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Les Empoisonneurs – Antisémitisme, islamophobie, xénophobie
Titre : Les Empoisonneurs : Antisémitisme, islamophobie, xénophobie
Auteur : Sébastien Fontenelle
Éditeur : Lux [site officiel]
Date de publication : 20 août 2020Synopsis : Quotidiennement, des agitateurs prennent d’assaut les tribunes pour attiser colères identitaires et passions xénophobes. Leur brutalité verbale, qui vise principalement les «migrants» et les «musulmans», rappelle la violence de ceux qui, dans la première moitié du siècle précédent, vilipendaient les «métèques» et les «juifs». De la même façon que les droites d’antan vitupéraient contre le «judéo-bolchevisme», leurs épigones fustigent l’«islamo-gauchisme», qu’ils associent à l’antisémitisme.
Or ces mêmes accusateurs font parfois preuve d’une étonnante complaisance lorsqu’ils se trouvent confrontés, dans leurs alentours culturels et idéologiques, à des considérations pour le moins équivoques sur les juifs ou sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Soudain ils deviennent magnanimes et peuvent même trouver à leurs auteurs des circonstances atténuantes. Et ainsi se perpétue l’abject.…
Les Empoisonneurs, c’est un tout petit livre, mais astucieux et efficace, car il n’y a pas besoin d’écrire pendant des pages et des pages pour démontrer que la vie politique française garde un fond d’extrême-droite. C’est ce que propose donc de faire Sébastien Fontenelle chez Lux avec cet ouvrage sous-titré « antisémitisme, islamophobie, xénophobie ».
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Le Garçon et la ville qui ne souriait plus
Titre : Le Garçon et la ville qui ne souriait plus
Auteur : David Bry
Éditeur : Lynks / Pocket [site officiel]
Date de publication : 2018 / 18 juin 2020Synopsis : Paris, fin XIXe, l’Église a imposé ses Lois, celles de la Norme sous le règne de Nicéphore le IIIe. Les fous, les obèses, les boiteux, les difformes, les homosexuels – en somme, tous ceux considérés comme « anormaux » – sont relégués sur une île, surnommée la Cour des Miracles. Romain, un garçon de bonne famille, fils du préfet de police, aime à s’y rendre en cachette la nuit. Il n’y a que là qu’il se sente lui-même, au vu du secret qu’il porte. Jusqu’au jour où il surprend une conversation et comprend que la Cour des Miracles est menacée de destruction et que ses habitants en seront au mieux chassés. Commencent alors une course contre la montre et l’obligation de s’accepter… enfin.
Je trouve qu’il y a quelque chose de fascinant dans cette diversité. […]
Aimeriez-vous n’être entourés que de personnes complètement identiques à vous ?David Bry avait déjà vu son roman Que passe l’hiver passer en poche chez Pocket en 2019 ; son huitième roman sorti d’abord chez Lynks en 2018 bénéficie, deux ans plus tard, du même traitement, c’est donc une nouvelle occasion de découvrir Le Garçon et la ville qui ne souriait plus !
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Les attracteurs de Rose Street
Titre : Les attracteurs de Rose Street
Auteur : Lucius Shepard
Éditeur : Le Belial
Date de publication : 2018 (septembre)Synopsis : Londres. Fin du XIXe siècle. La ville est polluée par l’industrialisation. Samuel Prothero, aliéniste reconnu et membre du club des inventeurs, est sollicité par l’ingénieur Jeffery Richmond. Celui-ci est le concepteur des attracteurs, des machines destinées à purifier l’air londonien. Mais son invention attire aussi les fantômes, en particulier celui de sa sœur décédée dans des conditions étranges…
Penser que lorsque nous errons dans le brouillard londonien, l’étoffe évanescente d’autres vies se drape autour de nos capes et de nos manteaux. Qu’autour de nous dérivent des ombres et des spectres, des êtres qui s’accrochent aux liens de la chair, de vieux amis et de vieux ennemis qui nous veulent encore du bien ou du mal.
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Les Attracteurs de Rose Street
Titre : Les Attracteurs de Rose Street (Rose Street Attractors)
Auteur : Lucius Shepard
Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
Date de publication : 30 août 2018 (2011 en VO)Synopsis : Londres, fin du XIXe siècle. Une métropole enfumée, étouffant sous le smog et les remugles de l’industrialisation en pleine explosion… Samuel Prothero est aliéniste. L’un des meilleurs de sa profession. Membre du sélect Club des Inventeurs, jeune homme respecté, son avenir est tout tracé dans cette société victorienne corsetée. Jusqu’à ce que Jeffrey Richmond, inventeur de génie mais personnage sulfureux, sollicite son expertise sur le plus étrange des cas. Troublante mission, en vérité, pour laquelle le jeune Prothero devra se résoudre à embrasser tout entier l’autre côté du miroir, les bas-fonds de la ville-monde impériale et ceux, bien plus effrayants encore, de l’âme humaine…
Je vis ce qui ressemblait à un cadavre d’homme gisant à l’entrée d’une ruelle, un rat reniflant ses pieds nus, et, tout près de la maison de Richmond, je vis un enfant en haillons, les membres grêles comme des allumettes, que fouettait une créature au crâne rasé, vêtue d’un tablier impuissant à dissimuler ses mamelles et dépourvue d’un pantalon qui aurait pu cacher ses jambes poilues et couvertes de croûtes. Toute cette misère grotesque, au sein de bâtiments en brique effrités et noircis par la suie dont les étages se perdaient dans le brouillard, faisait de ces rues le fond d’un ravin comme il en court sans doute dans l’un des districts périphériques de l’enfer.
La collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ a une forte coloration science-fiction, toutefois, une fois de temps en temps, il est possible de trouver une novella fantastique ou fantasy, c’est le cas des Attracteurs de Rose Street.