• Le Bouclier obscur

    Le Bouclier obscur Hélios

    Titre : Le Bouclier obscur
    Auteur : John Lang
    Éditeur : ActuSF (Hélios) (fiche officielle)
    Date de publication : septembre 2015 (2006 pour la 1ère édition chez Rivière Blanche)

    Synopsis : En voulant dépanner l’ordinateur d’un prêtre, Uther, jeune prof en informatique qui menait jusqu’ici une vie on ne peut plus banale, ne se doutait pas qu’il allait ouvrir la boîte de Pandore. Ce qui ne devait être qu’une simple éradication d’un virus particulièrement retors va vite prendre une tout autre ampleur lorsque le corps du père Alexandre est retrouvé atrocement mutilé à son domicile. Car il se pourrait bien qu’un démon se soit invoqué directement depuis la machine. S’engage alors une course contre la montre, afin d’empêcher Paris de devenir le dixième cercle des Enfers…
    Premier roman de John Lang, où l’on trouve déjà sa verve et son humour – mais noir, cette fois –, Le Bouclier obscur est un thriller sombre et saisissant dans lequel il est question de romans fantastiques, d’organisations secrètes et du sort de la Terre, rien de moins !

    Note 2.5

    – Calmez-vous les gars, chuchota Durgain. Vous avez l’air d’une bande de fous.
    – C’est bien ce que nous sommes, lui dis-je. Nous sommes deux fous partant en guerre contre des démons.
    Ils ne furent pas enthousiasmés par mon ton badin. C’est une de mes particularités, dans les situations les plus affreuses, j’ai toujours quelque chose de cynique ou de bête à dire.

    À l’occasion de la rentrée littéraire 2015, les éditions ActuSF rééditent en poche, dans la collection Hélios des Indés de l’Imaginaire, le tout premier roman de John Lang, alias Pen of Chaos, le créateur de la saga du Donjon de Naheulbeuk, d’abord publié chez Rivière Blanche.

  • L’Épée brisée

    L'Epée brisée

    Titre : L’Épée brisée (The Broken Sword)
    Auteur : Poul Anderson
    Éditeur : Le Bélial’
    Date de publication : 14 novembre 2014 (1954 en VO chez Abelard-Schuman et révisé en 1971)

    Synopsis : « Imric n’eut qu’un bref aperçu d’une massive silhouette encapée, chevauchant une monture plongeant vers la terre, plus rapide que le vent, un gigantesque cheval à huit pattes monté par un homme à la longue barbe grise et au chapeau à larges bords. L’éclat de la lune accrocha la pointe de sa lance et son œil unique… Il traversait les cieux à la tête de sa troupe de guerriers morts, et les chiens aux yeux de feu aboyaient comme le tonnerre. Sa corne hurla dans la tempête, les sabots de sa monture tambourinaient comme la grêle tombant sur un toit ; et […] la pluie se déchaîna sur le monde. »
    Voici l’histoire d’une épée qu’on dit capable de trancher jusqu’aux racines mêmes d’Yggdrasil, l’Arbre du Monde. Une épée dont on dit qu’elle fut brisée par Thor en personne. Maléfique. Forgée dans le Jotunheim par le géant Bölverk, et appelée à l’être à nouveau. Une épée qui, une fois dégainée, ne peut regagner son fourreau sans avoir tué. Voici l’histoire d’une vengeance porteuse de guerre par-delà le territoire des hommes. Un récit d’amours incestueuses. De haine. De mort. Une histoire de destinées inscrites dans les runes sanglantes martelées par les dieux, chuchotées par les Nornes. Une histoire de passions. Une histoire de vie…
    « Lire L’Épée brisée, c’est comprendre en grande partie les origines d’une tradition parallèle de la fantasy représentée entre autres par M. John Harrison, Philip Pullman et China Miéville, des écrivains qui rejettent le confort d’un pub oxfordien et restent délibérément proches de résonances mythiques plus profondes », dit Michael Moorcock. Et le créateur d’Elric de rajouter qu’il s’agit là « d’un des plus influents livres de fantasy » qu’il ait jamais lus. Publié aux USA en 1954, à l’instar du premier volet du Seigneur des Anneaux, dont il s’avère une antithèse brutale. Un chef-d’œuvre jamais traduit en France. Jusqu’à ce jour.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Les hommes sont plus heureux que les êtres de Faërie – et plus heureux que les dieux eux-mêmes, dit-il. Mieux vaut une vie semblable à l’étoile filante, brève mais éclairant les ténèbres, que la longue, longue attente des immortels, dénuée d’amour, et seulement riche d’une sagesse sans joie.

    Je vous vois venir ! Oui, je vous vois, aimable lecteur curieux qui découvre cette couverture bien étrange. « Qu’est-ce que c’est que ça ? », vous dites-vous.

  • Le Trône de fer, tome 3 : La bataille des rois

    Trone de fer 3 Bataille des rois

    Titre : La bataille des rois (1ère partie de « A Clash of Kings »)
    Cycle : Le Trône de Fer, tome 13 (A Song of Ice and Fire)
    Auteur : George R. R. Martin
    Éditeur : Pygmalion, puis J’ai Lu
    Date de publication : 16 février 2000, puis 11 janvier 2002

    Synopsis : Le roi Robert n’est plus, tout comme son ami Ned Stark, exécuté. La dynastie Baratheon n’aura duré qu’une génération, et la paix plusieurs fois centenaire du royaume des Sept Couronnes a volé en éclats : Joffrey, le bâtard illégitime, se terre dans la capitale ; les frères de Robert rallient des troupes à leurs bannières ; le fils Stark a levé son armée et crie vengeance ; des pirates razzient les côtes et des brigands pillent les campagnes… Des quatre monarques qui se disputent la dépouille du royaume, chacun est bien décidé à faire parler l’acier.

    Note 4.0

    Courage et folie sont cousins, du moins le prétend-on.

    La Bataille des Rois. Rien qu’avec le titre et en connaissant les événements de la fin du tome 2, on se dit que Le Trône de Fer va encore nous envoyer du lourd. On ne se trompe pas : cette saga nous offre énormément rien que dans ce « petit » tome.

  • Le Trône de fer, tome 15 : Une danse avec les dragons

    Le trône de fer XV

    Titre : Une danse avec les dragons (3e partie de « A Dance with Dragons »)
    Cycle : Le Trône de fer, tome 15 (A Song of Ice and Fire)
    Auteur : George R. R. Martin
    Éditeur : Pygmalion
    Date de publication : 2013 (2011 pour la version originale)

    Synopsis : Daenerys a eu beau se plier à toutes les exigences du peuple de Meereen – épouser Hizdahr zo Loraq, rouvrir les arènes de combat, pactiser avec des mercenaires qui l’ont déjà trahie –, rien n’y fait : la paix précaire risque à tout moment de dégénérer en un siège sanglant. D’autant plus que la jument pâle, cette peste incurable, continue de faire des ravages aux portes de la ville. Yezzan zo Qaggaz, le maître de Tyrion, figure parmi les dernières victimes en date. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le nain y voit une occasion unique de prendre la poudre d’escampette. Pendant ce temps, au Nord, les portes de Winterfell demeurent obstinément closes, tandis que la forteresse disparaît peu à peu sous un épais manteau de neige. Ses remparts servent-ils à protéger ses occupants de l’assaut de moins en moins probable des troupes de Stannis Baratheon ou à sceller leur tombeau ?

    Note 4.5

    -Bien, comment fais-je pour me procurer des armes et une armures ?
    -Auras-tu également besoin d’une truie à chevaucher ? s’enquit Kasporio.
    -Diantre, j’ignorais que ta femme fît parti de la compagnie, répliqua Tyrion. C’est fort aimable à toi de me la proposer, mais je préférerais un cheval.

  • Le Trône de fer, tome 14 : Les Dragons de Meereen

    9782756405872_LesDragonsDeMeereen_cv.indd

    Titre : Les Dragons de Meereen (2ème partie de « A Dance with Dragons »)
    Cycle : Le Trône de fer, tome 14 (A Song of Ice and Fire)
    Auteur : George R. R. Martin
    Éditeur : Pygmalion, puis J’ai Lu
    Date de publication : 5 septembre 2012, puis 2014 (12 juillet 2011 en VO)

    Synopsis : A présent que Stannis Baratheon est parti reprendre Winterfell aux Bolton pour s’assurer la domination du Nord, Jon Snow est redevenu le seul maître du Mur. Cependant, le roi autoproclamé a laissé sur place Mélisandre, la prêtresse rouge, qui semble décidée à apporter son aide au bâtard. Les flammes lui révèlent l’avenir, mais quel avenir ?
    À Meereen, la situation s’enlise : le blocus du port par les esclavagistes ne semble pas vouloir prendre fin, et Daenerys refuse d’envoyer ses dragons y mettre un terme flamboyant. L’enquête visant à démasquer les Fils de la Harpie, coupables des meurtres qui ensanglantent le pouvoir, piétine elle aussi. Seul un mariage pourrait dénouer la situation, mais les prétendants sont nombreux et les conséquences hasardeuses.
    Quant aux Lannister, ils vont devoir attendre encore un peu avant de pouvoir décoller la tête de leur lutin de frère : le ravisseur de Tyrion a de tout autres projets pour ce dernier…

    Note 4.0

    Les hommes sont des hommes, les vœux, c’est des mots, et les mots, c’est du vent.

    « Les Dragons de Meereen », si le titre est aussi simple qu’évident, il a au moins le mérite de mieux exposer le sujet que celui du tome précédent : en effet, ici tout tourne autour des enfants de Daenerys car tout le monde, ou presque, veut se les approprier de près ou de loin.

  • Requiem pour Elfe noir

    Requiem pour elfe noir

    Titre : Requiem pour Elfe noir
    Auteur : John Gregan (Fabien Clavel)
    Éditeur : Mnémos (Icares)
    Date de publication : 2008

    Synopsis : Dans le Ghetto des Fées, les humains ont disparu et tout le monde perd la mémoire. Quand l’elfe Alfar se réveille un matin dans un hôtel miteux, il découvre que quelque chose ne va pas : le dernier lutin est mort, dans l’indifférence générale. Il se rend sur place, se fait passer à tabac par une bande de Bergtrolls, ne découvre rien de spécial, se pose des questions sur la suite, et décide d’y retourner. Il devient alors enquêteur dans un monde où les enquêtes n’existent pas…

    Note 3.5

    Je ne suis pas là pour être rentable. Nous sommes des inutiles et c’est notre grandeur. Est-ce que tu connais une plus belle réponse à la question : « À quoi tu sers ? » que celle-là : « À rien » ? D’ailleurs, toute autre réponse fait le lit de la tyrannie.

    Avouez que ce titre, Requiem pour Elfe noir, sonne doucement à nos oreilles comme un chant liturgique pour sombre créature enchantée ; et c’est bien le cas !

  • Le Trône de fer, tome 13 : Le bûcher d’un roi

    Trone_de_fer_T13

    Titre : Le bûcher d’un roi (1ère partie de « A Dance with Dragons »)
    Cycle : Le Trône de Fer, tome 13 (A Song of Ice and Fire)
    Auteur : George R. R. Martin
    Éditeur : Pygmalion, puis J’ai Lu
    Date de publication : 14 mars 2012, puis 4 septembre 2013 (12 juillet 2011 en VO)

    Synopsis : Le destin des Sept Royaumes est sur le point de basculer. À l’Est, Daenerys, dernière descendante de la Maison Targaryen, secondée par ses terrifiants dragons arrivés à maturité, règne sur une cité de mort et de poussière, entourée d’ennemis. Mais alors que certains voudraient la voir passer de vie à trépas, d’autres entendent rallier sa cause, tel Tyrion Lannister, le Lutin, dont la tête vaut de l’or depuis qu’il s’est rendu coupable du meurtre de son père, Tywin.
    Au Nord, où se dresse l’immense Mur de glace et de pierre qui garde la frontière septentrionale des Royaumes, Jon Snow, le bâtard de feu Eddard Stark, a été élu 998e Commandant en chef de la Garde de Nuit, mais ses adversaires se dissimulent des deux côtés du Mur, y compris parmi les troupes de Stannis Baratheon qui ont élu domicile dans ces contrées glacées…

    big_4

    Les secrets ont plus de prix que l’argent ou les saphirs.

    Qu’il est doux de retrouver Westeros (et Essos bien sûr aussi) après plusieurs années d’interruption ! Pas pour nos personnages favoris, toujours susceptibles de trépasser, mais pour nous, pauvres lecteurs, qui quémandons encore un peu de ces sombres aventures au style alerte et à la profondeur inouïe.