Science-Fiction
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La Décade de l’Imaginaire édition 2015 est lancée !
La Décade de l’Imaginaire, l’opération numérique de chez L’Atalante, revient en force, du 8 au 18 juin 2015, pour une troisième édition avec des productions numériques en promotion et des auteurs de poids (en talent, on ne s’occupe pas du reste, voyons).
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Zaya, tome 2
Titre : Zaya, tome 2
Série : Zaya, tome 2
Scénariste : Jean-David Morvan
Dessinateur : Huang-Jia Wei
Éditeur : Dargaud (fiche officielle)
Date de publication : 14 septembre 2012Synopsis : Alors que sa mission vient de commencer, Zaya découvre qu’elle est tombée dans un piège. Echafaudé par le mystérieux snipper, il vise à faire arrêter par la police le plus grand nombre d’agents de la Spirale. La tournure que prennent les événements pousse Zaya à redevenir la femme d’action qu’elle a été des années durant. Malgré sa « retraite » les réflexes de Zaya semblent toujours aussi affûtés pour lui permettre de se sortir de cette situation. Mais, c’était sans compter les mystères de l’hyperespace…
– C’est tellement novateur, je veux dire…
– Dieu sait que l’holo-sculpture n’est pourtant pas un support valorisant.Le premier tome de Zaya m’avait faite une très bonne impression et j’attendais peut-être trop de cette suite. Huang Jia Wei et Jean-Claude Morvan nous parlent pourtant de la même héroïne forte et quasi parfaite qui donne son nom à la série.
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Dark Eden

Titre : Dark Eden
Auteur : Chris Beckett
Éditeur : Presses de la Cité
Date de publication : 2015 (2012 en VO chez Corvus)Synopsis : Au cours d’une expédition, des astronautes s’échouent sur une planète, qui ne doit sa chaleur et sa lumière qu’à la bioluminescence de sa flore et à son activité géothermique. Malgré les avaries subies par leur navire spatial, ils décident de tenter de retourner sur Terre ; deux d’entre eux, Tommy et Angela, préfèrent cependant rester plutôt que de courir le risque d’un nouveau voyagemon. Cent soixante-trois ans plus tard, leurs descendants espèrent toujours une expédition de sauvetage de la part des Terriens. Au sein de cette société stagnante et dégénérescente, appelée La Famille, l’adolescent John Redlantern fait tout pour rompre le statu quo. Il ne supporte plus de voir son peuple se cantonner dans la vallée étroite où l’homme a initialement posé le pied et souhaite explorer le reste de ce monde, quitte à se faire des ennemis…
Une chose n’est jamais aussi belle que quand elle va se terminer, et ça reste vrai même quand on est soi-même la cause de sa fin.
C’est via une nouvelle Masse Critique Babelio (merci à eux et aux éditions des Presses de la Cité) que j’ai pu recevoir ce Dark Eden, de Chris Beckett. Annoncé comme lauréat du prix Arthur C. Clarke, ce roman de science-fiction avait le mérite de planter dès son quatrième de couverture une situation étrange qui attirait une certaine attention.
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Sans parler du chien
Titre : Sans parler du chien
Auteur : Connie Willis
Éditeur : J’ai lu
Date de publication : 2000
Récompenses : Prix Hugo et Locus 1999 (meilleur roman)Synopsis : Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d’historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour voyager dans le temps. Ned Henry, l’un deux, effectue ainsi d’incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d’informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi. Or c’est à ce même Henry, épuisé par ses voyages et passablement déphasé, que Dunworthy confie la tâche de corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues, qui a sauvé un chat de la noyade en 1888 et l’a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Or l’incongruité de la rencontre de ce matou voyageur avec un chien victorien pourrait bien remettre en cause… la survie de l’humanité !
L’avenir de l’humanité était modelé tant par la nature que par le courage, les trahisons et l’amour. Auxquels il convenait d’ajouter les accidents, le hasard, les balles perdues, les télégrammes et les pourboires. Sans oublier les chats.
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Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? / Blade Runner

Titre : Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? / Blade Runner (Do androids dream of electric sheeps ?)
Auteur : Philip K. Dick
Éditeur : J’ai Lu (Nouveaux Millénaires) (fiche officielle)
Date de publication : octobre 2012 (10e édition VF, 1968 en VO chez Doubleday), puis en poche J’ai Lu en juin 2014Synopsis : Le mouton n’était pas mal, avec sa laine et ses bêlements plus vrais que nature – les voisins n’y ont vu que du feu. Mais il arrive en fin de carrière : ses circuits fatigués ne maintiendront plus longtemps l’illusion de la vie. Il va falloir le remplacer. Pas par un autre simulacre, non, par un véritable animal. Deckard en rêve, seulement ce n’est pas avec les maigres primes que lui rapporte la chasse aux androïdes qu’il parviendra à mettre assez de côté. Holden, c’est lui qui récupère toujours les boulots les plus lucratifs – normal, c’est le meilleur. Mais ce coup-ci, ça n’a pas suffi. Face aux Nexus-6 de dernière génération, même Holden s’est fait avoir. Alors, quand on propose à Deckard de reprendre la mission, il serre les dents et signe. De toute façon, qu’a-t-il à perdre ?
Avant de devenir Blade Runner, l’un des films de science-fiction les plus célèbres de tous les temps, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? est l’un des romans phares de Philip K. Dick, qu’étrangement il n’aimait pas. On y trouve pourtant un écho d’une rare puissance aux obsessions qui l’ont travaillé tout au long de sa vie : le simulacre, le double, le questionnement sur l’humain, sur la nature de la réalité…Bien sûr, certains de leurs animaux étaient eux aussi des contrefaçons électroniques. Mais il n’était bien sûr jamais allé y mettre le nez, pas plus que ses voisins n’étaient venus voir de près la nature véritable de son mouton. Rien n’aurait pu être impoli que de demander à quelqu’un s’il possédait un animal authentique. C’eût été plus grossier encore que de s’informer sur l’authenticité des dents ou des cheveux d’un citoyen – voire de ses organes internes.
Autant déformé que mis en lumière par son adaptation cinématographique « Blade Runner », Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques est un court roman fabuleux de Philip K. Dick que, paradoxalement, il ne semblait pas apprécier.
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Saga, tome 4
Titre : Saga 4
Série : Saga, tome 4
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 2015 (janvier)Synopsis : Arrivés depuis plusieurs mois sur la planète Jardenia, Alana, Marko, leur fille Hazel et Klara, la mère de Marko, ont commencé une nouvelle vie. Marko s’occupe de l’éducation d’Hazel tandis qu’Alana semble promise à une brillante carrière de comédienne au sein du Circuit, le divertissement le plus populaire de la galaxie… pour peu qu’elle tempère ses sautes d’humeur. Ailleurs, sur Continent, la Princesse Robot met au monde l’héritier du Robot Prince IV.

A compter du moment où elle se forme, une famille est presque constamment attaquée.
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Le livre du long soleil [Intégrale]
Titre : Le livre du long soleil (Intégrale)
Romans composant le cycle : Côté nuit ; Côté lac ; Caldé, côté cité ; L’exode
Auteur : Gene Wolfe
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2015 (mars)Synopsis : Dans ce cycle à la fois subtil et truculent, Gene Wolfe nous emporte avec sa maestria coutumière sur le Méande, un monde à l’horizon concave et au soleil identique, semble-t-il, à une immense ligne lumineuse qui traverse les cieux.Voici un univers tout à la fois empreint de fantasy et abritant d’étranges reliques mécaniques, où les habitants ont oublié l’usage de la technologie et n’ont plus que les prières et les sacrifices comme seuls espoirs. Mais un jeune prêtre, attachant et naïf, est peut-être l’élu qui pourrait sauver les siens… Il entreprend alors un voyage sans fin, inconscient des immenses périls, des remises en question et des rencontres renversantes qui l’attendent.
Battons-nous dos à dos pour ne pas être enterrés côte à côte.
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Poupée aux yeux morts
Titre : Poupée aux yeux morts
Auteur : Roland C. Wagner
Éditeur : Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque) (fiche officielle)
Date de publication : 4 novembre 2013 (intégrale de la trilogie originale)Synopsis : Le temps est censé passer moins vite à bord des nefs voyageant à une vitesse proche de celle de la lumière. Pourtant, Kerl n’est plus qu’un vieillard à son retour de la planète Dzêta Bootis, tandis que Sue, demeurée sur Terre, n’a pas pris une ride en cinquante ans.
Ce paradoxe n’est que le premier d’une longue série d’événements en contradiction avec la théorie de la Rationalité. Qui est le fouinain, cet oracle extraterrestre improbable que l’on dirait tout droit sorti d’un dessin animé ? Pourquoi l’austère Merteuil Filvini poursuit Kerl de son impitoyable vindicte ? Que sont devenus les Programmeurs sauvages qui écumaient les supérettes durant la cruelle Ère néopure ?
À l’occasion du dixième anniversaire des Moutons électriques, un écrin de choix pour cette trilogie indisponible depuis trop longtemps en librairie, l’un des chef-d’œuvre du regretté Roland C. Wagner — un des auteurs les plus doués de sa génération.
Préface de Michel Pagel. Postface de l’auteur. Texte révisé par l’auteur (en 2008), édition définitive.Que restera-t-il de l’époque actuelle dans cinquante lustres, sinon une image déformée par l’alliance de l’oubli et de la nostalgie ?
Honnêtement, je n’étais pas prêt. Pas prêt à la complexité qu’offrent l’écriture et l’imaginaire de Roland C. Wagner. Pas prêt non plus à subir une telle loufoquerie sérieuse et maîtrisée. Pas prêt, enfin, à suivre les pérégrinations d’un vieillard à la recherche d’un amour de jeunesse dans un monde qui part totalement en vrille.
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Chroniques des années noires
Titre : Chroniques des années noires (« The Years of Rice and Salt »)
Auteur : Kim Stanley Robinson
Éditeur : Presses de la cité / Pocket
Date de publication : 2003 / 2006
Récompenses : Prix Locus 2003 (meilleur roman de science-fiction)Synopsis : Quelle serait l’histoire du monde si l’Europe avait disparu au Moyen Âge, ravagée par la peste ? L’Islam et la Chine seraient alors devenues les civilisations dominantes, découvrant l’Amérique, se faisant la guerre, inventant le chemin de fer et l’atome, cherchant à l’emporter, à imposer la foi de Mahomet, Bouddha ou Confucius. À travers les destins de trois personnages, Kim Stanley Robinson dépeint de façon étonnamment réaliste sept cents ans de l’histoire d’un univers foisonnant, où les aventures individuelles se mêlent à la trame historique, et se répondent à travers les siècles et les continents.
On peut donc voir émerger des religions et des systèmes de pensée différentes selon le type de société où ils ont vu le jour. La façon dont les gens se nourrissent détermine leur façon de penser et leur type de croyance. Les sociétés agricoles croient aux dieux des pluies, aux dieux des semences, et généralement à tous les dieux affectant d’une manière ou d’une autre le travail des récoltes. Les peuples qui élèvent du bétail croient en un dieu berger, unique. Dans chacune de ces deux cultures transparaît la notion primitive de dieux aidant, tels des géants qui observeraient les hommes du haut des nuages, ou des parents choisissant au gré de leurs caprices qui récompenser, qui punir. Ce n’est que dans les sociétés les plus sûres et les plus avancées que l’on trouve des religions susceptibles d’affronter la réalité de l’univers, et de reconnaître qu’il n’y a pas de manifestations évidentes de dieu, sinon l’existence du cosmos même, ce qui veut dire que tout est sacré, qu’il y ait un dieu ou non pour nous regarder.
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Dimension Galaxies nouvelles, tome 1
Titre : Dimension Galaxies nouvelles, tome 1
Anthologiste : Pierre Gévart
Auteurs : Xavier Mauméjean (« Engadine ») ; Frédéric Serva (« Hommes d’équipage, les papillons tissent les voiles de vos vaisseaux ») ; Daniel Paris (« Les Baobabs de Mars ») ; Jean-Michel Calvez (« Méduses ») ; Timothée Rey (« Boulonnaille ») ; Laurent Queyssi (« Nuit noire, sol froid ») ; Alain Dartevelle (« La Vie Synchrone ») ; André Ruellan (« Devoir d’achat ») ; Jacques Barbéri (« Le Génome et la mort ») ; Martin Winckler (« Alice in Wonderland ») ; Fabien Clavel (« Le Printemps des murailles ») ; Pierre Stolze (« Mon ascenseur parle avec un accent allemand ») ; Sybille Fairmach (« LL’Avocat et la Prisonnière ») ; Dominique Douay (« Le Prisonnier en son royaume ») ; Christian Vilà (« Rosée des lianes ») ; Sylvie Denis (« Les Danseurs de la Lune double ») ; Aliette de Bodard (« Chute d’un Papillon au point du jour »)
Éditeur : Rivière blanche (Fusée n°36)
Date de publication : janvier 2015Synopsis : Dix-sept récits de science-fiction publiés pour la première fois dans la revue Galaxies Nouvelle Série…
Je m’appelle Robbie, mais on m’a aussi appelé honey, bâtard ou petite pute. Fiston, aussi, même si je ne m’en souviens pas. Faut dire que j’en ai beaucoup entendu, plus que quinze années en peuvent contenir. D’ailleurs, j’en ai laissé pas mal de côté.
Xavier Mauméjean – « Engadine »
Une fois n’est pas coutume, la collection Fusée de Rivière Blanche n’accueille non pas une anthologie issue d’un appel à textes sur un sujet précis (comme Dimension de Capes et d’Esprit ou Dimension Antiquité, par exemple), mais plutôt une anthologie issue d’une revue. En effet, Pierre Gévart nous dégote ici un condensé de nouvelles déjà publiées une première fois dans les premiers numéros de Galaxies, nouvelle série (quand il en a repris la direction).







