. La chasse commence… Une chasse qui doit réussir quel qu’en soit le prix. Une chasse pour abattre leur plus terrible ennemie : Notre-Dame des Loups…
Ce type est un malade obsédé par le Dame et aussi agréable qu’un putois dérangé an pleine sieste. Mais je comprends soudain qui il est réellement. Il n’est pas le salopard intraitable et tyrannique qui commande une bande de guerriers fanatiques. Il n’est pas la victime rendue ivre de rage par la mort d’êtres aimés, et dévoré vivant par le désir de vengeance. Il est un être fait de volonté pure, de maîtrise parfaite, capable de mobiliser toute son énergie, tout son savoir, en un unique objectif. Il est un véritable guerrier. Comme moi.
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1492 : L’homme grâce à qui on découvrit les Amériques
Titre : 1492 : L’homme grâce à qui on découvrit les Amériques
Série : L’homme de l’année, tome 6
Scénariste : Céka
Dessinateur : Patrick Tandiang
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2014 (avril)Synopsis : Officiellement, l’Amérique a été découverte en 1492. Mais une autre version de l’histoire existe… A la barre de cet opus de L’Homme de l’année, Céka et Patrick Tandiang. Selon la « légende du pilote inconnu », un mystérieux capitaine aurait livré des renseignements capitaux en vue d’une fabuleuse expédition sur la Mer Océane. Des renseignements qui pourraient bien changer la face du monde. Qui était ce capitaine ? Comment a-t-il recueilli ces informations ? Et comment sont-elles arrivées dans les mains d’un homme encore inconnu à l’époque : Christophe Colomb.
Je ne peux révéler à personne la route vers l’ouest ! Sinon je sais ce qu’il arrivera là-bas : la même chose qu’en Afrique. Si tu avais vu ce que j’ai vu, tu comprendrais… Pillage, massacre, esclavage, viol. L’homme blanc traite les autochtones comme des bêtes, mais c’est lui qui se comporte comme une bête, comme un sauvage. Je préfère mourir avec mon secret parce que je sais de quoi l’homme blanc est capable.
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Northlanders, Intégrale 1 : Le Livre anglo-saxon
Titre : Le Livre anglo-saxon
Série : Northlanders, Intégrale 1
Scénariste : Brian Wood
Dessinateurs : Davide Gianfelice, Dean Ormston, Danijel Zezelj, Ryan Kelly et Marian Churchland
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels)
Date de publication : 21 mars 2014 (2010 en VO chez DC Comics/Vertigo)Synopsis : Des brumes du premier millénaire ont surgi les héros qui allaient façonner le visage des siècles à venir. À l’assaut de l’Europe, le peuple viking apporta avec lui la fureur et le progrès. Peuple fier chargé d’une culture singulière, en guerre contre le Christianisme, ils nous léguèrent leur goût pour le commerce et l’exploration. Voici leur histoire, vécue de l’intérieur.
Lorsque le tonnerre gronde… lorsque la mer monte et se déchaîne… que la forêt gémit… lorsque la terre elle-même tremble sous vos pieds… sachez que les Normands sont arrivés.
À l’inverse de la bande dessinée franco-belge où ce genre a depuis longtemps fait florès, les bons comics de fiction historique (et surtout alto-médiévale) sont rares. Si vous pensez illico au 300 de Frank Miller, c’est que l’Histoire n’est pas votre amie. En revanche, avec la série Northlanders, Brian Wood initie un projet au long cours sur ceux issus du peuple viking, parfois appelés Normands. Il compte nous narrer ici leur histoire de leur point de vue, et non, comme souvent, de celui des populations attaquées.
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Les Sentiers des Astres, tome 1 : Manesh
Titre : Manesh
Cycle : Les sentiers des astres, tome 1
Auteur : Stefan Platteau
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2014 (avril)
Récompenses : Prix Imaginales 2015 (meilleur roman francophone)Synopsis : Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme. Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?
Nous avons quitté Yvachrir sur le lac, dernière communauté au nord du monde, trois bonnes semaines après la fonte des neiges, à bord des deux gabarres turquoises rachetées aux pêcheurs freyanthi. Dans mon souvenir, ce ne sont que de longs chalands vaguement rectangulaires qui traînent leur coque plate à contre-courant ; mais je sais que Varagwynn, et d’autres compagnons, n’en reparleraient pas ainsi. Ils diraient : « c’était les meilleurs bateaux que l’on puisse trouver pour remonter le Framar vers sa source. Leurs flancs étaient bardés d’esprits protecteurs, des poissons ors accompagnaient leur course, les ondines et les nixes chevauchaient leur sillage. Leurs girouettes étaient d’ivoire finement ajouré, et dans ces girouettes, le vent chantait des mantras. » Qui suis-je pour les contredire ?
Dépeint comme un savant mélange entre Robin Hobb et Robert Holdstock, et vanté par Justine Niogret ou encore Jean-Philippe Jaworski comme une véritable révélation, c’est dire comme ce premier tome de la trilogie « Les sentiers des astres » signé Stefan Platteau était attendu ! Et si on aurait habituellement raison de se méfier de ces compliments entre auteurs souvent hasardeux et trompeurs, le terme de pépite ne me paraît pour une fois pas usurpé dans le cas de « Manesh ».
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Les annales de la Compagnie noire, tome 4 : Jeux d’ombres
Titre : Jeux d’ombres
Cycle : Les annales de la Compagnie noire, tome 4
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai Lu
Date de publication : 2001 / 2009Synopsis : Il n’en reste plus que sept : Toubib, Gobelin, Qu’un-Œil, Otto, Hagop, Murgen et la Dame, rebaptisée Madame. Jamais dans l’histoire de la légendaire Compagnie noire les effectifs n’étaient tombés si bas. Toubib, archiviste aujourd’hui capitaine, entreprend un retour aux sources, à Kathovar, mythique berceau de la Compagnie. Mais des milliers de kilomètres de jungle et de régions inexplorées la séparent de cet endroit où elle n’a pas mis les pieds depuis des siècles. Pourtant, on ne l’a pas oubliée. Nombreux – et dangereux – sont ceux qui l’y attendent…
C’est la fin et pourtant je continuerai à tenir ces annales, ne serait-ce que par la force d’une habitude enracinée par vingt-cinq ans de pratique. Et qui sait? peut-être ceux à qui je dois les ramener trouveront-ils quelque intérêt à ces notes. Le cœur ne bat plus mais les spasmes agitent encore les membres. La Compagnie est morte de fait, mais son nom survit. Et nous, ô dieux impitoyables, nous restons pour mesurer le pouvoir des noms.
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Frey, tome 2
Titre : Frey
Cycle : Frey, tome 2
Auteur : Chris Wooding
Éditeur : Bragelonne
Date de publication : 2011Synopsis : Pour Darian Frey, la chance a tourné. Son équipage et lui en sont réduits à tenter les coups les plus minables pour maintenir leur aéronef à flot. Aussi, quand on lui parle d’une épave débordant des trésors d’une civilisation perdue, Frey est tout ouïe. Bien sûr, le vaisseau en question s’est écrasé au coeur d’une île lointaine et impénétrable, peuplée de bêtes gigantesques et de tribus sauvages. Et il n’est pas le seul à vouloir mettre la main sur la cargaison. Certains sont prêts à tuer. Frey aura besoin de tous les talents de menteur, de tricheur et de voleur qui ont fait sa renommée. Une mission dangereuse, voire suicidaire. Heureusement, le bon sens ne l’a jamais arrêté…
La simple idée d’une soirée mondaine le mettait mal à l’aise. Pourquoi pas plutôt une bonne vieille fusillade ? Là, au moins si quelqu’un se montrait plus malin que vous, vous pouviez simplement lui coller une balle dans la tête.
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Les continents perdus
Titre : Les continents perdus
Anthologiste : Thomas Day
Auteurs/Nouvelles : Walter Jon Williams (« Le Prométhée invalide ») ; Ian R. MacLeod (« Tirkiluk ») ; Michael Bishop (« Apartheid, Supercordes et Mordecai Thubana ») ; Lucius Shepard (« Le train noir ») ; Geoff Ryman (« Le pays invaincu. Histoire d’une vie »)
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2005
Récompenses : World Fantasy Award pour « Le pays invaincu » de Geoff Ryman.Synopsis : De tout temps, imaginaire et récits de voyage ont fait bon ménage. Pour s’en convaincre, il suffit de se plonger dans L’Odyssée d’Homère, Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift ou, plus récemment, Rihla de Juan Miguel Aguilera. En vous proposant un tour du monde aux destinations souvent inédites, l’anthologie Les Continents perdus se place dans la continuité de cette tradition littéraire. L’Europe de Mary Shelley ; l’Arctique durant la Seconde Guerre mondiale ; l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid ; le Delà , ce pays insensé que l’on rejoint en prenant le Train Noir ; et, enfin, un Sud-Est asiatique fantasmé, inquiétant, voici les cinq étapes de ce Livre des merveilles moderne où il sera beaucoup question d’injustices, de sacrifices, de petites et de grandes tragédies…
Moi je me plais ici. La vie que je mène aujourd’hui est sacrément plus plaisante que ma vie d’avant. Mais y a des moments où elle ne me semble pas naturelle. Tous ces trains qui roulent dans tous les sens sur des rails que personne n’a jamais construits… Et c’est même pas des rails en plus. Plutôt des formations naturelles qui ressemblent à des rails. Et si c’est pas assez bizarre à ton goût, il y a les beardsleys et les autres bestioles encore plus graves. Plus, tu trouveras personne qui soit né ici. Comme si le bon Dieu avait construit un monde pour abandonner les travaux avant l’achèvement tellement il était déçu. (Lucius Shepard, Le train noir)
Lucius Shepard, Michael Bishop, Geoff Ryman… Des noms qui ne vous diront peut-être rien et qui sont pourtant ceux de très grands auteurs américains réunis pour la première fois au sommaire de ces « Continents perdus ». Dirigé par un certain Thomas Day que l’on découvre ici aussi talentueux anthologiste qu’écrivain, l’ouvrage figure sans aucun doute parmi les plus belles anthologies qu’il m’ait jusqu’à ce jour été donné de lire. Chacune des cinq nouvelles se révèle ainsi être une véritable pépite, exceptionnelles tant par leur qualité littéraire que parce qu’elles sont la preuve irréfutable que les littératures de l’imaginaire ne sont pas là uniquement pour servir de divertissement passager ou d’évasion mais peuvent aussi faire réfléchir, dire autrement certaines réalités de notre monde et de notre époque. Le lecteur se retrouve donc à arpenter des sentiers rarement empruntés et se laisse entraîner avec tour à tour effroi et émerveillement vers chacune des différentes destinations prévues par les auteurs. Ce n’est pas pour rien que l’ouvrage s’articule autour de la thématique du voyage !
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La horde du contrevent
Titre : La horde du contrevent
Auteur : Alain Damasio
Éditeur : La Volte / Folio SF
Date de publication : 2004 / 2007
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2006Synopsis : Un groupe d’élite, formé dès l’enfance à faire face, part des confins d’une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l’origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d’un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d’un même feu l’aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d’un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien.
Qu’importe où nous allons, honnêtement. Je ne le cache pas. De moins en moins. Qu’importe ce qu’il y a au bout. Ce qui vaut, ce qui restera n’est pas le nombre de cols de haute altitude que nous passerons vivants. N’est pas l’emplacement où nous finirons par planter notre oriflamme, au milieu d’un champ de neige ou au sommet d’un dernier pic dont on ne pourra plus jamais redescendre. N’est plus de savoir combien de kilomètres en amont du drapeau de nos parents nous nous écroulerons ! Je m’en fiche ! Ce qui restera est une certaine qualité d’amitié, architecturée par l’estime. Et brodée des quelques rires, des quelques éclats de courage ou de génie qu’on aura su s’offrir les uns aux autres.
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Long John Silver, tome 3 : Le labyrinthe d’émeraude
Titre : Le labyrinthe d’émeraude
Série : Long John Silver, tome 3
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Mathieu Lauffray
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2010Synopsis : Arrivés en vue des côtes d’Amérique du Sud, l’équipage du Neptune va enfin pouvoir souffler après l’éprouvante et périlleuse traversée de l’Atlantique. Mais le répit sera de très courte durée : Long John Silver accompagnés de ses hommes, Lady Vivian Hastings, l’Indien Moc, le docteur Livesey et ce qu’il reste de l’équipage vont devoir pénétrer dans une immense forêt sombre et hostile, à la recherche de la mythique cité de Guyanacapac et de son trésor… De la très grande aventure !
Ceux que Minos jetait en pâture au Minotaure étaient ses ennemis. Ils suppliaient, gémissaient, imploraient, promettaient or et dévotion pour ne point être jetés au labyrinthe. Nous, nous arrivons à sa porte. Mais nul tyran ne nous y avait conduits… Notre soif pour l’or d’un dieu perdu avait suffi à nous mener au seuil du plus profond méandre. Et moi, tel Dédale, j’en avais été l’architecte.