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La Geste d’Hamlet Evans
Titre : La Geste d’Hamlet Evans
Auteur : Rafael Marin
Éditeur : Argyll
Date de publication : 2024 (août)Synopsis : En cette ère glorieuse du Troisième Moyen Âge, une partie de l’humanité végète sur la vieille Terre tandis que les vaisseaux de la puissante Corporation conquièrent de nouvelles planètes. À bord des navires, les poètes officiels composent des poèmes épiques relatant ces exploits guerriers, dûment embellis, exaltés et… déformés. Hamlet Evans a été l’un de ces poètes, jusqu’à ce que la Propagande lui apparaisse dans sa cruelle vérité et qu’il choisisse la désertion et la liberté. Tour à tour mendiant, paysan, comédien ou clown, il est pourchassé par les meilleurs traqueurs de la Corporation. Voici son histoire, racontée avec ses mots, comme vous ne la trouverez jamais dans les registres officiels.
La guerre, je l’ai compris, était un flanc ouvert où brûlait l’enfer, une plaie purulente sillonnée par un millier de démons. La guerre était un feu de sang qui se répandait en profondeur. (…) La guerre c’était l’acier trempée, la poussière et la crasse coincées dans les poumons, dans le cœur, dans l’esprit. Bruit contre bruit, soif de tuer et goût de la chair. Tout cela, c’était la guerre, et l’horreur allait encore plus loin. L’agonie, la destruction, le sang. C’était cela, et j’étais là pour le chanter.
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Texas Jack
Titre : Texas Jack
Scénariste: Pierre Dubois
Dessinateur : Dimitri Armand
Éditeur : Le Lombard (Signé) [site officiel]
Date de publication : 2 novembre 2018Synopsis : Texas Jack est un as du revolver. Mais contrairement à sa légende, il n’a jamais exercé ses talents ailleurs que dans un cirque. Il reçoit un jour un défi : partir à l’Ouest, affronter le sanguinaire Gunsmoke et sa horde de tueurs. La mission est suicidaire, mais impossible de refuser sans perdre sa réputation.
Heureusement pour Texas Jack, Gunsmoke est aussi la cible du marshal Sykes…Qui parle d’aller vous faire trouver la peau, Jack ? Il n’est pas dans notre intérêt de faire de vous un martyr, c’est aller à l’encontre de notre but. Vous devez sortir vainqueur ! On vous demande une présence, un rôle. Quatre héros pareils à des drapeaux. Vous n’aurez même pas à monter, la cavalerie qui vous accompagnera s’en chargera le moment venu.
Régulièrement la collection Signé des éditions Le Lombard publie des bandes dessinées sous forme de romans graphiques avec toujours des associations scénariste-dessinateur intéressantes. Ici, ce sont Pierre Dubois et Dimitri Armand qui sont réunis pour réaliser un western au fin fond du Far West.
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Fées et automates
Titre : Fées et automates
Anthologiste : Jean-Claude Vantroyen
Auteurs/Nouvelles : Estelle Faye (« Smoke and mirrors ») ; Charlotte Bousquet (« Le rouet noir ») ; Fabien Cerutti (« Le crépuscule et l’aube ») ; Benoït Renneson (« Le comte et l’horloger ») ; Adrien Tomas (« L’énergie du désespoir ») ; Paul Beorn (« L’étalon ») ; Gabriel Katz (« Magie de Noël ») ; Nabil Ouali (« Al’Ankabüt ») ; Pierre Gaulon (« Le tour de Vanderville ») ; Pierre Bordage (« AuTOMate ») ; Jean-Claude Dunyach et Mike Resnick (« Son dernier coup d’échecs ») ; Cindy Van Wilder (« Tsimoka ») ; Lionel Davoust (« Le plateau des chimères »)
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2016 (juin)Synopsis : Le thème de l’anthologie des Imaginales 2016 ose le face-à-face entre deux personnages archétypaux provenant de mondes différents. La fée est un personnage principal de la rêverie médiévale, du fantastique, de la fantasy. L’automate est un produit de la culture quasi industrielle, de la pensée scientifique, de la science-fiction. Deux univers qui s’opposent sans doute, mais dont la rencontre est propice à l’imagination et fait jaillir des étincelles.
-Vous respirez comme un soufflet de forge bouffé par la rouille, Viscère, nota dédaigneusement la chasseresse. On va attendre que vous retrouviez une respiration normale avant d’avancer, histoire de ne pas se faire repérer par le premier pixie qui passe.
Vezzere hacha simplement la tête, appréciant le fait que, pour une fois, les reproches de Kimba ne s’accompagnent pas d’une imagerie impliquant son intimité génitale ou anale.
-Et par les couilles du Père des Étoiles vous avez intérêt à vous montrer discret, où je vous jure que je range chaque pixie que je parviens à coller dans une pyramide tout au fond de votre auguste rectum !
C’eut été trop beau. -
Blacksad, tome 5 : Amarillo
Titre : Amarillo
Série : Blacksad, tome 5
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Juanjo Guarnido
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2013Synopsis : Weekly doit quitter La Nouvelle-Orléans; il y laisse John qui préfère rester pour chercher du travail sur place. Par chance, celui-ci croise justement un riche Texan qui lui propose de ramener sa voiture chez lui : un boulot simple et bien payé! John accepte, mais, dans une station-service, il se fait voler la voiture par Chad Lowell et Abe Greenberg deux écrivains beatniks qui cherchent à rejoindre Amarillo, au Texas. Bientôt, une querelle entre les deux hommes, rivaux, vire au drame : Chad, poussé à bout, tire sur Abe qui meurt sur le coup. Obligé de fuir, Chad trouve refuge dans un cirque. John se lance à sa poursuite sur les routes américaines du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et de l’Illinois.
Le seul malheur, c’est de s’entêter à mourir à petit feu quand on a toute une vie devant soi…
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Nightwing, tome 1 : Pièges et trapèzes
Titre : Pièges et trapèzes (Traps and Trapezes)
Série : Nightwing, tome 1
Scénariste : Kyle Higgins
Dessinateur : Eddy Barrows
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 2 novembre 2012 (2012 en VO chez DC Comics)Synopsis : Dick Grayson, le premier Robin, est de retour sous l’uniforme de Nightwing. Enfant de la balle, il utilise son héritage pour financer le cirque de son enfance, mais est attaqué de ville en ville par un mystérieux assassin, relié à son passé et ses origines.
Quoi que l’on pense de Bruce Wayne, passer un an dans un de ses « costumes » ne peut que vous rendre plus fort. À condition de ne pas perdre la raison.
J’avais déjà découvert Kyle Higgins sur Gates of Gotham, en collaboration avec le désormais fameux Scott Snyder, et j’avoue que ce premier tome de Nightwing me confirme dans l’idée que ce scénariste connaît sur le bout des doigts le Bat-Universe.