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Zapping ciné juin 2017 (ter)
Qu’est ce qu’il fait bon dans les salles de cinéma avec cette canicule ! Voilà de quoi vous rafraichir en y ajoutant du plaisir !
Ava
Ava va bientôt perdre la vue. Plutôt que de se morfondre, sa mère excentrique et légère l’embarque à la mer. Elle s’ouvre à la découverte de la sexualité avec un jeune marginalisé. Film cru, où soleil et ombre se télescopent comme pour prévenir Ava de l’imminence de son handicap. Une mise en scène inventive, une musique envoutante, une jeune révélation épatante (Noée Abita). Ava est un premier film lumineux, parfois onirique, pas forcément facile mais qui révèle aussi une bien belle réalisatrice.
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Le cycle des Princes d'Ambre, tome 1 : Les Neuf princes d'Ambre
Titre : Les Neuf princes d’Ambre
Série : Le cycle des Princes d’Ambre, tome 1
Auteur : Roger Zelazny
Éditeur : Denoël, puis Folio SF
Date de publication : 2000 (1ère édition VF en 1975, 1970 en VO)Synopsis : Un amnésique s’échappe d’un hôpital psychiatrique après avoir découvert le nom de la personne qui l’a fait interner : Flora, sa propre sœur. Celle-ci lui révèle qu’il se nomme Corwin, et qu’il est l’un des neuf frères qui se disputent le pouvoir au royaume d’Ambre, le seul monde réel dont tous les autres sont des reflets, des ombres ; que les princes d’Ambre ont la faculté de parcourir ces univers parallèles par la puissance de leur seule volonté. Recouvrant peu à peu la mémoire, Corwin entame un périlleux voyage en direction d’Ambre, glissant d’ombre en ombre dans le but de disputer au prestigieux Eric, le plus brillant des princes, le trône du royaume.
De toutes les cités qui existent et existeront, Ambre est la plus grande. Ambre était au début de tout et sera à la fin de tout. Toutes les cités qui ont existé n’ont été que le reflet, l’ombre d’une partie d’Ambre.
Nouveau cycle, nouveau tome d’introduction. Commencer le cycle des Princes d’Ambre de Roger Zelazny, c’est s’exposer à la lecture de dix tomes légendaires, mais c’est surtout prendre le risque de ne plus vouloir quitter la fabuleuse cité d’Ambre.
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Si tard, il était si tard
Titre : Si tard, il était si tard
Auteur : James Kelman
Éditeur : Éditions Métailié
Date de publication : 10 septembre 2015
Récompenses : Booker Prize 1994Synopsis : Glasgow, dimanche matin, Sammy émerge de deux jours de beuverie. Il n’a plus de portefeuille et est chaussé de baskets qui ne lui appartiennent pas. Suspect, il est arrêté et sauvagement tabassé par la police. À la sortie il se découvre complètement aveugle. Les choses empirent encore : sa petite amie disparaît, la police l’interroge pour un crime mystérieux lié au terrorisme politique et le médecin qu’il finit par consulter refuse d’admettre qu’il est aveugle. Il erre dans les rues pluvieuses de Glasgow, en tentant vainement de donner un sens au cauchemar qu’est devenue sa vie. Sammy navigue avec un curieux détachement entre ingénuité et acceptation, avec une combinaison de courage et de méfiance exprimée dans une prose torrentielle, faite de rudesse, de tension qui ne faiblit jamais. On y lit une parabole politique subtile et noire sur la lutte et la survie, riche d’ironie et d’humour noir.
Juste s’allonger loin de la rue, voilà ce dont il avait envie. Hors de danger. Tu te mettais à paniquer pour la moindre petite chose comme si ta coordination était affectée ; comme tu voyais plus rien tu te mettais à entendre des trucs. Et là ta putain d’imagination se mettait en branle.
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Le Cycle des Princes d’Ambre, tome 1 : Les neuf Princes d’Ambre
Titre : Les neufs Princes d’Ambre
Cycle : Le cycle des Princes d’Ambre, tome 1
Auteur : Roger Zélazny
Éditeur : Denoël / Folio SF
Date de publication : 1975 / 2015Synopsis : Un amnésique s’échappe d’un hôpital psychiatrique après avoir découvert le nom de la personne qui l’a fait interner : Flora, sa propre sœur. Celle-ci lui révèle qu’il se nomme Corwin, et qu’il est l’un des neuf frères qui se disputent le pouvoir au royaume d’Ambre, le seul monde réel dont tous les autres sont des reflets, des ombres ; que les princes d’Ambre ont la faculté de parcourir ces univers parallèles par la puissance de leur seule volonté. Recouvrant peu à peu la mémoire, Corwin entame un périlleux voyage en direction d’Ambre, glissant d’ombre en ombre dans le but de disputer au prestigieux Eric, le plus brillant des princes, le trône du royaume.
De toute façon, j’adore les bibliothèques. Leurs murs de mots, beaux et sages, dressés autour de moi, me donnent un sentiment de sécurité. Je me sens toujours beaucoup mieux lorsqu’il y a quelque chose qui fait reculer l’ombre.
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Daredevil par Frank Miller, tome 2
Titre : Daredevil par Frank Miller, tome 2
Série : Daredevil par Frank Miller, tome 2
Scénaristes : Frank Miller, Roger McKenzie et Denny O’Neil
Dessinateurs : Frank Miller, Klaus Janson, David Mazzucchelli, John Buscema et Bill Sienkiewicz
Éditeur : Panini Comics (Marvel Icons)
Date de publication : 8 octobre 2014 (1981-1986 en VO chez Marvel Comics)Synopsis : La mort d’Elektra a bouleversé Daredevil. Pour l’Homme Sans Peur commence alors un sombre voyage. Il affronte de vieux ennemis, retrouve des alliés, Black Widow et le Punisher, et découvre enfin la vérité sur lui-même lors d’un dramatique face-à-face avec Bullseye. Frank Miller et Klaus Janson mettent un terme à leur mémorable prestation sur la série Daredevil. Des épisodes dessinés par David Mazzucchelli et un Graphic Novel peint par Bill Sienkiewicz complètent le sommaire.
Parfois je bénis l’accident qui, en me rendant aveugle, a affiné mes autres sens. Il m’a ouvert un monde de sons et d’odeurs auquel je suis seul à accéder. Oui, je l’en remercie… parfois. Pas là.
Je sens ses côtés brisées… sa colonne en miettes… J’entends son cœur hésiter… s’arrêter.Deuxième gros volume sur le mythique run de Frank Miller sur le personnage de Daredevil !
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Daredevil par Frank Miller, tome 1
Titre : Daredevil par Frank Miller, tome 1
Série : Daredevil par Frank Miller, tome 1
Scénaristes : Frank Miller et Mike Barr
Dessinateurs : Frank Miller et Herb Trimpe
Éditeur : Panini Comics (Marvel Icons)
Date de publication : 20 août 2014 (1979-1982 en VO chez Marvel Comics)Synopsis : Frank Miller et Daredevil, c’est l’histoire d’un auteur qui a rendu célèbre un personnage ou celle d’un personnage qui a rendu célèbre son auteur… Après la publication du premier run de Miller dans la collection Intégrale, Panini Comics présente les récits qui ont fait la réputation du scénariste, dans un magnifique et imposant recueil. Parmi eux : Daredevil – L’homme sans peur qui narre les origines du héros illustrées par le grand John Romita Jr et l’incontournable saga Renaissance sur laquelle l’accompagne David Mazzucchelli (Batman: Year One). Dans ce récit, Daredevil doit se relever après une terrible défaite contre le Caïd. Enfin le très rare Amour et guerre… un récit illustré par Bill Sienkiewicz. En résumé : un auteur culte, un héros culte, des récits cultes, un album culte !
Super. Ils ont le meilleur tueur au monde sous la main et ils s’en servent de coursier ! Tu parles de bouffons !
Après le Spider-Man de Joe Michael Straczynski, Panini Comics s’attaque à la réédition du run de Frank Miller sur Daredevil dans une collection Marvel Icons qui rappelle évidemment les DC Signatures de chez Urban Comics !
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Au premier regard
Titre : Au premier regard
Scénario Daniel Ribeiro
Réalisateur : Daniel Ribeiro
Acteurs principaux : Ghilherme Lobo, Fabio Audi, Tess Amorim
Date de sortie française : 23 juillet 2014Synopsis : C’est la fin de l’été à São Paulo. Leonardo, 15 ans, est aveugle. Il aimerait être plus indépendant, étudier à l’étranger, mais aussi tomber amoureux. Un jour, Gabriel, un nouvel élève, débarque dans sa classe. Les deux adolescents se rapprochent et progressivement, leur amitié semble évoluer vers autre chose. Mais comment Leonardo pourrait-il séduire Gabriel et savoir s’il lui plait puisqu’il ne peut pas le voir ?
« Au premier regard » pourrait paraitre comme une énième bluette sur les amours adolescentes. Détrompez vous, le film est avant tout et surtout une très belle histoire d’amour. Touché en plein cœur par le subtil jeu de ces jeunes acteurs, remarquablement dirigé par Daniel Ribeiro. Apprentissage de son identité sexuelle, difficultés de s’affirmer devant une double différence, le film de Ribeiro mène son récit avec beaucoup d’intelligence et de pudeur. Et où certains auraient cédé à la facilité, notamment dans la reconnaissance de son identité, Ribeiro conclut son film de la plus belle des manières. Ajoutez une bande son bien agréable, « Au premier regard » est une belle réussite.
Un très beau plaidoyer plein de tolérance. Laissez vous séduire.
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Daredevil : Season One
Titre : Season One
Série : Daredevil
Scénariste : Antony Johnston
Dessinateur : Wellinton Alves
Éditeur : Panini Comics (100% Marvel)
Date de publication : 9 janvier 2013 (2012 en VO chez Marvel ComicsSynopsis : Le jour, Matt Murdoch est l’un des avocats les plus prisés de New York. La nuit, il protège les rues de Hell’s Kitchen sous les traits de Daredevil, le justicier masqué. Rien d’extraordinaire, si ce n’est que Matt est aveugle ! Redécouvrez les débuts de l’Homme sans Peur et ses premiers combats contre le Hibou, l’Homme Pourpre et Mister Fear, remis au goût du jour par Antony Johnston et Wellinton Alves.
Si tu peux vaincre ta peur, tu peux tout vaincre.
En 2012, Marvel lança un nouveau label pour attirer de nouveaux lecteurs, à l’image des « Year One » de la Distinguée Concurrence : « Season One ». Et tous les super-héros de la Maison des Idées ont bénéficié de ce renouvellement. Daredevil ne fit pas exception sous la plume d’Antony Johnston et le trait de Wellinton Alves.
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Daredevil, tome 23 : Reborn
Titre : Reborn
Série : Daredevil, tome 23
Scénariste : Andy Diggle
Dessinateur : Davide Gianfelice
Éditeur : Panini Comics (100% Marvel)
Date de publication : 11 janvier 2012 (2011 en VO chez Marvel Comics)Synopsis : Après les événements de Shadowland, Matt Murdock a quitté New York et a tourné le dos à Daredevil. Mais lorsqu’il se retrouve dans une petite ville du désert où les plus hauts représentants de la loi sont corrompus, Matt repense à son passé et prend une décision qui pourrait bouleverser son destin…
Des semaines que je marche. Toujours vers le sud sud-ouest, m’orientant à la chaleur du soleil sur mon visage.
J’ai pris le bus aussi longtemps que j’ai pu supporter le bruit et la puanteur.
Mais dans ce désert, il n’y a rien. Et c’est ce que je veux. Rien.
Rien d’autre que le sifflement du vent dans les fétuques et le claquement hypnotique de mes bottes sur le bitume poussiéreux.
Rien à craindre.
Je ne pense pas à ce que je fuis. Je ne pense à rien du tout. Je marche.
C’est tout.