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Sous les jupes des filles
Titre : Sous les jupes des filles
Scénario : Audrey Dana, Murielle Magellan et Raphaëlle Desplechin
Réalisateur : Audrey Dana
Acteurs principaux : Isabelle Adjani, Alice Belaidi, Vanessa Paradis, Marina Hands, Géraldine Nakache, Julie Ferrier, Sylvie Testud, Audrey Dana, Audrey Fleurot, Laetitia Casta, Alice Taglioni, Guillaume Gouix, Pascal Elbe, Alex Lutz, Marc Lavoine, Nicolas Briançon
Date de sortie française : 4 juin 2014Synopsis : Paris. 28 premiers jours du printemps. 11 femmes. Mères de famille, femmes d’affaires, copines, maîtresses ou épouses… Toutes représentent une facette de la femme d’aujourd’hui : Complexes, joyeuses, complexées, explosives, insolentes, surprenantes… Bref, un être paradoxal, totalement déboussolé, définitivement vivant, FEMMES tout simplement !
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The Homesman
Titre : The Homesman
Œuvre originale : The Homesman, roman de Glendon Swarthout
Réalisateur : Tommy Lee Jones
Acteurs principaux : Tommy Lee Jones, Hilary Swank, Grace Gummer, Miranda Otto, Sonja Richter, John Lithgow, Meryl Streep, David Dencik, James Spader
Date de sortie française : 18 mai 2014
Récompenses : Sélection officielle Festival de Cannes 2014Synopsis : En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska. Sur sa route vers l’Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs, un rustre vagabond qu’elle sauve d’une mort imminente. Ils décident de s’associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et aux dangers qui sévissent dans les vastes étendues de la Frontière.
J’attendais peut-être trop de la deuxième réalisation du grand Tommy Lee Jones, après le remarquable « Trois enterrements ».
Dans »The homesman », Jones filme les grands déserts américains, la dureté de la vie, notamment celle des femmes, devant se battre sur plusieurs fronts. Certaines ne trouvent pas l’âme sœur (Hilary Swank), d’autres y perdent carrément la raison. Quand la première décide de convoyer trois de ces jeunes femmes vers le Missouri, elle sait les dangers qui l’attende. Mais le destin met sur sa route un vieux loup solitaire qui, par appât du gain, décide de faire route avec la jeune femme. Pour les nostalgiques des westerns de la grande époque, ne vous attendez pas à un road movie épique, débridé. Jones filme la dureté de la vie, les grands espaces, l’incommunicabilité d’êtres qui souffrent de solitude. Le personnage d’ Hilary Swank femme pieuse en mal d’amour ne m’a pas complètement convaincu, même le grand Tommy m’a semblé parfois bien plus proche du cabotinage que de l’empathie. Bien sûr, ce duo insolite va rencontrer les archétypes du western, oui il y aura des indiens, des personnages peu scrupuleux, des lâches, des antipathiques indécrottables. Une fois le cahier des charges lié au genre rempli, la machine m’a semblé tourner à vide. Le film s’allonge durablement alors qu’un montage plus resserré m’aurait semblé plus approprié.
Un western féministe qui à le mérite de montrer le sort des femmes dans une période (1854) ou le machisme à la peau dure. Pas désagréable à regarder mais l’émotion reste bien trop rare.
Autres critiques : Cléo Ballatore
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Ton absence
Titre : Ton absence
Scénario : Danièle Luchetti, Sandro Petraglia, Stefano Rulli, Caterina Venturini
Réalisateur : Danièle Luchetti
Acteurs principaux : Kim Rossi Stuart, Micaela Marazzotti, Martina Gedeck, Samuel Garofalo, Niccolo Calvagna
Date de sortie française : 28 mai 2014
Budget : 7 millions d’euros1974, Rome.
Guido est un artiste qui aimerait faire partie de l’avant garde contemporaine mais sa femme, Serena, qui l’aime passionnément, a du mal à accepter son art et surtout son intérêt pour ses modèles… Leurs fils, Dario et Paolo, 10 et 5 ans, sont les témoins de leur irrésistible attraction, de leurs échecs, de leurs trahisons, de leurs perpétuels marchandages amoureux… -
Captain America : The Winter Soldier
Titre : Captain America : The Winter Soldier
Cycle : Captain America 2 (au sein du Marvel Cinematic Universe, Phase 2)
Réalisateurs : Joe et Anthony Russo
Acteurs principaux : Chris Evans, Scarlett Johansson, Samuel Lee Jackson, Robert Redford, Sebastian Stan, Anthony Mackie, Cobie Smulders, Frank Grillo
Date de sortie française : 26 mars 2014
Budget : 170 M$
Livre original : Captain America : La légende vivante et L’hiver meurtrier et La mort de Captain America d’Ed Brubaker (2004-2006)Synopsis : Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers alias Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger. S’associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l’étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et Black Widow sollicite l’aide d’un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi – le Soldat de l’Hiver.
Pour construire un monde nouveau, il faut parfois détruire l’ancien.
Le premier opus, Captain America : The First Avenger, construit comme un film d’époque, obtient une suite mettant en lumière un ennemi d’envergure, Le Soldat Hiver*. Très très peu de spoilers au programme !
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X-Men : Days of Future Past
Titre : X-Men : Days of Future Past
Cycle : Univers cinématographique X-Men
Auteur : Bryan Singer
Acteurs principaux : James McAvoy, Michael Fassbender, Hugh Jackman, Jennifer Lawrence, Patrick Stewart, Ian McKellen, Nicholas Hoult, Peter Dinklage, Josh Helman, Evan Peters, Halle Berry, Ellen Page, Omar Sy, Shawn Ashmore
Budget : 250 M$
Date de publication : 21 mai 2014Synopsis : En 2023, dans un futur où les espèces humaine et mutante ont été décimées par d’impitoyables robots Sentinelles, les ultimes survivants n’ont plus grand chose à espérer de l’avenir. Dans un ultime effort pour changer le cours tragique des événements, le Professeur Charles Xavier et Magnéto renvoient l’esprit de Wolverine dans son propre corps, en 1973, grâce aux talents de Kitty Pride. Ainsi conscient de l’avenir qui se prépare, il doit y retrouver les jeunes mutants écorchés qu’ils ont été. Car le meilleur moyen d’arrêter la guerre reste encore de ne pas la laisser éclater.
Sommes-nous destinés à nous entretuer ? Ou pouvons-nous changer, et nous rassembler ? L’avenir est-il vraiment écrit ?
Après avoir lancé les nouvelles moutures super-héroïques au cinéma, mais aussi avoir essuyé les conséquences de plusieurs opus ratés, l’Univers cinématographique X-Men de la Fox se lance dans le crossover tant attendu entre la trilogie originale et le relaunch de X-Men : First Class. L’objectif du retour de Bryan Singer aux commandes est simple : faire cohabiter le maximum de personnages dans une histoire ayant le potentiel d’un Avengers et sans perdre le spectateur devant plusieurs lignes temporelles différentes et l’utilisation du voyage temporel… Rien que ça !
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Maps to the Stars
Titre : Maps to the Stars
Scénario : Bruce Wagner
Réalisateur : David Cronenberg
Acteurs principaux : Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, Olivia Williams, Evan Bird, John Cusack, Sarah Gadon, Carrie Fisher, Niamh Wilson, Amanda Brugel
Date de sortie française : 21 mai 2014
Récompenses : Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2014 pour Julianne MooreSynopsis : A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice.
La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.Alors que visiblement la presse semble favorable au film de Cronenberg, et bien pour moi c’est une grosse déception. Hollywood nous est présenté comme un immense asile psychiatrique, ce qui est peut-être vrai. Mais ou est passé le David Cronenberg de « La mouche » ou de « The end of violence » ?
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Deux jours, une nuit
Titre : Deux jours, une nuit
Scénario : Jean-Pierre et Luc Dardenne
Réalisateur : Jean-Pierre et Luc Dardenne
Acteurs principaux : Marion Cotillard, Fabrizio Rongione, Pili Groyne, Simon Caudry, Catherine Salée, Baptiste Sornin, Olivier Gourmet
Date de sortie française : 21 mai 2014
Récompenses : Sélection Officielle Festival de Cannes 2014Synopsis : Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.
Le combat est double pour Sandra, celui de sauver sa place bien évidemment mais aussi celui qu’elle doit mener contre elle-même. Ne pas lâcher, ne pas se résigner, quand vous ne penser qu’a rester au fond de votre lit. C’est celui le plus difficile.
Avec l’aide de son mari (excellent Fabrizio Rongione, habitué de l’univers Dardennien) elle doit convaincre ces collègues de lui sauver la peau. Manu est son garde-fou, sa béquille, celui qui inlassablement l’aide à repartir, à se relever quand Sandra n’en peut plus, n’y croit plus. Lui aussi encaisse mais ne montre rien, il sait très bien que si lui aussi se met à douter, c’est leur famille qui implosera. Dans ces scènes, ils sont tout les deux magnifiques. Marion Cotillard est une nouvelle fois bluffante de vérité, on sait dès la première scène que les frères Dardenne ont fait le bon choix.
Déprimée, blessée, abattue sa lutte pour rester debout est admirable. La caméra des Dardenne capte ça avec la justesse qu’on leur connait.
Le sujet nous interpelle forcément, que ferions-nous à leur place ? Chaque décision est respectable, indiscutable, il n’y a pas de jugement, chacun se dépatouille avec un quotidien pas franchement rose. C’est aussi pour cela que le film est aussi réussi, il est constamment sur le fil sensible de l’émotion. Un nouvel élément apparait dans l’univers des Dardenne, c’est la lumière. Depuis leur précédent film (« Le gamin au vélo »), peut-être pour corroborer les paroles de la chanson d’Aznavour « la misère serait moins pénible au soleil ». C’est ensemble que Sandra et Manu, iront au bout de leur quête, histoire de ne rien regretter et de ressortir plus fort.Une nouvelle fois, les Dardenne nous touchent en plein cœur, qu’ils en soit remerciés et peut-être une nouvelle fois récompensés à Cannes.
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La chambre bleue
Titre : La chambre bleue
Roman original: « Les amants frénétiques » de Georges Simenon
Réalisateur : Mathieu Amalric
Acteurs principaux : Mathieu Amalric, Léa Drucker, Stéphanie Cléau, Laurent Poitrenaux
Date de sortie française : 16 mai 2014
Récompenses : Sélectionné à Cannes dans la catégorie « Un certain regard »Synopsis : Dis- moi Julien, si je devenais libre, tu te rendrais libre aussi ? Un homme et une femme s’aiment en secret dans une chambre, se désirent, se veulent, se mordent même. Puis s’échangent quelques mots anodins après l’amour. Du moins l’homme semble le croire. Car aujourd’hui arrêté, face aux questions des gendarmes et du juge d’instruction, Julien cherche les mots. « La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après-coup. » Que s’est-il passé, de quel crime est-il accusé ?…
Un couple vient de faire l’amour, deux corps qui ne font qu’un et pourtant l’heure est de rentrer chacun chez soi, retrouver les trompés. Faire comme si de rien n’était. Amalric ne triche pas, d’entrée l’on sait que ces deux là, sont du mauvais côté. Il filme les corps, les sexes avec une certaine complaisance m’a-t-il semblé. Puis, on retrouve l’homme les mains entravées qui subit les questions des gendarmes, puis du juge. Adultère, meurtre, enquête, interrogatoire, flashbacks, procès. Le tout en un heure quinze.
Le nouveau film d’Amalric ne risque pas de réconcilier ses fans et ses détracteurs. Il est en effet extrêmement stylisé (trop ?), il se veut déroutant dans sa construction, les informations nous arrivant par bribes, et pourtant semble au final assez classique. Sa mise en scène se veut froide, clinique, pas la moindre empathie pour ses personnages, c’est peut-être là que le bât blesse. Tout semble jouer sur le même ton monocorde. Au spectateur de se débrouiller, d’y croire ou non. Son film ne m’a pas sur le coup emballé plus que ça. Pourtant, il distille petit à petit son venin, son trouble. Julien Gahyde encaisse les questions, une forme de lassitude, de fatalisme semble le frapper. Et semer encore plus le trouble chez le spectateur. Coupable ou innocent, manipulateur ou victime muette ? Toutes ces questions restent en suspens et donne au film toute sa saveur. Amalric joue parfaitement sur cette complexité, Léa Drucker et Laurent Poitrenaux (le juge) sont parfaits. Seule Stéphanie Cléau, co-scénariste également, m’a semblé un peu en deçà.
Simenon ne renierait certainement pas l’adaptation de son roman. A voir
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The Amazing Spider-Man 2 : Le Destin d’un Héros (Rise of Electro)
Titre : Le Destin d’un Héros (Rise of Electro)
Cycle : The Amazing Spider-Man 2
Réalisateur : Marc Webb
Acteurs principaux : Andrew Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx, Dane DeHaan, Colm Feore, Felicity Jones, Paul Giamatti
Budget : 230 M$
Date de sortie française : 30 avril 2014Synopsis : Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville. Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui. Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.
« Alors si, parce que tu refuses de me perdre, on ne peut pas être ensemble, tu crois vraiment qu’on arrivera à être heureux ? »
[Gwen Stacy à Peter Parker au bout de 10 minutes de film (!)]
Le nouveau Spider-Man est arrivé ! Après quelques adaptations dans les années 1970, après une trilogie marquante, après un reboot contestable, il fallait bien la suite du reboot… évidemment. D’autant que nous savons déjà que les studios Sony préparent d’ores et déjà un troisième et un quatrième opus, et deux spin-off intercalés (Sinister Six et Venom). C’est dire l’intérêt de ce film. Le premier opus de cette énième « trilogie » posait déjà la question : le personnage de Spider-Man a-t-il besoin d’être « rebooté »/remis à zéro aussi rapidement ? Ce deuxième opus répond clairement à son tour : non !
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Pelo Malo
Titre : Pelo Malo
Scénario : Mariana Rondon
Réalisateur : Mariana Rondon
Acteurs principaux : Samantha Castillo, Samuel Lange Zambrano, Beto Benites
Date de sortie française : 2 avril 2014
Récompenses : Meilleur film au Festival de San Sébastian 2013Synopsis : Junior a 9 ans. Il vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Junior a les cheveux frisés de son père. Il voudrait avoir les cheveux lisses de sa mère. Junior adore chanter, danser avec sa grand-mère et se coiffer devant la glace. Mais pour sa mère, Junior est l’homme de la famille. C’est comme ça qu’elle l’aime…
Dans une ville grouillante, embouteillée par une circulation infernale, étouffé par des barres HLM dégradées, Mariana Rondon filme Caracas dans toute sa laideur. Et parmi ces milliers de personnes un zoom sur Junior un jeune môme en désamour complet avec sa mère Marta. Junior rêve de chanter, danser et surtout d’avoir des cheveux lisses, lui qui les a bouclés. Dans un pays ou le machiste semble avoir de beaux jours, Marta se heurte constamment à son fils, dont elle devine l’ambigüité sexuelle.
Le film fait penser par son sujet au magnifique « Tomboy » mais ne m’a pas ému comme l’avait fait Céline Sciamma. Si on peut comprendre l’inquiétude de la mère, pourquoi est-elle aussi détachée et dure avec Junior ? Elle semble constamment exaspérée, au bord de la crise de nerfs comme si Junior était une véritable tare pour elle. Ses vexations, sa dureté difficilement compréhensible. Mariana Rondon ne nous donne pas assez d’éléments pour expliquer son comportement. Aucune empathie donc pour cette mère, qui rabaisse sans cesse son fils ainé qui voudrait être aimé. Dommage car certaines scènes sont franchement réussies. Samuel Lange Zambrano est lui, en revanche, à la fois drôle et touchant par sa naïveté et son idée fixe.
Ce film vénézuélien malgré ce bémol, nous offre un regard intéressant sur la difficulté d’être différent. Mais qui définie la normalité ?