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Selma
Titre : Selma
Scénario : Paul Webb
Réalisateur : Ava DuVernay
Acteurs principaux : David Oyelowo, Tom Wilkinson, Carmen Ejogo, André Holland, Ruben Santiago-Hudson, Tim Roth, Common, Alessandro Nivola, Lorraine Toussaint, Giovanni Ribisi, Wendell Pierce, Omar J. Dorsey, Keith Stanfield, Cuba Gooding Jr, Oprah Winfrey, E. Roger Mitchell,
Date de sortie française : 11 janvier 2015
Récompenses : Oscar et Golden Globe de la Meilleure chansonSynopsis : Selma retrace la lutte historique du Dr Martin Luther King pour garantir le droit de vote à tous les citoyens. Une dangereuse et terrifiante campagne qui s’est achevée par une longue marche, depuis la ville de Selma jusqu’à celle de Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le président Jonhson à signer la loi sur le droit de vote en 1965.
« Que se passe t’il quand un homme dit assez ? »
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Le dernier coup de marteau
Titre : Le dernier coup de marteau
Scénario : Alix Delaporte, adapté par Alain Le Henry
Réalisateur : Alix Delaporte
Acteurs principaux : Romain Paul, Clotilde Hesme, Grégory Gadebois, Farida Raouhadj
Date de sortie française : 11 mars 2015
Récompenses : Prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir 2014 à la Mostra de Venise pour Romain Paul, Prix d’interprétation féminine pour Clotilde Hesme au Festival de Marrakech 2015Synopsis : Quand Victor, 13 ans, pousse la porte de l’opéra de Montpellier, il ne connaît rien à la musique. Il ne connaît pas non plus son père venu diriger la 6ème symphonie de Mahler. Il l’observe de loin, découvre l’univers des répétitions… Le jour où Nadia, sa mère, lui annonce qu’ils doivent quitter leur maison sur la plage, Victor s’inquiète. Pour sa mère, dont il sent qu’elle lui cache quelque chose, mais aussi pour sa relation naissante avec Luna, la voisine espagnole. Victor décide alors de se montrer pour la première fois à son père…
« Pourquoi vous êtes revenu ? Pour me voir ? »
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Amours
Titre : Amours
Auteur : Léonor de Recondo
Éditeur : Sabine Wespieser éditeur
Date de publication : 8 janvier 2015Synopsis : Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d’une maison bourgeoise, dans un bourg cossu du Cher, pour laisser s’épanouir le sentiment amoureux le plus pur – et le plus inattendu. Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un notaire, à prendre en mains sa destinée. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l’héritier Boisvaillant tant espéré. Comme elle l’a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s’apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire n’a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches. Céleste, mue par son instinct, décide de porter secours à l’enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s’éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles… Les barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place à la ferveur d’un sentiment qui balayera tout.
Les hommes ont des besoins que les femmes n’ont pas, tout le monde le sait ! Et puis il l’a trompé avec la bonne, pas avec une autre femme !
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Mon fils
Titre : Mon fils
Scénario : Sayed Kashua
Réalisateur : Eran Riklis
Acteurs principaux : Tawfeek Barhom, Yaël Abecassis, Michael Moshonov,Ali Suliman, Danielle Kitzis, Marlene Bajali, Laëtitia Eïdo
Date de sortie française : 11 février 2015Synopsis : Iyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille…
Tu ne pouvais pas trouver un copain juif qui marche
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Snow Therapy
Titre : Snow Therapy
Scénario : Ruben Östlund
Réalisateur : Ruben Östlund
Acteurs principaux : Johannes Bah Kuhnke, Lisa Loven Kongsli, Clara Wettergren, Vincent Wettergren, Kristofer Hivju, Fanni Metelius
Date de sortie française : 28 janvier 2015
Récompenses : Prix du jury « Un certain regard » Cannes 2014.Synopsis : Une famille suédoise passe ensemble quelques précieux jours de vacances dans une station de sports d’hiver des Alpes françaises. Le soleil brille et les pistes sont magnifiques mais lors d’un déjeuner dans un restaurant de montagne, une avalanche vient tout bouleverser. Les clients du restaurant sont pris de panique, Ebba, la mère, appelle son mari Tomas à l’aide tout en essayant de protéger leurs enfants, alors que Tomas, lui, a pris la fuite ne pensant qu’à sauver sa peau… Mais le désastre annoncé ne se produit pas, l’avalanche s’est arrêtée juste avant le restaurant, et la réalité reprend son cours au milieu des rires nerveux. Il n’y a aucun dommage visible, et pourtant, l’univers familial est ébranlé. La réaction inattendue de Tomas va les amener à réévaluer leurs rôles et leurs certitudes, un point d’interrogation planant au dessus du père en particulier. Alors que la fin des vacances approche, le mariage de Tomas et d’Ebba est pendu à un fil, et Tomas tente désespérément de reprendre sa place de patriarche de la famille. Snow Therapy est une comédie grinçante sur le rôle de l’homme au sein de la famille moderne.
Il a eu tellement peur qu’il est parti en courant.
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Une merveilleuse histoire du temps
Titre : Une merveilleuse histoire du temps
Scénario : Anthony McCarten d’après le livre de Jane Hawking « Voyage Vers L’infini, Ma Vie Avec Stephen »
Réalisateur : James Marsh
Acteurs principaux : Eddie Redmayne, Felicity Jones, Tom Prior, David Thewlis, Charlie Cox, Emily Watson, Michael Marcus, Simon McBurney, Frank Leboeuf
Date de sortie française : 21 janvier 2015
Récompenses : Golden Globe 2015 du meilleur acteur pour Eddie Redmayne, Golden Globe de la meilleure musique de filmSynopsis : 1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot va s’attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l’espace de deux ans. Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution de Jane, qu’il épouse contre toute attente, ils entament tous les deux un nouveau combat afin de repousser l’inéluctable.
L’intérêt d’un biopic, c’est de mettre en lumière un destin exceptionnel ou pour le moins étonnant. Le film de James Marsh réussit sans problème l’entreprise même si sa réalisation peut sembler académique. Le film évite l’écueil de la sensiblerie dans lequel il risquait de tomber.
Stephen Hawking aura eu une vie inimaginable. Alors que la maladie se signale de la plus brutale des manières et qu’un médecin lui annonce qu’il ne lui reste que deux petites années à vivre, son envie de vivre et l’amour magnifique de Jane feront des miracles. La grande force du film vient bien évidemment des performances de Félicity Jones et d’Eddie Redmayn,e absolument incroyables.
J’ai pensé au grand Daniel Day-Lewis dans « My left foot », le jeu d’Eddie Redmayne est de ce niveau-là. Quand la dégradation physique d’Hawing s’aggrave, il est tout simplement Hawking, il arrive à faire oublier l’acteur. Félicity Jones, toute fragile d’apparence est une femme prête à soulever des montagnes pour croire en une vie heureuse malgré les signes terribles de la maladie. Jones se ballade aussi dans des hauteurs de jeu remarquable. Toute en nuances, elle s’offre de très belles scènes aussi intenses que justes. Et lorsque l’amour se délite, le chemin parcouru force respect et admiration.
« Une merveilleuse histoire du temps » ou l’amour plus fort que tout. A voir.
Autres critiques : Kimysmile (By Kimysmile) et Mathilde Loire (Ma Semaine Cinéma)
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Sin City, tome 6 : Des filles et des flingues
Titre : Des filles et des flingues
Série : Sin City, tome 6
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham (fiche officielle)
Date de publication : 21 août 2014 (1997 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Un gars paumé recherche un peu de chaleur dans les bras d’une fille à la beauté renversante, une petite frappe est à la recherche d’un coup tordu à faire, des pauvres types ne font que se retrouver au mauvais moment au mauvais endroit, pendant qu’un grand gaillard marche silencieux sous la neige… Onze histoires courtes où l’on retrouve des personnages bien connus : Marv, Miho ou le tandem Klump & Schlubb. Tueurs, règlements de comptes et femmes fatales sont, comme à l’accoutumée, au rendez-vous…
C’est quoi le secret de ces femmes ? De celles qui donnent le vertige, dessèchent les lèvres et font palpiter le cœur dans la gorge ? C’est pas seulement leur beauté… C’est quelque chose qui imprègne les lieux où elles se trouvent.
Du tueur à gages mystérieux et romantique au duo comique de petits mafieux bas du front, c’est vraiment les personnages qui font Sin City. Avec Des filles et des flingues, attendez-vous alors à des histoires courtes dans l’univers de Sin City, voire même très courtes. Frank Miller fignole son œuvre phare en injectant des intrigues restreintes mais denses. C’est toujours l’occasion de croiser à nouveau quelques personnages seulement entrevus ou trop peu mis en valeur jusque-là.
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Sin City, tome 5 : Valeurs familiales
Titre : Valeurs familiales
Série : Sin City, tome 5
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham (fiche officielle)
Date de publication : 21 août 2014 (1997 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Sin City, comme toutes les villes où règne le crime et la violence, a une pègre et cette pègre a un parrain, don Giacco Magliozzi. Comme tous ses semblables, il a un code d’honneur et des valeurs, la famille par-dessus tout, avec lesquels il ne badine pas du tout. Un soir, à la sortie d’un restaurant un petit truand filngue un indic’ et sa copine, qui n’est autre que la nièce de Magliozzi. Le malheureux petit truand va devoir faire face à la vengeance du parrain. Une traque impitoyable démarre aussitôt… mais les choses se compliquent quand une balle perdue tue une fille de la Vieille Ville. Miho, la terrible petite tueuse, reprend du service… la pègre de Sin City va en faire les frais.
Valeurs familiales est le seul tome de la série Sin City a ne pas avoir été préalablement publié sous forme de comics. À l’occasion du vingtième anniversaire de la publication du premier épisode de Sin City, Rackham réédite l’intégralité de la série dans un nouveau format et avec de nouvelles couvertures, spécialement dessinées par Frank Miller. Couverture cartonné, dos rond, tranche-fil rouge… tout pour en faire un collector.– Vous me passerez les menottes ! Et puis vous me donnerez la fessée en m’appelant « Belinda » ! C’est ce que me fait Douglas !
– Ah, la vache ! J’ai le chic pour les trouver.Les éditions Rackham poursuivent leur réédition complète de la série Sin City de Frank Miller dans un style immaculé et avec des couvertures toute neuves signées de l’auteur lui-même, toujours à la fois scénariste et dessinateur sur sa franchise phare.
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Respire
Titre : Respire
Adapté : du roman éponyme d’ Anne-Sophie Brasme
Réalisateur : Mélanie Laurent
Acteurs principaux : Joséphine Japy, Lou De Laage, Isabelle Carré, Claire Keim, Rasha Bukvic, Thomas Solivérès, Carole Frank, Roxane Duran.
Date de sortie française : 12 novembre 2014Synopsis : Charlie, une jeune fille de 17 ans. L’âge des potes, des émois, des convictions, des passions. Sarah, c’est la nouvelle. Belle, culottée, un parcours, un tempérament. La star immédiate, en somme. Sarah choisit Charlie.
Et bien quelle claque ! La deuxième réalisation de Mélanie Laurent vous trotte un sacré bout de temps dans la tête, une fois la lumière rallumée. Car cette amitié adolescente, toxique à souhait est remarquablement menée par la jeune réalisatrice. Laurent filme au plus près ses actrices, rajoutant un peu plus à notre inconfort. Ses détracteurs ne pourront que se murer dans le silence tant elle fait preuve de maitrise. L’autre grand atout du film vient évidemment du casting. Lou De Laage incarne parfaitement Sarah, charmeuse, manipulatrice, mythomane, elle s’impose comme l’élève phare de cette classe, à la fois ange et démon. Charlie elle, est réservée, solitaire, introvertie. Mais c’est bien connu, les opposés s’attirent. Avec « Respire » on étouffe, on bout de colère une fois « la lune de miel passée », les premières fissures apparaissent, le poison se répand. Et là, c’est la découverte de la formidable Joséphine Japy. Elle donne une densité, une force à son interprétation de Charlie, absolument remarquable. Isabelle Carré, mère fragile incapable de mettre fin à son histoire amoureuse, et aveugle devant le drame qui se met en place sous ses yeux, est comme toujours impeccable.
Un film poignant, intense mené de main de maitre par Mélanie Laurent. A ne pas manquer.
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Une nouvelle amie
Titre : Une nouvelle amie
D’après: : la nouvelle « Une amie qui vous veut du bien » de Ruth Rendell publiée en 1985
Réalisateur : François Ozon
Acteurs principaux : Romain Duris, Anaïs Demoustier, Raphaël Personnaz, Isild Le Besco, Aurore Clément, Jean-Claude Bolle-Reddat
Date de sortie française : 5 novembre 2014À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.
Quelle déception ! Un cinéaste que j’aime souvent, une distribution alléchante et malheureusement pour moi, le film d’Ozon n’a provoqué aucune empathie ni émotion. Le film joue constamment sur le trouble des deux personnages, il n’a été pour moi que vain et bien trop caricatural. Des partis pris contestables, symbolisés par cette scène en boite de nuit ou un artiste travesti incarne une chanson de Nicole Croisille m’a fait pensé à Gad Elmaleh dans « Chouchou » !
Le film d’Ozon accumule les clichés, provoque les rires malsains ou gênés. C’était une excellente idée de faire de Duris son héros en quête d’identité mais il joue à outrance David se rêvant en Virginia, là justement ou il aurait fallu plus de finesse pour montrer le dilemme et la souffrance de cette homme se rêvant femme. On est triste pour Duris, qui aurait mérité un bien meilleur traitement que celui qu’Ozon lui impose. Anaïs Demoustier troublée, tente de rester rationnelle, mais là aussi on peine à comprendre ses choix. Le film ne choisit jamais entre le drame et la comédie et se plante dans les grandes largeurs sur un sujet difficile. Quand à la fin, ridicule au possible, elle ne dissipe pas le malentendu.
François Ozon est un cinéaste capable du meilleur (« Sous le sable », « 8 femmes » « Potiche » ou encore « Dans la maison »). Ma nouvelle amie n’en fait pas partie malheureusement.