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Jean-Jacques Goldman : Chansons pour les Yeux
Titre : Jean-Jacques Goldman : Chansons pour les Yeux
Scénaristes : Olivier Jouvray et Zep
Dessinateurs : Zep, Mazan, Jérôme Jouvray, Anne-Claire Jouvray, Cosey, Manu Larcenet, Olivier Vatine, Ted Benoît, Fred Simon, Christophe Araldi, Yoann, Jean-Claude Götting, Simon Léturgie, Lisa Mandel, Isabelle Dethan, Buche et François Avril
JOUVRAY Olivier
Éditeur : Delcourt (Hors Collection) (fiche officielle)
Date de publication : 27 septembre 2004Synopsis : Goldman en BD ! Zep ouvre le bal en racontant sur quatre pages la longue complicité qui l’unit au chanteur. Onze grands dessinateurs suivent, en interprétant très librement onze chansons connues ou moins connues… Le texte intégral de ces chansons est reproduit dans un cahier illustré par François Avril. L’album se clôt par une « bio-graphique » dû à Buche. Zep signe la couverture (Une et 4e).
Mes rapports avec la bande dessinée étant… Comment dire… Euh… En fait y’en a pas de rapports. Bref je suis d’autant plus ému du fait que mes chansons aient pu susciter un tel ouvrage. Un sincère merci à tous les talents, les délires, les divagations exprimées ici. Tous sont légitimes, chacun me touche. Respectueusement … Et fièrement, JJG.
Cadeau très personnel à l’artiste, il en fut aussi pour le lecteur et l’auditeur que je suis. « Chansons pour les Yeux » fait évidemment référence au tout dernier album de Jean-Jacques Goldman, « Chansons pour les Pieds ». Une foule de dessinateurs très différents les uns des autres ont ainsi proposé quelques planches pour illustrer, mettre en scène ou rendre hommage à des morceaux choisis dans la discographie de Jean-Jacques Goldman.
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Vladimir Vladimirovitch
Titre : Vladimir Vladimirovitch
Auteur : Bernard Chambaz
Éditeur : Editions Flammarion
Date de publication : 19 aout 2015Synopsis : La vie de Vladimir Vladimirovitch Poutine a basculé quand son homonyme est arrivé au pouvoir. Le soir de l’élimination de l’équipe de hockey aux Jeux olympiques de Sotchi, il est frappé par la tristesse dans les yeux du président ? une tristesse d’enfant, des yeux de phoque. Tout au long de l’année 2014, obsédé par la question « que croire, qui croire ? », il raconte dans des cahiers la vie de Volodka : l’enfance, le KGB, l’irrésistible ascension. À travers cette plongée au coeur de l’énigme Poutine, ce sont aussi les spectres de l’histoire soviétique qui défilent.Partagé entre l’amour perdu de Tatiana et la vie possible au côté de Galina, Vladimir Vladimirovitch n’en a pas fini avec les ambiguïtés de l’homme russe face à son destin, et son président.
Vous pouvez réussir à faire taire un homme mais les cris de protestation du monde entier retentiront à vos oreilles pendant le reste de votre vie.
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Mère Teresa de Calcutta : Au nom des plus pauvres parmi les pauvres
Titre : Mère Teresa de Calcutta : Au nom des plus pauvres, parmi les pauvres
Scénariste : Lewis Helfand
Dessinateur : Sachin Nagar
Éditeur : 21g (collection Destins d’histoire)
Date de publication : 2014 (novembre)Synopsis : La fameuse mère Teresa s’appelait en réalité Gonxha Bojaxhiu. Née albanaise, elle vit dans l’empire ottoman à Skopje. Alors qu’elle est une toute jeune enfant, Gonxha croit déjà farouchement en Dieu et refuse de suivre ses frères et sœurs, qui ne font que des bêtises. Au contraire, elle essaie de comprendre ses parents qui ne cessent de recevoir de pauvres gens à manger le repas du soir. La mère lui explique qu’ils gagnent plus que ce dont ils ont besoin et que cet argent donné par Dieu doit être dépensé pour aider l’autre. Le papa Nikola est, du coup, très populaire et il fait partie du conseil municipal. Il est toujours très engagé pour défendre la cause des minorités et de ceux qui sont dans le besoin. Pourtant, un jour, la famille est brisée : Nikola meurt dans des circonstances douteuses et son associé récupère tous les biens de la maison. En vivant dans la difficulté, la famille n’aura de cesse de laisser sa porte aux affamés et aux nécessiteux. Un exemple pour celle qui deviendra « Mère Teresa »…
Je suis reconnaissante, je suis très heureuse de recevoir ce prix au nom des affamés, des nus, des sans-logis, des infirmes, des aveugles, des lépreux, de tous ces gens qui ne se sentent pas voulus, pas aimés, pas soignés, rejetés, ces gens qui sont devenus un fardeau pour la société et qui sont humiliés par tout le monde. C’est en leur nom que j’accepte ce prix. (Extrait du discours prononcé par Mère Teresa en 1979 à Oslo au moment d’accepter le Prix Nobel de la paix)
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Une merveilleuse histoire du temps
Titre : Une merveilleuse histoire du temps
Scénario : Anthony McCarten d’après le livre de Jane Hawking « Voyage Vers L’infini, Ma Vie Avec Stephen »
Réalisateur : James Marsh
Acteurs principaux : Eddie Redmayne, Felicity Jones, Tom Prior, David Thewlis, Charlie Cox, Emily Watson, Michael Marcus, Simon McBurney, Frank Leboeuf
Date de sortie française : 21 janvier 2015
Récompenses : Golden Globe 2015 du meilleur acteur pour Eddie Redmayne, Golden Globe de la meilleure musique de filmSynopsis : 1963, en Angleterre, Stephen, brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde. Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot va s’attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l’espace de deux ans. Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution de Jane, qu’il épouse contre toute attente, ils entament tous les deux un nouveau combat afin de repousser l’inéluctable.
L’intérêt d’un biopic, c’est de mettre en lumière un destin exceptionnel ou pour le moins étonnant. Le film de James Marsh réussit sans problème l’entreprise même si sa réalisation peut sembler académique. Le film évite l’écueil de la sensiblerie dans lequel il risquait de tomber.
Stephen Hawking aura eu une vie inimaginable. Alors que la maladie se signale de la plus brutale des manières et qu’un médecin lui annonce qu’il ne lui reste que deux petites années à vivre, son envie de vivre et l’amour magnifique de Jane feront des miracles. La grande force du film vient bien évidemment des performances de Félicity Jones et d’Eddie Redmayn,e absolument incroyables.
J’ai pensé au grand Daniel Day-Lewis dans « My left foot », le jeu d’Eddie Redmayne est de ce niveau-là. Quand la dégradation physique d’Hawing s’aggrave, il est tout simplement Hawking, il arrive à faire oublier l’acteur. Félicity Jones, toute fragile d’apparence est une femme prête à soulever des montagnes pour croire en une vie heureuse malgré les signes terribles de la maladie. Jones se ballade aussi dans des hauteurs de jeu remarquable. Toute en nuances, elle s’offre de très belles scènes aussi intenses que justes. Et lorsque l’amour se délite, le chemin parcouru force respect et admiration.
« Une merveilleuse histoire du temps » ou l’amour plus fort que tout. A voir.
Autres critiques : Kimysmile (By Kimysmile) et Mathilde Loire (Ma Semaine Cinéma)
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Merci pour ce moment
Titre : Merci pour ce moment
Auteur : Valérie Trierweiler
Éditeur : Les Arènes
Date de publication : 4 septembre 2014Synopsis : Un jour, un amour violent a incendié ma vie. Il avait quatre enfants. J’en avais trois. Nous avons décidé de vivre ensemble. Mais la politique est une passion dévorante. Parti de très loin, François Hollande a été élu président de la République. J’ai été aspirée dans son sillage.
Le pouvoir est une épreuve pour celui qui l’exerce, mais aussi pour les siens. À l’Élysée, je me sentais souvent illégitime. La petite fille de la ZUP en première dame : il y avait quelque chose qui clochait.
J’ai appris l’infidélité du Président par la presse, comme chacun.
Les photos ont fait le tour du monde alors que j’étais à l’hôpital, sous tranquillisants. Et l’homme que j’aimais a rompu avec moi par un communiqué de dix-huit mots qu’il a dicté lui-même à l’AFP, comme s’il traitait une affaire d’État.
Tout ce que j’écris dans ce livre est vrai. Journaliste, je me sentais parfois à l’Élysée comme en reportage. Et j’ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour.Que faire de ma collection de Paris-Match ? Je ne peux pas tout conserver. J’en feuillette quelques-uns. L’un des numéros retient mon attention. Il date de 1992 ; Mitterrand est en une, la France est en pleine crise économique et politique. Édith Cresson est Premier ministre, mais c’est un véritable désastre. « Pendant ce temps-là, Mitterrand joue au golf, se promène sur les quais et fait les librairies », tel est le titre du journal. Ce n’est pas une attaque, mais au contraire une manière de souligner combien ce Président sait garder son sang-froid et prendre de la distance. Dieu que les choses ont changé ! Aujourd’hui, plus rien n’est permis, pas même quinze jours de vacances au Fort de Brégançon après un an et demi de campagne. Autres temps. En 2012, la presse s’est scandalisée du visage bronzé de François et de nos sorties sur la plage, quand la moitié de la France était en vacances. Vingt ans plus tôt, elle s’émerveillait d’un Président qui savait jouer au golf au cœur de la tourmente politique…
Merci pour ce moment, titre ô combien ironique et mensonger vu la teneur de cet ouvrage, lança sa campagne promotionnelle de manière plutôt bancale mais diablement efficace pour nos médias et nos concitoyens toujours avides de scandale.
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Aimé Césaire : Un volcan nommé poésie
Titre : Aimé Césaire : Un volcan nommé poésie
Auteurs : Bruno Doucey et Christian Epanya
Éditeur : À dos d’âne (Des graines et des guides)
Date de publication : septembre 2014Synopsis : Originaire de Basse-Pointe, en Martinique, Aimé Césaire fera des études brillantes à Paris. Ami de Senghor et de Damas, il inventera avec eux la négritude ; défense des valeurs des peuples noirs. Grand poète, Aimé Césaire sera aussi député et maire de Fort-de-France au cours d’une vie où poétique et politique ne feront plus qu’un.
Ce matin-là, sur les bancs de l’école, Aimé est assis à côté d’un garçon plongé dans un livre. « Que lis-tu ? » lui demande-t-il. « Un livre sur nos ancêtres les Gaulois, répond le petit enfant nègre. Tu sais qu’ils avaient les cheveux blonds et les yeux bleus ? » Aimé, en colère, lui arrache le livre des mains : « Pauvre crétin ! Va te voir dans une glace ! »
Décidément, cette collection Des graines et des guides est bien faite chez les éditions À dos d’âne ! Cet opus consacré à Aimé Césaire, « Un volcan nommé poésie », ne trahit pas l’impression déjà laissée par les ouvrages sur Jacques Brel, Albert Einstein et Sitting Bull, par exemple.
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Saint Laurent
Titre : Saint Laurent
Scénario : Laurent Bonello et Thomas Bidegain
Réalisateur : Bertrand Bonello
Acteurs principaux : Gaspard Ulliel, Jérémie Rénier, Léa Seydoux, Louis Garrel, Amira Casar, Aymeline Valade, Dominique Sanda, Micha Lescot, Valérie Donzelli, Helmut Berger.
Date de sortie française : 24 septembre 2014
Récompenses : En compétition Festival de Cannes 2014, sélectionné pour les OscarsSynopsis : 1967 – 1976. La rencontre de l’un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.
Quelle déception! Deux heures trente qui m’ont laissé de marbre. Bertrand Bonello veut faire chic et choc, il ne provoque que bien peu d’émoi et pire la plupart du temps, il nous ennuie.
J’attendais avec impatience Gaspard Ulliel en Saint Laurent. Et bien là aussi, si sa prestation est globalement honnête, elle est bien en deçà de Pierre Niney dans le film de Lespert. D’ailleurs, tous les rôles, excepté Louis Garrel (lui excellent) sont des faire-valoir bien tristes. Jérémie Rénier dans le rôle de Pierre Bergé est renvoyé au second plan, voir plus. On se demande pourquoi Bonello nous inflige de longs bavardages avec des investisseurs américains et Bergé, et nous parle aussi peu de leur propre histoire. Quand à Léa Seydoux à part faire acte de présence, elle n’a rien à défendre. Autant le film de Lespert montrait de belle manière les contradictions et souffrances d’YSL, celui de Bonello est privé de toute émotion. On se consolera avec une très belle photographie, avec ici ou là un semblant d’intérêt mais le soufflet retombe bien vite. Alors pourquoi un tel engouement de la presse ?
A vous de voir, mais pour moi, beaucoup de bruit … pour pas grand chose malheureusement
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Steve Jobs, celui qui rêvait le futur
Titre : Steve Jobs, celui qui rêvait le futur
Scénariste : Jason Quinn
Dessinateur : Amit Tayal
Éditeur : 21g (collection Destins d’histoire)
Date de publication : 2014 (juillet)Synopsis : Steve Jobs a changé la façon dont nous travaillons, dont nous jouons et le monde dans lequel nous vivons – et ce livre raconte la façon dont il a réalisé tout cela. Adopté à la naissance par une famille modeste, éjecté de la compagnie qu’il avait créée, visionnaire hors-pair, Steve a réussi à surmonter tous les obstacles et à révolutionner le monde de l’informatique avec Apple, du cinéma avec Pixar, de la musique avec iTunes, de la téléphonie avec l’iPhone… Sa vie est une vie de passion, d’innovation et de génie créatif à la poursuite de son rêve : un futur où les objets sont simples et beaux.
Voici les fous. Les marginaux. Les rebelles. Les fauteurs de trouble. Ceux qui font tâche. Ceux qui voient les choses différemment. Ceux qui n’aiment pas les règles. Et ceux qui ne respectent pas le statu quo. Vous pouvez les citer, ne pas être d’accord avec eux, les glorifier ou les calomnier. Mais la seule chose que vous ne pouvez pas faire, c’est les ignorer. Parce qu’ils changent les choses. Ils poussent la race humaine en avant. Et là où certains voient de la folie, nous voyons du génie. Parce que les gans qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde sont ceux qui le font. (Campagne Think Different d’Apple)
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Martin Luther King : J’ai fait un rêve
Titre : Martin Luther King : J’ai fait un rêve
Scénaristes : Michael Teitelbaum et Lewis Helfand
Dessinateur : Naresh Kumar
Éditeur : 21 g (collection Destins d’histoire)
Date de publication : 2014 (juillet)Synopsis : Cela paraît impossible à croire aujourd’hui, mais il y a moins de 50 ans, le Sud des États-Unis vivait encore dans un système ségrégationniste où les Noirs ne pouvaient pas bénéficier des même droits que les Blancs. Fils d’un pasteur baptiste et pasteur lui-même, MLK Jr. rêvait d’une nation où chacun serait jugé selon ses qualités et non selon la couleur de sa peau. Son discours devant le Mémorial Lincoln en Août 1963, resté célèbre par la formule « I have a dream – j’ai fait un rêve » en fait le principal artisan de la prise de conscience de tout un peuple. Disciple de Gandhi et de sa philosophie de la lutte non-violente, il prend la tête du combat pour les Droits Civiques et obtient du Président Lyndon B Johnson la reconnaissance des droits égaux pour les Noirs dans tous les États-Unis. Son assassinat à Menphis en avril 1968 déclencha des émeutes dans tout le pays. Depuis 1983, le troisième lundi de Janvier est férié aux USA en son honneur.
Après réflexion, je conclus qu’en attribuant ce prix [le prix Nobel de la Paix attribué à MLK en 1964] au mouvement dont je suis le représentant, les jurés ont voulu exprimer leur sentiment profond et reconnaître que la non-violence est la réponse à la question cruciale de notre temps en matière de politique et de morale : la nécessité pour l’homme de vaincre l’oppression et la violence sans recourir lui-même à la violence et à l’oppression. Pour y parvenir, l’humanité doit imaginer, afin de résoudre tous les conflits entre les hommes, une méthode qui exclut la vengeance, l’agression et les représailles. Le fondement de cette méthode, c’est l’amour.
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Jersey Boys
Titre : Jersey Boys
Scénario : Rick Elice et Marshall Brickman
Réalisateur : Clint Eastwood
Acteurs principaux : John Lloyd Young, Vincent Piazza, Erich Bergen, Michael Lomenda, Christopher Walken, Freya Tingley, Renée Marino, Katherine Narducci
Date de sortie française : 18 juin 2014Synopsis : Quatre garçons du New Jersey, issus d’un milieu modeste, montent le groupe « The Four Seasons » qui deviendra mythique dans les années 60. Leurs épreuves et leurs triomphes sont ponctués par les tubes emblématiques de toute une génération qui sont repris aujourd’hui par les fans de la comédie musicale…
« Jersey Boys » est un biopic musical qui nous fait découvrir un groupe qui ne me disait rien, les « Four seasons », mais très vite la bande son m’a fait reconnaitre quasiment tous les titres. De la création du groupe, au succès puis à la chute inéluctable, Clint Eastwood signe un film certes classique mais sacrément emballant. Car si ses dernières réalisations m’avaient laissé sur ma faim, on retrouve ici l’excellent faiseur de film. Avec une belle reconstitution des années 50/60, Eastwood enchaîne les scènes musicales et intimistes avec un sens du rythme qui rend le film incroyablement vivant. Le choix de prendre des acteurs inconnus renforce la crédibilité de leur jeu. Visiblement papy Clint a pris beaucoup de plaisir à redonner vie à ce groupe légendaire, en bon camarade, il sait nous le faire partager. Retrouver Christopher Walken dans le rôle d’un parrain de la mafia est là aussi une très bonne idée. Et si certains trouveront que Clint Eastwood cède parfois à la facilité, ça reste quand même du très bon cinéma.
Ces quatre garçons dans le vent méritent largement les applaudissements et les cris hystériques de ces groupies.