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New York Melody
Titre : New York Melody
Scénario : John Carney
Réalisateur : John Carney
Acteurs principaux : Keira Knightley, Mark Ruffalo, James Corden,Hailee Steinfeld, Adam Levine, Catherine Keener, Yasiin Bey, Aya Cash, Cee-Lo Green
Date de sortie française : 30 juillet 2014Synopsis : Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d’autant plus magique pour les deux anglais qu’on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l’idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et… une attachée de presse. Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote. Ce dernier l’emmène dans un pub, la pousse sur scène et la force à chanter. Dans la salle un producteur s’adonne à sa plus dangereuse passion : l’alcool. Revenu de tout, du succès et de sa gloire passée, amer, rancunier, il a perdu le fil de sa vie,… Et soudain il entend cette voix, découvre cette grâce, ce talent brut et authentique… Une rencontre enchantée qui pourrait finir en chansons…
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The Sixth gun, tome 1 : De mes doigts morts…
Titre : De mes doigts morts…
Série : The Sixth gun, tome 1
Scénariste : Cullen Bunn
Dessinateur : Bruan Hurtt
Éditeur : Urban Comics (Indies)
Date de publication : 2014 (juin)Synopsis : Alors que le continent américain se remet difficilement des blessures de la Guerre Civile, d’inquiétants individus sillonnent le Grand Ouest à la recherche de six pistolets maudits détenant à eux seuls assez de puissance pour mettre fin à l’humanité. Parmi eux, le général confédéré Oleander Hume, créature suspendue entre la vie et la mort, attend dans son cercueil le jour où il pourra enfin remettre la main sur l’un de ces artefacts. Pour l’heure, son épouse et quatre de ses cavaliers les plus fidèles ont retrouvé la trace de l’une de ces armes entre les mains de Becky Montcrief, jeune femme cherchant à venger la mort de son père adoptif.
Nombreux sont les augures et les secrets à découvrir de par le monde… Dès lors qu’on sait où regarder. Mais regarder au bon endroit et avoir le courage de maintenir les yeux ouverts, voilà qui ne va pas toujours de pair.
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Goodbye Billy
Titre : Goodbye Billy
Auteur : Lauren Whale
Éditeur : Critic
Date de publication : 2014 (juin)Synopsis : 14 juillet 1881, Old Fort Sumner. Lorsque la nuit tombe sur ce coin perdu du Nouveau-Mexique, l’Ouest américain ne le sait pas encore, mais on va l’amputer d’une légende. Tapi dans l’ombre, Billy the Kid attend son heure. Dans quelques secondes, ses actes changeront à jamais le cours de l’Histoire. Décembre 2012, Washington, bibliothèque du Congrès. Un archiviste examine un exemplaire du Miami Chronicle daté de 1934. Soudain, une photo retient son attention : les revenants existeraient-ils ? Tandis que les sbires d’un candidat à la présidence suppriment les dossiers compromettants de leur employeur, un groupe d’historiens de choc, dirigé par Richard Benton, se met en quête de la vérité. Quel lien unit donc un jeune hors-la-loi du XIXe siècle à un requin politique de l’ère spatiale ? Dick Benton et son équipe feront l’impossible pour le savoir.
Un instant, il tenta d’imaginer ce que représentait une fusillade dans le vieux Far West. Les balles qui sifflent, la fumée des colts, les détonations et les cris. L’odeur âcre du tabac dans les saloons, les danseuses, les parties de cartes qui ne finissent pas toujours bien. Quel effet cela faisait-il de se camper au milieu d’une rue poussiéreuse, le revolver bas sur la hanche, à dévisager son vis-à-vis ? De quel bois fallait-il être constitué pour ne pas en mourir de peur ? Même si la dernière vision ne représentait probablement que celle du cinéma, elle véhiculait dans l’imaginaire populaire plus de signification que toues les autres réunies. Et cet homme là, Billy the Kid, incarnait tout cela et plus encore. Lui aussi avait manié le Colt, chevauché avec et contre la loi, lui aussi avait ri à la face de la mort. Il était le dernier des géants.
Lorsqu’on lui annonce qu’il passera la fin de sa carrière aux archives de la bibliothèque du Congrès, Dick Benton, tout juste congédié par le FBI, comprend que ses supérieurs entendent bien le mettre au placard et ne plus jamais entendre parler de lui. Ils en auront pour leur frais, car dès son arrivée l’ex-agent découvre que des liens un peu louches existent entre le populaire candidat républicain à la présidence et … le célèbre hors-la-loi Billy the Kid ! Une information que beaucoup semblent près à tout pour faire disparaître…
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Fin de mi-temps pour le soldat Billy Lynn
Titre : Fin de mi-temps pour le soldat Billy Lynn
Auteur : Ben Fountain
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : Janvier 2013
Récompenses : National Book Critics Circle Award 2013Synopsis : Un accrochage avec des insurgés irakiens, trois minutes quarante trois de pure violence filmées par Fox News, désormais en boucle sur YouTube, et les huit survivants de la compagnie Bravo deviennent du jour au lendemain les enfants chéris de l’Amérique. Les stars de la « Tournée de la Victoire », montée pour ranimer la flamme du soutien à la guerre, qui doit se clôturer par leur présence à la mi-temps du grand match de football de Thanksgiving à Dallas, aux côtés d’un célébrissime groupe pop. Mais rien ne va se dérouler comme prévu. Perdu entre les richissimes propriétaires et les joueurs du club des Cowboys, les sponsors, un vieux producteur hollywoodien et une pulpeuse pom-pom girl évangéliste, Billy Lynn, dix-neuf ans, héros malgré lui, ne pense, comme ses frères d’armes, qu’à une seule chose : profiter au maximum de ses derniers jours de permission. Repartira-t-il pour l’Irak laissant derrière lui ses illusions et son innocence ? Un livre ravageur sur le monde d’aujourd’hui : le « Catch 22 » de la guerre d’Irak. « « À la fois hilarant et déchirant. » Pat Conroy »
Les américains sont incroyablement aimables tant qu’ils obtiennent ce qu’ils demandent.
Billy Lynn se demande bien se qu’il fout dans ce stade des Cowboys de Dallas, accueilli en grandes pompes par des sponsors, de richissimes propriétaires. Il y a quelques semaines, il se trouvait en Irak défendant sa peau contre des insurgés Irakiens.
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Jersey Boys
Titre : Jersey Boys
Scénario : Rick Elice et Marshall Brickman
Réalisateur : Clint Eastwood
Acteurs principaux : John Lloyd Young, Vincent Piazza, Erich Bergen, Michael Lomenda, Christopher Walken, Freya Tingley, Renée Marino, Katherine Narducci
Date de sortie française : 18 juin 2014Synopsis : Quatre garçons du New Jersey, issus d’un milieu modeste, montent le groupe « The Four Seasons » qui deviendra mythique dans les années 60. Leurs épreuves et leurs triomphes sont ponctués par les tubes emblématiques de toute une génération qui sont repris aujourd’hui par les fans de la comédie musicale…
« Jersey Boys » est un biopic musical qui nous fait découvrir un groupe qui ne me disait rien, les « Four seasons », mais très vite la bande son m’a fait reconnaitre quasiment tous les titres. De la création du groupe, au succès puis à la chute inéluctable, Clint Eastwood signe un film certes classique mais sacrément emballant. Car si ses dernières réalisations m’avaient laissé sur ma faim, on retrouve ici l’excellent faiseur de film. Avec une belle reconstitution des années 50/60, Eastwood enchaîne les scènes musicales et intimistes avec un sens du rythme qui rend le film incroyablement vivant. Le choix de prendre des acteurs inconnus renforce la crédibilité de leur jeu. Visiblement papy Clint a pris beaucoup de plaisir à redonner vie à ce groupe légendaire, en bon camarade, il sait nous le faire partager. Retrouver Christopher Walken dans le rôle d’un parrain de la mafia est là aussi une très bonne idée. Et si certains trouveront que Clint Eastwood cède parfois à la facilité, ça reste quand même du très bon cinéma.
Ces quatre garçons dans le vent méritent largement les applaudissements et les cris hystériques de ces groupies.
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Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres
Titre : Quelque part entre les ombres
Série : Blacksad, tome 1
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Juanjo Guarnido
Éditeur : Dargaud
Date de publication : novembre 2000Synopsis : « Il y a des matins où l’on a du mal à digérer son petit-déjeuner. Surtout si on se retrouve devant le cadavre d’un ancien amour. » Dès la première case, le ton est donné. Nous sommes dans un polar. Avec les ingrédients habituels : un meurtre, une grande ville américaine rongée de l’intérieur, une belle poupée salement amochée. Jusqu’au détective privé – un chat baptisé Blacksad – qui contemple, désabusé, l’agitation de la grande ville en soulevant légèrement le store.
Parfois quand j’entre dans mon bureau, j’ai l’impression de marcher dans les ruines d’une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l’être civilisé que je fus jadis.
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22/11/63
Titre : 22/11/63
Auteur : Stephen King
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : 28 fevrier 2013
Récompenses : Prix British Fantasy du meilleur roman 2012Synopsis : 22 novembre 1963 : 3 coups de feu à Dallas. Le président Kennedy s’écroule et le monde bascule. Et vous, que feriez-vous si vous pouviez changer le cours de l’Histoire ? 2011. Jake Epping, jeune professeur au lycée de Lisbon Falls dans le Maine, se voit investi d’une étrange mission par son ami Al, patron du diner local, atteint d’un cancer. Une « fissure dans le temps » au fond de son restaurant permet de se transporter en 1958 et Al cherche depuis à trouver un moyen d’empêcher l’assassinat de Kennedy. Sur le point de mourir, il demande à Jake de reprendre le flambeau. Et Jake va se trouver plongé dans les années 60, celles d Elvis, de JFK, des grosses cylindrées, d’un solitaire un peu dérangé nommé Lee Harvey Oswald, et d’une jolie bibliothécaire qui va devenir l’amour de sa vie. Il va aussi découvrir qu’altérer l’Histoire peut avoir de lourdes conséquences…
Tu sais ce qu’on dit sur la mafia, Georges : tu mets le pied dedans, t’en sors plus que les pieds devant.
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La voie de l’ennemi
Titre : La voie de l’ennemi
Œuvre originale : D’après le film Deux hommes dans la ville de José Giovanni
Réalisateur : Rachid Bouchareb
Acteurs principaux : Forrest Whitaker, Brenda Blethyn, Harvey Keitel, Luis Guizman, Ellen Burstyn, Dolorès Hérédia
Date de sortie française : 7 mai 2014Synopsis : Garnett, ancien membre d’un gang du Nouveau Mexique vient de passer 18 ans en prison pour meurtre. Avec l’aide d’Emily Smith, agent de probation chargée de sa mise à l’épreuve, il tente de se réinsérer et de reprendre une vie normale. Mais Garnett est vite rattrapé par son passé. Le Sherif Bill Agati veut lui faire payer très cher la mort de son adjoint.
Il est toujours délicat pour un réalisateur étranger de faire ses débuts en Amérique. Rachid Bouchareb passe l’épreuve avec une belle audace. Son film raconte la difficile réinsertion d’un taulard qui vient de purger 18 ans derrière les barreaux pour le meurtre d’un officier de police. Aidé de son agent de probation (formidable Brenda Blethyn), William aspire à retrouver une vie simple et ordinaire. En prison, il a étudié et s’est converti à l’Islam. Mais son ex-complice et le shérif du coin, pour différentes raisons, s’attachent à lui rendre la vie impossible.
En réadaptant un film de José Giovanni « Deux hommes dans la ville » avec notamment l’aide de l’écrivain Yasmina Khadra, il nous offre un polar de belle facture.Son principal propos est bien sûr la rédemption et le pardon. Mais, en arrière plan, on trouve aussi le drame de l’immigration clandestine à la frontière mexicano-américaine. Bouchareb installe son histoire avec précision, plans très lents, répétitions de gestes anodins, omniprésence des grands espaces désertiques (impression de liberté). Forrest Whitaker lutte pour canaliser sa violence devant la bêtise humaine, il est une nouvelle fois excellent. Tout en retenue, il sait que le moindre faux pas lui coutera cher alors que le piège se resserre. Sa conversion à un Islam respectueux et tolérant offre aussi un regard intéressant. Plusieurs scènes nous offrent de beaux moments d’émotion (les retrouvailles avec sa mère adoptive notamment).
« La voie de l’ennemi » est un polar original, élégant et stylisé. A voir assurément.
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Last days of Summer
Titre : Last days of Summer
Livre original : Un long week-end, de Joyce Maynard
Réalisateur : Jason Reitman
Acteurs principaux : Kate Winslet, Josh Brolin, Gattlin Griffith
Date de sortie française : 30 avril 2014Synopsis : Lors du dernier week-end de l’été, Frank, un détenu évadé, condamné pour meurtre, oblige Adèle et son fils Henry à le cacher chez eux. Très vite, la relation entre le ravisseur et la jeune femme prend une tournure inattendue. Pendant ces quatre jours, ils vont révéler de lourds secrets et réapprendre à aimer…
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American Gothic
Titre : American Gothic
Auteur : Xavier Mauméjean
Éditeur : Alma (Pabloïd) / 10/18
Date de publication : 4 avril 2013 / 3 avril 2014Synopsis : Jack L. Warner, le puissant patron de la Warner Bros veut damer le pion à son rival Disney. Il décide d’adapter pour le grand écran Ma Mère l’Oie, un recueil de contes, contines, anecdotes et légendes urbaines dont les Américains raffolent, plus populaire que Moby Dick ou Le magicien d’Oz. Mais nous sommes en 1953, à l’heure de la guerre de Corée et de la « chasse aux sorcières », menée par le sénateur McCarthy. Warner ordonne qu’on enquête sur l’auteur de Ma Mère l’Oie, un certain Daryl Leyland. La mission est confiée à l’un des obscurs scénaristes qui attendent leur heure dans les coulisses d’Hollywood : Jack Sawyer. À lui de « nettoyer » la biographie de Leyland, rectifiant tout ce qui heurterait le conformisme moral et politique. Ainsi s’ouvre le dossier Leyland. Par recoupements, l’enquête croise témoignages, fiches, rapports, chansons, poèmes, saynètes… American Gothic voyage à travers les États-Unis et son histoire à la recherche de ce gamin de Chicago et du dessinateur Van Doren, tous deux, initiateurs d’un imaginaire brut. Xavier Mauméjean fait revivre la prodigieuse inventivité d’une jeune nation se forgeant sa propre mythologie. Mais ce monde merveilleux de l’enfance toute-puissante et de la naïveté géante révèle aussi la part sombre du rêve américain. « Si tu ris, tu es un homme » enseigne Ma Mère l’Oie. Si tu souffres, reste optimiste. Mais le Nouveau Monde n’a-t’il pas perdu son innocence ?
Ma mère l’Oie était le livre que nous avions toujours attendu. Une œuvre à la fois simple et exigeante, un défi lancé au lecteur. De quoi l’enchanter ou défier sa tolérance. Une somme qui lui était offerte sans pour autant chercher à communiquer avec lui.
C’est en lisant le livre que chacun trouverait dans son âme les motifs complexes qui l’avaient amené à exister.Une fois de plus, Xavier Mauméjean nous emmène sur les marges de l’imaginaire collectif. Après, notamment, Le Cycle de Kraven (La Ligue des Héros et L’Ère du Dragon) et Liliputia, il parcourt encore l’imaginaire américain en fouillant à sa manière l’Hollywood à l’heure du maccarthysme, entre rêve américain et construction d’une légende nationale.