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Riposte Apo
Titre : Riposte-Apo
Auteurs : Thomas Geha (« Ciel bleu d’un hiver à jamais »), Christian Vilà (« Pose ta peau, Calypso ! »), Romuald Herbreteau (« Un ciel parfait »), Sylvain Boïdo (« L’éclat des Ténèbres »), Arnaud Cuidet (« Les Affamés »), Artikel Unbekannt « Caïn et la belle »), Jean-Valéry Martineau (« Songeries dans l’antichambre de la Mort par l’Horloger de l’Apocalypse »), Batista & Batistuta (« Mike Mana contre Satan »), Christian Bergzoll (« La peine Capitale »), Jérôme Verschueren (« Métabole »), Tesha Garisaki (« Seul »), Brice Tarvel (« Enfin l’apocalypse »), Patrice Verry (« Une visite au Mont-Saint-Michel »), Xavier-Marc Fleury (« Les derniers terriens »), Robert Darvel (« Sept pour un million »), Guillaume Bergey (« Le Sérum ») et Julien Heylbroeck (« Absinthe »)
Illustrateurs : Arro
Éditeur : ImaJn’ère
Date de publication : juin 2013Synopsis : Malgré l’apocalypse du 21 décembre 2012, le futur a décidé de riposter et de prouver qu’il ne manquait pas d’avenir. En dépit des guerres nucléaires ou bactériologiques, des invasions extraterrestres, des cataclysmes naturels ou technologiques, quelque chose se passe après.
Quelque chose, oui, mais quoi ? Cette riposte à l’apocalypse est-elle si réjouissante ? L’être humain y aura-t-il encore sa place ?
L’association imaJn’ère, qui n’a peur de rien, vous offre dix-huit textes qui s’inscrivent dans cette thématique. Dix-huit écrivains amateurs ou confirmés vous entraînent dans des univers futuristes (ou pas ?) et tentent à leur manière de répondre à ces questions.
Que vous soyez optimistes ou pessimistes quant à l’avenir de l’humanité, la lecture de ce recueil vous donnera au moins une certitude : si quelque chose mérite de survivre, c’est bien l’imagination.– Je ne vais plus pouvoir aller à l’école, gémit-elle, je ne reverrai plus Lolotte, ma meilleure copine…
– Lolotte n’était pas une bonne fréquentation pour toi, ma puce, décréta P’pa. Quand on se met du rouge à lèvres avant d’avoir de vrais nichons, c’est qu’on est destiné à tourner pas comme il faut. Quant à l’école, avec les notes que tu y collectionnais, ce ne sera pas une grosse perte. M’man et moi, on se chargera de t’apprendre ce qui est vraiment utile dans la vie.
Florentin, lui, n’était pas fâché de ne plus avoir à se rendre au collège. Beaubec, le prof de maths, lui en avait fait voir de toutes les formules, aussi se plaisait-il à l’imaginer écrabouillé sous une lourde plaque de béton, une calculette enfoncée dans chacun de ses orifices naturels. Ça avait du bien, la fin du monde, au bout du compte, même si àa ôtait tout espoir de constituer une équipe de foot.« Enfin l’Apocalypse » – Brice Tarvel
Chaque année, l’association ImaJn’ère organise un salon littéraire dans le centre d’Angers ainsi qu’un concours de nouvelles menant à une anthologie. 2013, année post-prévisions mayas de décembre 2012, fut l’occasion de publier deux volumes, l’un davantage polar (Total Chaos), l’autre plus centré sur l’aspect science-fictionnel des choses (Riposte Apo). C’est ce dernier opus qui voit des nouvelles de Thomas Geha, Arnaud Cuidet ou bien Patrice Verry composer son sommaire.
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Le cycle de Fondation, tome 2 : Fondation et Empire
Titre : Fondation et Empire (Foundation and Empire)
Cycle : Le cycle de Fondation, tome 2
Auteur : Isaac Asimov
Éditeur : Folio SF (précédemment Denoël)
Date de publication : 2(1ère VF en 1966, 1952 en VO chez Gnome Press)000Synopsis : Tandis que les crises qui secouent l’Empire redoublent de violence et annoncent son effondrement définitif, la Fondation créée par le psychohistorien Hari Seldon pour sauvegarder la civilisation devient de plus en plus puissante, suscitant naturellement convoitises et visées annexionnistes. En tout premier lieu, celles de Bel Riose, jeune général qui voit dans les secrets détenus par la Fondation le moyen de monter sur le trône. C’est alors qu’apparaît un mystérieux et invincible conquérant, surnommé le Mulet, que le plan de Seldon n’avait pas prévu…
À la volonté d’un mort, j’opposerai la détermination d’un vivant.
Plus construit que son prédécesseur et peut-être déjà plus mature, ce deuxième tome du Cycle de Fondation, intitulé Fondation et Empire, axe toujours son propos sur les débuts balbutiants de la Première Fondation.
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Nouvelle vie [TM] (nouvelle)
Titre : Nouvelle vieTM
Auteur : Pierre Bordage
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : juin 2013 pour la Décade de l’Imaginaire (2004 au sein du recueil éponyme)Synopsis : Dans une société où l’homme n’est qu’un génome à breveter, que reste-t-il sinon les liens d’affection familiaux ?
L’antique Web – la Toile percée, le vraiment pas Net, le réseau pourri où s’organisaient tous les trafics, où saisir le code de son compte relevait du hara-kiri bancaire.
À l’occasion de leur Décade de l’Imaginaire, les éditions L’Atalante offraient des nouvelles numériques, ainsi que des prix réduits sur quelques autres ouvrages. Une des toutes premières nouvelles de Pierre Bordage en faisait partie.
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La Saison de la sorcière
Titre : La Saison de la sorcière
Auteur : Roland C. Wagner
Éditeur : J’ai lu (Millénaires) / Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque)
Date de publication : 15 octobre 2003 / 3 novembre 2017
Récompenses : Prix Bob-Morane 2004, Prix Rosny-aîné (roman) 2004Synopsis : Une vague d’attentats tout aussi déroutants qu’inexplicables ébranle les symboles de puissance des nations les plus industrialisées. L’Europe est particulièrement touchée par cette nouvelle forme de terrorisme à nulle autre pareille, qui fait usage de forces surnaturelles mais épargne les vies humaines. Pour les États-Unis, puissance tutélaire et parangon impérial(iste) du monde occidental, la lutte contre les « sorciers du tiers monde » est une priorité absolue, voire une mission sacrée. Qui ne s’embarrasse d’aucune demi-mesure : recrutement à tour de bras de bataillons de mages soldats, invasion de la France et d’une partie de l’Europe sous prétexte de « protéger » le Vieux Continent… La tension internationale est à son comble. C’est dans ce contexte global de lutte acharnée contre les « forces du Mal » que Fric, jeune zonard français fraîchement sorti de prison, doit entamer sa réinsertion…
À l’heure où la seconde guerre « préventive » d’Irak est encore dans toutes les mémoires, voici à n’en pas douter un roman de politique-fiction qui fera date ! La saison de la Sorcière est en effet une satire virulente et féroce d’une sombre acuité sur le monde de l’après-11 septembre 2001. Un monde où ne cesse de grandir le fossé entre les champions d’un ultralibéralisme sauvage, mondialiste et dérégulateur, et les laissés-pour-compte d’un tiers monde traditionaliste. Un livre choc qui, sous couvert d’un de ces récits déjantés et rock’n’roll dont seul Roland C. Wagner a le secret, est un cruel miroir tendu aux dérives de nos sociétés du troisième millénaire.C’était une bonne chose, songea l’Opérateur, que ces enquiquineurs de mangeurs de grenouilles se mettent enfin au diapason. Leur laxisme légendaire était l’une des raisons pour lesquelles le gouvernement de leur pays s’était retrouvé désavoué après le premier attentat sorcier. Certes, ils avaient fait des progrès depuis le début du siècle en démantelant leur foutu « service public », en renonçant peu à peu à une protection sociale surdimensionnée qui n’était qu’une incitation à la paresse, ou en multipliant par cinq ou six le nombre de détenus. Mais ils avaient encore pas mal de chemin à parcourir s’ils voulaient atteindre le haut niveau de civilisation des USA, où la place de chacun dans la société dépendait de son mérite, et non d’aides coûteuses prélevées sur les impôts. Rétablir le châtiment suprême représentait à cet égard un grand pas en avant : plus question, désormais, d’entretenir pendant des lustres meurtriers et terroristes aux frais des contribuables.
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Quinzinzinzili
Titre : Quinzinzinzili
Auteur : Régis Messac
Éditeur : L’Arbre vengeur (L’Alambic)
Date de publication : 20 septembre 2007 (1935 pour la 1ère édition)Synopsis : Bien sûr, cela fait des décennies que la littérature nous annonce l’anéantissement de la race humaine, notre capacité à nous détruire ne se discutant plus. Beaucoup de livres pour un sujet aussi crucial, mais dans le lot peu de chefs-d’œuvre… Quinzinzinzili, ce roman au titre improbable, est pourtant de ceux-là, ses rares lecteurs n’en démordent pas, qui s’étonnent toujours de son ironie visionnaire, de son pessimisme halluciné et de ses trouvailles géniales. Publié en 1935, il a été imaginé par Régis Messac (1893-1945), considéré comme l’un des précurseurs du genre, et nous entraîne après le cataclysme, à la suite du dernier des adultes, témoin stupéfait de la renaissance du genre humain : sous ses yeux désabusés, un groupe d’enfants réinvente une Humanité dont l’Histoire a disparu. Et Messac, qui sait que la Civilisation est mortelle, nous offre le spectacle d’une poignée de gosses en train de lui régler son compte… Stupéfiant, Quinzinzinzili renaît et devrait susciter l’admiration de ceux qui croient davantage aux vertus des Lettres qu’à celles de l’Homme.
L’intelligence n’est pas très répandue dans le monde nouveau. Aussi, on y est grand homme à bon compte.
Quinzinzinzili ! En voilà un titre qui dépote. Et personnellement, je prononce toutes les lettres, histoire de faire authentique. Mais qu’est-ce donc que cet O.V.N.I. ?
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L’oeil du purgatoire
Titre : L’œil du purgatoire
Auteur : Jacques Spitz
Éditeur : L’Arbre Vengeur
Date de publication : 24 octobre 2008 (1ère édition en 1945)Synopsis : Vous connaissez le passé, imaginez le futur, redoutez le présent: il vous reste à découvrir le «présent vieilli», ce temps inédit inventé par Jacques Spitz dans un roman phénoménal considéré comme un des classiques du roman d’anticipation français.
Son héros, un peintre raté résolu au suicide, va vivre une expérience hors du commun qui le conduira où nul n’est allé: inoculé par un savant fou, un bacille s’est attaqué à sa vue et lui permet de voir le monde et les êtres tels qu’ils seront dans un futur proche. Mais ce qui n’était qu’une étrange expérience devient une aventure effarante lorsqu’il réalise que le temps se dilate et qu’il «voit» de plus en plus en avant.
Livre haletant sur le cauchemar d’un homme seul au milieu d’un univers en déréliction, L’œil du purgatoire est un roman unique qui réussit à pousser une logique jusqu’à son extrême limite avec une audace et une intelligence qui ont laissé pantois ses admirateurs. Il était impensable de ne pas le proposer de nouveau à ceux qui croient que la littérature, mieux que n’importe quel art, doit nous permettre d’explorer les confins et les mystères de notre imaginaire.Je suis mort, et il n’y a rien de changé dans l’univers : dirai-je que c’est un peu décevant ?
Comme promis, voici comment j’ai abordé les éditions L’Arbre Vengeur, par l’entremise notamment de la chère Verdorie. Et c’est en complet novice de Jacques Spitz comme de son œuvre que j’attaquais ce court roman au titre énigmatique et mystérieux, L’œil du purgatoire.
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Le cycle de Fondation, tome 1 : Fondation
Titre : Fondation (Foundation)
Cycle : Le cycle de Fondation, tome 1
Auteur : Isaac Asimov
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 26 mars 2009 (1951 en VO chez Gnom Press)
Récompenses : Prix Hugo de la meilleure série de tous les tempsSynopsis : En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici cinq siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs…
Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser.
Un monument ! Voilà comment considérer la toute première pierre apportée par Isaac Asimov à sa fabuleuse entreprise de science-fiction qu’est la Fondation !
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Total Chaos
Titre : Total Chaos
Auteurs : Jean-Bernard Pouy (« Scato intégriste »), Julien Heylbroeck (« Le goût amer des empanadas »), Vincent Herbillon (« Les oubliés »), Jilali Hamham (« 93 Panthers »), Éric Lainé (« Émeute »), Jérôme Verschueren (« Extrasystole »), Jean-Hugues Villacampa (« Samedi noir »), Robert Darvel (« On se revoit à la Saint-Truphème »), Dominique Delahaye (« Tir aux pigeons »)
Illustrateurs : Arro, Gérard Berthelot, Gregor
Éditeur : ImaJn’ère
Date de publication : 2013Synopsis : Notre société n’a jamais attendu les prévisions apocalyptiques des fin-du-mondistes de tout poil pour concocter les pires atteintes aux droits fondamentaux de l’Homme et de l’imagination diabolique des hommes de pouvoir surprend chaque jour un peu plus le commun des mortels. La notion d’apocalypse ou de fin du monde se décline sous les formes les plus diverses selon sa propre perception du cataclysme ultime.
Né avec une cuillère en argent dans la bouche. Mort avec un couteau en inox dans les couilles.
L’association ImaJn’ère, qui met en valeur les littératures populaires (thriller, polar et roman noir) et de l’imaginaire (science-fiction, fantastique et fantasy), consacrait cette année une de ses anthologies au Total Chaos, au thème de l’ « apocalypse sociétale », à travers neuf nouvelles misant tantôt sur le roman noir, tantôt sur le thriller. Ce thème apocalyptique fut choisi, semble-t-il, en réponse à cette fameuse fin du monde du 21 décembre 2012.
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Le cycle des Robots, tome 1 : Les robots
Titre : Les Robots (I, Robot)
Cycle : Le cycle des Robots, tome 1
Auteur : Isaac Asimov
Éditeur : J’ai Lu
Date de publication : 1967 (1950 en VO)Synopsis : Susan Calvin est robopsychologue à l’United States Robots, Inc. Née en 1982, elle a aujourd’hui 75 ans. Ce livre relate ses souvenirs sur l’évolution du robot dans l’histoire humaine, depuis Robbie qui, en 1996, fut vendu comme bonne d’enfants jusqu’à Byerley qui devient président de la Fédération mondiale terrestre en 2044. A travers ces récits, on voit comment le robot, d’abord esclave soumis à l’homme, parvient peu à peu à être son égal, avant de devenir son maître. Les souvenirs du Dr Calvin forment un livre au charme désuet qui fait revivre l’aube du XXIème siècle, époque où l’homme existait encore indépendamment de son compagnon de métal, le robot.
Je suis une machine à laquelle on a donné un semblant de vie par la vertu des interactions positroniques dans mon cerveau, qui est une œuvre humaine.
« Qui aime Fondation doit découvrir les Robots » me suis-je dit après avoir dévoré la plus connue des sagas d’Isaac Asimov. Ces volumes ne sont pas bien gros, pas bien chers : pas bien compliqué de se laisser tenter évidemment ! Porté par mon intérêt pour le film (vaguement adapté de ce premier recueil de petites histoires) « I, Robot », me voilà parti (et loin d’être arrivé, vu le nombre important de nouvelles et de romans qui constituent le Cycle des Robots) à la suite des fameux Susan Calvin, la robopsychologue, M. Robertson l’entrepreneur et Alfred Lanning, le scientifique !