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Ce livre va vous sauver la vie
Titre : Ce livre va vous sauver la vie
Auteur : A.M. Homes
Éditeur : Actes Sud et Babel pour la version poche
Date de publication : Septembre 2008Synopsis : Homme d’affaires bientôt quinquagénaire et déjà coupé du monde, Richard Novak ne sort plus guère de sa luxueuse maison qui domine Los Angeles, se consacrant au double entretien compulsif de sa fortune sur Internet et de sa forme physique, confiée – côte ouest oblige – aux soins attentifs combinés d’une nutritionniste et d’un coach personnels. Deux incidents, concomitants et également insolites, viennent un jour le réveiller de l’hygiéniste amnésie qu’il s’est choisie pour existence. Le premier prend la forme d’une intense douleur physique défiant toute tentative de diagnostic. Le second a pour visage celui, inquiétant, qu’offre l’étrange dépression de terrain qui ne cesse de s’approfondir à quelques mètres de sa forteresse californienne… De ce jour, notre homme s’aperçoit avec stupéfaction qu’une ex-mère au foyer déprimée et une star d’Hollywood peuvent avoir mille choses à se dire, qu’un partenariat commercial peut naître entre le financier qu’il est, un vendeur de donuts immigré et un ancien beatnik icône de la contreculture, que les amitiés ne connaissent de frontières ni ethniques ni sociales, enfin qu’aucun père ne peut décider d’oublier son fils – et inversement. Se risquer à vivre, réapprendre le goût des autres… Et si le salut résidait dans l’aventure très concrètement humaine ?
Les gens devraient faire plus attention. Tout le monde réclame de l’attention, mais personne ne veut en donner.
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Lulu, femme nue
Titre : Lulu, femme nue
Auteur : Etienne Davodeau
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 9 janvier 2014 pour l’intégrale
Récompenses : – Prix Essentiel à Angoulême, Prix Ouest-France/Quai des Bulles à Saint-Malo, Prix Bédélys au Québec, Prix Saint-Michel en Belgique pour le tome 1Synopsis : Elle n’a rien prémédité. Ça se passe très simplement. Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que de savourer pleinement, et sans culpabilité, cette vacance inédite. Presque surprise par sa propre audace, elle rencontre de drôles de gens qui sont, eux aussi, au bord du monde. Grisante, joyeuse, dangereuse et cruelle, l’expérience improvisée de Lulu en fera une autre femme…
Elle passe trois jours à ne rien faire. Vraiment rien faire. Regarder le monde touner. Seulement être là. Vivante. Asolument vivante.
Je me demandais pourquoi, après avoir vu le film de Solveig Anspach, il ne m’avait qu’en parti convaincu.
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Respire
Titre : Respire
Adapté : du roman éponyme d’ Anne-Sophie Brasme
Réalisateur : Mélanie Laurent
Acteurs principaux : Joséphine Japy, Lou De Laage, Isabelle Carré, Claire Keim, Rasha Bukvic, Thomas Solivérès, Carole Frank, Roxane Duran.
Date de sortie française : 12 novembre 2014Synopsis : Charlie, une jeune fille de 17 ans. L’âge des potes, des émois, des convictions, des passions. Sarah, c’est la nouvelle. Belle, culottée, un parcours, un tempérament. La star immédiate, en somme. Sarah choisit Charlie.
Et bien quelle claque ! La deuxième réalisation de Mélanie Laurent vous trotte un sacré bout de temps dans la tête, une fois la lumière rallumée. Car cette amitié adolescente, toxique à souhait est remarquablement menée par la jeune réalisatrice. Laurent filme au plus près ses actrices, rajoutant un peu plus à notre inconfort. Ses détracteurs ne pourront que se murer dans le silence tant elle fait preuve de maitrise. L’autre grand atout du film vient évidemment du casting. Lou De Laage incarne parfaitement Sarah, charmeuse, manipulatrice, mythomane, elle s’impose comme l’élève phare de cette classe, à la fois ange et démon. Charlie elle, est réservée, solitaire, introvertie. Mais c’est bien connu, les opposés s’attirent. Avec « Respire » on étouffe, on bout de colère une fois « la lune de miel passée », les premières fissures apparaissent, le poison se répand. Et là, c’est la découverte de la formidable Joséphine Japy. Elle donne une densité, une force à son interprétation de Charlie, absolument remarquable. Isabelle Carré, mère fragile incapable de mettre fin à son histoire amoureuse, et aveugle devant le drame qui se met en place sous ses yeux, est comme toujours impeccable.
Un film poignant, intense mené de main de maitre par Mélanie Laurent. A ne pas manquer.
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Une nouvelle amie
Titre : Une nouvelle amie
D’après: : la nouvelle « Une amie qui vous veut du bien » de Ruth Rendell publiée en 1985
Réalisateur : François Ozon
Acteurs principaux : Romain Duris, Anaïs Demoustier, Raphaël Personnaz, Isild Le Besco, Aurore Clément, Jean-Claude Bolle-Reddat
Date de sortie française : 5 novembre 2014À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.
Quelle déception ! Un cinéaste que j’aime souvent, une distribution alléchante et malheureusement pour moi, le film d’Ozon n’a provoqué aucune empathie ni émotion. Le film joue constamment sur le trouble des deux personnages, il n’a été pour moi que vain et bien trop caricatural. Des partis pris contestables, symbolisés par cette scène en boite de nuit ou un artiste travesti incarne une chanson de Nicole Croisille m’a fait pensé à Gad Elmaleh dans « Chouchou » !
Le film d’Ozon accumule les clichés, provoque les rires malsains ou gênés. C’était une excellente idée de faire de Duris son héros en quête d’identité mais il joue à outrance David se rêvant en Virginia, là justement ou il aurait fallu plus de finesse pour montrer le dilemme et la souffrance de cette homme se rêvant femme. On est triste pour Duris, qui aurait mérité un bien meilleur traitement que celui qu’Ozon lui impose. Anaïs Demoustier troublée, tente de rester rationnelle, mais là aussi on peine à comprendre ses choix. Le film ne choisit jamais entre le drame et la comédie et se plante dans les grandes largeurs sur un sujet difficile. Quand à la fin, ridicule au possible, elle ne dissipe pas le malentendu.
François Ozon est un cinéaste capable du meilleur (« Sous le sable », « 8 femmes » « Potiche » ou encore « Dans la maison »). Ma nouvelle amie n’en fait pas partie malheureusement.
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Madame Livingstone
Titre : Madame Livingstone
Scénariste : Christophe Cassiau Haurie
Dessinateur : Barly Baruti
Éditeur : Glénat
Date de publication : 2014 (juillet)
Récompenses : Éléphants d’Or de Chambéry 2015 du meilleur scénario, du prix du public France 3 Alpes et du meilleur albumSynopsis : En Afrique centrale durant la Première Guerre mondiale, l’aviateur Gaston Mercier, lieutenant de l’armée royale belge, est chargé de couler un cuirassé allemand sur le lac Tanganyika. Pour en découvrir la position exacte, on lui assigne un guide un peu particulier… Ce dernier, un métis énigmatique en kilt qui semble beaucoup plus instruit que les autres autochtones, prétend être le fils du célèbre explorateur David Livingstone. Petit à petit, alors que la guerre entre puissances coloniales belge et allemande fait rage au cœur du continent noir, le jeune pilote belge va essayer d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de cet homme qu’on appelle « Madame Livingstone ».
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Le bonheur national brut
Titre : Le bonheur national brut
Auteur : François Roux
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : Aout 2014Synopsis : 10 mai 1981, François Mitterrand est élu, la France bascule à gauche, saisie démoi. Pour Paul, Rodolphe, Benoît et Tanguy, dix-sept ans à peine, pas encore le bac en poche, tous les espoirs sont permis, même au fin fond de leur province bretonne. Vivre son homosexualité au grand jour et monter à Paris pour Paul ; embrasser une carrière politique pour Rodolphe ; devenir photographe pour Benoît, fils dagriculteurs ; suivre la voie de Bernard Tapie pour Tanguy. Trente-et-un ans plus tard, que reste-t-il de leurs rêves, au moment où le visage de François Hollande saffiche sur les écrans de télévision ?
Le pays était bel et bien coupé en deux.
Depuis plusieurs mois – et dans la France entière –, on se répandait en injures, en hypothèses, en pronostics avec, à gauche comme à droite, la même ferveur et une égale mauvaise foi.De François à François, trois décennies. Mitterrand en 1981, Hollande en 2012. Dans ce laps de temps, on suit quatre amis Benoit, Rodolphe, Tanguy et Paul. A quelques semaines de leur bac, les choix se dessinent, trente ans plus tard que sont devenus leurs rêves, leurs ambitions ?
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L’océan au bout du chemin
Titre : L’océan au bout du chemin
Auteur : Neil Gaiman
Éditeur : Au Diable Vauvert
Date de publication : 23 octobre 2014
Récompenses : Prix Locus du meilleur roman de fantasy 2014Synopsis : » J’aimais les mythes. Ils n’étaient pas des histoires d’adultes et ils n’étaient pas des histoires d’enfants. Ils étaient mieux que cela. Ils étaient, tout simplement. » De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu’il croyait oubliées. Le suicide d’un locataire dans une voiture au bout d’un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l’étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l’enfance, qu’il croyait enfuis, affluent alors avec une précision troublante… Ce sont les souvenirs d’un enfant pour qui les histoires existent dès qu’on les croit et qui se réfugie dans les livres pour échapper aux adultes, un enfant pour qui les contes sont sa réalité.
Les enfants, ainsi que je l’ai dit, ont recours à des voies secondaires et aux sentiers cachés, tandis que les adultes suivent des routes et les itinéraires officiels.
Merci aux Éditions du Diable Vauvert pour m’avoir fait bénéficier gracieusement du dernier livre de Neil Gaiman. Merci car avec « L’océan au bout du chemin », j’ai découvert un univers qui m’est étranger et qui m’a ravi. Conte fantastique, nostalgie de l’enfance avec ses questionnements et ses peurs, le livre est difficile à résumer. Les talents de raconteur de Neil Gaiman sautent aux yeux, c’est une évidence. Il titille habilement notre imaginaire, réussit à nous questionner sur nos propres peurs de l’enfance, des choses qui paraissent banales pour l’adulte que nous sommes devenu mais qui nous mettaient dans des états d’effroi pas possible. Trois générations de femmes (bon la dernière Lettie à 11 ans !) impressionnantes pour aider ce gosse de sept ans.
Au final, une bien agréable surprise pleine de nostalgie.
Autres critiques : Baroona (233°C) ; Gaëlle (Pause Earl Grey) ; Jean-Philippe Brun (L’Ours inculte) ; Lorhkan (Lorhkan et les mauvais genres), Océane (La Pile à Lire) ; Plume (The Last Exit to Nowhere) ; Stelphique (Mon féérique blog littéraire) ; Xapur (Les Lectures de Xapur) ; Ys Melmoth (Imrama – Des mots et des miroirs)
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Bande de filles
Titre : Bande de filles
Scénario : Céline Sciamma
Réalisateur : Céline Sciamma
Acteurs principaux : Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsey Karamoh, Mariétou Touré,Idrissa Diabaté, Rabah Nait Oufella
Date de sortie française : 22 octobre 2014
Récompenses : Sélection Quinzaine des réalisateurs Cannes 2014.Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.
La jeune Marième, trop vite mise devant la dureté de la vie, s’émancipe en rencontrant trois filles qui n’ont pas froid aux yeux. Après le magnifique « Tomboy », j’attendais avec impatience le nouveau film de Céline Sciamma. Et le résultat a fière allure.
Céline Sciamma filme ses personnages sans les juger, ce n’est pas important ici. Elle nous montre comment on se construit malgré les obstacles, les erreurs, les coups durs. Marième/Vic sait qu’elle ne peut compter que sur elle-même, quitte à se tromper. Le film rend compte aussi de l’échec de nos politiques successives, tant éducatives que sociales. Le désespoir semble chevillé au corps de cette jeunesse qu’on a pas pu ou su préparer à un avenir acceptable. Pas étonnant que la violence et les petites combines fleurissent jour après jour lorsque l’on vit justement au jour le jour. Le regard de Sciamma sur la banlieue est juste, ces actrices toutes inconnues donnent une pèche incroyable à son film. La jeune Karidja Touré, entre fragilité et dureté, est la grande révélation de cette bande de filles. Avec ses trois compères, elle donne une justesse et une énergie indiscutable au film, magnifié par une mise en scène inspirée.
Céline Sciamma confirme à ceux qui pouvaient encore en douter qu’elle est l’une des cinéastes les plus douée de sa génération.
Autres critiques : Aurélie (Les Curieuses)
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Mommy
Titre : Mommy
Scénario : Xavier Dolan
Réalisateur : Xavier Dolan
Acteurs principaux : Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval, Suzanne Clément
Date de sortie française : 8 octobre 2014
Récompenses : Prix du Jury Cannes 2014Synopsis : Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.
Disons, le clairement, le nouveau Xavier Dolan est certainement le meilleur film de l’année. Car le portrait de cette mère courage, bourrée de défaut et de son fils à la fois insupportable mais tellement touchant, vous secoue sérieusement. Mommy se bat contre vents et marées pour joindre les deux bouts pour garder auprès d’elle ce garçon TDAH imprévisible et violent. L’ombre du père disparu est là aussi bien présente. Et puis débarque Kyla, l’étrange voisine qui délaisse sa famille pour celle de Mommy. Le duo se fait trio, il semble apaiser Steve et donner un peu de répit à Mommy. Anne Dorval, Antoine-Olivier Pilon et Suzanne Clément les trois acteurs sont tous formidables, leurs performances sont impressionnantes de justesse. Comme à chaque fois chez Dolan, la bande son est partie intégrante du film, des musiques qui collent magnifiquement aux scènes.
Xavier Dolan est un surdoué, à 25 ans il signe un film qu’on garde longtemps en tête une fois les lumières rallumées, il nous laisse sonner par cette histoire de bruit et parfois de fureur. Prix du Jury au Festival de Cannes 2014.
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Green Lantern, tome 1 : Sinestro
Titre : Sinestro
Série : Green Lantern, tome 1
Scénariste : Geoff Johns
Dessinateur : Doug Mahnke
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 1er juin 2012 (2012 en VO chez DC Comics)Synopsis : Hal Jordan n’est plus Green Lantern ! Destitué par ses supérieurs, les Gardiens de l’Univers, il est contraint de retrouver la vie civile et tente de renouer avec sa petite amie Carol Ferris. Mais les Gardiens ont ajouté l’insulte à l’infamie en nommant Sinestro, son ennemi juré, comme remplaçant ! Sinestro, fidèle à lui-même, demeure une forte tête et décide de rendre à Jordan son anneau à une seule condition : qu’il s’allie avec lui pour retourner sur sa planète, Korugar…
Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis.
Sinestro ! Un nom qui ne dit sûrement rien à la plupart des lecteurs, mais qui renvoie pourtant à un personnage des plus charismatiques et ô combien capital pour cerner la mythologie du personnage Green Lantern. Avec ce tome 1, ainsi intitulé, Geoff Johns lance sa série-phare dans l’aventure du grand relaunch DC, la « Renaissance des New 52 ».