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Vice-Versa
Titre : Vice-Versa (Inside Out)
Réalisateur : Pete Docter
Doublage : Charlotte Le Bon ; Gilles Lelouche ; Mélanie Laurent ; Pierre Niney ; Marilou Berry
Date de sortie française : 17 juin 2015Synopsis : La jeune Riley a dû quitter sa ville natale pour venir s’installer à San Francisco, à cause du travail de son père. Elle essaie de s’habituer à cette nouvelle vie, guidée par ses émotions : la Joie, la Peur, la Colère, le Dégoût et la Tristesse. C’est depuis le Quartier Général, le centre de contrôle de l’esprit de Riley, que ses émotions la conseillent dans la vie de tous les jours. Cependant, Tristesse et Joie se voient expulsées du Quartier Général1 laissant Riley entre l’attitude rebelle de Dégoût et de Colère et le comportement pessimiste de Peur. Tristesse et Joie vont devoir parcourir l’immensité de l’esprit de Riley pour la sauver du chaos tandis que les 3 autres se laissent submerger par la discorde.
(Dialogues entre les différentes émotions du père confronté au regard insistant de sa femme)
-Hola, elle nous regarde !
-Qu’est-ce qu’elle a dit ?
-Oh, heu, personne n’écoutait, chef.
-C’est le soir des poubelles ? On a pas rabattu le siège des toilettes ? Quoi ? Qu’est ce qu’on a fait encore ? ! -
Sauvage
Titre : Sauvage
Scénaristes : Jean-David Morvan et Aurélie Bevière
Dessinateur : Gaëlle Hersent
Éditeur : Delcourt (Mirages)
Date de publication : 2015 (mars)Synopsis : 1720. Agée de huit ans, une petite fille, partie du Canada, fuit l’esclavage. Arrivée à Marseille, après avoir subit viols et brimades, elle se réfugie dans les forêts de Champagne. Ainsi commence dix ans d’errance jusqu’à sa capture et sa progressive réhabilitation. Mêlant nature et culture, bestialité et aristocratie, violences et douceurs, cet album contrasté raconte l’incroyable histoire de Marie-Angélique, l’enfant sauvage.
Je ne pense pas que seul mon corps s’était adapté au mode de vie sauvage. C’est tout mon esprit qui était alors dans un état animal. Je garde de cette période une impression vague, sans repère de durée, sans pensées formulées.
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La tête haute
Titre : La tête haute
Scénario : Emmanuelle Bercot et Marcia Romano
Réalisateur : Emmanuelle Bercot
Acteurs principaux : Rod Paradot, Catherine Deneuve, Benoit Magimel, Sara Forestier, Diane Rouxel
Date de sortie française : 13 mai 2015
Festival : Le film est présenté en ouverture du Festival de Cannes 2015, hors compétition.Synopsis : Le parcours éducatif de Malony, de six à dix-huit ans, qu’une juge des enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver.
C’est un boulet pour tout le monde, ce gosse
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Le petit homme
Titre : Le petit homme
Scénario : Sudabeh Mortezai
Réalisateur : Sudabeh Mortezai
Acteurs principaux : Ramasan Minkailov, Aslan Elbiev, Kheda Gazieva, Rosa Minkailova
Date de sortie française : 25 mars 2015Synopsis : A 11 ans, Ramasan est déjà un homme sous ses allures de petit garçon. Réfugié en Autriche avec sa mère et ses deux sœurs, il essaie de remplacer du mieux qu’il peut son père mort en Tchétchénie. L’arrivée d’Issa, un ancien ami de son père, va bousculer son quotidien.
« C’est la montre de ton père, il voulait qu’elle te revienne »
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Les Merveilles
Titre : Les Merveilles
Scénario : Alice Rohrwacher
Réalisateur : Alice Rohrwacher
Acteurs principaux : Maria Alexandra Lungu, Sam Louwyck, Alba Rohrwacher,Sabine Timoteo, Monica Bellucci
Date de sortie française : 11 février 2015
Récompenses : Grand Prix du Jury Festival de Cannes 2014Synopsis : Dans un village en Ombrie, c’est la fin de l’été. Gelsomina vit avec ses parents et ses trois jeunes sœurs, dans une ferme délabrée où ils produisent du miel. Volontairement tenues à distance du monde par leur père, qui en prédit la fin proche et prône un rapport privilégié à la nature, les filles grandissent en marge. Pourtant, les règles strictes qui tiennent la famille ensemble vont être mises à mal par l’arrivée de Martin, un jeune délinquant accueilli dans le cadre d’un programme de réinsertion, et par le tournage du « Village des merveilles », un jeu télévisé qui envahit la région.
« Il te faudrait un esclave Wolfgang, et pas quatre filles comme elles »
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Cours, sans te retourner
Titre : Cours, sans te retourner
Scénario : Heinrich Hadding et Pepe Danquart adapté roman du même nom de Uri Orlev, paru en 2001 chez Flammarion Castor Poche.
Réalisateur : Pepe Danquart
Acteurs principaux : Kamil Tkacz, Andy Tkacz, Elisabeth Duda, Itay Duran, Rainer Block, Sébastian Hulk
Date de sortie française : 24 décembre 2014Synopsis : 1942. Srulik, un jeune garçon juif polonais réussit à s’enfuir du Ghetto de Varsovie. Il se cache dans la forêt, puis trouve refuge chez Magda, une jeune femme catholique. Magda étant surveillée par les Allemands, il doit la quitter et va de ferme en ferme chercher du travail pour se nourrir. Pour survivre il doit oublier son nom et cacher qu’il est juif.
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Mon amie Victoria
Titre : Mon amie Victoria
Scénario : Jean-Paul Civeyrac adapté du livre Victoria et les Staveney, de Doris Lessing
Réalisateur : Jean-Paul Civeyrac
Acteurs principaux : Guslagie Malanda, Nadia Moussa, Catherine Mouchet, Pascal Gréggory, Alexis Loret, Pierre Andrau, Tony Harrisson, Elise Akaba
Date de sortie française : 31 décembre 2014Synopsis : Victoria, fillette noire de milieu modeste, n’a jamais oublié la nuit passée dans une famille bourgeoise, à Paris, chez le petit Thomas. Des années plus tard, elle croise de nouveau celui-ci. De leur brève aventure naît Marie. Mais Victoria attend sept ans avant de révéler l’existence de l’enfant à Thomas et à sa famille. Sous le charme de la petite fille, ils lui proposent alors de l’accueillir régulièrement. Peu à peu, Victoria mesure les conséquences de cette générosité.
Auréolé d’une critique plutôt élogieuse, le dernier film de Jean-Paul Civeyrac est pour moi une vraie déception.
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The Search
Titre : The Search
Scénario : Michel Hazanavicius
Réalisateur : Michel Hazanavicius
Acteurs principaux : Bérénice Bejo, Annette Bening, Maxim Emelianov, Abdul Khalim Mamatsuiev
Date de sortie française : 26 novembre 2014
Sélection Officielle : Festival de Cannes 2014Synopsis : Le film se passe pendant la seconde guerre de Tchétchénie, en 1999. Il raconte, à échelle humaine, quatre destins que la guerre va amener à se croiser. Après l’assassinat de ses parents dans son village, un petit garçon fuit, rejoignant le flot des réfugiés. Il rencontre Carole, chargée de mission pour l’Union Européenne. Avec elle, il va doucement revenir à la vie. Parallèlement, Raïssa, sa grande sœur, le recherche activement parmi des civils en exode. De son côté, Kolia, jeune Russe de 20 ans, est enrôlé dans l’armée. Il va petit à petit basculer dans le quotidien de la guerre.
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Gengis Khan
Titre : Gengis Khan
Scénaristes : Denis-Pierre Filippi et Mari Favereau
Dessinateur : Manuel Garcia
Éditeur : Glénat (collection « Ils ont fait l’histoire »)
Date de publication : 2014 (octobre)Synopsis : La grandeur vient à ceux qui s’en emparent. Au XIIIe siècle, Gengis Khan et ses hordes de cavaliers mongols ont semé la terreur. De la Chine à l’Europe, en passant par le Moyen-Orient, ils ont mis à genou les plus grandes puissances de l’époque… Mais avant de devenir ce grand conquérant que le monde entier connaît, Gengis Khan se faisait appeler Temüdjin. Né au cœur des arides steppes d’Asie centrale, c’était le fils d’un chef de clan assassiné par les siens. Un jeune garçon en exil, condamné à errer avec sa mère et à lutter pour sa survie. Comment, de cette jeunesse difficile, Temüdjin a-t-il finalement réussi à unir les tribus d’un pays déchiré par les guerres intestines et à constituer le plus vaste empire de tous les temps ? Découvrez l’homme qui se cache derrière la légende…
– J’ai du mal à croire qu’un homme se cachait véritablement derrière Gengis Kahn. Beaucoup le voient comme un dieu, une légende. J’en viens à douter qu’il était réel.
– Et pourtant, il a bien été un homme avant cela, même un enfant. Et bien des choses auraient pu empêcher cet enfant d’avoir le destin qu’il a connu. Comprendre de qu’il était t’aidera peut-être à cerner ce qu’il est devenu. A l’époque, il n’avait même pas ce titre, même si son père était un noble Bahadur. A l’époque, il s’appelait encore Temüdjin, et la vie lui avait accordé un peu d’insouciance.Avec « Ils ont fait l’histoire », les éditions Glénat lancent une nouvelle collection d’albums proposant des portraits biographiques illustrés de ces hommes et femmes qui laissèrent une empreinte marquante dans l’histoire, de Charlemagne à Napoléon en passant par Jaurès, Vercingétorix, Saint Louis, ou plus récemment Gengis Khan.
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L’océan au bout du chemin
Titre : L’océan au bout du chemin
Auteur : Neil Gaiman
Éditeur : Au Diable Vauvert
Date de publication : 23 octobre 2014
Récompenses : Prix Locus du meilleur roman de fantasy 2014Synopsis : » J’aimais les mythes. Ils n’étaient pas des histoires d’adultes et ils n’étaient pas des histoires d’enfants. Ils étaient mieux que cela. Ils étaient, tout simplement. » De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu’il croyait oubliées. Le suicide d’un locataire dans une voiture au bout d’un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l’étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l’enfance, qu’il croyait enfuis, affluent alors avec une précision troublante… Ce sont les souvenirs d’un enfant pour qui les histoires existent dès qu’on les croit et qui se réfugie dans les livres pour échapper aux adultes, un enfant pour qui les contes sont sa réalité.
Les enfants, ainsi que je l’ai dit, ont recours à des voies secondaires et aux sentiers cachés, tandis que les adultes suivent des routes et les itinéraires officiels.
Merci aux Éditions du Diable Vauvert pour m’avoir fait bénéficier gracieusement du dernier livre de Neil Gaiman. Merci car avec « L’océan au bout du chemin », j’ai découvert un univers qui m’est étranger et qui m’a ravi. Conte fantastique, nostalgie de l’enfance avec ses questionnements et ses peurs, le livre est difficile à résumer. Les talents de raconteur de Neil Gaiman sautent aux yeux, c’est une évidence. Il titille habilement notre imaginaire, réussit à nous questionner sur nos propres peurs de l’enfance, des choses qui paraissent banales pour l’adulte que nous sommes devenu mais qui nous mettaient dans des états d’effroi pas possible. Trois générations de femmes (bon la dernière Lettie à 11 ans !) impressionnantes pour aider ce gosse de sept ans.
Au final, une bien agréable surprise pleine de nostalgie.
Autres critiques : Baroona (233°C) ; Gaëlle (Pause Earl Grey) ; Jean-Philippe Brun (L’Ours inculte) ; Lorhkan (Lorhkan et les mauvais genres), Océane (La Pile à Lire) ; Plume (The Last Exit to Nowhere) ; Stelphique (Mon féérique blog littéraire) ; Xapur (Les Lectures de Xapur) ; Ys Melmoth (Imrama – Des mots et des miroirs)