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Nelson Mandela : Une vie au service de la liberté
Titre : Nelson Mandela : Une vie au service de la liberté
Collection : Destins d’histoire
Scénariste : Lewis Helfand
Dessinateur : Sankath Banerjee
Éditeur : 21g
Date de publication : 2014 (janvier)Synopsis : Né dans un petit village d’Afrique du Sud, Nelson Mandela grandit avec un rêve apparemment ordinaire : être libre de choisir son propre destin. Noir dans un pays contrôlé par les blancs et leurs lois racistes, ce simple rêve lui était refusé. Pendant des années, la minorité blanche d’Afrique du Sud imposa à la majorité noire un ensemble de lois et de règles injustes connues sous le nom d’Apartheid. Des millions d’hommes et de femmes se virent interdire certaines professions, certains services publics et des quartiers entiers uniquement en raison de la couleur de leur peau. Un homme se leva parmi les opprimés pour exiger le justice la liberté pour tous, son nom : Nelson Mandela !
Du fond de la nuit qui me couvre,
Noire comme le gouffre du Nord au Sud,
Je remercie les Dieux quels qu’ils soient
Pour mon âme indomptable.Dans l’étreinte étouffante des circonstances,
Je n’ai ni crié ni gémi.
Sous les coups du hasard,
Mon front est sang mais toujours dressé.Au-delà de ce monde de colère et de larme,
Ne se profile que l’horreur de la nuit,
Et pourtant la menace des années
Me trouve, et me trouvera, libre de toute peur.Peu m’importe l’étroitesse du passage
Et le poids de l’acte d’accusation.
Je suis le maître de mon destin :
Je suis le capitaine de mon âme.
William Ernest Henley -
Joseph Carey Merrick
Titre : Joseph Carey Merrick
Scénaristes : Denis Van Pottelberghe et Serge Perrotin
Dessinateur et coloriste : Denis Van Pottelberghe et Thierry Faymonville
Éditeur : Sandawe
Date de publication : 2013Synopsis : La première biographie en bande dessinée d’un personnage hors du commun. Une histoire authentique, basée sur une documentation précise et rigoureuse : voici la véritable histoire de Elephant Man.
Peu importe la chair. Si en tant que spécimen humain, Joseph Merrick était ignoble, son esprit était d’une beauté que peu possèdent… et qu’auraient pu lui envier tous ceux qui l’ont méprisé…
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Dans l’ombre de Mary – La promesse de Walt Disney
Titre : Dans l’ombre de Mary – La promesse de Walt Disney
Histoire originale : D’après l’histoire entre l’auteur Pamela Travers et Walt Disney
Réalisateur : John Lee Hancock
Acteurs principaux : Emma Thompson, Tom Hanks, Colin Farrell, Paul Giamatti, Jason Schwartzman
Date de sortie française : 5 mars 2014
Budget : 35 M$Synopsis : Lorsque les filles de Walt Disney le supplient d’adapter au cinéma leur livre préféré, “Mary Poppins”, celui-ci leur fait une promesse… qu’il mettra vingt ans à tenir ! Dans sa quête pour obtenir les droits d’adaptation du roman, Walt Disney va se heurter à l’auteure, Pamela Lyndon Travers, femme têtue et inflexible qui n’a aucunement l’intention de laisser son héroïne bien aimée se faire malmener par la machine hollywoodienne. Mais quand les ventes du livre commencent à se raréfier et que l’argent vient à manquer, elle accepte à contrecœur de se rendre à Los Angeles pour entendre ce que Disney a imaginé… Au cours de deux semaines intenses en 1961, Walt Disney va se démener pour convaincre la romancière. Armé de ses story-boards bourrés d’imagination et des chansons pleines d’entrain composées par les talentueux frères Sherman, il jette toutes ses forces dans l’offensive, mais l’ombrageuse auteure ne cède pas. Impuissant, il voit peu à peu le projet lui échapper… Ce n’est qu’en cherchant dans le passé de P.L. Travers, et plus particulièrement dans son enfance, qu’il va découvrir la vérité sur les fantômes qui la hantent. Ensemble, ils finiront par créer l’un des films les plus inoubliables de l’histoire du 7ème art…
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Je, François Villon
Titre : Je, François Villon
Auteur : Jean Teulé
Éditeur : Julliard / Pocket
Date de publication : 2 mars 2006Synopsis : Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d’Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a appris le grec et le latin à l’université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les étudiants, les curés, les protituées, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu’un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l’histoire de son temps et a disparu un matin sur la route d’Orléans. Il a donné au monde des poèmes puissants et mystérieux, et ouvert cette voie somptueuse qu’emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l’absolue liberté.
-« Un voleur est un « vendangeur », « un bleffeur » truande au jeu, un « envoyeur » est un meurtrier. Faudra que tu choisisses ta spécialité.
-Poète.
-Ah oui, c’est vrai. Toi, c’est particulier… »Le plus grand poète du moyen-âge aura brulé sa vie à toute vitesse.
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Olympe de Gouges
Titre : Olympe de Gouges
Auteur : Catel et Bocquet
Éditeur : Castermann
Date de publication : 2012De Montauban en 1748 à l’échafaud parisien en 1793, quarante-cinq ans d’une vie féminine hors normes, et l’invention d’une idée neuve en Europe : la lutte pour les droits des femmes. Née dans une famille bourgeoise de province, sans doute fille adultérine d’un dramaturge à particule, Marie Gouze dit Olympe de Gouges a traversé la seconde moitié du XVIIIe siècle comme peu de femmes l’ont fait. Femme de lettres et polémiste engagée, elle se distingue par son indépendance d’esprit et l’originalité parfois radicale de ses vues, s’engageant pour l’abolition de l’esclavage et surtout pour les droits civils et politiques des femmes. Opposée aux Robespierristes et aux ultras de la Révolution, elle est guillotinée pendant la Terreur. Comme ils l’avaient fait avec Kiki de Montparnasse, Catel et Bocquet retracent de façon romancée, mais avec une rigueur historique constante, le parcours de vie de cette femme d’exception, dont les idéaux très en avance sur son temps ont forgé quelques-unes des valeurs clés de nos sociétés d’aujourdhui. En quelque trois cent planches de création exigeante et généreuse, un magnifique portrait féminin et un hommage vibrant à l’une des figures essentielles du féminisme.
« Si les femmes sont reconnues responsables et punissables par la justice, alors on doit leur donner accès à l’urne et à la tribune. »
C’est pas si facile d’être une femme libérée comme disait le grand philosophe Cookie Dingler !!! Olympe de Gouges était de ces femmes là. Catel et Bocquet dans ce roman graphique de 500 pages remettent en lumière la vie tumultueuse de cette jeune femme, très tôt mariée et très tôt devenue veuve Aubry, célèbre pour son franc parler, sa passion pour les lettres et le théâtre. Indépendante, cultivée, libertine, elle clame haut et fort que la femme est l’égal de l’homme et prêche pour être sur un pied d’égalité. Elle dénonce aussi l’esclavage et se bat pour son abolition. Révolutionnaire, non ?
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Yves Saint Laurent
Titre : Yves Saint Laurent
Réalisateur : Jalil Lespert
Acteurs principaux : Pierre Niney, Guillaume Gallienne, Charlotte Le Bon, Laura Smet, Marianne Basler, Marie De Villepin, Nikolai Kinski, Anne Alvaro
Date de sortie française : 8 janvier 2014
Budget : 8 M€
Livre original : Yves Saint Laurent de Laurence BenaïmSynopsis : Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.
Excusez l’expression, je suis sur le cul. Le nouveau film de l’acteur Jalil Lespert (vu au cinéma dans Le petit Lieutenant de Xavier Beauvois ou dans l’excellente série Pigalle, la nuit) va vous faire adorer un jeune acteur de 23 ans Pierre Niney. Niney c’est pas un inconnu et sa bio est déjà impressionnante. Jugez plutôt : Sociétaire de la comédie française, vu au ciné dans J’aime regarder les filles, Les neiges du Kilimandjaro, Comme des frères ou encore dans 20 ans d’écart, il est aussi l’ auteur d’une pièce de théâtre, autant dire que sous sa frêle apparence se cache un sacré bosseur. Et puis arrive cette rencontre avec un personnage. Et là, le Pierrot, c’est l’écran qu’il éclabousse de son talent, de sa présence, de son incroyable charisme. Il ne joue pas Saint Laurent, il EST Saint Laurent. L’histoire d’une ascension fulgurante, exceptionnelle, un génie comme on en croise rarement. Le film de Lespert suit le parcours incroyable du jeune Yves Saint Laurent né à Oran, jusqu’à la consécration planétaire. Mais sous le génie, se cache un être torturé, maniaco-dépressif, fragile. Maintenu à flot par l’amour avec un grand A, celui de Pierre Bergé. Bergé, l’homme qui aime passionnément, mais aussi l’homme qui cadre, qui entoure Saint Laurent quand celui-ci est en proie à ses démons intérieurs. Si la prestation de Niney est aussi extraordinaire, elle est du aussi à celle du même acabit du grand Guillaume Gallienne. A eux deux, la palette des émotions est constamment en émoi. Toutes leurs scènes sont d’une incroyable vérité. Dans les regards, la gestuelle, tout est dit, pas besoin d’être médium pour voir que ces deux là, c’est jusqu’à la mort. Lespert réussit son film car il ne triche jamais, n’occulte aucune face de leur personnalité. Il est réussi car il montre aussi un monde de la mode sans complaisance, ou création et business ne font pas forcément bon ménage.
Et puis ce mot de Saint Laurent qui revient plusieurs fois dans le film : « c’est beau, non ? » Oui c’est beau, et c’est à vous qu’on le doit. Merci à vous, messieurs.
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Keith me
Titre : Keith me
Auteur : Amanda Sthers
Éditeur : Stock (La Bleue)
Date de publication : 13 mars 2008Synopsis : Keith. Keith. Keith Richards. Oui, je suis ce visage étouffé de rides, criblé des chemins qu’il n’a pas choisis, des vies qu’il a prises dans le ventre. Oui, je suis cet homme comme je suis les femmes qu’il a aimées. Oui, je sens son chagrin et j’aime son sourire. Mille fois Mick m’a serrée dans ses bras. Mais c’est Keith que je regardais par-dessus son épaule. Keith penché sur sa guitare. Les Rolling Stones à fond dans ma voiture, la main d’un garçon qui remonte sur ma cuisse. Les Stones dans le salon, je cours derrière mon frère et ma soeur. Le disque saute un peu. Papa chante par-dessus. Les Stones sur la guitare de mon frère. Le poster des Stones dans ma chambre. La langue rose que je tire devant le miroir. Angie qui couvre mon chagrin. Pourquoi on se penche sur un être ? Pourquoi on tombe amoureux ? Comme ça… Pour toutes les raisons du monde, à cause de nos putains de cerveaux malades. Mais on tombe. On se relève parfois, les genoux écorchés. Keith ne m’a jamais fait mal. On a eu du chagrin tous les deux. Il m’a fait faire des choses que je n’aurais pas osé faire seule.
J’ai bientôt trente ans. Ce soir, j’ai mes règles. Je prends le risque que du sang me coule entre les cuisses. Je suis Keith Richards. J’ai dépucelé des filles. Je connais la chaleur du sang entre les cuisses. Je pense que j’ai une grande queue. J’ai une gueule à avoir une grande queue fatiguée.
♫ Keith me, as you love me, prenez un coca et asseyez-vous là.
Keith me, as you love me, fermez les yeux, écoutez-moi. ♫
Avec Keith me, Amanda Sthers semble voguer entre deux eaux dans lesquelles elle aime naviguer : le récit autobiographique et la biographie plus ou moins romancée de stars de la musique (encore Johnny Hallyday, dernièrement). -
Lennon
Titre : Lennon
Auteur : David Foenkinos
Éditeur : Plon (Miroir)
Date de publication : 21 octobre 2010Synopsis : Après une enfance terrible, une plongée précoce dans l’immense célébrité, sa rencontre décisive avec Yoko Ono, des années d’errance et de drogue, John Lennon a décidé d’interrompre sa carrière en 1975, à l’âge de 35 ans, pour s’occuper de son fils Sean. Pendant cinq années, à New York, il s’est retiré de la vie médiatique et n’a pas sorti d’album. C’est durant cette période qu’il a pris le temps de réfléchir à la folie de son parcours. Jusqu’à ce que le fil de son existence soit brutalement interrompu, le 8 décembre 1980, jour de son assassinat par un déséquilibré.
Imaginant les confessions du créateur des Beatles et s’emparant d’une période méconnue de sa vie, David Foenkinos dresse un portrait intime et inédit de John Lennon.J’ai pensé que j’allais devenir un monstre de foire enfermé à jamais dans le costume Beatles. Qui sait ? C’est peut-être ce qui se passera. On se retrouvera là-bas, tous les quatre avec des cheveux blancs. Ou chauves. On sera quatre vieux dans le vent.
Comme son idole en 1971, David Foenkinos « imagine ». Il imagine un témoignage poignant de John Lennon sous forme de séances chez le psy au cours des cinq années où celui-ci s’est retiré de la vie médiatique et où il n’a produit aucun nouvel album.
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Jean Yanne : À rebrousse-poil
Titre : Jean Yanne : À rebrousse-poil
Auteur : Bertrand Dicale
Éditeur : First (Documents)
Date de publication : 8 novembre 2012Synopsis : Qui n’est pas attendri au souvenir de Jean Yanne ? de ses yeux de cocker, de sa voix pleine de gouaille ? de ses sketchs, de ses films ou de ses multiples emplois de Français moyen, râleur, vachard et égoïste ? Et qui, aujourd’hui, l’a remplacé ?
Enfant des banlieues ouvrières, Jean Yanne traitait avec un égal mépris les bourgeois arrogants et les révolutionnaires en chambre. Au cinéma, à la télévision, à la radio, au cabaret, en chanson et même en bande dessinée, ce touche-à-tout génial traquait sans répit les ridicules de son temps.
Sans autre boussole que sa haine des cons et des snobs, il incarnait des types bourrus au coeur d’or comme les crapules les plus ignobles, jouant aussi bien chez Chabrol, Godard et Pialat que dans des comédies populaires ou des téléfilms à succès.
Indomptable, Jean Yanne fut également vilipendé plus souvent qu’à son tour. On le traita d’anarchiste, de démagogue ou d’affreux réac. De contradictions, il ne manquait certes pas : faux dur, clown triste, bourreau de travail nonchalant…
Ce livre retrace le parcours personnel et artistique de ce personnage haut en couleur et ô combien attachant à travers une enquête méticuleuse et de nombreux témoignages, critiques et articles de presse de l’époque. On y découvre un homme qui, à l’instar de beaucoup de comiques, cachait sous des dehors d’ours mal léché une tendresse immense. Et qui, en disparaissant il y a une dizaine d’années, nous a laissés orphelins de son talent unique et de sa liberté insolente.On lui avait demandé un jour : « Vous voyez-vous un successeur ? » Il avait répondu : « Quand on a un successeur, quel que soit le domaine, c’est qu’on est fini. »
Alors, Jean Yanne n’est pas fini.Jean Yanne, un nom dont le pseudo redondant à la bretonne résonne gaiement à mes oreilles, malgré ces quelques années passées depuis son décès. Bertrand Dicale nous offre ici une biographie épaisse, volontairement « À rebrousse-poil » comme son titre l’indique, et surtout au plus près des sentiments de ce personnage du paysage audiovisuel français.
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Jayne Mansfield 1967
Titre : Jayne Mansfield 1967
Auteur : Simon Liberati
Éditeur : Grasset
Date de publication : 2011
Récompenses : Prix Fémina 2011Synopsis : Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967 sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à la Nouvelle Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle. »Dans cette Buick broyée se trouvait une femme, une « Hollywood movie star » de trente-quatre ans, danseuse nue à Las Vegas, célébrissime sex-symbol des années 50.Simon Liberait ressuscite Jayne Mansfield, l’actrice méconnue la plus photographiée au monde, fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, qui disent aussi le crépuscule de l’âge d’or hollywoodien. Au programme : perruques-pouf, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l’ange dans l’underground
Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967, sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à La Nouvelle-Orléans, une Buick Electra 225 bleue métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle.