• Assassin's Creed [film, 2016]

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    Titre : Assassin’s Creed
    Réalisateur : Justin Kurzel
    Scénaristes : Michael Lesslie, Adam Cooper, Bill Coolage
    Acteurs principaux : Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons, Brendan Gleeson, Charlotte Rampling, Ariane Labed
    Date de sortie française : 21 décembre 2016

    Synopsis : Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.

    Note 1.0

    Nous agissons dans l’ombre pour servir la lumière. Nous sommes des Assassins.

    Oh-là-là… Clairement, les scénaristes de ce « film » Assassin’s Creed ne savent pas ce qu’ils adaptent, les acteurs ne savent pas ce qu’ils jouent et les producteurs ne pensent qu’à exploiter une franchise connue et reconnue. Habituel me direz-vous ? Eh bien non, il y avait de quoi faire des choses magnifiques avec cette production mais le résultat est malheureusement déplorable. Et ne me sortez pas l’argument « mais c’est un blockbuster, voyons ! », quand on va au cinéma, on espère d’abord voir un bon film !

  • Gagner la guerre

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    Titre : Gagner la guerre
    Cycle : Récits du Vieux Royaume, tome 2
    Auteur : Jean-Philippe Jaworski
    Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle), puis Folio SF
    Date de publication : 17 mars 2009
    Récompenses : Prix du Premier Roman de la Région Rhône-Alpes 2009, Prix Imaginales 2009 du meilleur roman francophone

    Synopsis : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier ». Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon…
    Jean-Philippe Jaworski, né en 1969, est l’auteur de deux jeux de rôle : Tiers Âge et Te Deum pour un massacre. La fureur des batailles, la fougue épique et l’humour noir sont au rendez-vous de cette deuxième plongée tumultueuse et captivante dans les « Récits du vieux royaume » : après Janua Vera (prix Cafard cosmique 2008), le retour très attendu de Don Benvenuto !

    Note 4.5
     
    Coup de coeur

    J’ai une connaissance intime de la République. Je sais tout de ses faiblesses : la vanité, la coquetterie artistique, l’affairisme, le clientélisme, la corruption, le populisme, le chauvinisme, la calomnie… Sans oublier le mépris, bien sûr. Autant de petits travers qu’il suffit de flatter pour circonvenir les élites, pour faire brailler la plèbe dans la rue, pour faire crier la République toute entière comme une courtisane. Je baise la République, et je la baise bien. J’ai cerné l’essence même de Ciudalia, et c’est la raison pour laquelle Ciudalia m’aime.

    J’ai mis du temps à attaquer Gagner la guerre après avoir dévoré Janua Vera, mais ce fut lors d’un épique voyage en Italie (je l’ai lu uniquement durant les quelques moments en bus) qui seyait parfaitement à l’ambiance de ce premier roman de Jean-Philippe Jaworski.

  • Atomes crochus

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    Titre : Atomes crochus
    Auteur : David S. Khara
    Éditeur : J’ai Lu (Policier) (fiche officielle)
    Date de publication : 5 octobre 2016

    Synopsis : Aéroport de Fort Worth, Dallas. Deux voyageurs essoufflés viennent de rater leur vol pour Paris et se le reprochent mutuellement : Enzo Meazza, un criminel en col blanc tout juste sorti de prison, et Janet Livingston-Pierce, ingénieur en déplacement professionnel. L’avion explose quelques secondes après son décollage…
    À peine remis du choc, ils sont pris pour cible par des hommes armés. Pourquoi en ont-ils après eux ? Leur commanditaire serait-il le mystérieux Griffon traqué par le FBI depuis des années ?
    Une seule certitude : Janet et Enzo n’auraient jamais dû se rencontrer…

    Note 3.5

    Il réalisa alors à quel point la dénomination d’ « homme le plus puissant du monde libre » n’était qu’une mascarade, et les dirigeants élus, des baudruches manipulables à l’envi. Les grands idéaux politiques martelés lors des meetings de campagne devant des foules hystériques ? Du théâtre. Les discours passionnés et poignants sur la grandeur de la patrie ? Une tartuferie.
    Le seul idéal qui valait, l’unique vrai fondement de la politique n’était pas une philosophie, et moins encore une conviction. Non, l’alpha et l’oméga de cette sacro-sainte politique, la clef du pouvoir, se palpait, se manipulait avec fièvre, s’empilait en liasses dodues et portait un nom à faire saliver les légions tombées en son nom : le dollar.

    Une fois n’est pas coutume, mais peut-être est-ce appelé à le devenir, la sortie d’un nouveau thriller de David S. Khara s’est faite directement en version poche. Cette publication inédite chez les éditions J’ai Lu est ainsi l’occasion de profiter tout de suite au format poche (et à petit prix aussi) d’une nouvelle enquête/course-poursuite à la sauce Khara (épicée !).

  • Les Poisons de Katharz

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    Titre : Les Poisons de Katharz
    Autrice : Audrey Alwett (lien vers le site de l’autrice)
    Éditeur : ActuSF (Bad Wolf) (fiche officielle)
    Date de publication : 6 octobre 2016

    Synopsis : À Katharz, ville-prison dans laquelle sont expédiés les criminels, le meurtre est légal et même récompensé. Ténia Harsnik, la dirigeante, y règne par la terreur et aime jouer de la guillotine. Non qu’elle soit cruelle, mais il lui faut coûte que coûte maintenir le nombre d’habitants sous le seuil des cent mille âmes. Le dépasser conduirait hélas à la fin du monde, et ça serait désagréable.
    Bien entendu, les enjeux sont secrets. Bien entendu, le marchand de sortilèges Sinus Maverick prépare un coup d’État infaillible. Bien entendu, le Prince Alastor a planifié de raser la ville avec sa trop nombreuse armée. Bien entendu, Dame Carasse, la seule sorcière capable d’affronter ce chaos, vient de ficher le camp. Bien entendu…
    Une intrigue puissante, des personnages dotés de défauts affreusement humains, un final épique… Avec un humour féroce, Les Poisons de Katharz est un roman qui pose la question du compromis moral.

    Note 3.0
     
    Coup de coeur

    – Hastard Double-Hache, pour avoir exterminé seul et à coups de tranchoir une quinzaine d’assaillants dans l’avenue Brin Harsnik, pour avoir décapité le banquier Beuneupeu troisième du nom dans ses propres bureaux…
    – Y voulait pas m’rendre mon or…
    Ténia ignora la voix fluette.
    – Enfin, pour avoir fendu le crâne de Chaina la Barbare à cinquante mètres de distance, je vous remets aujourd’hui le titre de Chevalier des Arts du Meurtre. J’y ajoute mes félicitations personnelles, puisque l’une de vos victimes est revenue témoigner post-mortem de l’efficacité létale de vos coups. « Une technique mûre, des armes qui assurent », ce sont ses mots.

    « Un jour de plus ! » Voilà comme on se salue à Katharz, ville de débauche et de criminalité en tout genre. Les Poisons de Katharz, c’est le premier roman d’Audrey Alwett qui officie déjà dans la bande dessinée (notamment la série Princesse Sara, particulièrement appréciée dans les CDI de nombreux collèges).

  • French Tabloïds

    French Tabloïds

    Titre : French Tabloïds
    Auteur : Jean-Hugues Oppel
    Éditeur : Rivages (Rivages/Noir)
    Date de publication : 2008 (2005 pour la 1ère édition en grand format)

    Synopsis : Un an pour préparer les élections présidentielles, point culminant de la vie politique française. Dans le camp du pouvoir, une seule certitude : le candidat sortant doit être réélu. Alors tous les coups sont permis.
    Un commissaire controversé, un « spécialiste » très méticuleux, un lieutenant de police ordinaire, un solitaire parano et des professionnels de l’information qui savent ce que manipuler veut dire, autant de personnages qui ont rendez-vous avec l’histoire sans le savoir. Ou, pour certains, en le sachant trop bien.
    French Tabloïds ou comment Oppel propose une explication étonnamment crédible du résultat qui secoua la France au second tour de la présidentielle de 2002. La présence du candidat d’extrême droite était en fait une manœuvre savamment orchestrée.
    Acerbe, drôle, mené tambour battant, ce thriller diabolique rend hommage à la méthode du maître Ellroy et semble toujours d’actualité. Il a reçu le Prix Mystère de la critique en 2006.

    Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Le rapporteur expédie les questions diverses. Le maire opine toujours. Puis on vote des résolutions. On vote des lignes de crédits. On vote des lignes de dépenses. Il n’y aura aucun suspense quant aux résultats des votes : le parti du maire a la majorité absolue au conseil municipal. On pourrait voter à main levée pour aller plus vite.
    L’opposition vote contre tout ce qu’elle peut être contre. L’opposition s’abstient quand voter contre serait ridicule. Elle vote pour parce qu’elle ne peut pas faire autrement dès qu’il s’agit des anciens combattants ou des petits vieux pensionnés.
    C’est beau la démocratie à l’ouvrage.

    Jean-Hugues Oppel, c’est du polar, cru et social ; c’est « Vostok », « Barjot ! » et une quantité d’autres romans coups de poing dans la gueule, et du coup ce sont ces « French Tabloïds » qui méritent, au moins, la même attention !

  • La cité de l’indicible peur

    La cité de l'indicible peur

    Titre : La cité de l’indicible peur
    Auteur : Jean Ray
    Éditeur : Alma (fiche officielle)
    Date de publication : 11 mai 2016

    Synopsis : « Faux roman d’épouvante », « faux roman policier », selon la critique des années 1940, voici bel et bien un vrai roman de Jean Ray, où l’humour se charge du dénouement. Dans la ville d’Ingersham, plus british que nature, mais toujours un peu flamande, apparaît un certain Triggs, ancien constable. Et chacun de trembler de peurs inavouables : des choses tues et cachées seraientelles révélées par ce paisible et mystérieux enquêteur ? Dans ce dialogue entre le « faux » et le « vrai », difficile de savoir si cette cité est celle de l’indicible peur, ou celle de la peur de l’indicible…

    Note 3.5

    À cinquante ans passés, on le trouvait toujours à sa même place dans Swan Lane, gras à lard, rose et souriant ; son nez en boule de gomme chaussé de fines lunettes d’or et une jaquette d’étrange confection, à bourrelets aux hanches, le faisaient ressembler à un Pickwick en vertugadin, grossièrement agrandi au pantographe.

    Jean Ray, un nom qui peut intriguer, faire peur ou bien totalement laisser indifférent, mais dans tous les cas, on sent que d’une façon ou d’une autre, ce monsieur doit bien être connu pour une raison. La réédition de ses œuvres les plus connues (longtemps publiées chez Marabout) vient donc à point nommé. Et ce sont les éditions Alma, dont le catalogue est depuis quelques temps très alléchant, qui ont lancé l’opération en partenariat avec Arnaud Huftier, professeur-chercheur à l’université de Valenciennes (dont il préside, en outre, les Presses Universitaires).

  • Bloodshot Reborn, tome 1 : Colorado

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    Titre : Colorado
    Série : Bloodshot Reborn, tome 1
    Scénariste : Jeff Lemire
    Dessinateur : Mico Suayan
    Coloriste : David Baron
    Éditeur : Bliss Comics
    Date de publication : 28 avril 2016 (2015 en VO chez Valiant Comics)

    Synopsis : Bloodshot était une machine à tuer, infusé de millions de nanites lui donnant une force, une endurance et une vitesse hors-du-commun, en plus de pouvoirs auto-guérisseurs. Il était une arme parfaite, une marionnette au service de ses maîtres, l’organisation paramilitaire Projet Rising Spirit. Désormais, Bloodshot est libre de ses anciens maîtres, mais l’ombre de son passé le suit toujours. Sous le choc des conséquences de sa vie antérieure et de récents évènements qui l’ont presque rendu fou, il vit caché. Mais lorsque survient une vague de fusillades impliquant des hommes ressemblant comme deux gouttes d’eau à Bloodshot, sa culpabilité le pousse à l’action. Il fera tout pour arrêter les tueurs, même si cela signifie replonger dans la violence qui lui avait auparavant presque coûté la vie.

    Note 4.0

    Qui était Bloodshot ?
    Des yeux rouges. Une peau blanche. Et des flingues. Beaucoup de flingues.

    Après The Valiant, Jeff Lemire se charge de reprendre en main le personnage de Bloodshot et c’est l’occasion de se lancer dans une aventure toute neuve.

  • The Valiant

    The valiant

    Titre : The Valiant
    Scénaristes : Jeff Lemire et Matt Kindt
    Dessinateurs : Joe Rivera et Paolo Rivera
    Éditeur : Bliss Comics
    Date de publication : 10 mai 2016 (2015 en VO chez Valiant Comics)

    Synopsis : Gilad Anni-Padda est le Guerrier Éternel. Il protège la Terre depuis 10 000 ans, guidé par les Géomanciens, une longue lignée de mystiques qui communiquent avec la planète. Au cours de sa mission, il a échoué par 3 fois. A chaque fois, le Géomancien fut tué et un âge sombre s’est abattu sur Terre. A chaque fois, il fut défait par l’Ennemi Immortel, un être monstrueux, dont le seul but semble être d’amener la discorde et les ténèbres sur la planète. De nos jours, l’Ennemi Immortel réapparait pour s’attaquer à Kay, la nouvelle Géomancienne qui peine à s’adapter à son nouveau rôle. Mais cette fois Gilad n’est plus seul. Il peut compter sur ses nouveaux alliés : les héros de l’univers Valiant. Les scénaristes primés Jeff lemire (Descender, All-new Hawkeye, Green Arrow)
    et Matt Kindt ( Raï, Mind MGMT) et l’artiste Paolo RIvera (Daredevil), récompensé aux Eisner Awards, font équipe pour cette saga épique, qui mêle
    drames personnels et enjeux planétaires. Ce récit aussi spectaculaire que psychologique est une porte d’entrée idéale pour découvrir ou redécouvrir l’univers des comics Valiant.

    Note 3.5

    Je vais avoir besoin d’aide… de beaucoup d’aide.

    The Valiant est le vaste événement crossover des différentes séries Valiant Comics de l’année 2015 et c’est un petit événement aussi chez nous de pouvoir le lire en VF !

  • Première bande-annonce pour le film Assassin’s Creed !

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    Assassin’s Creed, la franchise portée par Michael Fassbender (acteur et producteur) se lance enfin au cinéma le 21 décembre 2016 et voici la première bande-annonce !

    Synopsis : Grâce à une technologie révolutionnaire qui révèle la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre, Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, et amasse les connaissances dont il aura besoin pour affronter une autre redoutable organisation : l’Ordre des templiers.

  • Cher pays de notre enfance

    Cher pays de notre enfance

    Titre : Cher pays de notre enfance
    Scénaristes : Étienne Davodeau et Benoît Collombat
    Dessinateur : Étienne Davodeau
    Éditeur : Futuropolis (fiche officielle)
    Date de publication : octobre 2015

    Synopsis : C’est la mort du juge Renaud, à Lyon, le 3 juillet 1975, premier haut magistrat assassiné depuis la Libération. Ce sont des braquages de banques, notamment par le fameux gang des Lyonnais, pour financer les campagnes électorales du parti gaulliste au pouvoir. Ce sont les nombreuses exactions impunies du SAC (le Service d’Action Civique), la milice du parti gaulliste, dont la plus sanglante fut la tuerie du chef du SAC marseillais et de toute sa famille à Auriol en 1981 (ce massacre aura bouleversé la France entière, et aura entraîné la dissolution du SAC par le parlement en août 1982). C’est l’assassinat de Robert Boulin, ministre du Travail du gouvernement de Raymond Barre, maquillé en suicide grossier dès la découverte du corps dans cinquante centimètres d’eau, le 30 octobre 1979, dans un étang de la forêt de Rambouillet. Ce sont 47 assassinats politiques* en France sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing ! Avec, en arrière plan, le rôle actif joué par le SAC, la milice gaulliste engagée alors dans une dérive sanglante. C’est une page noire de notre histoire soigneusement occultée, aujourd’hui encore. En nous faisant visiter les archives sur le SAC, enfin ouvertes, en partant à la rencontre des témoins directs des événements de cette époque – députés, journalistes, syndicalistes, magistrats, policiers, ou encore malfrats repentis –, en menant une enquête approfondie et palpitante, Étienne Davodeau et Benoît Collombat nous font pénétrer de plain-pied dans les coulisses sanglantes de ces années troubles et nous convient à un voyage étonnant, instructif et passionnant à travers les heures sombres de la Ve République.

    Note 3.0

    Alors ? C’était quoi, le SAC ? Les silences et les hésitations de certains de nos interlocuteurs nous en apprennent peut-être autant que leurs réponses. Le SAC, c’était cette zone grise de la Ve République dont on n’aime pas vraiment se souvenir.

    ♫ Douce France. Cher pays de notre enfance. Bercé de tendres insouciances. ♫
    Et, en effet, que nous sommes bercés de tendres insouciances concernant notre chère Ve République qui ne veut pas mourir. Elle dure, elle dure, sans jamais s’arranger, et cela ne date pas d’hier que le pouvoir politique républicain de nos représentants phagocyte le pouvoir de ceux qu’ils sont censés représentés.